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Pour répondre à votre question sur l'inflation, je me limite ici à émettre l’hypothèse d'un endettement constant des États. D'une part, je ne dispose d'aucun élément pour prévoir l'endettement futur des États. Et d'autre part, cette hypothèse simplifie mon exposé. L'inflation dans un pays provient d'une demande durable qui ne rencontrera aucune offre. Un emprunt privé contribue à une hausse temporaire des prix. Après le remboursement de l'emprunt, cette hausse est compensée par une offre supérieure à la demande initiale. Un emprunt privé n'induit donc aucune hausse durable des prix, aucune inflation. Seuls les emprunts de l’État ne produisent pas une offre marchande suffisante. L'inflation provient donc uniquement des augmentations de dettes de l’État. Tant que les créanciers de l’État recherchent la rente plutôt que les achats de biens, l'inflation ne s'exprime pas. Cette inflation est alors "potentielle", c'est à dire qu'elle s'exprimera ultérieurement. L'inflation potentielle provient donc de la dette de l’État et plus précisément de la dette au delà d'un "certain seuil". Ce seuil d'endettement est celui au delà duquel les créanciers de l’État préfèrent vendre les obligations sur cet État. Au delà de ce "certain seuil" d'endettement, l'inflation potentielle augmente du même montant que l'augmentation de la dette de l’État. Ce "certain seuil" d'endettement est une manière simple d'exprimer un processus progressif. A endettement constant des États, la seule inflation qui s'exprimera sera alors l' "inflation potentielle" accumulée précédemment par tel État. Que les créanciers de l’État soient ou ne soient pas des nationaux ne changent pas le raisonnement. Lorsque le créancier décide de vendre ses obligations sur tel État, la monnaie versée reviendra nécessairement augmenter la demande dans le pays. Si cette monnaie alimente d'abord la demande dans un autre pays, elle induira ensuite une demande dans le pays d'origine avec un certain délai. L'inflation dans le pays ne s'exprimera que lorsque les achats viseront l'offre de ce pays. L'endettement des États est donc, à mon avis, le seul critère pertinent pour analyser l'évolution de l'inflation. La crise des subprimes a provoqué directement et soudainement 700 milliards de dollars de dettes supplémentaire pour l’État US. En 2009, Florin Aftalion se posait la question de savoir quand ces 700 milliards provoqueront une inflation. Au delà d'un certain seuil d'endettement de l’État, toute dette supplémentaire induit une inflation immédiate ou une inflation potentielle, c'est à dire une future inflation. La difficulté est de savoir déterminer ce seuil d'endettement maximal des États au delà duquel les créanciers vendent les obligations de cet État. Une autre difficulté est de savoir quand un Etat dépassera ce seuil d'endettement.
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Oui. A mon avis, il est inexact de soutenir que l'euro ne serait basé sur "rien", sur "nihilo". Chaque euro est une obligation, ou plutôt une pseudo-obligation, un pseudo-engagement de la BCE, banque centrale européenne. La BCE exerce son obligation, son engagement en forçant tous les habitants à utiliser l'euro comme seule monnaie ayant un cours légal. Mais aussi, la BCE fait tous ses efforts afin que la valeur de l'euro conserve au moins 98% de son pouvoir d'achat après une année. L'euro est un "Objet Juridique Non Identifié", un OJNI. Dire que l'euro est une pseudo-engagement de la BCE résulte d'une analyse des lois régissant le fonctionnement de la BCE. Le code monétaire ne définit pas l'euro. Un économiste ou un juriste doivent donc innover pour inventer un définition juridique plausible de l'euro.
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Parfois, la traçabilité des transactions d'un seul bitcoin est essentielle. Ainsi, un bitcoin provenant d'un vol n'appartient pas à son possesseur apparent. Donc, juridiquement, aucun des possesseurs successifs de ce bitcoin n'en est le légitime propriétaire. Il existe des cas où il est nécessaire qu'un bien fongible puisse etre tracé. La question de pouvoir tracer un bitcoin a donc un sens et une utilité. Lorsqu'un utilisateur affirme que les bitcoin qu'il a émis sont échangeables contre un euro, l'origine du bitcoin a toute son importance.
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une question technique: grâce a la base de données de toutes les transactions successives, il est possible de remonter au createur du bitcoin initialement. Si le createur du bitcoin recoit un jour un bitcoin qu'il avait émis, comment peut-ilsavoir que c'est "son" bitcoin? en regardant la liste des transatctions? ou peut-il le savoir sans meme consuler la liste des transactions?
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Réchauffement climatique
gdm a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Oui. La recherche fondamentale et l'effort d'adaptation et d'assurance sont les seules actions humaines adaptées. Prétendre protéger des causes alors que ces causes sont incertaines est une nécessairement erreur intellectuelle. C'est aussi une erreur politique. En effet, il existe 1000 manières d’être dans l'erreur. Au mieux, il y aurait une chance sur 1000 que ces mesures pour éviter le "réchauffement" aillent dans le bon sens. Mais, l'adaption aux effets d'un hypothétique réchauffement serait moins coûteuse. Or les Etats ne font nul bilan chiffré des effets positifs d'un réchauffement, ni du coût d'une adaptation lente. Le réchauffement, s'il existe, est lent, se compte en dizaines d'années. La durée de tout investissement financier est du même ordre de grandeur. Ainsi, si on sait que la mer va monter à tel endroit, la valeur des maisons en bord de mer baisse progressivement pendant 30 ans. La perte pour les propriétaire est faible, voire nulle. Ils peuvent vendre sans réelle perte. cet exemple s'applique à tous les investissements. Le coût d'adaptation à un réchauffement serait alors très faible voire nul. -
Réchauffement climatique
gdm a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Ce site ne mentionne pas qu'il existe un débat scientifique sur la validité des théories du réchauffement climatique. Ce site est donc scientifiquement malhonnête. C'est de la propagande. -
Réchauffement climatique
gdm a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
J'observe qu'il existe un débat scientifique entre des scientifiques compétents sur les diverses questions liées à un hypothétique "réchauffement climatique" causé par l'homme. Je n'ai pas travaillé à plein temps sur ces dossiers. Je n'ai pas de conviction. Je ne suis pas climatologue. J'ignore donc quelle serait la meilleure thèse scientifique. Je suis surpris par ceux qui considèrent que le prétendu réchauffement climatique serait une certitude. Prétendre que le débat scientifique est clos est un mensonge sur des faits évidents. En niant l'existence d'un débat scientifique, les Etats mentent à leurs populations. Ce mensonge étatique est un scandale qui se suffit à lui-même. Il est donc légitime de rappeler chaque information qui montre que ce débat n'est pas clos. Les décisions politiques pour prévenir cet hypothétique réchauffement me semblent pires que le mal. Mais prétendre que le réchauffement climatique n'existerait pas est tout aussi contestable que de prétendre qu'il existerait. -
Lorsque je vais sur archives.contrepoints.org avec chrome ou avec firefox, les lettres accentuées des titres des articles sont remplacées par des losanges noirs contenant un point d'interrogation.
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J'ignore si chaque noeud du réseau peut espérer posséder toutes les informations. En effet, parfois, un pc est éteint. Ma crainte est-elle fondée? Le jour où le réseau bitcoin fonctionnera à plein régime, savez vous estimer le volume et la bande passante nécessaire pour chaque noeud?
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Le payeur et le bénéficiaire publient-ils les informations sur leur transaction sur un site web de leurs choix respectifs? ou bien sur plusieurs sites en même temps? sur quels sites un programmeur bitcoin récupère-t-il les informations nécessaires de toutes les transactions?
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Ainsi toutes les transactions sont publiées sur blockexplorer.com . Si ce site est victime d'un pirate, ce pirate peut voler, en une seule fois, tous les avoirs de tous les utilisateurs de bitcoin.
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Monsieur A donne un bitcoin à monsieur B, et veut donner ensuite le meme bitcoin à monsieur C. Par quel procédé technique et humain, une telle transaction est-elle interdite?
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si je comprend bien, cette banque privée peut ainsi émettre et prêter les redcoins qu'elle aura fabriqués. Cette banque garantit la convertibilité en un euro de chaque redcoin. Un emprunteur reçoit en prêt 100 redcoins. Il paye ses fournisseurs avec ces redcoins. Et ces fournisseurs payent ensuite leurs fournisseurs avec les redcoins qu'ils ont reçus. Un tel fonctionnement est-il possible avec le logiciel bitcoin?
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Le logiciel bitcoin est-il adapté à une banque privée? La banque privée gdm émet des "redcoin". Peut-elle verser un "redcoin" à un emprunteur? ensuite, cet emprunteur paye son fournisseur avec ce même redcoin? la banque gdm garantit la convertibilité en euro de chaque "redcoin".
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puis-je créer une banque redcoin en utilisant uniquement le logiciel bitcoin? en échange de chaque redcoin, la banque gdm promet de verser un euro. La banque gdm serait alors la seule à savoir comment créer des redcoins. cela pourrait-il etre possible? puis-je alors émettre un nombre illimité de redcoin?
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je comprend mal bitcoin. Serait-il techniquement possible que je crée moi-même un système monétaire analogue, redcoin par exemple, en utilisant le même logiciel que bitcoin?
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Mon propos ci-dessus porte sur une relation qui existe entre le choix de la commodity servant de valorimètre et la qualité d'une monnaie privée dans une zone de freebanking. Mon propos s’applique aussi à une monnaie étatique utilisant un étalon-or et gérée par une banque centrale. Il existe deux manières de définir un tel "euro-or" par un poids en or. Soit la banque émettrice promet de verser ce poids en or lorsqu'un utilisateur lui demande la convertibilité. Il s'agit alors d'une banque avec réserves fractionnaires qui émet plus de billets que l'or qu'elle possède. Soit la banque émettrice déclare que le nombre des billets émis correspond au poids d'or qu'elle possède. C'est alors une banque sans réserves fractionnaires, une banque "à or fixe". Un billet de banque de 1 euro ne "sonne" pas si on l'approche de son oreille et ne se pèse pas sur un trébuchet. Un billet n'est donc ni sonnant, ni trébuchant. Suggérez vous qu'il faille en revenir aux périodes anciennes où on payait en pièces d'or ses achats? On peut distinguer deux demandes d'or. Une demande monétaire ou quasi-monétaire, pièces et lingots. Et une autre demande industrielle et artisanale pour l'électronique et la joaillerie. L'offre d'or provient des mines d'or et des détenteurs d'or qui souhaitent le vendre. Qu'en déduisez-vous? Mon propos général sur le choix d'un valorimètre de monnaie était un préambule à une remarque sur la prévisible multiplicité des valorimètres dans une zone de freebanking. Il existe un scénario dans lequel l’État force l'or comme monnaie unique et interdirait les banques avec réserves fractionnaires. Un tel scénario monétaire est, à mon avis, un scénario catastrophe.
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L'or a deux demandes distinctes, une demande industrielle et une demande monétaire. Une demande industrielle pour les bijoux et pour l'électronique. Et l'or a une demande monétaire pour les monnaies qui utilisent l'or comme étalon de valeur. Et il existe aussi une demande quasi-monétaire provenant de l'augmentation de la part d'or dans la gestion d'un portefeuille patrimonial. La demande monétaire de la commodity augmente le prix de la commodity au-delà d'une règle proportionnelle. Toute commodity, tout panier de commodities, peut, a priori, devenir le valorimètre d'une monnaie. L'or n'a pas de monopole universel pour servir d'étalon monétaire. La valeur d'une commodity "non monétaire" provient de sa demande industrielle. La valeur d'une commodity est une conséquence directe de son coût de production. La valeur totale des stocks du valorimètre ainsi choisi sert de base monétaire initiale. Au regard de la valeur du stock du valorimètre, le choix de la commodity, ou d'un panier de commodities, est évidement indifférent. Mais au regard de la volatilité de la monnaie, ce choix du valorimètre est essentiel. Lorsque la demande monétaire dépasse un "certain seuil" de la demande industrielle, il se produit un changement de la volatilité de la valeur relative d'une commodity-valorimètre. Dans le cas où l'or serait la seule commodity servant de valorimètre de monnaie, ce seuil de volatilité serait dépassé et provoquerait une instabilité structurelle du pouvoir d'achat de la monnaie.
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C'est une intéressante question sur l'histoire et sur les fondements du Droit chez les peuples antiques. Un historien pourrait nous éclairer. A mon avis, les meilleurs commerçants comprennent facilement pourquoi le prêt à intérêt, même usuraire, est moralement justifié. En effet, l'emprunteur et le prêteur y trouvent tous les deux un avantage, un profit. Votre remarque est délibérément hors du champ du droit monétaire administratif. La "monnaie-fiat", c'est à dire la monnaie étatique, est un "Objet Juridique Non Identifié", "OJNI". Le Code monétaire ne donne pas de définition de la monnaie en terme de "droit de propriété". Dès lors, les actions des banques sont conformes aux code monétaire ou ne le sont pas. En droit administratif, la banque ne commet ici ni "vol", ni "violation du droit de propriété". Pour juger valablement en termes de "droit de propriété", vous requalifiez implicitement les actes des banques comme si le droit commun, le droit commercial, s'appliquait. Il est alors nécessaire d'oublier le Code Monétaire et son cortège de droit administratif. Dès lors, la réponse à votre question dépend du contrat de dépôt convenu entre l’épargnant et sa banque.
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A mon avis, un euro-or convertible serait une catastrophe pour l'économie européenne. En effet, il n'existerait pas suffisamment d'or pour les besoins de la masse monétaire européenne. Un euro-or non convertible, sauf entre banques centrales, serait bancal et échouerait.
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Je ne vois aucun droit de propriété qui serait violé dans un prêt bancaire. Le multiplicateur bancaire est une condition administrative limitant la quantité de prêt que peut prêter une banque. Cela n'a rien a voir avec un hypothétique viol de droit de propriété.
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Non, la fongibilité est accessoire. Mon message précédent http://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=694858 démontre, brièvement mais suffisamment, que le prêt bancaire n'est pas un prêt. Il est donc inexact de reprocher à la banque de prêter ce qu'elle ne possède pas, puisqu'elle ne prête rien. Un prêt bancaire n'est pas un prêt, au sens commun du terme "prêter". Il existe deux sortes de banques, deux fonctions différentes. Et il convient de distinguer l'une de l'autre pour l'analyse de la création monétaire. Ce sont des métiers différents. La creation monétaire actuelle est fondée sur l'échange de créances entre le banquier et l'emprunteur. D'autre part, l'épargnant qui demande à une banque d'affaire, à tout autre conseil, de lui placer son argent. Tout dépend de la mission que l'épargnant confie à son banquier. La question de l'épargne est différente de la question de la création monétaire.
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Non, l'émission de billets de banque au delà de la réserve d'or n'est pas justifiée par une "loi des grands nombres". Une telle loi statistique n'est pas valable pour les comportements humains sur la convertibilité. Un désir de convertibilité en or peut s'amplifier suite à une rumeur, fondée ou non. L'émission de billet au delà du stock d'or est justifiée autrement. La banque fait en sorte de posséder toujours plus d'actifs liquides que les billets émis. Ainsi, la banque peut acheter de l'or pour honorer son obligation de convertibilité. Les actifs liquides de la banque sont l'or et les titres financiers liquides. Les reconnaissances de dette sur l'Etat ou sur de grandes entreprises bien connues sont des titres financiers liquides. La reconnaissance de dette sur le boucher de la rue voisine n'est pas liquide. Une part importante des reconnaissances de dette sur les emprunteurs ne sont pas liquides. Grâce à la titrisation de certaines reconnaissances de dette que la banque possède, la banque augmente la masse de ses actifs liquides. Dans une telle opération de titrisation, la banque ne modifie pas la valeur totale de ses actifs. non.
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Le prêt bancaire n'est pas un prêt au sens commun du terme. En effet, la banque remet des billets qui deviennent alors la pleine propriété de l'emprunteur. L'emprunteur ne "rendra" pas les mêmes billets. D'autre part, la banque devient propriétaire de la reconnaissance de dette sur l'emprunteur. Dans un prêt ordinaire, l'emprunteur rend le livre que son voisin lui a prêté. C'est le même livre. Un prêt bancaire est un échange de créances et non pas un prêt au sens commun du terme. La banque donne des créances à court terme, les billets, et l'emprunteur donne une reconnaissance de dette, laquelle est une créance à long terme. La banque est propriétaire de la créance sur l'emprunteur. L'emprunteur est propriétaire des créances sur la banque que sont les billets. Cette question sémantique sur le mot "prêter" est évidente. Mais elle semble avoir troublé bien de beaux esprits.
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Le fondement du Droit naturel
gdm a répondu à un sujet de bleublid dans Philosophie, éthique et histoire
La "cité" reconnaissait le droit quiritaire de chaque citoyen romain. Ainsi, chaque citoyen romain pouvait disposer de la vie de ceux de son domaine. Un tribunal de la cité se déclarait incompétent dès qu'il s'agissait du domaine privé du citoyen romain. J'ignore si la raison pour laquelle le citoyen romain aurait tué qq de son domaine était divulguée ou non. Ce droit quiritaire ressemble au droit de subsidiarité dans une fédération d'Etat. Un libertarien verrait dans le domaine d'un citoyen romain une sorte de "self-government".