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gdm

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  1. Si cet argent a été dépensé au Japon, il a stimulé la demande. Il a donc logiquement augmenté les prix. Est-ce que ce fut le cas en 2000/2001?
  2. Si l'Etat augmente sa dette, il y aura de l'inflation. L'Etat japonais augmente-t-il sa dette?
  3. Oui. Parfois, l'emprunteur emprunte pour acheter du capital. Dans d'autre cas il consomme. Il consomme soit dans la production, soit dans une consommation non productive. Selon le cas, il y a une hausse des prix, ou bien il n'y en a pas. Lorsque l'emprunteur rembourse son prêt, soit il a produit des richesses nouvelles, soit il a vendu du capital. Selon le cas, il y a une baisse des prix soit il n'y en a pas. Il s'agit maintenant de faire la synthèse de ces différents de cas de hausse et de baisse des prix. On peut se risquer à faire un raisonnement mi-logique, mi-probable, pour évaluer les diverses contributions à la hausse des prix, puis après production, à la baisse des prix. On en déduira, amha, une baisse moyenne des prix. Après l'achat de l'emprunteur, la hausse des prix dure jusqu'à la vente de sa production. L'emprunteur produit bien plus que le montant de son emprunt. Sinon, il n'aurait pas emprunté. La baisse des prix est donc supérieure à la hausse initiale. De surcroît, l’entreprise emprunteuse a pu augmenter sa productivité. C'est un facteur supplémentaire, éventuel, de la baisse des prix. Mon cycle est-il compatible avec le cycle ABC?
  4. Oui. Vous exprimez très exactement mon idée. Les achats d'une entreprise entraîne une hausse des prix. Et lorsque l'entreprise produit et vend, elle induit une offre, donc une baisse des prix. J'ajoute que cette baisse des prix est nécessairement supérieure à la hausse des prix. J'en déduis que, la situation économique après l'emprunt est un moindre niveau des prix. Donc, contrairement à une idée répandue, le crédit entraîne une baisse des prix. du moins après un certain délai de production.
  5. Ces napoléons livrés par erreur ne vous appartenaient pas. Vous auriez du informer votre fournisseur de son erreur de livraison. Les erreurs de livraison sont nombreuses. C'est un devoir pour tout commerçant de le signaler à son fournisseur.
  6. Les banques accordent des prêts. C'est leur métier. Elles font en sorte de récupérer leur argent et leur profit avec le moins possible de créances douteuses. Du moins on peut commencer un raisonnement avec cette affirmation de bon sens. Réciproquement on peut supposer que les emprunteurs ont suffisamment regardé les banques concurrentes afin de choisir un moindre taux d’intérêt et un moindre risque pour eux. Là encore, cette affirmation est probablement vérifiée pour presque tous les prêts bancaires, sauf un certain pourcentage d'échecs. Les banques connaissent suffisamment leur métier de prêteur. Elles savent donc maitriser et encadrer ce pourcentage d'échecs. Avec ces hypothèses, la crainte de voir beaucoup d'emprunteurs incapables de rembourser me semble faible. Dans un processus de production, la dépense vise une destruction de richesses en vue d'en créer d'autres. L'évaluation de la richesse est un débat ancien et non résolu complètement. Lorsque la richesse est "marchande", son prix de vente est une mesure acceptable de la valeur de la chose vendue. L’État fournit des services gratuits, subventionnés ou provenant d'un monopole. Dans aucun de ces trois cas, il n'est possible de connaitre une vraie valeur de marché des services rendus par l’État. Pour souligner cette incertitude, Rothbard soutenait que la valeur des services étatiques étaient nulle, absolument nulle. La position de Rothbard est soutenable. Mais la thèse inverse d'une valeur positive est tout aussi soutenable puisque nul ne sait la valeur des services rendus par l’État. Le solde production-dépenses de l'appareil de l’État est systématiquement négatif. L’État ne n'est pas aussi rentable qu'une société commerciale. Le solde des richesses créées par l'Etat est négatif. L’État ne crée aucun solde positif de richesse. Une entreprise en faillite détruit plus de richesses qu'elle n'en crée. C'est en ce sens que l'Etat ne crée pas de richesses.
  7. Les ménages et les entreprises rembourseront leurs dettes. C'est à dire qu'ils créent des richesses en quantité suffisante pour rembourser leur dette. Ils ne sont donc aucunement un danger qui serait de nature financière. Mais l'Etat français crée systématiquement moins de richesses que les sommes qu'il emprunte. Il s'ensuit que l'Etat ne remboursera jamais. L’accroissement de la dette de l'Etat est une menace. En effet, l'Etat français au bord de la faillite confisquera n'importe quoi pour retarder d'une année l’échéance fatale.
  8. Vous disiez que les banques sont malhonnêtes. Pour quelles raison? et quel lien faites-vous entre leur prétendue "malhonnêteté" et leur taille?
  9. Votre objection recoupe l'objection de Zax. Je pense y avoir répondu dans ma réponse à Zax. Le mot "dénigrement" ne convient pas. Je conteste que l'or puisse être "LA" monnaie pour une zone de freebanking. Pour moi, l'or serait plutôt une monnaie parmi d'autres commodities, parmi d'autres valeurs. Je soutiens que l'usage monétaire d'un bien doit être "inférieur" à son usage non monétaire. En cela, je partage l'idée du théorème de régression de Mises. La valeur d'une monnaie provient de sa valeur lorsqu'elle n'était pas une monnaie. Aujourdhu, la demande monétaire de l'or est beaucoup plus importante que sa demande non monétaire. La volatilité est donc plus grande. Pour cette seule raison, l'or est devenue, à mon avis, une monnaie de mauvaise qualité. Les banquiers ne sont pas malhonnêtes. Chacun peut créer une banque en France. Il existe une concurrence. Il ne s'agit donc pas de malhonnêteté des banquiers. Il s'agit seulement du monopole monétaire de l'Etat. Le monopole monétaire est un moyen peu voyant de voler l'argent des habitants.
  10. Un criminologue pourrait nous éclairer sur la capacité intellectuelle des voleurs d'organiser un tel vol d'or et sur l'importance d'un tel risque de vol. Certes, le voleur n'emploie pas les mots du vocabulaire de la science économique. Mais le raisonnement du voleur est bien d'évaluer le risque et le gain probable. L'envie de voler une part de la propriété de l'autre agit sur la plupart des gens, même les sains d'esprit. Cette envie de voler est même un puissant moteur politique. Cette envie de voler s'exprime chez des gens sans éducation et sans valeur par des agressions et des cambriolages. Mais cette envie de voler se manifeste chez les politiciens qui estiment juste et équitable de voler la propriété des prétendus "riches" pour le donner aux prétendus "pauvres". Les quelques voleurs que j'ai connus étaient de gens normaux, attiré par un vol qu'ils croyaient parfait, sans trace de leur forfait, sans risque majeur, sans preuve policière possible. J'ai la conviction de la plupart des gens voleraient s'ils étaient certains de n’être ni vu ni pris. Le mythe de l'anneau de Gygès est là pour nous le rappeler. Il faut avoir en soi un grand mépris du vol et des voleurs pour exclure toute envie d'un être un. Le voleur attire une certaine sympathie dans les romans, mais aussi dans la vie. L'idée populaire conteste le droit de propriété des autres, mais pas le sien. On admire le voleur qui ne s'est pas fait prendre. On aurait aimé pouvoir faire de même en toute impunité.
  11. Oui, ce raisonnement économique s'applique à tout bien qui est facilement vendable, ou même difficilement vendable. Le cout du pseudo-investissement du voleur est différent pour chaque bien convoité. Le pseudo-investisseur évalue le cout du vol. Il évalue aussi le cout de la mise en vente du bien volé et le prix de vente espéré. Dans le cout de revente de son butin, le voleur-pseudo-investisseur inclut son risque d’être découvert et puni. Les billets de banques sont immédiatement utilisables, sans aucun frais de vente du voleur. Mais chacun a peu de billets de banque sur lui ou chez lui. La carte de crédit a remplacé le cash. Une attaque pour obtenir de billets de banque est un grand risque pour un butin qui sera probablement maigre. Sauf le cas des commerçants utilisant le cash. Oui, ce raisonnement économique du pseudo-investissement s'applique à tout ce qui est volable et vendable. Mais certains biens ont peu de valeur de revente. D'autre biens nominatifs présentent un trop grand risque d’être identifié et puni. Le voleur, comme tout investisseur-entrepreneur, compare son coût futur et son gain espéré.
  12. J'ai visionné la conférence du Professeur Vincent Courtillot. C'est un scientifique compétent qui soutient une thèse avec beaucoup de talent et de conviction. D'autres scientifiques, qui sont eux aussi compétents, soutiennent une thèse contraire. Il faut en déduire que le débat scientifique n'est pas clos. Il me me semble pas utile de se croire compétent ni de prendre parti dans un tel débat scientifique. Je refuse donc de prendre parti dans un tel débat scientifique. Tant qu'une thèse scientifique est valablement contestée, je refuse d'y croire. Je ne crois donc pas du tout à la thèse réchauffiste. Je la refuse pour un motif scientifique formellement valable. Un bon économiste contestera la validité des conséquences économiques imaginées par les réchauffistes. Et il faut aussi contester les décisions politiques prises au nom d'une thèse scientifique non établie. Quand bien même la thèse scientifique réchauffiste serait vraie, les décisions politiques "réchauffistes" sont contestables.
  13. Ce n'est pas tout a fait exact. Un cambrioleur sait que le cambriolage devient "techniquement possible", lorsqu'il a consacré suffisamment de temps à observer, à rechercher sur les forums à trouver l'identité et le lieu d'habitation de sa future cible, qu'il observé les moyens d'entrer dans la maison ou dans l'immeuble, qu'il a observé les horaires habituels de sa victime, qu'il a observé ses êtres proches les plus chers qu'il pourrait éventuellement torturer pour obtenir des aveux. Celui qui vole le bien d'autrui peut aussi envisager de le tuer. Tant qu'il n'a pas fait un tel travail long et méticuleux, le cambrioleur ignore qu'un vol serait "techniquement possible". En 1792, des bandes de bandits, les "chauffeurs", cambriolaient leur victime en lui mettant les pieds dans le feu jusqu'à ce qu'elle avoue où est caché son or. Le voleur viole le droit de propriété de sa victime. Un voleur épargne la vie de sa victime par la crainte d'une enquête plus approfondie de la police. Il ne faut pas oublier cet aspect amoral, glauque et révoltant des voleurs. C'est un risque lorsqu'on choisit la possession individuelle d'or. Un avantage des actions cotées en Bourse est qu'il est quasiment impossible de les voler. Il est possible de les cacher par certains procédés juridiques. Le voleur d'or le plus redoutable reste, à mon avis, l'Etat. Une première loi oblige les habitants à informer l'Etat. Puis une autre loi lui suffit pour confisquer tout ou partie de l'or des habitants. Le travail de l'Etat est de fabriquer une illusion, une propagande, pour préparer l'opinion et pour justifier ensuite le vote de cette loi spoliatrice. Roosevelt l'a fait astucieusement en 1933 aux USA. Ce président, médiocre économiste, est pourtant resté populaire.
  14. Il me semble imprudent de dire publiquement qu'on a de l'or chez soi. S'il est possible de deviner la quantité d'or dans le domicile d'un individu, le cambrioleur évaluera l'opportunité d'organiser un cambriolage. Continuons cette analyse économique du comportement du cambrioleur. Si le coût d'un pseudo-investissement est inférieur au butin espéré, le cambrioleur tentera sa chance. En effet, lorsque le gain espéré est supérieur à l'investissement, l'entrepreneur investit. Et, en faisant abstraction de l'incertitude, le gain du cambrioleur-investisseur sera égal au butin diminué du coût d'acquisition de ce butin.
  15. Cette question est un débat de géologie à voir entre géologues. La position des minerais d'or non encore trouvés reste inconnue. La proportion d'atomes d'or ne donne pas la position des sites de minerai d'or. Mais envisageons le scenario où l'or devient tres rare, donc très cher, et avec une demande monétaire croissante. L'usage non monétaire de l'or sera découragé au profit de substituts en joaillerie et dans l'industrie. L'usage monétaire de l'or deviendra alors presque unique. La valeur de l'or sera appuyé sur un nombre toujours décroissants d'utilisateurs d'or non monétaire. Au delà d'un certain seuil de demande monétaire, la valeur de l'or provient presque exclusivement de la demande monétaire. Le théorème de régression de Mises rappelle justement que la valeur d'une monnaie provient de son usage non monétaire. Il existerait alors un risque de reflux soudain de la valeur de l'or. Il est probable qu'une commodity concurrente de l'or monétaire deviendrait à la mode.
  16. Un cambrioleur peut évaluer la rentabilité d'un cambriolage de coffre chez un particulier. qq jours d'observations de la victime et de divers préparatifs. Puis évaluer le risque de se faire prendre. Puis évaluer le coût de subir deux ans de prison. Si le gain lui semble suffisant, le cambrioleur prendra le risque de cambrioler. Le pseudo-investissement du cambrioleur existera tant que le gain lui semblera supérieur au coût et au risque. Si le cambrioleur sait la valeur qui est dans un coffre, il sera nécessaire de dépenser beaucoup d'argent pour le garder. Les cambrioleurs pseudo-investiront leur temps et leurs ressource jusqu’à une valeur égale au montant du butin espéré. Du moins, c'est un raisonnement en tendance. C'est un raisonnement économique qui fait abstraction de l'incertitude. Si un projet est rentable, il sera entrepris. C'est donc une course poursuite continue entre le coût de protection de la valeur du butin et le pseudo-investissement possible des cambrioleurs pour obtenir le butin espéré.
  17. J'ignore l'origine de votre affirmation sur les minerais. Vous la présentez comme un résultat scientifique, comme une sorte de loi économique, et qui ferait autorité. Je suis convaincu qu'une telle loi aussi générale est fausse à cause de sa généralité. Il me semble hasardeux de faire une telle généralisation. J'aimerai avoir l'avis d'un géologue sur cette question. On entend tant de sottises sur les ressources prétendument "naturelles" que je me méfie de ces considérations aussi générales. Dans le cas de l'or, il est douteux qu'on sache évaluer avec suffisamment de précision les réserves non encore trouvées. De même, il est difficile d'évaluer les réserves de pétrole non découvertes. Depuis 50 ans, on dit beaucoup d'erreurs, parfois involontaires, sur les "ressources" de pétrole non encore découvertes. L'incertitude est de rigueur. Une certitude sur une telle information serait téméraire puisque, par nature, elle est inconnue. Le risque de vol est grand pour l'or. Cacher son or chez soi est couteux et très risqué. Entreposer son or dans les coffres de la société générale semble peu couteux. Mais le risque existe. Le risque de vol par l’État me semble le plus important. Il s'est déjà produit aux USA avec la confiscation de l'or par Roosevelt. Si l'or est entreposé a la société générale, une loi suffit pour cesser l'anonymat de l'or et de commencer en série les redressements fiscaux et les confiscations. Ainsi, l'an passé en Suisse, une loi suisse a suffit pour forcer les banquiers suisses à révéler, dans certains cas, le nom de leur clients français qui fraudent le fisc français. Un État, lorsqu'il fait faillite, serait encore plus brutal et soudain. La faillite de l’État français n'est pas impossible. La gestion de son patrimoine est complexe. L'or n'est pas la meilleure monnaie pour tous.
  18. Oui. Certains aiment tout autant regarder une reproduction que l'original d'un tableau. Mais d'autres préfèrent l'original. Certains acceptent de payer un million de fois plus cher pour posséder l'original. Il en est de même pour les bijoux en or. Tant qu'il existera suffisamment d'amateurs d'or qui veulent des bijoux en vrai or, leur demande d'or contribuera à la demande non monétaire d'or. Et la demande non monétaire d'or d'une minorité est la cause de la valeur monétaire de l'or. C'est, en d'autres termes, le message que propose le théorème de régression de Mises. Votre argument sur la production d'or ne me convainc pas. Plus l'or est cher, plus les mines d'or investissent pour en trouver. Les mineurs d'or continuent à trouver autant d'or que le leur demande le marché, mis avec un certain retard. Ce retard de la production serait peut-être une cause de la surchauffe momentanée du cours de l'or. Vous rappelez que l'or est une marchandise. Je ne vois pas en quoi ce serait un argument dans notre débat. Ensuite, votre argument sur la "fixité de l'or" ne me semble pas pertinent. En effet, la production des mines d'or serait un meilleur argument. Votre argument sur la probité d'un banquier ne me convainc pas non plus. En effet, les commerçants sont honnêtes sinon, ils périclitent rapidement. Lorsque l’État, voleur par nature, se fait banquier, il est évidement malhonnête. Votre argument sur une "comptabilité décentralisée" n'est pas spécifique à l'or. L'or est un produit de luxe. Et le luxe est nécessaire quelque soit sa richesse. L'or est aujourd’hui un signe de richesse et de beauté, et même en quantité infime. Votre argument sur le luxe de l'or me semble excellent. Il répond à la durabilité de l’engouement de l'or. Mais il ne contredit pas le"risque" d'un concurrent pour l'or qui réduirait la valeur de l'or. L'or est une bonne monnaie parmi d'autres bonnes monnaies. Elle n'est pas le seule bonne monnaie possible. Chaque monnaie a ses avantages et ses inconvénients.
  19. Selon un post de xara, "le théorème de régression monétaire montre que les intermédiaires des échanges ne peuvent émerger que sur la base de biens qui avaient auparavant une utilité en usage direct et donc un pouvoir d'achat en terme d'autres biens". Or je prenais l'hypothèse de circonstances qui conduirait à ce que l'utilité de l'or "en usage direct" chuterait. En suivant ce théorème de régression, la valeur de la monnaie s'effondrerait alors. La question se pose alors de savoir en dessous de quel seuil d' "usage direct", l'usage monétaire de l'or chuterait. La bulle spéculative de l'or est bien installée et semble durer. Ce jugement d'une valeur sur l'or est un phénomène sociologique de grande ampleur. Il mérite d’être analysé. Cette trop grande valeur de l'or semble contredire temporairement le théorème de régression de Mises. La concurrence d'une autre commodity pourrait être le déclencheur d'une chute soudaine de la valeur de l'or.
  20. La valeur de l'or provient d'une demande monétaire et d'une demande non monétaire. La demande non monétaire est la joaillerie et l'industrie. La demande monétaire inclue la monnaie et la part d'or dans les patrimoine des épargnants. La valeur non monétaire est ce qui fonde la valeur monétaire. Ces deux demandes existent et sont distinctes. Il existe peut-être des moyens de mesurer chacune des deux demandes. La valeur initiale de l'or était fondée sur sa qualité comme bijou et sur ses qualités électriques et mécaniques comme métal. Une minorité d'amateurs suffit pour donner de la valeur à une marchandise. Ainsi dans un camp de prisonniers, les cigarettes deviennent vite une monnaie, même pour les non-fumeurs. Une mauvaise nouvelle médicale détourne les fumeurs de fumer. Ou bien l'arrivée d'un produit concurrent, meilleur et sans risque. Si le nombre des non fumeurs chute en dessous d'un certain seuil, la valeur non monétaire de la cigarette chutera. Et la demande non monétaire de la cigarette chutera ensuite. Et la demande monétaire de la cigarette chutera de même. Ce mécanisme de double demande pour la cigarette vaut aussi pour l'or. Si la mode remplace le bijou en or par un plastic doré de luxe, si un matériau remplace l'or dans l'électronique, La demande non monétaire de l'or chutera. Pendant qq temps, la bulle spéculative perdurera. Ensuite, tôt ou tard, la demande monétaire d'or chutera. Il s'en suivra donc une chute de la valeur de l'or.
  21. A mon avis, conserver de l'or n'est pas une bonne idée pour prévenir le risque d'une grande inflation. En effet, posséder des actions de certaines sociétés me semble moins risqué. Certaines sociétés multinationales savent s'adapter aux variations de cours de la monnaie. Posséder 10% de son patrimoine en or est risqué, non productif sur une longue période, et spéculatif. En cas de grande inflation dans une zone économique, certaines sociétés gèreront avec succès ces variations de la valeur de monnaie. La valeur de leur actions augmenteront alors en compensant l'inflation.
  22. A vous lire, il me semble que je n'ai rien compris à bitcoin. J'avais cru comprendre. J'avais sûrement jugé un peu vite. Je cesserai donc de juger bitcoin tant que je n'aurai pas eu la conviction d'avoir compris. Je suis informaticien et j'avais supposé une architecture particulière, alors que bitcoin en utiliserait peut-être une autre. D'où ma possible erreur. La raison d'une non-compréhension est souvent une affaire de vocabulaire. C'est peut-être le cas ici. Le "nommage" est l'acte de donner un nom aux objets inventés dont on parle dans un projet informatique. Un nommage des objets serait nécessaire à ma compréhension de bitcoin. Le mot "bitcoin" signifie à la fois, le système informatique, le logiciel, le réseau, la monnaie, le noeud du réseau, certaines information qui identifient qq chose qui appartient à qq'un. Cette multiplicité des significations obscurcissent l'exposé de bitcoin. Une fois que tous les objets ont été définis par un nommage non ambigu, les liens entre eux apparaîtront facilement. Vous avez utilisé plusieurs concepts comme "système bitcoin", "noeud bitcoin", "adresse bitcoin", "banque", "tiers", "création de bitcoin", "transaction", "activité comptable", "écriture comptable", "unité de mesure", "unité de compte", "création de bitcoin". Et quels résultats concrets produit le très long calcul qui dure très longtemps? Comment exposeriez vous bitcoin à un concepteur de systèmes informatiques?
  23. J'ai bien compris qu'un individu peut avoir un ou plusieurs comptes bitcoin. Il n'est pas nécessaire de posséder un bitcoin pour posséder un ou plusieurs comptes bitcoin. Sauf erreur de ma part. J'ai aussi bien compris qu'un bitcoin passe d'un compte à un autre compte par une transaction publiée. Comme ces transactions sont publiées en plusieurs exemplaires, elles sont infalsifiables par un intrus. Ainsi, chacun sait avec certitude que tel bitcoin appartient à tel compte. Grâce à cette publication des transactions, aucun organisme central n'est nécessaire. Aucun organisme central n'a la responsabilité de mémoriser la chaîne des transactions de chaque bitcoin. Vous dites bien "adresse bitcoin" et non pas "bitcoin". J'ai bien compris que l'adresse bitcoin d'un individu peut exister sans aucun bitcoin. Le bitcoin est possédé par une adresse bitcoin. Une adresse bitcoin est une sorte de compte bancaire qui possède une certaine somme d'argent ou plutôt un certain nombre de bitcoins. Jusque là, je crois avoir bien compris bitcoin. Tel que je le comprend, un bitcoin s'échange de la même manière qu'une pièce d'or passe de main en main. Aucune banque ne réalise le transfert d'argent entre le compte bitcoin AA et le compte bitcoin BB. Ce n'est pas le travail "normal" de la banque de réaliser le transfert d'argent entre monsieur A et Monsieur B. Dans certains cas, Monsieur A donne des especes à Monsieur B. Et alors la banque n'intervient pas dans cet échange en cash. Un échange de bitcoin est semblable à un échange de monnaie en espèces. Non, les clients ne sont pas des banques, mais des payeurs ou des receveurs de bitcoin. Ce système de transfert de bitcoin me semble techniquement très simple à concevoir. Il est à la portée de tout programmeur expérimenté. Ensuite, il y a la question de la fabrication des nombres qui seront les bitcoins. Un protocole extrêmement coûteux en temps calcul permet de produire les bitcoins, c'est à dire certains nombres. Chaque bitcoin est un certain nombre, ou un certain ensemble d'informations, ou encore un certain "fichier". A mon avis, ce grand coût de fabrication a pour unique but de rendre plus rare les bitcoins. Imaginons que BNP a l'autorisation légale de produire une monnaie Internet transférable sans aucune centralisation. La BNP émettrait alors ses propres bnpcoins de manière confidentielle et exclusive. La BNP remettrait des bnpcoins à ses clients au coût de 1 euro par bnpcoin. Puis les bnpcoins seraient échangés sur Internet sans aucune intervention de la BNP. Comme des échanges en cash de pièces jaunes de monnaie. Nul ne pourrait imiter un bnpcoin sans être immédiatement détecté. Un utilisateur de bnpcoin présente un bnpcoin à la BNP et demande un euro en échange. La BNP lui verse un euro en échange du bnpcoin. Tout cela est interdit par la loi, mais facile à réaliser techniquement.
  24. C'est une erreur de ma part. J'ai confondu. je vais éditer.
  25. Des haricots peuvent être une monnaie pour des joueurs de monopoly. Et selon la définition d'une monnaie, il n'est pas contestable que ces haricots sont une véritable monnaie. Mais une telle monnaie est limitée aux seuls joueurs qui acceptent la règle du jeu pendant la durée du jeu. La monnaie bitcoin ressemble à des haricots avec des joueurs qui ont accepté la règle du jeu. Un haricot a une valeur non nulle car on peut le cuisiner. Un bitcoin a une valeur non nulle pour certains amoureux des chiffres. Mais, à mon avis, de telles monnaies ont seulement un intérêt pédagogique. Supposer que de telle monnaie puisse jouer un rôle quelconque parmi de nombreux acteurs économiques est une gageure. Oui. C'est du moins ce que j'ai compris des explications de azor. Bitcoin ne peut pas servir de monnaie pour une hayek-banque. Mais des technologies existent pour créer des monnaies circulant librement sur internet. Mais une telle monnaie internet aura nécessairement un et un seul émetteur, une seule banque émettrice. Et cet émetteur promettra qq chose en échange de cette monnaie à celui qui possède cette monnaie. Il ne peut pas en être autrement. Tout dépend du contrat que cette banque a établit avec ses clients. Une monnaie privée se définit entièrement dans le contrat de monnaie, ou contrat d'émission monétaire. Toute monnaie émise est alors un contrat, un titre financier, une créance ordinaire. Tout billet de banque est alors un "contrat unilatéral". Dans tout contrat unilatéral, il existe un promettant et un bénéficiaire. Le bénéficiaire ne s'engage à rien dans ce contrat unilatéral. La banque est le promettant et l'utilisateur du billet est le bénéficiaire. Par exemple, la banque-hayek prévoit, dans le contrat de monnaie, que tout retard à verser de l'or obligera la banque à verser un certain taux d'intérêt.
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