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Supposons, au départ, une situation d'équilibre stable des prix offre/demande. On suppose alors une offre constante par unité de temps. Un emprunt est fait par l'emprunteur pour tel achat. Une demande supplémentaire induite par cet achat induira une hausse des prix. D'une manière symétrique, on peut décrire le comportement des prix pour un emprunt destiné à la production dans un secteur économique. Si le vendeur emprunte pour investir ou pour produire davantage. La mise et la vente induira une baisse des prix. Mon raisonnement de micro-économie part d'une situation stable offre/demande. Il suppose un emprunt fait pour acheter. Je raisonne toutes choses égales par ailleurs. Cet achat induit alors, selon moi, une contribution à la hausse des prix. Est-ce plus clair?
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oui. Oui, la valeur de la monnaie étatique provient directement de l'interdiction, de fait, de la circulation des autres monnaies. Comme il n'existe qu'une seule devise possible, l'euro, un vendeur et un acheteur sont bien obligés d'utiliser l'euro pour leurs échanges. La Banque de second rang détient des créances sur ses emprunteurs privés et publics. Ces créances ont, a priori, une valeur supérieure à leur valeur nominale, puisque cette banque connait la fiabilité de chaque emprunteur. Cette banque veut des liquidités. Elle emprunte donc à la Banque Centrale, de la "monnaie centrale". La banque Centrale crée cette monnaie centrale et la prête, puisque la banque commerciale possède suffisamment d'actifs, dont de nombreuses créances. La Banque Centrale a raison de prêter de la monnaie centrale à une banque qui possède suffisamment d'actifs. La création de monnaie n'est pas une création de richesse. Chaque unité monétaire est une créance, une promesse de qq chose. Une unité de monnaie centrale est la promesse qu'il existera des marchandises à acheter avec cette unité monétaire. C'est ici la Banque Centrale qui promet. Le système de Banque Centrale est cohérent et intelligent. Si l’État cessait de le pervertir, ce serait un monopole supportable, quoique non optimal. La monnaie étatique n'est pas une monnaie de singe. Il n'existe pas de création monétaire ex-nihilo. Il existe parfois des emprunteurs qui ne peuvent pas rembourser. C'est différent d'une création ex-nihilo.
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gdm disait "L'emprunt bancaire, c'est une création monétaire, puis un achat. L'achat induit une hausse des prix." Un achat contribue à la hausse des prix dans un secteur économique. Le contestez-vous? Que reprochez-vous à mon raisonnement sur la conséquence micro-économique d'un emprunt?
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L'emprunt bancaire, c'est une création monétaire, puis un achat. L'achat induit une hausse des prix. L'emprunteur produira davantage grâce à son emprunt. Il produira plus et vendra moins cher, donc une baisse des prix. Ainsi cette hausse des prix aura été temporaire. Le résultat d'une hausse est une baisse des prix nette. Donc, au final, le crédit au secteur privé induit une baisse des prix.
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L'inflation est un "processus de hausse générale des prix". Les économistes identifient six causes de cette inflation des prix. Certains économistes soutiennent que l'augmentation de la masse monétaire est avancé pourrait être l'une des causes de l'augmentation des prix. Et même, ces économistes soutiennent que la définition de l'inflation se définit, selon eux, comme une augmentation de la masse monétaire. Je ne crois pas du tout que la masse monétaire puisse être, en elle-même, une cause d'inflation. Tout achat contribue à une hausse des prix. Toute production vendue contribue à une baisse des prix. Un endettement d'un emprunteur du secteur privé sera suivi, après un certain délai, par une production supérieure. La somme des deux est une baisse des prix. Cette contribution à la hausse des prix est ainsi temporaire. La contribution d'un emprunt du secteur privé est une baisse des prix. L'emprunteur du secteur public ne produit aucune marchandise. Il contribue à la hausse des prix par ses achats, mais ne contribue à aucune baisse des prix par sa production. L'endettement du secteur public est donc la cause d'inflation, du moins si on exclut, par la pensée, les autres causes provenant de l'extérieur du pays. L'Etat est donc, amha, la seule cause de l'inflation qui soit propre au pays, et non pas l'endettement du secteur privé.
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Réchauffement climatique
gdm a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
+1 Chaque investissement fait par l'Etat détruit plus de richesse qu'il n'en crée. La production nette des investissement de l'Etat est négative. Aucune subvention n'atteint le but. En effet, à cause de la loi de l'incidence, celui qui profite de la subvention n'est pas celui qui la reçoit. C'est Pavarotti qui profite des subventions à l'Opéra. Ce ne sont ni les machinistes, ni les pauvres qui profitent de la subvention à l'Opéra. Un autre raisonnement qui montre l'ampleur de la resquille sur les subventions: Celui qui peut gagner une subvention de 100 en dépensant 80 en temps passé, dépensera ces 80. Au lieu de resquiller, il aurai pu produire des choses utiles pour une valeur de 80. Il en résulte, dans le pays, une perte de production de 80. Chaque subvention induit un manque à produire presque égal au montant de la subvention. Exemple: celui qui reçoit 500 euros de subvention, va éviter de travailler pour gagner 600 euros seulement. -
Réchauffement climatique
gdm a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
J'ai visionné la vidéo. Cela semble être une belle théorie avec de belles séries de preuves. Je regrette que la vidéo ne mentionne aucune attaque des autres climatologues soutenant une autre thèse. Cette théorie nourrira probablement le débat scientifique sur la climatologie. Quelles théories climatiques seront réfutées? Nul le sait encore. wait and see. -
Réchauffement climatique
gdm a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Les Etat sont les grands profiteurs des thèses réchauffistes. Ces thèses réchauffistes justifient les interventions des Etats, des restrictions des libertés individuelles et des augmentations d’impôt. Les Etats donnent donc très généreusement aux associations réchauffistes. -
Interdire le tabac
gdm a répondu à un sujet de tisserand dans Politique, droit et questions de société
Il faut privatiser toutes les plages. Chaque propriétaire de plage choisira un règlement différent. Et chacun puisse choisira la plage qu'il préfère. -
Réchauffement climatique
gdm a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Si j'ai bien compris cet article sur les volcans, j'en conclu que les industries devraient polluer l'air au maximum afin de réduire le réchauffement climatique. J'ai bon? -
oui. On peut appliquer le théorème de régression de Mises à une promesse de verser de l'or. Et, avec quelques précautions oratoires, on peut aussi appliquer ce même théoreme de régression de Mises dans la cas où l'unité monétaire est la promesse de suivre un indice de prix moyens. Mais cette référence préalable au théorème de régression n'est pas utile ici. Une banque lance un nouveau produit financier concocté par ses ingénieurs financiers. Dans la plaquette de présentation du produit financier, la banque émettrice ne fait pas référence au théorème de régression. Mais un économiste verra que ce théorème de régression s'applique aussi dans le lancement d'un nouveau produit financier qui se comportera comme une monnaie.
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Il me semble inutile de se référer à la régression ou aux demandes non-monétaire pour lancer un nouveau produit financier. Il est banal de lancer un nouveau produit financier. Quelques remarques de marketing et de stratégie de lancement pourraient etre rappelées. Mais elles me semblent évidentes car semblables à tout autre produit dérivé. Ce qui intéresse le client est le comportement et le risque de ce produit financier. Or une monnaie contemporaine en free-banking serait nécessairement un produit financier. Le choix est large pour le ou les sous-jacents. Un produit dérivé est un contrat entre un émetteur et le propriétaire du titre financier. Plus exactement c'est un "contrat unilatéral", c'est a dire une promesse de la banque. Le promettant est la banque. Le bénéficiaire est le possesseur du contrat, c'est à dire du titre financier. Quelques exemples de contrats possibles pour un titre financier servant de monnaie: 1. promesse de livrer un gramme d'or 2. promesse de suivre un indice des prix calculé par tel organisme. 3. promesse de livrer un panier de nombreuses commodities excluant l'or.
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Comment posez-vous le problème de l'introduction d'une monnaie quelconque? La monnaie est un produit financier comme un autre. Investissements, publicité, promotions, accords commerciaux.
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La monnaie est un symbole fort d'une unité politique. Les Etats européens voulaient créer un super-Etat. La premiere étape choisie fut de constituer une monnaie unique, signe d'une future unité politique. Il n'est pas possible d'avoir plus d'une monnaie légale. L'une serait abandonnée au profit de l'autre. Et la monnaie abandonnée serait alors ridiculisée. Il fallait donc que les Etats renoncent à leur ancienne monnaie pour adopter une seule monnaie, l'euro.
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Les étatistes de tous pays croient que l'Etat serait bénéfique. Ils pensent aussi que toute concurrence entre Etat est nuisible puisqu'elle limite le pouvoir et la souveraineté d'un Etat. De plus, les étatistes croient que la votation universelle serait une condition de la démocratie. Ils osent appeler "démocratie" une votation de tous les européens pour élire des députés européens. Le rêve des étatistes était donc de créer un super-Etat européen, donc super plus sage que chaque Etat européen. Plus sage et plus juste puisque plus puissant. C'est un raisonnement infantile. Mais, je suis convaincu que c'est le raisonnement majoritaire des politiciens européens. Une monnaie unique était, pour les étatistes, un premier pas vers une "démocratie" européenne. Aucun économiste n'a affirmé que cette monnaie unique serait bénéfique. Mais l'apparition d'un super-Etat européen est une étape vers un Etat mondial. C'est un fantasme qui fait vibrer de bonheur les étatistes et les mondialistes favorables à un Etat mondial.
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J'ignore les obligations légales françaises exactes du "cours légal". J'ai seulement lu l'article 1 du code monétaire disant que l'euro est "LA" monnaie. Je n'ai pas lu toutes les conséquences légale pour chaque commerçant. Une telle étude serait surement utile. J'ignore si chaque commerçant est obligé d'afficher tous ses prix en monnaie légale. je suppose que oui. En ce qui concerne le salaire, la loi n'exige pas que la devise soit l'euro. cependant, les obligations de l'employeur sont telle que toute variation du cours de la devise seraient illégales lorsque le salaire descend sans lettre recommandée au salarié. Là enocre, une étude plus poussée serait utile pour préciser comment l'usage du dollar serait plus couteux que l'usage de l'euro, du moins en France. Le troc est interdit. le troc est seulement toléré s'il est accessoire et peu fréquent. L'usage des autres monnaies est possible mais plus coûteux pour des raisons uniquement légales. Et d'autre part, les salariés de l'Etat reçoivent la monnaie légale. Les entreprises doivent faire leur déclarations mensuelles en euro, pas en dollar. Il en résulte un prédominance écrasante de l'usage obligatoire de la monnaie légale.
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Ce coup de baguette magique s'appelle une "loi". Cette loi force chacun a accepter la monnaie légale. De plus, cette loi rend plus couteuse l'utilisation des autres devises. Pour instaurer son monopole monétaire, l’État utilise le cours légal. Et d'autre part, l’État oblige tout employeur à verser les salaires en monnaie légale. Lorsqu'une forte minorité d'utilisateurs utilisent une monnaie, cette même monnaie peut aussi être utilisée par beaucoup d'autres.
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Le "théorème de régression" dit qu'un bien économique doit avoir une utilisation non monétaire pour avoir une valeur comme monnaie. Ce théorème de régression ne s'applique pas pour une monnaie ayant un cours légal. Ainsi, la monnaie actuelle tire sa valeur d’être la seule devise échangeable dans une zone à moindre coût. C'est le monopole étatique qui donne de la valeur à la devise actuelle. D'une part, l'Etat force la paiement des salariés en monnaie légal. Lorsque 10% d'une zone utilise une monnaie, elle peut valablement devenir monnaie pour 100% des individus de cette zone. D'autre part, la monnaie légale a l'avantage d’être utilisée sans contrat préalable à la transaction. La monnaie légale est "libératoire". Un paiement en monnaie non légal peut toujours être contesté. Ce risque juridique a un coût suffisant pour dissuader l'utilisation de cette devise. Le bitcoin n'est pas une monnaie légale et n'a aucune valeur non monétaire. La valeur d'un bitcoin restera donc toujours aléatoire ou manipulée.
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Une monnaie ne se définit pas comme un "intermédiaire général des échanges". Un bien économique est une monnaie s'il possède, un peu ou beaucoup, chacune des trois propriétés suivantes: stabilité de la valeur, divisibilité, échange facile. Une valeur est stable s'il existe une minorité d'utilisateurs qui utilisent activement ce bien économique. Il suffit que 10% d'une population d'une zone considère que tel bien a une valeur pour eux. Dès lors, 100% des gens sont bien fondés à utiliser ce bien comme monnaie.
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La valeur d'une chose provient du jugement singulier d'un individu. Une valeur n'est jamais une "convention sociale". La valeur d'une chose n'existe que dans l'esprit d'un individu. La valeur correspond à un prix lorsque cet individu compare ses préférences à tel ou tel prix. Dans une zone de free-banking, une monnaie n'est pas un "système". C'est un titre financier, c'est un bien économique, lequel qui peut s'acheter et se vendre. La valeur d'un bitcoin varie et variera avec les préférences temporaires de ses utilisateurs. Ce gout pour les bitcoin s'apparente, amha, à celui des collectionneurs. Donc, par nature, des grandes variation de valeur du bitcoin.
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La monnaie n'est pas une "convention sociale". Il n'existe pas de telle "convention sociale". Ce concept est une illusion inventée par les étatistes. La monnaie est un bien économique qui a une valeur. Cette valeur provient de son usage précédent comme marchandise. Ou bien sa valeur provient du cours forcé par un Etat policier. La valeur d'un bitcoin n'est ni l'un, ni l'autre. C'est comme la mode des pins ou des porte-clés. Cette mode passera auprès des collectionneurs et la valeur d'un bitcoin retombera à zéro. C'est d'une absolue logique.
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"Leviathan", l'Etat, a de nombreux moyen de rendre plus coûteux l'usage d'une autre devise. Il est interdit de payer de proposer un contrat de travail qui utiliserait une autre devise que l'euro. Le paiement des salaires dans une autre devise est ainsi interdit, de fait. l'obligation de payer les impots en euros signifie un coût si on utilise une autre devise. Là encore, c'est un coût d'utiliser une autre devise que l'euro. Ce surcoût d'utilisation est le moyen d'interdire la concurrence d'une autre devise que l'euro. C'est la raison pour laquelle il n'existe pas une différence de degré entre l'euro et le bitcoin, mais une différence de nature. La valeur de l'euro provient uniquement de cette quasi-interdiction de l'usage des autres devises.
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Deux monnaies bitcoin et bitcoin-2 proposent le même service. Nul ne peut savoir, a priori, quelle part de marché prendra la nouvelle monnaie. Vous affirmez que "les gens préféreront naturellement celui qui a déjà un usage". Nul ne peut le savoir. Tout dépendra des circonstance et de la différence minime ou non qui existera entre les deux monnaies. A la boulangerie, le client peut payer en euro ou en dollar. L'euro est la monnaie légale. Sans un contrat écrit, le paiement signifie que le paiement est entièrement valide car c'est la monnaie légale. Le paiement est "libératoire". Lorsque la monnaie n'est la monnaie légale, il faut un contrat écrit pour que l'acceptation du paiement soit irrévocable. Cette différence suffit à ce que les gens préfèrent l'euro. La préférence actuelle pour l'euro ne provient pas d'un engouement temporaire pour bitcoin. Là encore ce que vous dites n'est pas exact.
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les trois fonctions classiques de la monnaie sont suffisamment bien respectées par l'euro et son émetteur. certes, l'euro se dévalue de 3% par an. Mais ce taux ne nuit pas trop aux affaires. Vous semblez comparer l'euro et bitcoin. bitcoin ne peut pas avoir une valeur stable puisque fondé sur une mode, un engouement passager. Une autre monnaie bitcoin-123 peut survenir avec un bon marketing, voire avec une facilité technique innovante. Cet ce bitcoin-123 détrônera le bitcoin initial. Il est facile de concurrencer un logiciel comme bitcoin. Ca ne coûte quasiment rien. Puisque la concurrence peut proposer un produit analogue moins cher, la valeur de bitcoin s'effondrera nécessairement devant une telle concurrence.
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Non, ca ne marche pas pareil avec les euros. Chacun est obligé de les utiliser car c'est la monnaie légale. payer avec un autre monnaie peut etre contestée sauf s'il existe un contrat écrit qq entre le vendeur et l'achateur. Utiliser une autre monnaie serait donc trop couteux en euroland. C'est ainsi que l'euro a le monopole monétaire en euroland. L'euro est une "monnaie forcée" par l'Etat.