Aller au contenu

WBell

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    2 455
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    2

Tout ce qui a été posté par WBell

  1. @Binitials : ton attitude est toute à ton honneur. Par contre, pour le grand public, ce que tu as expliqué ne rentre pas. On leur a dit que le solaire, l'éolien, c'est génial et c'est l'avenir, alors si tu ne veux pas en fabriquer c'est que tu es un sale capitaliste pollueur. Et si en plus tu montres qu'effectivement, ça tombe en rade souvent, et que ça pollue plus à fabriquer que ce que c'est censé remplacer (diesel et/ou nucléaire), on te renverras l'argument que c'est parce que c'est du solaire fait par les chinois, et donc de mauvaise qualité… C'est triste, mais la base de tous les problèmes que nous rencontrons et découvrons ici, c'est l'éducation et l'enseignment. Défaire les conneries qu'on a laissé entrer dans les têtes, et repartir avec des bases saines (par exemple, et pour qu'on ne me taxe pas d'être péremptoire, non, on ne résoud pas de la dette avec de la dette - message destiné à un éventuel keynésien qui débarque ici ).
  2. @G7H+: avant ça, faut que je termine l'article que m'a suggéré H16, et que quelqu'un s'assure que je n'ai pas écris n'importe quoi, sinon on va perdre du temps (même si je veux bien traduire en anglais ce que j'ai tapé ). L'autre truc qui me chiffonne aussi, c'est que je n'ai rien vu encore à ce sujet sur le web geek anglophone, alors que ce sont les premiers à réagir dans ce genre de situation, à plus forte raison pour quelque chose qui les touche évidemment de très près, là. D'où mon doute sur la pertinence de ce que j'ai fait. (En même temps, il faut bien un premier pour commencer tout travail…)
  3. J'ai hésité sur le titre le plus pertinant, pour ce fil. Vous avez échappé à : Mais où sont passés les votes manquants ? Caucus, mais content Révélations sur la fille cachée de Perry State is thick (j'aime particulièrement celle là ) Imaginons que, pour une raison peu recommandable, vous choisissiez de créer de fausses factures pour vous faire rembourser des notes de frais. Afin de rendre l'opération crédible, vous désirez rendre l'opération la plus crédible possible, et vous choisissez une série de chiffres au hasard pour remplir vos montants de fausses factures, espérant ainsi passer sous le radar. Malheureusement (ou heureusement, c'est selon), ce genre de manipulation vous rend plus facilement détectable dans une série de facturettes. Ceci grâce à une loi statistique, la Loi de Benford (http://fr.wikipedia..../Loi_de_Benford n'hésitez pas à consulter les articles wikipedia que je place ici dans leur version anglaise, ils sont plus détaillés). Cette loi stipule que On peut visualiser la fréquence de chacun de ces nombres comme ceci : Cette loi est utile pour détecter un certain nombre de fraudes, car les gens pensent, à tort, que lorsqu'ils maquillent des chiffres, ils doivent utiliser des nombres au hasard (écrivant parfois des programmes pour cela). Je me suis souvenu de cette loi en découvrant, comme vous, les résultats du vote du caucus de l'Iowa. Santorum, assez absent des sondages, cartonne, Romney (j'ai cru voir un Romney) ne marque pas vraiment son avance censée être bulldozérique, et Paul se retrouve repoussé plus que ce que les sondages ne l'annonçaient… Les quelques messages visibles sur internet montrant la volonté de quelques activistes de bourrer les urnes ou de fausser les résultats, couplés au fait que l'establishment américain, démocrate ou républicain, n'imagine pas mener au pouvoir un type qui veut tuer la FED et réduire leurs prébendes peut nous laisser imaginer un tas de scénarios alternatifs… Lors des élections en Iran en 2009, certains bloggueurs avaient utilisés la loi de Benford sur les taux de votes pour chacun des candidats, et ceci par bureau de vote. Certaines anomalies avaient pu ainsi être rapportées. En fouillant un peu sur internet, je suis tombé sur cette page, donnant les résultats par county : http://caucuses.desm…aucus/results/. Les résultats n'étant pas faciles à interpréter ainsi, j'ai rentré les chiffres dans une feuille excel, que vous pouvez trouver en fichier attaché. Les résultats (mis à part les fautes de copier/coller) sont données pour les candidats listés, L'état de l'Iowa disposant de 99 comtés, la liste est assez grande pour s'autoriser à quelques exercices de statistiques sur les résultats… Dans le fichier excel, vous trouverez, sur la deuxième page, le premier chiffre à gauche du montant pour chaque bureau, et ceci par candidat. Cela nous permet de calculer le pourcentage de répartition de chacun de ces chiffres pour chaque candidats : (Les résultats totaux ne sont plus bons pour Huntsmann, Cain, Romer, ou Other/No Pref, car pour certains County, il n'y a aucun votant pour ces candidats). Le graphe associé : La distribution semble normale d'un point de vue visuel. Pour s'assurer que le comportement est également normal au niveau statistique, on peut utiliser le test du Xhi-2 (en gros, on mesure la déviation par rapport à la norme connue, ici la loi de Benford). Les résultats que nous obtenons pour le test du X2 sont les suivants (je n'ai pas affiché Bachmann, qui s'est retirée de la course, et les petits candidats, où les soupçons de fraude, au vu des très faibles scores sont peut élevés et pas très intéressants…): Le petit p indiqué à côté sert à mesurer le plus petit niveau à partir duquel on rejette l'hypothèse nulle… Ne partez pas ! L'hypothèse nulle, c'est ce qu'on tient pour vrai, et contre quoi on voudrait tester nos chiffres. Ici, c'est qu'en théorie, la répartition du premier chiffre pour les scores des candidats doit suivre la loi de Benford. Wikipedia nous donne une table bien pratique pour mesurer la valeur à partir de laquelle la valeur de p indique qu'il se passe quelque chose : http://en.wikipedia….ed_distribution Vous pouvez retrouver cette table ici : La loi de Benford s'exprimant de 1 à 9, nous avons 8 degrés de libertés. Il suffit donc de regarder à la ligne 8 la valeur de P associée à chaque résultat de X2 pour chaque candidat. (Par exemple, Santorum avec un X2 de 20,20, donne une valeur de p < 0,01). Première chose à noter : bien que tous les candidats sont censés se trouver dans les mêmes conditions au départ, certains se retrouvent avec une valeur de P significative, alors que d'autres non. On pourrait s'attendre à ce qu'ils se retrouvrent tous avec une valeur de P du même côté de la barrière pour tout le monde (tout le monde significatif ou, personne significatif). Cette discrimination entre candidats nous permet au moins de nous dire there's something fishy, here… On considère généralement une valeur de p inférieure à 0,05 comme critère statistique significatif pour rejeter l'hypothèse nulle. Nous avons donc 3 candidats, Santorum, Gingrich et Paul, qui ont des valeurs ne suivant pas la loi de Benford, ou au moins ne la suivant pas de manière statistiquement plausible. La loi de Benford n'est évidemment qu'un outil. Elle permet de relever des évènements inhabituels. Il relève de l'utilisateur de l'outil d'interpréter et/ou de chercher l'origine de cette incohérence. Dans l'exemple des élections iraniennes, il avait été ainsi montré que certains bureaux avaient pu "booster" certains chiffres, en pensant que cela puisse rester invisible (par exemple, passer de 1 245 voix à 2 245 voix). En nous plaçant dans la tête de quelqu'un qui chercher à truquer les chiffres d'une élection, on peut se rendre compte qu'il est plus facile de changer le chiffre des unités (et plus discret) que le chiffre des dizaines, centaines ou milliers, pour un bureau de vote. De même, cette astuce ne fonctionne pas dans un bureau où on connaît le nombre de votants par avance. Il faut dans ce cas transférer un certains nombre de voix d'un candidat à un autre, afin de conserver le même nombre de voix au total. Dans le fichier excel, j'ai commencé la feuille qui sert à mesurer ce qui se passe pour les chiffres des unités, mais je ne sais pas comment utiliser la loi de Benford en comptant le 0 (et non plus seulement de 1 à 9), car un candidat peut recevoir, tout à fait légitiment 10, 100 ou 1250 voix (et donc avoir un chiffre des unités à 0). Il faut également que je finisse d'éplucher ce papier de 2006 (Election Forensics: Vote Counts and Benford’s Law www-personal.umich.edu/~wmebane/pm06.ps - attention, c'est un fichier .ps et non directement un .pdf), de Mebane, qui explique comment utiliser de manière intelligente la loi de Benford sur les deuxièmes chiffres et non seulement les premiers, pour relever le genre de compte frauduleux… Enfin, mes souvenirs de stats étant vraiment épars, et ma formation étant plus axée UX/UI que stat, n'hésitez pas à corriger toutes les bêtises que j'ai pu dire ! iowa caucus.xls
  4. WBell

    Fédérer massivement

    @Binitials : je pense qu'avant de faire sauter l'euro ou d'entrer dans une ère du free-banking, il y a plein de pans de la société civile à libéraliser. D'autres pays de la zone euro (surtout les pays du nord, en fait) ont la même monnaie que nous, mais s'en sortent mieux car leur fonctionnement de société est intrinsèquement plus libéral. Et je pense qu'il est plus facile de militer pour la révocation de l'obligation d'avoir une licence pour exercer certains métiers, par exemple (mesure libérale) que d'espérer faire tomber l'idée de Banque Centrale d'ici dix ans (et encore).
  5. @Citronne : je te rajoute sur le doc google, j'ai failli le prendre.
  6. WBell

    Fédérer massivement

    @Binitials: pour aborder les différents problèmes liés à la crise actuelle, les hypothèses de départ vont teinter ta solution. C'est vrai que dans les différentes positions libérales qui peuvent être défendues ici, les monétaristes sont peut-être les moins "libéraux", mais ils le sont infiniment plus que le technocrate de base. Des gens comme Charles Gave, ou JP Chevallier et/ou lupus sur les blogs éco sont utiles car ils listent les chiffres que plus aucun journaliste ne donne. Leur réponse, par contre, n'est pas libérale dans le sens où ils imaginent qu'une plannification centrale, avec tripotage de boutons et de manettes (par une Banque Centrale ou un autre organisme) peut servir la nation, ou le plus grand nombre tout du moins (ce qui, à la fin du fin, se révèle quand même être une illusion). En prenant les hypothèses de Gave, l'Euro mène à sa propre chute, et ce dès sa création, en voulant forcer un cours unique des taux pour toute l'Europe. Pour les pays comme la Grèce, l'Espagne ou le Portugal, avec une croissance potentielle élevée (par le fait mécanique qu'étant des pays moins équipés, avec moins d'infrastructures, il y a plus de potentiel de choses à construire que pour des pays ayant déjà installé tout ça, comme la France ou l'Allemagne), le taux est trop bas. Cela permet d'acheter de l'argent à pas cher. Et comme cet argent doit se déposer quelque part, il alimente les bulles dans ces pays là (immobilier par exemple en Espagne). Par contre, pour des pays à croissance intrinsèque plus "réduite" (comme l'Allemagne), le taux est plus élevé que cette croissance "naturelle", et pousse donc le pays à inonder les voisins des produits qui ne peuvent couvrir le marché intérieur. Dans cette vision des choses de Gave, le problème ainsi posé (qui semble juste au premier abord) appelle une solution : chacun sa monnaie nationale, et ainsi les pays peuvent dévaluer comme ils veulent. Sauf que jouer avec la dévaluation de la monnaie, les mains libres, c'est aussi un problème. C'est la meilleure méthode pour diminuer le niveau de vie des citoyens dudit pays progressivement. Et ces citoyens ne s'en rendent pas compte (tous les échanges intra-pays ne souffrent pas de la dévaluation), sauf lorsqu'ils vont dans les pays limitrophes pour leur achats (à titre particulier ou d'entreprise). Il est également contre l'étalon-or (et incidemment le free-banking), qu'il voit comme "une relique barbare". Il faut se dire que personne ne scie la branche sur laquelle il est assis. Et le métier de Gave implique une certaine agilité financière. Ce genre de pirouette devient plus difficile avec l'orthodoxie monétaire demandée par un étalon non fiat).
  7. Historiquement, les libéraux ont poussé la création des syndicats ouvriers, des coopératives, des mouvements de grève organisée, actions qui étaient à gauche de l'échiquier politique au XIX. Le XX° et le socialisme marxiste ont évincé la politique d'action libérale, et a phagocyté ces thèmes.
  8. WBell

    Le parti du MAL…

    Apparemment et pour une fois, les prothèses PIP n'y sont pour rien…
  9. WBell

    Fédérer massivement

    Bienvenue, et message bien rédigé . Tu vas certainement trouver aussi matière à croiser le fer, notamment quand à tes sources. Même si une grande partie du message de Charles Gave est libérale, il reste monétariste. Ici, beaucoup d'intervenants sont minarchistes, anarcap ou proche, et ne considèrent pas que la monnaie doit relever du champ d'action de l'Etat. Ceci mis à part, l'action libérale manque de bras !
  10. Raaaah, au labo on allait manger un welsh pour le repas du vendredi midi, quand des visiteurs extérieurs venaient. Imagine, des chinois voulant manger "français". Hop, le midi, petite brasserie, avec choix entre welsh rarebit complet ou carbonnade-flamande (les deux avec des frites) + bière du nord ou belge, et dame blanche pour finir le repas. Tout le monde repartait en brouette
  11. @Nick : http://i.imgur.com/VrPpM.jpg, au cas où l'url est retirée.
  12. Ce qui explique que leurs membres baignent en eaux troubles …
  13. WBell

    R&D

    @Misesboy: +1 pour le nécessaire esprit McGyver et débrouillard du chercheur !
  14. Je trouve justement que l'HTML5 est un bon exemple de quelque chose qui émerge de l'utilisation par la communauté, et qui se trouve standardisé par après. Historiquement, Microsoft, fait un coup marketing pour tuer le net en voulant mettre son MSNnetwork à la place (qu'il peut contrôler et monétiser, au contraire du net, plus ouvert). Il tue donc Netscape en rendant IE gratuit. Et en profite pour fossiliser le web pendant une paire d'années. Le soutien financier de Google à la fondation Mozilla, et l'émergence par la bande d'Apple permet de donner à ces acteurs suffisamment de poids sur le marché pour que leur "extensions" au web soient utilisées par un nombre de clients assez grand. Ce nombre pousse les webdevs à améliorer leurs sites pour proposer du contenu exploitant ces nouveautés. Le W3C ne va pas assez vite au goût des 3 (Google, Apple, Mozilla), ils utilisent donc des extensions propriétaires pour favoriser leur navigateur (notamment le Canvas, au sujet duquel l'HTMLGroup tournait autour depuis une paire d'année, jusqu'à ce qu'Apple l'intègre à WebKit et montre des démos sous Safari). Les concurrents veulent montrer que leur navigateur sait faire la même chose (avec leur extension propriétaire, évidemment). Ils intègrent donc la même techno. Nous avons au final une course technologique entre les 3 grands, à celui qui aura le moteur Javascript le plus rapide, le navigateur le mieux accéléré par le matériel, ou celui qui implémente le plus de fonctionnalités "innovantes" (accès au système de fichier, à la webcam/micro, au Sockets…). La part de marché prise à Microsoft et son IE est suffisante pour que ce dernier mette un coup de collier et propose un navigateur, qui, dans sa dernière version, a bien rattrapé les autres, et se trouve même en pointe sur quelques nouvelles fonctionnalités. Le W3C standardise tout ça par après, ce qui est utile pour avoir une norme de référence au bout de quelques années. Un navigateur qui répond à cette norme "minimale" permet de s'assurer de fournir à un client un web au moins "minimal"… Nous avons là une fois de plus l'illustration qu'un monopole, sur le marché, ça ne tient que le temps qu'il soit utile aux clients, et que plus il y a de joueurs, plus la partie va vite…
  15. Il y a pleins de blagues à faire sur une journée de travail de 10h, son hobby et l'administration. … … Mais je ne le ferais pas ici
  16. En économie capitaliste, pour un produit qui ne reçoit aucune innovation, le coût tend vers le long terme au coût marginal de production. Donc avec le temps, on a in fine une dévalorisation du produit. La valeur du travail, c'est la valeur que quelqu'un est prêt à mettre en richesse pour voir ce travail effectué et à te l'acheter. Un travail qui est plus facile à faire, ou dont le coût tend vers zéro sur le long terme perd donc de sa valeur. Et c'est là l'intérêt de l'innovation : à chaque itération on ajoute des fonctionnalités, qui font que le prix du produit reste constant (mis à part les bidouilles comme l'inflation). Ainsi, une voiture de milieu de gamme, sur 15 ans, va toujours coûter 10 000€. Par contre, pour le même modèle, après 15 ans, et pour ce prix, tu as de série un GPS, des phares directionnels, des airbags latéraux, etc… Un travail qui n'intègre pas l'innovation se dévalorise tout seul avec le temps. Un robot sert à faire un travail pénible, pour que l'homme qu'il va remplacer puisse faire un travail d'un rang un peu moins pénible. Cela ne veut pas dire que ce travail en sera plus glorieux. Ainsi, l'ouvrier qui devait séparer un rebut de carte-mère sur une chaîne de montage, le dos cassé et à manipuler des produits toxiques se retrouvera à s'assurer que le robot qui le remplace soit huilé, nettoyé, calibré, etc… Ce n'est pas un travail hyper qualifié, mais c'est déjà moins dur comme travail que ce qu'il faisait à la place du robot. Et, quand tu as un ouvrier, il fait vivre le bistrot qui lui fait le sandwich du midi, il fait vivre le médecin qui va le soigner, il fait vivre le conducteur de bus qui va le mener au travail. Maintenant, avec le robot, ces jobs sont toujours là, mais en plus tu fais vivre le type qui fait le sandwich pour le robot (la société qui fabrique l'huile), tu fais vivre le médecin du robot (le service SAV), et ainsi de suite. En apparence, le robot n'est pas une solution performante, pourtant la productivité globale augmente. Je me suis permis de mettre en gras. Le biais est là. Ce n'est pas la population qui est inutile, c'est les compétences. Lorsque l'automobile carrénée de métal est apparue, le gars qui savait réparer des charrois en bois se retrouvait avec une compétence inutile. Deux solutions : il s'assoit sur cette compétence, et en apprend vite une nouvelle (que ce soit réparer l'essieu d'une voiture, ou quelque chose de complètement différent). Ou alors il fait comme les dinosaures qui meurent et qui essayent d'emporter un maximum de monde avec lui en écrasant tout sur son passage (typiquement l'exemple des majors du disque, ici)…
  17. Cela existe déjà avec les hypermarchés de type Auchan Drive. Tu fais ta liste d'avance en ligne (ou au téléphone), et on te donne un rendez-vous pour rejoindre la plate-forme la plus proche. Tu y vas en voiture, et un ou deux employés de l'hypermarché remplissent ta voiture avec les produits achetés. Malgré la demande de confiance plus importante (tu ne peux pas vérifier que les employés ne barbotent pas les produits pendant le chargement s'ils sont rapides, et c'est difficile de vérifier que les produits correspondent à ta liste avant d'arriver chez toi), cela se passe bien. Il s'avère même que les produits sont triés par les réassortisseurs (par exemple, les tomates sont choisies pour être toutes bien rouges et brillantes), car les types savent qu'ils sont attendus au tournant sur ce genre de service "plus", et font donc des extras pour promouvoir le service…
  18. Je pense que l'être humain, par nature biologique est conservateur, et que l'environnement le force à sortir de sa zone de confort, et à être progressiste.
  19. Le socialisme ne peut pas décréter les découvertes et l'innovation. Le fait de vivre et de travailler, c'est risquer d'innover à chaque étape. L'ouvrier en batiment qui décide d'utiliser une perceuse pour faire ses trous plutôt que la chignole qu'il rachetait chaque année va mettre au chômage son collègue ouvrier sur chaîne de fabrication de chignoles. Et il n'y a pas de secrets, le travail appelle le travail. Que ce travail soit réalisé par un humain ou un robot ne change rien à la donne. Un robot, c'est autant de métiers créé en maintenance de robot, en SAV pour pièces de rechanges, en itinérants pour livrer les robots, etc… Les métiers non qualifiés qui disparaissent, remplacés par la machine, se retrouvent déplacés en fait, pour faire ces mêmes tâches non qualifiées sur la machine. Il faut juste accepter qu'avant, tu nettoyais les pièces qui vont être assemblées par un collègue, maintenant tu vas nettoyer le robot qui va assembler les pièces. Et ainsi de suite.
  20. Ce qui m'a le plus marqué chez Schumpeter, c'est la destruction créatrice. L'idée que, lorsqu'une structure a émergé (une entreprise, une technologie, un état) elle va rester immuable, ou chercher à revenir à son point d'équilibre. Pour que quelque chose de nouveau apparaisse (de plus efficace), il faut que la structure précédente disparaisse, brutalement. Le trou ainsi présent laisse la place à la nouvelle structure d'émerger. L'évolution des choses se faisant par sauts brusques (ou révolutions), suite à cette rupture, il faut un peu de temps pour stabiliser, équilibrer et atteindre le fond des choses. Puis à nouveau, il y a révolution. D'où l'idée de la non pérennité du capitalisme à un instant donné. Par contre, sur le long terme, c'est une succession de cycles. Ceci posé, je ne vois pas ce qui est incompatible avec le libéralisme, puisque ce n'est pas sur le même plan conceptuel…
  21. J'imagine que ces gens là sont très content que leur épouse ne meurt pas en couches, ou qu'une rage de dents ne les emporte pas, grâce aux progrès de la technologie (c'est l'argument que je sors à chaque fois que quelqu'un m'a dit "la technologie, c'est pas bien, c'est pas naturel, etc"…) J'ai accepté le fait de travailler dans une branche où la remise en question sur mes connaissances est journalière. La sécurité de l'emploi pépère, ça n'a existé que parce que le corporatisme et l'Etat ont installé un édredon chaud et moud pour ne pas avoir à assumer les décisions de la vie…
  22. C'est pour ça que je pense que la première étape de la voiture en pilote automatique, c'est le train de voiture. Pour prendre l'A1 tous les jours, je vois tout à fait les avantages qu'il y aurait. Les camions sont sur la troisième voie, restent à vitesse constante. Le macadam prend la forme du passage des roues au point que lorsqu'ils lachent le volant, avec l'inertie le camion reste droit. Cela m'irait tout à fait de synchroniser ma voiture avec la voiture devant par wifi, qui elle même est synchro avec celle devant, et ainsi de suite. Tout le monde cale sa vitesse ensemble automatiquement de proche en proche, et tant qu'on est en ligne droite (la majorité de cette autoroute), ça roule. Dès qu'on donne un coup de volant supérieur à 30°, pour doubler, on quitte le signal du train de voiture, pour redevenir autonome. Et ainsi de suite.
  23. WBell

    Le "libéralisme" timurien

    Et partir, c'est crever un pneu…
  24. @John Connor : il y a quelque chose de magnifique, avec l'esprit humain qui n'est pas entravé, c'est qu'il trouve toujours quelque chose à faire. Débarasse le des tâches méniales, il trouvera toujours un problème auquel s'attaquer.
  25. Un autre facteur qui va pousser les politiques à ralentir l'usage : les radars. Si la voiture est auto-pilotée, le radar-jackpot n'a plus de sens. Et donc autant de rentrée d'argents en moins, alors que le nombre d'accidents va chuter dramatiquement. Conséquence : 1) moins d'argent gratuit 2) les gens se rendent compte que l'utilisation des radars ne servait à rien (puisque de toutes façons, le nombre d'accidents chutait déjà avant les radars, même si c'est un autre sujet). Les politiques ne vont pas ainsi laisser disparaitre une taxe…
×
×
  • Créer...