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PtitSuisse

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par PtitSuisse

  1. Non, elles sont exemptes de voitures indésirables. A Paris bon nombres de rue privée sont fermées par un portail.
  2. Tiré à l'instant du Wiki libéral: http://www.wikiberal.org/wiki/Privatisation "Même si ce sujet n'est pas une de leurs priorités, les libertariens militent pour la privatisation des rues. Bertrand Lemennicier relève les inconvénients de la rue "propriété publique" (c'est à dire propriété de personne) : davantage d'accidents, de criminalité, d'encombrements et de pollution, irresponsabilité du "propriétaire collectif" contre lequel les victimes ne peuvent jamais se retourner. Il fait observer que la privatisation des rues n'a rien d'utopique : 3% des rues de Paris sont privées, et il existe même dans le monde plusieurs villes totalement privées (Reston en Virginie, Sandy Springs et Braselton en Géorgie, Irvine et Lakewood en Californie, Sun City en Arizona, Magarpatta en Inde, etc.). "
  3. Je ne comprends pas trop la question: un moteur électrique utilise la force électro-magnétique, non ?
  4. Et Paris n'est elle pas un enfer à cause de la voiture ? (pollution, espace gaspillé, dangers d'accidents ?). Je l'ai déjà dit dans un autre poste, seul 12% des déplacement dans Paris intra-muros s'effectuent en voiture. Seul une minorité de parisien possède une voiture. Si j'étais Parisien, je n'aurais aucun scrupule à rendre plus difficile la vie des automobilistes, car leur départ signifirait une meilleure qualité de vie. Paris n'est pas conçue pour la voiture, c'est une fait. La rendre plus auto-compatible, c'est raser quelques siècles d'histoire et faire une croix sur son attrait touristique. Du point de vue "libéral" du respect de la propriété, si la rue appartenait à ses riverains, on aurait très peu d'automobiles à Paris. C'est uniquement parce que l'on décrète la rue comme "voie publique" appartenant "à tous", que la loi du plus fort s'y applique (donc la loi de l'automobiliste, et de l'automobiliste banlieusard). Paradoxalement, c'est très collectiviste de rouler en voiture en ville, car voie "publique" propriété de l'Etat est bien l'invention la plus collectiviste qui soit.
  5. eh eh, bien sûr que si ! Votre manière d'envisager les courses est forcément totalement conditionnée par la voiture: on va 1 fois par semaine faire de gros stock à l'hypermarché bien loin de chez vous. C'est une méthode qui est conçue POUR la voiture, forcément, vous ne pouvez pas envisagez qu'on puisse faire autrement sans ! Il y a bien d'autres manières de consommer: les fruits et légumes je vais les acheter 2x par semaine directement chez un maraîcher (avantage de la campagne) à 2km de chez moi, en vélo, et vu que j'ai une capacité de transport de 30 à 40kg dans ma remorque, je peux envisager de nourir un régiment . 1 fois toutes les 2 semaines, je commande le plus gros par internet et je me fais livrer la marchandise à mon domicile. Ensuite sur le chemin du travail, je passe devant suffisament de magasin pour me ravaitaller chaque jour. Finalement 1-2 fois par mois, je prends une voiture en auto-partage pour aller chercher 2-3 trucs difficiles à trouver. Rien n'oblige à avoir une voiture à disposition en permanence pour faire ses courses, croyez moi.
  6. Et bien sûr, dépenser 20'000 euros pour une voiture, et risquer d'avoir de bien plus grosse gamelle, c'est "normal" . Le vélo est bien moins dangereux que la voiture, sans compter que le danger à vélo.. c'est la voiture ! http://www.bpa.ch/French/STATSPdfs/2007/BFU2007_FR_20.pdf. Ensuite on ne se torture pas les jambes en vélo électrique. La dépense d'énergie nécessaire est même inférieure à la marche normale. C'est claire que ça, ça fait envie:
  7. J'ai 2 enfants, je vis en pleine campagne, je travaille à 21km de chez moi, ma femme à 35km, et j'ai 2 enfants, et pas de voiture (mais 2 vélos électriques) Manger et se déplacer sont 2 besoins essentiels, mais pour se déplacer, on peut le faire sans voiture si on sait s'organiser. Et question luxe, c'est d'avoir une voiture qui en est un !
  8. En zone urbaine, un vélo électrique surpasse la voiture sur tous les plans. Plus rapide, plus facile à parquer, capable de tracter de lourdes charges. Et bien sûr last but not least incroyablement moins coûteux.
  9. Vous avez tout à fait raison: utiliser très peu sa voiture c'est le pire qu'on peut faire du point de vue économique. Accumuler des frais fixe (acquisition, entretien, assurance) sans rouler, ça renchérit énormément le coût kilométrique. La différence entre utiliser un peu sa voiture ne plus en avoir, c'est un peu comme gagner au loto .
  10. C'est bien beau ces voitures électriques, mais en gros la consommation de carburant pour les transports privés c'est l'équivalent énergétique de la consommation électrique. Pour faire rouler les voitures à l'électricité il faudrait doubler la production électrique. Bon il y aurait un gain d'efficacité, mais c'est un ordre de grandeur. Ensuite un autre problème: le temps de recharge des batteries. Un simple calcul de base montre que ça coince un peu. Admettons une puissance de 10kW délivré par les batteries, c'est ce qu'il faut pour espérer avoir des performances à peu près équivalente à une petite voiture. Assurer 1h de fonctionnement à un régime de 10kW, ça fait une énergie de 10kWh. Pour recharger ces batteries en comptant un rendement utopique de 100%, sur un fusible standard de 10A il faudra au minimum 4h (2500W x 4h = 10kWh). Pour fournir une telle puissance avec des panneaux solaires, et en plein midi avec une exposition idéale, il faut 25m^2, ou alors une éolienne de 5m de diamètre de pale avec un vent de 8m/s continu. Bref, il va falloir oublier un peu la voiture disponible 24h sur 24, à moins de repenser complètement la voiture. On peut alléger une voiture pour garder l'essentiel: 2 roue et un cadre. En version électrique, un vélo c'est au maximum du 1kWh au 100km…
  11. C'est quoi cette ineptie ? Parce que vous pensez que le parc automobile est géré de manière optimale . Une rame ICN des CFF en Suisse roule plus de 200'000km par année, le nombre moyen des km parcouru par une voiture c'est 12'000km, et ce chiffre tombe même à moins de 7000km pour une 2e voiture. Les chiffres sont comparables en France. Le taux de remplissage moyen des voitures est autour de 1.5 passager par véhicule. Et je ne vous parle pas du temps infini passé par les voitures à des vitesses où le moteur à explosion est d'une totale inneficacité. Vous me direz que chaqun fait bien comme il veut, mais la discussion porte sur l'optimisation énergétique. Si les trains qui roulent à moitié vides incitent les gens à plus prendre le train, voire même à abandonner leur voiture, le gain énergétique est énorme !
  12. Là aussi: simple impression où réalité des chiffres ? Pourtant vous semblez avoir un dossier en béton armé sur le sujet, sortez donc vos statistiques. Autre cas délicat à évaluer: vous avez parfaitement raison de souligner le pouvoir hautement dissuasif d'une arme à feu sur un délinquant dans le cadre de l'autodéfense. Pourquoi en serait-il autrement dans le cas de violence conjugale ? Même sans homicide, quel est la proportion de femme menacée par une arme lors de conflit conjugaux ? Au canada ou en Suisse, si vous êtes une femme, vous avez bien plus de risque de vous faire tuer par votre petit ami, votre conjoint ou votre mari que par un forcené sur un campus ou par un délinquant. Ce n'est pas le sujet ?
  13. Ah ? Les hommes tuent leur femme à main nue ? je n'ai vu aucune statistique allant dans ce sens Si vous lisez avec attention les documents que j'ai mise en lien, pour les cas d'assasinats (donc d'homicide avec préméditation) ce sont les armes à feu qui sont le plus souvent utilisés dans le cadre de la violence domestique. Le cas canadien: http://www.inspq.qc.ca/violenceconjugale/s…icide.asp?id=32 ou http://www.statcan.ca/francais/freepub/85-…285-224-XIF.pdf ou http://www.cfc-cafc.gc.ca/pol-leg/res-eval…/domestic_f.asp Entre 2000 et 2003, la moyenne annuelle provinciale de victimes d'homicides entre conjoints est de 15,3 femmes et de 2,5 hommes. En 2004, la moitié des Canadiennes de 15 ans ou plus victimes d'un homicide (contre 8 % des victimes masculines) ont été tuées par quelqu'un avec qui elles avaient eu une relation intime à un moment ou à un autre, que ce soit dans le cadre du mariage ou de fréquentations Au Canada, entre 1994 et 2003, 66 % des victimes masculines ont été tuées avec un instrument perforant et 18 % l'ont été avec une arme à feu. Par contraste, la plupart des victimes féminines ont été tuées avec une arme à feu (31 %), suivie d'un instrument perforant (29 %), de l'étranglement (20 %) et de la force physique (16 %) Statistiques pour les USA: http://www.ojp.usdoj.gov/bjs/homicide/intimates.htm La large majorité des homicides conjugaux sont perpétrés avec des armes à feu: vous avez d'autres sources ?
  14. J'ai lu une bonne partie de ce débat fleuve, et il me semble que certains éléments n'ont pas été discutés (mais bon, y'a beaucoup de page, ça me peut-être échappé). Par exemple la violence conjugale (ou de manière plus large, celle commise envers des proches). Dans le débat on évoque toujours de manière manichéenne, a) les déliquants pour qui le crime est un métier, B ) des honnêtes citoyens qui s'en protègent: la réalité n'est elle pas plus nuancée ? En Suisse, un homicide sur deux est commis dans le contexte domestique. http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/inde…ument.83619.pdf http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/inde…ment.105277.pdf http://www.vbs.admin.ch/internet/vbs/fr/ho…ngsdeliktef.pdf
  15. Il faut penser le transport ferroviaire au niveau national comme le RER en région parisienne. Les trains vide ne sont pas un si grand problème: les frais variables sont très faible car la plus grosse partie des coûts sont liés à l'infrastructure, au matériel roulant et aux salaires. Par contre l'usager veut avant tout de la cadence: il veut pouvoir aller en gare sans regarder un horaire et ne pas attendre plus de 30min pour se rendre n'importe où en France. Utopique ? En Suisse les CFF déservent 800 gares suivant l'horaire cadencé: un train chaque heure (ou chaque demi-heure), 900'000 voyageurs chaque jour sur 3000km de voie. La fréquentation a encore augmenté de 5% cette année. Même l'euro foot à été tout à fait anecdotique face à cette "frénésie" ferroviaire: le million de voyageurs supplémentaires ne représentent même pas une journée normale de trafic. 350'000 helvètes (sur 7millions) possèdent un abonnement général qui offre la circulation sur l'ensemble du réseau CFF (et sur tous les autres réseaux de transports publics de suisse, du reste).
  16. A partir d'un terrain vierge, c'est en effet bien plus facile à concevoir. Les problèmes surviennent quand on bascule d'une organisation du terroitoire collectiviste à une organisation privée. Les constructions et le développement territorial issus du développement que vous proposer n'aboutisse pas à la même répartition spatiale que si l'on suppose que l'Etat possède l'espace publique et s'occupe de construire les voies de communications sous prétexte d'un bien être collectif supérieur en collectant de force l'argent pour le faire auprès de tous les administrés. Celà revient à dire que l'émergence d'une organisation libérale ne pourra pas s'effectuer sans quelques grincements de dents sur les cendres d'un état collectiviste (sur les cendres n'étant hélas pas qu'une façon de parler )
  17. Oulah, mais c'est un peu facile tous contre 1 seul, non ? A mon avis tenir ce genre de raisonnement revient à dire qu'un locataire ne doit pas payer de loyer pour l'appartement qu'il occupe, si le propriétaire a déjà amorti son immeuble. La route c'est du capital, et le capital doit produire un rendement, sinon, il ira s'investir ailleurs. Le problème de la privatisation des routes, c'est qu’elles se sont construites selon le modèle étatique coercitif: sur le domaine ""publique" ou par expulsion forcée. Il y a donc une forte sous-évaluation de leur valeur réelle. Si leur coût n'est pas correctement évalué, les propriétaires ayant repris l'existant lors du processus de privatisation vont freiner la construction de nouvelles routes, car ils bénéficient d'un avantage concurrentiel par rapport à ceux qui doivent dédommager les propriétaires en l'absence d'un appareil coercitif. Vous voyez le problème à l’envers : ce sont les automobilistes parisiens sur leur route sur-utilisée de plaine qui financent les petites routes de montagne du Cantal. C’est là le plus grand problème de la privatisation : le développement du territoire s’est fait suivant un modèle collectif de solidarité nationale en ce qui concerne les voies de communication. Privatiser va vider les régions périphériques : pas assez de trafic et route compliquée à construire et à maintenir (montagne, neige). Le marché va rendre l’accès aux régions isolées soit tellement cher que seul un attrait touristique majeure pourra y justifier un accès, soit elles ne seront tout simplement plus desserve. Ce ne sera pas plus mal, ça laissera plus de place à la nature, mais il y aura un exode rural massif, là je ne vois pas trop comment y couper. L’espoir réside dans l’attrait de la mobilité : l’automobiliste n’utilise réellement sa voiture moins de 10% du temps et il la trouve cependant utile et paie très cher pour avoir la potentialité de l’utiliser 24 sur 24. L’automobiliste peut payer pour avoir le droit hypothétique d’utiliser un jour une petite route de montagne, mais cela revient à vouloir qu’il finance ce qu’il n’utilise pas, et bien sûr, c’est absurde, puisqu’on revient au modèle collectiviste. Pour que l’on puisse en tirer des enseignements, il faudrait qu’elle se soit développée dans un environnement entièrement privatisé. Si l’Etat délègues ses prérogatives (expulsion) aux entreprises privées pour développer un réseau, cela reste tout de même l’Etat. En ce qui concerne les autoroutes, les exemples privés sont très boiteux : l’autoroute ne va pas jusque devant chez vous. Une autoroute se nourri du flux de véhicule venant de route nationale, départementale et communale. Même entièrement privatisée, elles dépendent donc fortement du réseau étatique ! Même problématique que pour les routes privées existantes. Vouloir se baser sur cet exemple pour en tirer des conclusions sur un réseau routier entièrement privatisé tient de l’étude d’un aquarium pour comprendre le fonctionnement d’un écosystème marin : les poissons libértariste y survivent, mais ils sont nourris par une main collectiviste ! (j’entends par là qu’une ville est fortement dépendante des importations externes, qui se font… par la route étatisée).
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