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Gio

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Tout ce qui a été posté par Gio

  1. Gio

    Flims du moment

    Je viens de voir Prince of Persia. De la merde.
  2. Gio

    Chine

    En décembre, Benoît Malbranque sort un ouvrage sur "les origines chinoises du libéralisme". Ça promet. A ce propos. (Dans l'édition des Belles Lettres, tu as le texte original en chinois sur les pages de gauche.)
  3. Gio

    Vidéos comiques

  4. Vous connaissez les animations de Cyriak ? Bon je poste pas tout....
  5. Bon bah ces deux là je les ai pas vus de toute façon.
  6. 1) Les 400 coups 2) Je connais, mais alors là zut, je trouve pas. 3) La vie de Brian 4) Je sais pas, mais c'est Dustin Hoffman on dirait. 5) Blade Runner
  7. 1) La vie aquatique 2) Orange mécanique (encore) 3) La Montagne Sacrée 4) Dr Folamour 5) Je sais pas
  8. Fastoche. 1) Je sais pas. 2) Fight Club 3) 2001 l'Odyssée de l'espace 4) Le Bon, la Brute et le Truand 5) Orange Mécanique
  9. Une petite anecdote que j'avais envie de raconter. Il y a quelques années, j'ai dit à un copain qui me demandait où je me situais politiquement que j'étais ultra-libéral. Il a rigolé et a cru à une blague. Je n'ai jamais osé lui dire que ce n'était pas une blague.
  10. L’« éthique » de la redistribution Est-ce que quelqu'un sait si L’éthique de la redistribution de Bertrand de Jouvenel existe en français ?! Cet ouvrage n'a jamais existé qu'en anglais ? N'y a t-il jamais eu de traduction, alors que l'auteur est français ?! Même pas sur Internet ?
  11. Dans le genre, il y a David Icke.
  12. Gio

    Chine

    Oui mais si (V) va refaire sa vie en Chine... Sinon, quelques articles qui peuvent t'intéresser : Chine, le nouveau capitalisme d’État Répression en Chine : comment les artistes résistent à la dictature communiste La Chine et le pétrole africain
  13. Sinon pour revenir au coeur du sujet, j'adore Parano Magazine.
  14. Quand vous aurez le fichier finalisé parfait en PDF, faites moi signe !
  15. Ou "SOS Bonheur" de Van Hamme.
  16. Gio

    Vidéos comiques

  17. Je me suis dit la même chose. Globalement, Weber est une référence pour nombre de sociologues libéraux, et Boudon en premier chef....qui se réclame d'ailleurs également de Durkheim.... Bourdieu est un sociologue "durkheimien-weberien-marxiste" certes, mais Boudon est un sociologue "weberien-durkheimien-tocquevillien". Et surtout d'un Marx.
  18. C'est-à-dire que c'est un structuraliste qui veut améliorer le structuralisme. Je cite juste wikipédia : "Dans Choses dites, Bourdieu propose de donner à sa théorie sociologique le nom de « structuralisme constructiviste » ou de « constructivisme structuraliste ». Dans ces expressions s’affiche cette volonté de dépassement des oppositions conceptuelles fondatrices de la sociologie : en particulier ici celle opposant le structuralisme, qui affirme la soumission de l’individu à des règles structurelles, et le constructivisme, qui fait du monde social le produit de l’action libre des acteurs sociaux. Bourdieu veut ainsi souligner que, pour lui, le monde social est constitué de structures qui sont certes construites par les agents sociaux, selon la position constructiviste, mais qui, une fois constituées, conditionnent à leur tour l’action de ces agents, selon la position structuraliste."
  19. Poney pinaille. Cela ne veut pas dire qu'il ne l'a pas fait en réponse à Bourdieu. Tu dis "bidon", mais qu'en sais-tu ? Dans La sociologie comme science, que j'ai sous les yeux, Boudon revient sur son parcours et explique les raisons qui l'ont amenés au thème de l'égalité des chances. Et l'une de ces raisons (parmi d'autres) je cite : "Enfin, certaines explications proposée par des sociologues en vue paraissaient curieuses. Bourdieu et Passeron avaient envoyé leur livre La Reproduction à mon ami François Bourricaud. Il était convaicu qu'il s'agissait d'un canular de normalien. A l'aide de lemmes et de scolies parodiant l'Éthique de Spinoza, ces auteurs avaient entrepris de démontrer more geometrico que les structures sociales se reproduisent parce qu'elles ont la capacité d'engendrer dans l'esprit des gens des habitus qui les déterminent à reproduire les structures. Certes, la vénérable notion d'habitus avait été utilisée par divers philosophes et sociologues modernes à la suite de Thomas d'Aquin, qui avait traduit par habitus la notion aristotélicienne d'hexis. Mais tous avaient repris à leur compte la distinction essentielle établie par le divin docteur entre habitus a corpore et habitus ab anima. L'habitus a corpore est illustré par les montages physiques qui font qu'on sait monter à vélo ou jouer du piano. Ces montages sont si irréversibles qu'on ne peut guère s'en débarrasser. L'habitus ab anima fait qu'on croit telle chose bonne sous l'effet par exemple de la tradition. Par contraste avec l'autre, il est réversible. L'on peut fort bien réviser une croyance erronée ou se défaire d'un préjugé. La sociologie structuraliste ignora cette distinction et érigea l'habitus en un mécanisme implacable par lequel les structures sociales assouviraient leur besoin de se reproduire. Aristote se trouve ainsi revu et corrigé à la lumière de la vulgate marxiste. L'habitus version structuraliste fait que le dominé accepte d'être dominé ou que le dominant apprécie moins la soupe au choux que le dominé. Les uns et les autres sont manipulés sans le savoir par les tireurs de ficelles que sont les structures sociales. Cette théorie inspira à Bourricaud des pages amusées où il s'étonnait qu'on puisse conférer aux structures sociales une telle fringale de reproduction et une telle malignité. Malgré tout, cette théorie continua d'être ânonnée dans les écoles." Tu chipotes, mais parler de "complot sans comploteur", c'est une manière simple et juste de résumer la sociologie de Bourdieu. Dans Le sens pratique, Bourdieu parle "d'orchestration sans chef d'orchestre", c'est-à-dire de pratiques "collectivement orchestrées sans être le produit de l'action organisatrice d'un chef d'orchestre". Bin non. Chez les libéraux, on ne parle pas de "classe dominante" ou de "classe dominée", même pour parler de la classe politique et des fonctionnaires. On parle éventuellement de privilèges, mais pas de "domination". Et quand bien même, ça n'aurait pas du tout le même sens que dans la vulgate marxiste ou bourdieusienne. Et non, la plupart des libéraux n'adhèrent pas à la thèse de la détermination sociale marxiste ou bourdieusienne. Quand on parle des fonctionnaires qui défendent leurs intérêts, cela correspond plutôt au paradigme de l'individualisme méthodologique qui prétend que les individus défendent intentionnellement et plus ou moins rationnellement ce qui leur semble le plus avantageux pour eux en fonction d'un contexte donné. Pour reprendre ce qui avait déjà été dit dans le texte de Damien Theillier (et qui est expliqué également par Boudon) il ne faut pas confondre un paramètre avec une cause. C'est juste que tu interprètes mal le mot autonomie en l'exagérant. (Bref, strawman...) On peut parfaitement parler d'autonomie de l'individu chez Boudon. Même si les choix individuels sont influencés par certains paramètres.
  20. Merci Corned Beef, c'est bien résumé.
  21. Je cite Damien Theillier : En 1973, Raymond Boudon écrit L’inégalité des chances, en réponse à Bourdieu. Selon Boudon, une proportion significative d'individus échappe aux déterminismes sociaux énoncés par P. Bourdieu et J.-C. Passeron. Il leur reproche ainsi de brosser un tableau de l'école où les habitus des acteurs et la « violence symbolique » du système sont tellement déterminants qu'ils ne laissent aucune place au potentiel de résistance ou de stratégie des individus. Par ailleurs, il critique la théorie du complot qui sous-tend la thèse de Bourdieu. Tout se passe comme si des forces sociales agissaient, à l’insu des acteurs sociaux, pour maintenir l’opposition entre une classe dominante et une classe dominée. L’école valoriserait, sans le dire, la culture de la classe dominante, la culture générale (dite « bourgeoise ») et jugerait ainsi les individus en fonction de leur familiarité avec cette culture. Finalement, on retrouve chez Bourdieu les deux grandes thèses de la vulgate nietzschéenne et marxiste : Les comportements et les croyances sont déterminés par les forces sociales Toutes les sociétés se composent de dominants et de dominés. La plupart des théories sociologiques depuis les années 60, s’inspirent de ce modèle déterministe. À cela, Boudon objecte que l’existence de soi-disant « forces sociales » n’est pas observable. Et il leur oppose l’autonomie de l’individu comme une réalité de fait. C’est bel et bien notre autonomie qui nous fait aller d’un point A à un point B. Mais pour aller à B, il faut tenir compte des structures. Les structures sont donc des paramètres mais non les causes qui nous poussent à aller de A à B. Ainsi, selon lui, les sociologues déterministes introduisent une confusion entre paramètre et cause. Un thème qu’il a longuement développé dans son petit livre : La sociologie comme science. Voir aussi cette interview de Boudon.
  22. Bien sûr, il y a des socialistes de droite. Je ne fais que reprendre les termes de Raymond Boudon lorsqu'il critique le structuralisme Bourdieusien. Par exemple, Bourdieu en reprenant les idées marxistes, a fait de l'inégalité des chances l'effet d'un complot de la classe dominante contre la classe dominée. Mais, (summum de la subtilité) c'est un complot dont les comploteurs eux-mêmes ne savaient pas qu'ils complotaient !
  23. La conspiration et la gauche, une histoire naturelle. Tout chez les socialistes renvoie quelque part à une théorie du complot : L'idée marxiste selon laquelle les idées ne sont que les armes de la classe bourgeoise pour asseoir sa domination. Les théories structuralistes de Bourdieu (avec des complots sans comploteurs, le summum de la subtilité...) De nos jours, l'obsolescence programmée... Les théories du complot sont la nourriture, pour ne pas dire la substance même du socialisme.
  24. J'ai lu. J'ai trouvé ça passionnant. J'ai été surpris des critiques. Sur Amazon : "n'apporte rien. N'explique pas quelle est la méthodologie. Langage abstrait inutile et obscur. Bien dans la tradition universitaire française. Il faudrait un langage plus concret à l'anglo-saxonne. Des exemples." Sur Contrepoints : "Mouais, j'ai parcouru le texte, et je suis assez sévère. L'auteur est sans doute érudit, sur l'histoire des idées, mais semble ignorant de ce qu'est l'économétrie, et de ce à quoi elle prétend. Clairement, le texte est ignorant de la méthodologie qu'il appelle orthodoxe. D'ailleurs, l'article de Contrepoints le dit. On ne peut critiquer l'économétrie sans commenter les variables instrumentales. Non les économistes ne confondent pas corrélation et causalité, et oui il est possible de déterminer des liens de causalité par des observations statistiques. Par ailleurs, le texte surestime largement la prétention "prévisionniste" de l'économie orthodoxe, notamment néo-classique. Ce n'est pas parce qu'on fait des mathématiques qu'on cherche à faire des prévisions du niveau des sciences dures. Les mathématiques ne sont qu'une langue formelle, les raisonnements "autrichiens" ne sont pas plus ou moins mathématiques que d'autres."
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