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Le Code Civil dispose que le contrat doit être conclu de bonne foi et exécuté de bonne foi. Le Code Civil correspond souvent au bon sens, au Droit Naturel. Et c'est le cas ici pour cet article du Code Civil. Un mensonge sur la conclusion du contrat est contraire au Droit des contrats. Ensuite, le tribunal interprète le contrat et décide de l'étendue de la nullité du contrat. Tout contrat stipule un tribunal, explicitement ou implicitement. Seul le tribunal décidera valablement de l'interprétation qu'il convient de donner à l'intention des parties contractantes.
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Le concept de la "préférence démontrée" est le postulat de dire que si un individu agit de telle manière c'est qu'il prefere agir de cette manière. Ce postulat est pratique robuste. Il est consequentialiste. En effet, d'une part, ce postulat est raisonable. Mais il ne prétend pas etre psychologiquement vrai. Ce postulat permet de fonder une logique sociale. La responsabilité individuelle est un autre concept tout aussi contestable et, lui aussi, consequentialiste. Un systeme de droit qui ne serait pas fondé sur la responsabilité individuelle serait incohérent. Un socialiste contestera la validité du concept de "preference démontré". Le socialiste contestera aussi le concept de "responsabilité individuelle". Pour un socialiste, un individu est le produit des influences sociales qui l'ont faconnés. Un individu serait, pour un socialiste, la production d'une société. Une telle conception socialiste de l'individu est contraire au concept de l'homme selon la religion chrétienne. Selon la religion chrétienne, l'homme est responsable de ses actes. Il ira au paradis ou en enfer selon ses actes, selon les libres choix de sa conscience.
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non. cette définition de l'honnêteté est complète. Un contrat entre deux individus est un accord sur la meme chose. Si l'un des deux ment, il n'y a pas d'accord sur la chose. Le contrat est nul. Il n'y a pas de contrat. Tout tribunal en jugera ainsi.
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L'honneteté c'est de respecter son contrat. C'est aussi de respecter le droit de propriété d'autrui. Le libéralisme peut se définir comme une theorie du Droit. Le libéralisme traditionnel est fondé sur le Droit Naturel, sur l'intuition que chacun a du Bien et du Mal. C'est a dire sur la morale. Il existe deux sortes de lois. Les lois provenant du Droit Naturel sont difficiles a définir a découvrir. Le législateur doit les rechercher. Et d'autre part il existe les lois qui proviennent du Prince, de l'Etat. C'est le droit positif. Le droit positif n'a qu'un lointain lien avec la Bien et le Mal. Un banquier est un commercant comme les autres. Il échange avec ses clients. Et chcun des échanges est gagnant-gagnant. dans chaque échange, le client s'enrichit et le vendeur s'enrichit. La seule cause de la crise financiere est les 700 milliards de creances douteuses, ou irrecouvrables, des subprimes. Ensuite, on a découvert que certains reglements mal concus augmentaient la crise. Le principal responsable de la crise est donc et surtout l'Etat US qui forcait els banques a créer des credit subprimes avec la garantie irresponsable de l'Etat américain.
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Un commerçant peut se tromper, faire des erreurs, promettre hâtivement et ne peut pas tenir sa promesse. Mais un commerçant escroc devrait cesser rapidement son activité. Son escroquerie serait connue. Les clients renonceraient à travailler avec lui. C'est la raison pour laquelle, les commerçants sont, sauf rares exceptions, honnêtes. C'est par intérêt commercial et financier que les commerçants sont honnêtes. Le système bancaire actuel fonctionne de manière analogue à un marché de "banque libres". La principale différence est le monopole étatique de la monnaie. Des banques libres existent au Panama. Les banques panaméennes produisent de la monnaie sans le contrôle de l'Etat. Il n'y existe pas de Banque Centrale. Aujourd'hui, l'Etat a produit un vocabulaire administratif qui cache la véritable nature de la monnaie. Les règles monétaires administratives cachent la véritable auto-régulation qui existerait dans un marché de banque libres. Néanmoins, il existe un étroit parallèle entre le fonctionnement d'un marché de banques libres et le système monétaire étatique actuel. Un monopole étatique singe toujours le fonctionnement d'un marché libre.
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L'interet bien compris d'un commercant est d'etre honnete. Une banque libre est un commerce ordinaire. pouvez vous préciser votre question?
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Lorsque la banque possède des actifs, elle peut légitimement émettre des billets de banque dont la valeur est égale à ces actifs. Chaque billet de banque est une obligation de la banque envers le propriétaire du billet. Cette obligation est toujours de remettre certains actifs dont la valeur est égale à la somme indiquée sur la billet de banque. La somme correspondant aux intérêts d'un prêt appartient à la banque. La promesse de verser ces intérêts est un actif de la banque. Les intérêts à recevoir sont un actif qui motive une émission légitime de monnaie par la banque. La banque peut donc émettre cette monnaie avant que ces interets soient versés. La banque utilise légitimement cette monnaie pour ses dépenses et pour ses investissements. Je parle ici d'une banque libre. Les obligations d'une banque étatique sont exprimés en termes administratifs. Elles ne sont pas exprimées en terme de droit commun. Au mieux, les règles administratives singent le droit commun, mais en le violant. Il est légitime d'affirmer que seul le droit commun existe. Il est donc légitime d'affirmer que le droit administratif est une imposture. Il est nécessaire de requalifier le droit administratifs et politiques en des termes de droit commun, de droit commercial ordinaire. Cette requalification juridique du droit de la monnaie étatique est un exercice intellectuel qui n'est pas vain. Cette requalification conduit à distinguer les véritables obligations juridiques de l'Etat. Elle conduit aussi à mettre à jour l'étendue de la violation du droit commun par l'Etat.
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Le système bancaire actuel n'est fondé ni sur une fraude ni sur une illusion. La creation monétaire actuelle est intellectuellement logique, honnete et saine. Son seul défaut est d'etre un monopole étatique. Des banques libres auraient nécessairement un fonctionnement semblable aux banques actuelles. La principale différence avec le systeme monétaire actuel est qu'il existerait alors une concurence monétaire.
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Je ne suis pas d'accord avec votre affirmation. Vous affirmez que l'inflation serait nécessaire pour payer les intérêts des prêts dans le cas de banque à réserves fractionnaires. J'ai répondu à ce paradoxe dans mon message pour Bastiat, juste au dessus du présent message. Je répéte ma réponse: Le mécanisme que vous mentionnez est un paradoxe qui n'a pas d'existence réelle. Ce paradoxe provient d'un raisonnement erroné sur la création monétaire. En effet, l'argent des intérêts est la propriété de la banque. La banque peut créer, pour son propre usage, cette quantité monétaire égale au montant des intérêts. La banque peut légitimement créer cette quantité de monnaie et l'utiliser pour ses dépenses avant la fin du prêt bancaire de l'emprunteur. La banque émet donc et dépense cette quantité de monnaie égale au montant des intérêts de l'emprunteur. Cette monnaie ainsi créée circule donc dans l'économie. Il s'ensuit que l'emprunteur peut donc logiquement trouver la monnaie nécessaire au remboursement des intérêts de son emprunt. Le paradoxe des interêts s'explique ainsi très logiquement.
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Je citais qq erreurs de grignon dans sa video-dette. Mais je ne les explicitais pas. Et je n'y répondais pas non plus. Mon propos pouvait donc vous sembler incomplet. Il existe un paradoxe monétaire sur les intérêts demandés par le banquier. Selon ce paradoxe, la banque demande à l'emprunteur de lui verser des intérêts. Or, toujours selon ce paradoxe, ces intérêts correspondraient à de la monnaie qui n'a jamais été créée. Selon ce paradoxe, le banquier serait ainsi contraint à émettre de la monnaie afin qu'elle circule dans l'économie. Selon ce paradoxe, la banque devrait donc continuer à émettre de la monnaie dans l'économie afin que ses emprunteurs disposent de suffisamment de monnaie pour pouvoir rembourser les emprunts. Ce paradoxe apparaît à certains comme une contradiction interne de la création monétaire des banques à réserves fractionnaires. Il n'en est rien. Ce paradoxe ne recèle aucune contradiction du système monétaire. La réponse à ce paradoxe est simple et courte. En effet, l'argent des intérêts est le gain de la banque. La banque crée légitimement de la monnaie égal au montant des intérêts pour son propre usage. La banque peut légitimement créer cette monnaie et l'utiliser. La banque utilise cette monnaie avant d'être remboursée par ses emprunteurs. Cette quantité de monnaie correspondant au montant des intérêts circule donc dans l'économie avant que les emprunteurs ne remboursent leurs intérêts. Les emprunteurs peuvent donc trouver suffisamment de monnaie pour payer les intérêts à la banque.
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Grignon écrit en préambule dans son texte déroulant : "le prêteur ne pourrait pas prêter de l'argent s'il n'en a pas". C'est une première erreur de grignon. On pourrait arrêter de visionner la vidéo de grignon après ce message. Ce message est erroné. La banque crée de la monnaie et reçoit la reconnaissance de dette de l'emprunteur. Chaque billet de banque est une obligation de la banque. Cette obligation est sous une forme papier, plastic ou métal ou informatique. Le support matériel de la monnaie importe peu. Il sert uniquement de preuve à l'existence d'une obligation de la banque. Une obligation entre les mains de celui qui l'a émise n'a pas de valeur. Une promesse à soi-même n'a pas de valeur. La monnaie n'existe donc pas tant qu'elle est entre les mains de la banque. La monnaie n'existe donc que lorsqu'elle est entre les mains d'un autre individu que la banque. En échange d'un prêt bancaire, l'emprunteur signe une reconnaissance de dette. Cette reconnaissance a de la valeur. Elle peut s'acheter et elle peut se vendre. Grignon affirme que cette reconnaissance de dette serait un "bout de papier sans valeur". C'est une erreur d'une gravité essentielle pour la création monétaire. A cause de cette erreur sur la valeur de la reconnaissance de dette, Grignon affirme que la monnaie serait créée à partir de rien. C'est commercialement faux. C'est comptablement faux. Les intérêts d'un prêt appartiennent à la banque. Ces intérêts correspondent à la richesse qui est créée ou qui sera créée par l'emprunteur. Il est donc légitime que la banque crée de la monnaie égale au montant des intérêts et l'utilise à sa guise. L'argent des intérêts circule dans l'économie. C'est une erreur de plus de grignon d'imaginer qu'il serait impossible de rembourser l'argent des intérêts.