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WBell

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Tout ce qui a été posté par WBell

  1. WBell

    Armageddon économique ?

    Ton explication est intéressante. J'aurais une question suite à cela : les technocrates qui nous servent la soupe dans les médias ont pas mal joué l'air de "c'est pas grave d'être dégradé, regardez, c'est arrivé aux USA, et ils continuent de pouvoir emprunter à des taux qui ne se sont pas envolés". Est-ce que du côté de la banque centrale, il n'y aurait pas eu la consigne de "lancer les logiciels de HFT dans tous les sens", pour augmenter artificiellement le nombre de transactions,et ainsi donner au marché l'impression de "tout va bien, le business tourne", et ainsi ne pas faire fuir les bailleurs de fonds (ce qui permet de garder les taux plus bas, car on empêche la raréfaction des offreurs) ?
  2. @neuneu2k : c'est juste. Une réaction du type "une cible vient de surgir dans mon champ de vision, je bouge la souris, j'aligne le curseur et j'appuie sur le bouton de la souris pour dégommer" rentre dans cette case. Mais rien que dans la description que je viens d'en faire, il y a au moins 2 facteurs qui rajoutent du lag . Je profite du fil sur le droit d'auteur pour citer un petit exemple qui m'a marqué il y a 6 mois. Kind Of Blue est un album de Miles Davis, magnifique, et une des oeuvres maîtresses du jazz. Andy Balo http://waxy.org/2009/05/kind_of_bloop/ en a recréé une version : Kind Of Bloop : An 8-Bit Tribute to Miles Davis, en rejouant l'album avec des synthétiseurs 8 bits (ce qui se trouve sur une Game Boy, si vous voulez, la vieille, en noir et blanc…). La qualité audio n'est pas fantastique, évidemment, mais c'est le but particulier de cette oeuvre. Il a même ouvert le projet sous forme d'un appel Kickstarter http://www.kickstart…-to-miles-davis. Le projet a marché tout de suite, avec un grand nombre de gens envoyant leur promesse d'achat via Kickstarter, l'argent servant à payer la licence sur la musique, les trois musiciens et le pressage des CD. Tout c'est très bien passé. Sauf pour un petit problème… La pochette. Le graphiste commissionné pour la pochette a réalisé une version en pixel art de l'original : Les avocats de l'auteur original de la photo lui sont tombé dessus, avec des dommages et intérêts exorbitants. Evidemment la communauté n'a pas aimé, avec une série de posts de blog un peu partout, qui posaient la question : "où commence le plagiat, où commence le travail original ?" Andy et ses avocats considéraient que l'utilisation de l'imagerie tombaient sur le coup du "faire use" (dans le droit américain). Le noeud du problème réside dans l'application de la définition du "transformative work". En gros, la transformation du travail original est-elle suffisante pour être considérée à son tour comme une oeuvre originale ? Je trouve que cette question est parfaitement à sa place dans le débat qui nous anime ici. En effet, l'art c'est la transformation de ce qui a été fait avant en quelque chose de nouveau, une réinterprétation. A partir de quel moment doit-on payer pour utiliser le travail de quelqu'un d'autre, à partir de quel moment notre travail est-il notre possession, notre création ? Et vous, où tracez vous la ligne ? : (Un lien vers l'album en question, quand même… http://kindofbloop.com/ )
  3. Il y a OnLive qui est sur les dents, au niveau techno. Ça marche bien quand tu es fibré. Aux US, ils sont devenus viable l'année dernière si je me souviens bien, et cette année c'est jouable en Belgique et au Luxembourg, ils doivent encore signer certains droits en France. Pour l'histoire du lag, il y a une quantité énorme de jeux qui ne sont pas affectés par un lag entre 0 et 800 millisceondes (pensez à tout ce qui tourne comme jeu flash ou sur console avec peu de puissance de calcul, type jeu 2D sur DS, par exemple). Et pour les autres jeux (FPS, STR qui demandent des réflexes), 20 ou 40 ms de ping c'est parfaitement jouable car le serveur en face te sert les trames en avance (les travaux sur la prédiction d'actions et de position ont pas mal évoluées, rien que dans un Counter Striker sur une liaison de mauvaise qualité, par exemple). E t pour les rigolos qui disent "Eh mais moi, si ma machine a un lag de plus de 10 ms, je joue pas", je rigole doucement. Ça, c'était justement ce que je manipulais en thèse…. (En gros : boucle de réaction oeil-main = 200 ms, + 16 ms de latence du bus USB pour la souris, plus 16 ms pour le rafraichissement écran, etc… )
  4. WBell

    Imprimantes 3D

    Je viens de voir la photo de ladite mâchoire C'est impressionant. Le substrat est en titane. Il y a même des boîtes qui proposent l'impression3D-titane pour des objets 3D que vous avez uploadé vous même : http://i.materialise.com/materials/titanium
  5. WBell

    Imprimantes 3D

    @h16 : j'ai vu le lien ce matin avant de venir ici, j'ai tout de suite pensé à venir la coller, tellement c'est génial ! Au final, ça coûte moins cher, c'est autant bio-compatible que d'autres prothèses, et surtout, ça ne pèse que 30 grammes de plus qu'une machoire "naturelle" (en os, s'entend). Je crois que je l'ai déjà dit, mais le General Motors ou le Google du XXI° siècle, ça sera la société qui proposera, à bas coût, avec une interface en ligne simple, les blueprints de tout et n'importe quoi, à imprimer chez soi…
  6. Le texte d'origine est fabuleux, et la traduction rend bien. J'ai tellement aimé que je me suis permis un passage avant JATW (désolé . Je colle ici la correction (il y en a vraiment très peu). ________________ Le Petit Chaperon Rouge, version politiquement correct Il était une fois une jeune personne appelée le Petit Chaperon Rouge, qui vivait à la lisière d’une énorme forêt, remplie de hiboux menacés de disparitions et de plantes rares qui pourraient probablement fournir des médicaments contre le cancer, si seulement quelqu’un prenait le temps de les étudier. Le Petit Chaperon Rouge vivait avec un distributeur de nourriture, qu’elle appelait parfois “mère”, bien qu’elle ne veuille pas sous-entendre, en employant ce terme, qu’elle n’aurait moins pensé à cette personne si un lien héréditaire n’avait en fait pas existé. Elle ne voulait surtout pas non plus dénigrer les foyers “différents” (ou non traditionnels), bien qu’elle fut désolée d’avoir pu laisser une telle impression. Un jour, sa mère lui demandât d’apporter un panier de fruit biologiques de saisons, produit localement et achetés à l’AMAP du village et de l’eau minérale dans une bouteille, en verre recyclable, à la maison de sa grand-mère. « Mais, mère, ne serait-ce pas prendre le travail des gens syndiqués qui ont combattu des années pour gagner le droit de transporter toutes sortes de paquets de par les bois ? » La mère du Petit Chaperon Rouge la rassurât en montrant qu’elle avait appelé le chef du syndicat et qu’elle avait obtenu une dérogation spéciale et compatissante signé par ses soins, après une discussion en commission spéciale. (J’en ai rajouté un peu par rapport à la version originale mais bon…) « Mais, mère, ne m’oppresses-tu pas en m’ordonnant de faire cela? » La mère du Petit Chaperon Rouge lui démontrât qu’il était impossible pour une femme (je ne sais pas trop comment traduire le terme de Womyn - je propose Faômme, ou Faemmeuse) d’oppresser une autre femme, puisque toutes les femmes sont égalitairement oppressées jusqu’à ce qu’elles soient toutes libérées. « Mais, mère, ne serait-ce pas mieux que mon frère porte ce panier, puisqu’il est un oppresseur, et qu’il devrait apprendre ce que c’est d’être oppressé ? » Et la mère du Petit Chaperon Rouge expliqua que son frère était à un rassemblement éco-festif pour les droits des animaux, et de plus, ce n’était pas un travail typiquement féminin, mais un travail libérateur du carcan machiste et qui lui permettra de se sentir pleinement intégrée dans la communauté “Mais ne vais-je pas opprimer Mère Grand, en insinuant ainsi qu’elle est malade et qu’elle ne peut plus s’occuper d’elle de manière autonome ? » Mais la mère du Petit Chaperon Rouge expliquât que sa grand –mère n’était en fait ni malade ni diminuée, ni handicapé mentale d’aucune manière, bien que ces conditions ne soient, en aucune manière, inférieures à celles des personnes en « bonne santé. » Ainsi, le Petit Chaperon Rouge ressentit qu’elle pouvait se laisser aller à livrer ce panier à sa Mère Grand, et elle se mit en route. Beaucoup de gens pensaient, de manière irrationnelle, que la forêt était dangereuse. Mais le Petit Chaperon Rouge savait que c’était une peur irrationnelle basée sur un paradigme culturel développé par une société patriarcale, qui considérait la nature comme une ressource à exploiter, et ainsi pensait que les prédateurs naturels étaient des concurrents inacceptables. Les autres évitaient de se rendre dans les bois, par peur d’y rencontrer des pervers et des voleurs, mais le petit Chaperon Rouge pensait que dans une vraie société sans classe tous les marginaux pourraient « sortir du bois » et être acceptés comme des modèles valides de style de vie. Sur le chemin de la maison de Mère Grand, le Petit Chaperon Rouge passa à côté d’un bucheron et elle s’éloigna du sentier pour examiner quelques fleurs. Elle fût très surprise de se trouver debout devant le Loup, qui lui demandât ce qu’il y avait dans son panier. Le professeur du Petit Chaperon Rouge l’avait prévenu de ne jamais parler aux étrangers, mais elle avait confiance dans sa maîtrise de sa sexualité bourgeonnante, et décidât de discuter avec le Loup. Elle répondit, « J’emmène à Mère Grand des collations sans matières grasses ajoutées dans un geste de solidarité. » Le Loup dit, "Tu sais, ma chérie, il est dangereux pour une petite fille de traverser ces bois seule. » Le Petit Chaperon Rouge répliquât "Je trouve votre Remarque sexiste extrêmement grossière, mais je vais l’ignorer parce que le stress d’être considéré comme un paria vous a obligé à développer une autre façon de voir le monde, bien que votre opinion soit valide. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je vais reprendre ma route." Le Petit Chaperon Rouge retourna sur le sentier principal, et poursuivit son trajet vers la maison de Mère Grand. Mais parce que son statut de marginal lui avait permis de se libérer du mode de pensée occidentale, avilissant et linéaire, le Loup connaissait un raccourci vers la maison de Mère Grand. Il entra de force dans la maison et mangea Mère Grand, un comportement affirmant sa nature profonde de prédateur. Ensuite, sans être gêné par des conceptions rigides et traditionalistes sur le rôle des genres, il s’habilla des vêtements de Mère Grand, se glissa sous les draps, pour attendre la suite des événements. Le Petit Chaperon Rouge entra dans la maison et dit, "Mère Grand, je vous ai amené quelques encas fabriqués sans avoir torturé d’animaux pour vous saluer en tant que mère nourricière emplie de sagesse" Le Loup dit doucement "Approche toi mon enfant que je puisse te voir" Le Petit Chaperon Rouge dit, "Déesse! Mère Grand, que de grands yeux vous avez!" "Tu oublies que je suis un peu déficiente visuel" "Et Mère Grand, quel long et fin nez vous avez." "Bien sûr, j’aurais pu me le refaire faire pour avoir une carrière d’actrice, mais je ne suis pas sensible à ce genre de pressions sociales, mon enfant." "Et Mère Grand, que de pointues et longues dents vous avez!" Le Loup ne pouvait plus supporter ces insultes, et, dans une réaction approprié dans son milieu habituel, il bondit hors du lit, saisi le Petit Chaperon Rouge et il ouvrit ses mâchoires si largement qu’elle put voir sa pauvre Mère Grand recroquevillée dans le ventre du Loup. "N’oublies-tu pas quelque chose?" cria courageusement le Petit Chaperon Rouge. "Tu dois me demander ma permission avant d’aller plus loin dans mon intimité!" Le Loup fut si surprise de ces paroles qu’il lâcha sa prise. Au même moment, le bucheron entra dans la maison, brandissant sa hache. "Bas les pattes!" cria-t-il. "Et que crois-tu donc que tu es en train de faire?" s’écria le Petit Chaperon Rouge. "Si je te laisse m’aider maintenant, cela montrerait un manqué de confiance dans mes propres capacités, entraînant une baisse d’estime de soi et donc de louper mes examens d’entrées à la faculté." "Dernière chance, ma sœur! Enlève tes mains de cette espèce protégée! C’est un ordre du FBI!" cria le bucheron, et quand le Petit Chaperon Rouge fit soudain un petit mouvement, il lui coupa la tête. "Dieu Merci vous êtes arrivés à temps," dit le Loup. "La gosse et la Grand-Mère m’ont attiré par la ruse, j’ai cru que j’étais fichu". "Non, je crois que je suis la seule victime ici," dit le bucheron. "J’ai dû faire avec ma colère depuis que je l’ai vu ramasser des fleurs protégées un peu plus tôt. Et maintenant, je vais être totalement traumatisé. N’auriez-vous pas un peu d’aspirine?" "Bien sûr," dit le Loup. "Merci." "Je comprends votre souffrance," dit le Loup, et il tapota sur l’épaule bien rembourrée du bucheron, rota un petit coup, et dit "Vous n'auriez pas du Maalox?"
  7. Je pense que le brevet en question doit avoir trait à un procédé pour rendre l'ensemble bio-dégradable, ou au moins ne pas le faire réagir avec les sols. Parce que le polyacrylate de sodium, ça marche bien, c'est ce qui est utilisé entre autre dans les couches pour bébés (et pour être en plein dedans, ça marche du tonnerre ! ). Par contre, pour l'instant ce n'est surtout pas à laisser ruisseller dans les sols…
  8. @asthenik : ton argumentation est claire, et pas agressive, l'échange avec Chitah est agréable à suivre. Je voudrais juste préciser un point, quand tu dis que l'industrie musicale s'est adaptée avec les offres de type Deezer ou Spotify. Malheureusement, pour y arriver, ces deux boîtes ont dû forcer la main aux majors pour présenter le produit, et ensuite le régulariser (même Spotify, alors qu'ils avaient la volonté d'être légal-légal dès le début. Le prototype avec lequel ils ont fait le tour des majors avait dû être rempli de mp3 pour simuler le catalogue (et ces mp3s étaient téléchargés ou rippés illégalement - puisque par définition, le produit qui les utilise est public). Pour ces boîtes de streaming, de toutes façons, le répit n'est que de courte durée, puisque les majors ne sont pas contente du partage du gâteau, et retirent leur catalogue les unes après les autres…
  9. ça ne serait possible que si ladite religion noyaute les institutions dudit territoire anarcap pour faire passer son agenda. Or, comme par définition, une anarcapie met en place les outils pour surveiller et restreindre les quelques rares hommes et institutions "publiques" (à discrétion de chaque territoire anarcap), ces outils et la surveillance des citoyens permettent de maintenir la suspicion également sur une éventuelle organisaiton religieuse qui voudrait prendre le pouvoir. Dans tous les cas, le noeud du problème, c'est toujours l'humain. Si les membres de la communauté ne prennent pas la peine d'être vigilants, ça va partir en jus de boudin. Mais, ça, c'est comme tout travail. ça demande des efforts (l'anarcapie ne va pas fonctionner "de soi").
  10. WBell

    Le pack liberté

    Comme le disait H16, s'il y a peu à corrompre, il a peu de corruption…
  11. Attention avec la license globale. Parce qu'au final tu te retrouvres avec un impôt qui mutualise les choix de vie de quelqu'un à tout le monde (sauf si elle ne s'applique pas à ceux faisant la déclaration sur l'honneur de ne pas faire de téléchargement "illégal". Mais alors là, je ne donne pas longtemps pour que la license en question rapporte 0,0€…)
  12. Je ne suis pas spécialement libriste, winiste, osxiste ou autre chose, et j'utilise quotidiennement les 3 systèmes. Par contre, quelque chose qui est clair : une entreprise cherche toujours à minimiser les coûts. Et Windows par rapport à Linux ou Unix, c'est l'histoire de l'oeuf et de la poule. Mettons nous en 95. Mr Robert, chef d'entreprise, décide d'équiper la secrétaire d'un ordinateur. Que prend-il ? Un PC. Sous Windows. Pareil en 2000. Pareil en 2010. Parce que le coût d'une licence Windows + Office, c'est peanuts dans le coût total d'utilisation (le fameux TCO). Il n'a pas envie de devoir payer un mec en plus pour installer une machine *nix. Il n'a pas envie de devoir payer des formations à son personnel. Il n'a pas envie que les fichiers de ses clients et de ses fournisseurs ne soient pas lisibles. Il n'a pas envie que les solutions logicielles sur le marché, qui s'adresse à son coeur de métier, ne puissent pas être réinstallées, parce qu'elle ont été codées sous Windows et pas sous Linux. Il n'a envie que d'une chose : réfléchir à ce @#&à$ù de problème d'informatique le moins longtemps possible. Et parce que tout le monde, dans le grand public, utilise plus ou moins quelque chose sous Windows, alors il sait qu'il y aura toujours quelqu'un pour plus ou moins bidouiller les systèmes, le réseau, les partages, quand quelque chose va foirer. La France, c'est 1 800 000 entreprises. Là dedans, il y a peu de grands groupes, et beaucoup de PME/TPE qui veulent quelque chose "juste assez bien". Windows, c'est instable, bourré de bugs et de failles (bien que ce soit moins vrai aujourd'hui), mais ce coût là reste inférieur au coût de changer de solution. Car, tu peux le croire, le jour où c'est effectivement moins coûteux de passer à autre chose, pour toute la chaîne, le patron ou le décideur le fait. Voilà. Pas de bol, c'est pas une position spécialement anarchiste . Et les conventions et les autorités pour faire respecter lesdites conventions et lois, ça existe aussi en anarcapie (ne pas confondre avec l'anomie !). La Liberté, ça ne se découpe pas en petit morceaux. être un homme libre, ça veut aussi dire que tes voisins peuvent faire des choix qui t'énervent profondément, qui t'empêchent d'arriver à ton optimum à toi, ou même à l'optimum du groupe. Pour corriger cela, il y a une arme : la persuasion. Si tu veux utiliser autre chose, c'est de la coercition, et il n'y a pas d'autre barrière sur la route de la coercition vers la dictature que le seul fait du prince (puisque c'est celui qui vote les lois qui décide jusqu'où il lui semble bien de "corriger la société" pour aller vers l'optimum que lui trouve "juste").
  13. WBell

    Le pack liberté

    La neutralité du net, il ne faut surtout pas que le gouvernement s'en occupe. C'est la recette pour un désastre. On laisse les boîtes se taper dessus pour proposer plus de services pour le même prix, c'est la meilleure solution.
  14. De ce que j'ai compris de la discussion à ce sujet sur HackerNews, ce qui est reproché c'est d'avoir proposé le service gratuitement à certains business, et l'avoir fait payer à d'autres.
  15. Si je peux me permettre, on s'en fout. Ils font ce qu'ils veulent avec le prix de leur produt. La concurence existe et a existé (Mac, Linux, Unix et autres). Elle n'a pas décollée plus que ça à l'époque. Il semble que pour les gens, le "juste assez bon pour faire le job" leur suffit. Autre avantage non négligeable : laisser MS prendre une place plus que majoritaire sur le marché des OS domestiques et des suites bureautique, cela permettait d'être sûr que son fichier pouvait être lu à l'identique au bureau, chez soi, chez son client, etc… Le coût n'était pas assez élevé pour que les gens cherchent à monter une alternative. Car, tu peux faire confiance à l'intelligence humaine, quand le coût est trop élevé, ils cherchent toujours une alternative… Par contre, quand MS a rendu obligatoire l'utilisation de ses solutions dans l'administration, les écoles ou la gendarmerie, ils sont passés par les lobbies. Donc la contrainte étatique (et ça, ce n'est pas libéral). C'est dangereux de vouloir réfléchir dans cette direction quand on veut être libéral. Vouloir atteindre une situation optimale en la forçant, sans prendre en compte les gens, entraîne des violations de leurs libertés. Monopoles publics d'Etat, si je ne m'abuse, non ?
  16. Ce n'est pas ce qu'ils avaien fait avec les sites de journaux belges qui étaient venus pleurer que google actu leur prenait leurs articles (alors que ce n'était que le chapeau, puis un lien vers le site original, en plus) ? Si je me souviens bien, google avait dit "ok, on arrête de vous indexer, puisque c'est ce que vous demandez". Et *paf*, la fréquentation chute à proche de rien (puisque par définition, pas d'indexation implique pas de référencement), et donc pas de revenus pub…
  17. C'est une grosse simplification, mais je suis d'accord avec l'idée de base . Par contre, on n'y est pas encore (ou en tout cas aussi précisément que décrit dans le post ). Les algos de constructions de features et de clustering pour comparer ces groupes de features à des features déjà connues donnent trop de faux positifs pour l'instant. Shazam, dont la techno est licenciée par un certain nombre de radios n'arrive pas encore à être aussi bon. En fait, en utilisant cette méthode, si elle marchait de manière aussi précise, cela permettrait de reconstituer instantanément, par exemple, la partition d'un morceau. Avec un jeu connu d'avance d'extraits musicaux, par instrument, dont on dispose également de la partition, on pourrait, par mise en correspondance de ces extraits avec le morceau à reconstruire, ressortir la partition.
  18. L'arme idéale pour ce défendre contre ce genre de menace : http://en.wikipedia.org/wiki/Mosquito_laser
  19. Si la copie numérique est, effectivement, parfaite, cela veut dire que tu recopies le watermark/le DRM avec. Ce que tu veux dire, je pense, c'est qu'avec un media numérique, on peut facilement en faire une version (dégradée) non marquée.
  20. Il faut protéger l'IGN, fleuron du savoir faire français, vite, viiiiiiite !
  21. Mais statistiquement, on peut imaginer qu'ils se tuent l'un l'autre en s'envoyant les flèches sur la figure avant de toucher la cible .
  22. Etant dedans, je peux en parler : les DRMs/cryptage sur les consoles de jeux/téléphones/jeux vidéos ne sont pas fait pour être incassables. C'est 1) impossible, 2) exponentiellement coûteux (rajouter une deuxième couche de cryptage coûte plus que 2 fois plus cher sur le produit). Sur un jeu vidéo, les solutions vendues par les industries du domaine des DRMs servent à garantir que la protection ne sera pas cassée avant la date limite de retour sur investissement. Je me souviens du cas du jeu Spyro le Dragon (une variante sur Dreamcast, ça ne va pas nous rajeunir). Il fallait que la protection dure 3 semaines, date à laquelle la demi-vie commerciale du jeu est atteinte. Elle a tenue tête à la communauté des crackeurs 4 semaines. L'éditeur est revenu sur son investissement. Après, les copies illicites qui tournaient, même si elles représentaient un manque à gagner étaient marginalement moins graves que si le cassage s'était fait 3 semaines plus tôt, ou même carrément avant la date officielle de vente au public, comme cela arrive maintenant…
  23. Résoudre ce problème, c'est équivalent à résoudre le problème de l'intelligence artificielle générale restreinte (intelligence artificielle générale car c'est une IA qui peut s'attaquer à n'importe quelle problème, restreinte car elle ne s'attaque qu'aux problèmes de cognitions humains). Pour répondre à cette solution, il faudrait pouvoir dire à un niveau meta "cet extrait musical provenant d'un mp3 est similaire à celui qui est diffusé sur la télé en arrière plan de cette vidéo youtube". Ou "la photo de ce tableau est un photoshop de la photo du tableau de l'artiste X, qui la vend Y mille dollars". Pour l'instant, c'est vraiment impossible. Et le jour où cet algorithme existera, le problème se disolvera tout seul car cela voudra dire qu'une machine pourra détenir un copyright/des droits sur une création artistique originale non humaine.
  24. WBell

    Supa Playlist!

    Mais c'est super bon ! Ils jouent bien au fond du temps (alors que c'est dur de faire jouer comme ça un big-band, la plupart du temps, les musicos viennent d'harmonie et d'orchestres "classiques", qui jouent sur le temps). Le batteur joue comme un batteur, pas comme un percu qu'on a placé derrière une batterie. Les cuivres respectent l'emplacement de la voix. Que du tout bon. (ça donne la pêche, un truc comme ça !)
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