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Chitah

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Tout ce qui a été posté par Chitah

  1. Il va falloir que vous lisiez les posts plus attentivement : Régulation, intérêt général, sont des mots-clés constructivistes, l'allusion anti-libérale est telle qu'il ne s'agit même plus d'une allusion. Maiiiss? J'ai écrit EXACTEMENT le contraire, j'ai PRECISE que je n'avais JAMAIS parlé de bien matériel :
  2. Ton détecteur d'anti-libéraux fait que, à partir de la notion toute simple de "bien commun" (où "bien" est le contraire de "mal", et ne se réfère pas à "bien" au sens de "bien matériel"), tu bifurques vers la notion d'intérêt commun, puis d'intérêt général, donc in fine vers la régulation, le constructivisme. Alors que cela n'a aucun rapport avec la choucroute, et que l'on est en train de perdre du temps avec une notion d'une simplicité biblique, et qui n'a absolument rien à voir avec la politique ou la sociologie.
  3. Oui, et également à la liberté de moeurs, par exemple, que nous ne rejettons pas pour autant. Oui, si tu veux….
  4. Le foot ou le rugby, c'est pas libéral car c'est un sport collectif (donc collectiviste, donc socialiste, donc c'est le mal) à l'inverse du tennis qui est individuel (donc individualiste, donc autrichien, donc libertarien). Du pipeau quoi.
  5. Un nouveau cas d'école de glissement de sens, faisant dire à quelqu'un ce qu'il n'a pas dit parce qu'on n'a pas envie d'avouer qu'on n'avait pas compris à la base et qu'on a tort : "bien commun" => "intérêt commun" => "commun" => "régulation" => "socialisme" => "tu n'es pas libéral". RI-DI-CULE
  6. 26 mai de 15h00 à 19h00!
  7. J'ai pris un exemple pédagogique, puis ai donné une définition simple :
  8. Sur ce coup, je suis d'accord avec Ash : j'hallucine de devoir donner une définition à la simplissime notion de "bien commun".
  9. Exemple : dans les toilettes de votre employeur, ne pas pisser sur le rebord de la cuvette et tirer la chasse d'eau, c'est oeuvrer pour le bien commun. Ce n'est pas oeuvrer pour le bien de Georges Dupont ou Eric Durand, puisque a priori on ne sait pas qui sera le prochain utilisateur des chiottes, mais bel et bien oeuvrer pour tout le monde, en fait pour n'importe qui. C'est cela le bien commun. Et si on veut se la raconter, on fait référence à Saint Thomas d'Aquin, ou on parle de bonus communis. Cf. un exemple très concret d'action pour le bien commun ci-dessus. Définition : "Agir pour le bien commun", c'est agir en commettant un bienfait dont le ou les bénéficiaires ne sont pas identifiés a priori.
  10. J'ai deux places en plus de la mienne pour assister à une nouvelle émission présentée par Darren Tullett et l'humoriste Thomas N'Gijol. Je ne sais pas ce que ça vaut mais je vais y aller. Toute personne intéressée, parisien, et surtout sachant qui est Darren Tullet peut me contacter par mail à chitahthemonkey chez gmail.
  11. Voilà, c'est ce que je dis : c'est l'oxygène d'une entreprise le profit, mais son but, plus précisément ses buts de ses parties prenantes (stakeholders) ne sont pas du tout réductible à l'objectif de faire du profit. Dites les gars, vous avez lu ce que je vous ai posté ou pas? Les résultats de recherches scientifiques sur le sujet? Ou alors vous vous en foutez?
  12. Ce but est multiple : ce peut être par exemple un but de type financier, reposant sur la volonté de toucher des dividendes. Ou un but patrimoniale, consistant à investir, espérer une croissance, et revendre ses parts plus cher. Ce peut être une volonté sentimentale, car on aime bien tel ou tel secteur d'activité, ou tel PDG. Etc. Je vais te donner un exemple, si je touchais 100 millions à l'Euromillions, je deviendrai actionnaire de : - deux boites en création, lancées par des potes : mon but serait d'aider mes potes - dans l'Olympique Lyonnais pour pouvoir recruter quelques kakous qui nous feront gagner la Champion's League - d'un quotidien libéral pour prêcher la bonne parole au peuple. Voilà, c'est un exemple très concret, qui montre que "faire du profit" est quelquechose de marginal dans ces choix.
  13. 1 - Tu as écrit que si, le but d'une entreprise (sic) est de faire du profit. Déjà, parler de but d'une entreprise c'est cocasse, c'est comme parler de but d'une planète ou d'un caillou, mais en plus, même métaphoriquement c'est faux. Mais alors faux de chez faux. Et ce n'est pas moi qui le dit, c'est la science, le savoir, les faits. Et c'est un contresens absolument énorme, une chose fausse équivalent à dire qu'en maths on peut diviser par zéro. 2 - Tu parles d'éthique des affaires, sans même savoir de quoi tu parles. J'ai rebondi sur l'exemple de Bhopal, cité par un autre intervenant, qui justement tombait très mal et déblaterait sur le contraire de ce que la réalité du monde réel a montré. 3 - J'ai posé une question simple à tous les gens qui pérorent sur le business, les entreprises : combien avez-vous rencontré d'entrepreneurs dans votre vie? Moi, j'ai répondu : entre 3000 et 4000 (je dis bien entre trois mille et quatre mille). Donc en terme de crédibilité sur le sujet, y'a pas photo.
  14. Apparemment tu n'as jamais suivi de cours d'enseignement supérieur, et spécifiquement de cours de gestion, je mets cette arrogance sur le compte d'une ignorance totale du sujet dont tu parles. Pour t'initier aux sujets dont ton parle : http://fr.wikipedia.org/wiki/Éthique_des_affaires Tu écris cela par ignorance pure et simple, il ne s'agit pas d'opinion, je re-cite un grand penseur du XXIème siècle : Ton arrogance est ton ignorance t'empêche de voir que, dire que le but (sic) d'une entreprise est de faire du profit, est tout à fait équivalent à dire que le but d'un être humain est de respirer et de manger. Le profit, comme l'air ou la nourriture pour un humain, est l'oxygène de l'entreprise, et ne représente pas du tout un but, sauf si on prend en compte des considérations théoriques et des connaissances datant du XVIIème siècle. Comme on est au XXIème siècle, cela te fait au bas mot 4 siècles de retard sur la question.
  15. Et concernant Bhopal, il est curieux que tu fasses autant étalage de ton ignorance : La force de gravité est un phénomène naturel, que même un trisomique sait appréhender naturellement, pourtant on en apprend les tenants et aboutissants lorsqu'on fait des études secondaires.
  16. OK, on va faire jouer l'argument d'autorité. A combien d'entrepreneurs as-tu parlé dans ta vie, de leur business, de leurs plans, de leurs valeurs. Moi je ne sais pas précisément, mais c'est quelquechose entre 3000 et 4000 environ. Et toi?
  17. Je cite un grand penseur du XXIème siècle :
  18. Il se trouve que l'éthique des entrepreneurs est précisément celle-ci : lorsqu'ils licencient quelqu'un, ils vivent cela comme un déchirement, un échec. Le fait d'être mal considéré par leurs pairs leur est insupportable, comme le fait de contribuer négativement à leur environnement. C'est en tout cas leur ethique naturelle. Ne ris pas, il a raison. Pas parce que les entrepreneurs se disent "je dois agir avec éthique", mais parce que majoritairement ils agissent naturellement comme cela.
  19. Un kibboutz ou un kolkhoze, une coopérative ou je ne sais quoi encore, c'est tout à fait liberhallal si ce n'est pas obligatoire. Et d'ailleurs, une stat : dans le commerce de détail, les entreprises qui marchent le mieux sont précisément celle de type coopérative ou mutualiste. Typiquement, un réseau de franchisés dont les acteurs sont co-propriétaires de la centrale d'achat de gros.
  20. Chitah

    Bar du football

    Ci-dessus vous trouverez le lien donné par free jazz vers l'émission de Finkielkraut, plutot pas mal et intéressante à écouter quoique longue, on reste un peu sur sa faim mais c'est intéressant comme tout. Comme d'hab, j'ai été mauvaise langue à mauvais escient.
  21. Chitah

    Bar du football

    Tiens, du contenu audiovisuel subventionné à 100% par nos impôts….
  22. Chitah

    Bar du football

    C'est en effet assez inexplicable, cependant, on peut dire deux choses : - le "lobby de 1998" en particulier Lizarazu et Dugarry, commentateurs sportifs, n'aime pas vraiment Domenech, or leur influence est considérable - on lui reproche de n'avoir rien gagné avec l'Equipe de France espoirs des années 93-96 je crois, où précisément se trouvait une bonne partie de ce qui allait être l'équipe de France A de 1998, et de n'avoir rien gagné au début des années 2000 avec la génération que, précisément, il a désormais dans son équipe de France A.
  23. Chitah

    Bar du football

    En fait, une année sur deux, une méga équipe espagnole siphonne tout le mercato européen maintenant? L'an dernier, c'était le Réal avec ses 250 patates*, maintenant c'est le Barça. * qui, je le rappelle, ont été inutiles face aux galactiques lyonnais.
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