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Patrick Smets

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Tout ce qui a été posté par Patrick Smets

  1. Allez, quoi ! On ouvre sur la liberté religieuse avec la garantie de liberté de l'habillement ! Tu gagnes la palme de la mauvaise foi ! C'est ignorer les liens entre le nudisme et le nazisme.... Culture underground ! C'est dans la liste...
  2. Oui, absolument, c'est un droit au vice dans la plus pure lignée de Spooner. Il ne faut pas cacher le droit au vice, parce que les gens retombent assez vite dessus quand on leur parle de liberté. Il faut l'assumer, montrer comment on l'aborde. Par ailleurs, l'Etat promoteur du vice, c'est une vue de l'esprit, au mieux un truc à la télé. Essaye d'ouvrir une boite à partouze, regarde comment les flics traitent les putes, etc. Au quotidien, sortir des rails ne te mène plus en prison, mais te pose une série de problèmes dans tes relations avec l'Etat. Ça, je voudrais bien savoir lesquels parce qu'on s'est préoccupé que ce ne soit pas le cas. (Je ne dirai pas lequel mais il y en a qu'un qu'on a laissé par pur opportunisme électoral en pariant que personne ne verrait le problème.) Entre autre par équilibre avec le droit de porter la Burka.
  3. Puisque tu étais là et que tu n'as pas écouté, je vais préciser que l'idée d'une émancipation administrative a été rejetée par l'assemblée en faveur de la règle plus simple et plus claire de la majorité automatique à 16 ans. Cette question de majorité est moins anectodique qu'il n'y parait. Ensuite, la majorité, ce n'est pas que le droit de vote. C'est aussi le droit de lancer sa boite, de conduire un bagnole, de consommer ce qu'on veut, de ne plus devoir aller à l'école, d'être responsable pénalement pour les conneries qu'on fait. Il y a plein de sujet où l'abaissement de la majorité suivra l'évolution réelle de la société et fera du bien à tout le monde. Quant à la position inverse, elle s'appuie sur une méfiance incompréhensible. Comment peut-on défendre un programme où à longueur de page on insiste sur l'importence de faire confiance en l'être humain et de le laisser libre et puis, dire : "a non ! Jusqu'à 18 (ou pire 21) les gens sont des cons." La réponse évidente de tout étatiste sera "parce qu'après 21, ils ne le sont plus peut-être ? Vous voyez bien qu'on ne peut pas laisser les gens décider seuls de leur vie". La proposition d'abaissement de la majorité montre à quel point nous avons confiance dans la liberté et la responsabilité individuelle. Nous souhaitons que le plus possible d'individus puissent jouir pleinement de leurs droits.
  4. ahem, ahem.... On va dire que c'est optimiste. Le gros avantage du referendum, c'est que ça peut casser la logique du package offert par les candidats. On peut voter pour un mec dont on aime 80% du programme et voter contre lui à un référendum sur un autre point précis. C'est un plus au niveau de l'ajustement du marché politique. Et par ailleurs, je ne vois pas un seul argument théorique pour s'y opposer. Après, c'est pas la panacée et il ne faut pas espérer que ça va tout changer.
  5. Ma remarque sur le peuple belge était ironique...
  6. La légitimité d'une créance sur l'Etat est très discutable puisque ce seront les contribuables qui vont devoir rembourser. Rothbard et la perspective libertarienne sur la dette publique http://www.contrepoints.org/2012/10/29/102389-rothbard-et-la-perspective-libertarienne-sur-la-dette-publique L'inévitable défaut souverain de la Belgique http://www.contrepoints.org/2013/01/07/110512-linevitable-defaut-souverain-de-la-belgique
  7. Surtout par le peuple belge ! La question de l'Europe ne se pose pas de la même façon en Belgique et en France. Si la Belgique quitte l'Europe, 1/4 de Bruxelles devient une ville fantôme et le prix de l'immobilier retrouve son niveau de 1980 en 2 semaines. Ça suffit pour créer une fidélité durable à la construction européenne.
  8. Bonjour à tous, Le programme est désormais accessible en ligne. Je pense que nous avons bien travaillé et qu'il vaut la peine d'être lu. (ne serait-ce que pour démontrer que nous sommes restés d'affreux marxistes ) En écrivant ce programme, notre ambition était triple. 1) Offrir une sorte d'introduction au libertarianisme pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler. D'où l'importance donnée aux textes d'introduction de chaque section. 2) "Traduire" la philosophie politique libertarienne en une série de propositions concrètes qu'on pourrait appliquer réellement aujourd'hui. Pour montrer que c'est seulement la volonté politique qui manque, pas les moyens d'action. 3) Offrir à tous les libertariens intéressés par l'action politique une base de travail pour forger leur propre programme. J'espère que ce texte permettra au moins de fournir un canevas dans lequel d'autres pourront mettre leurs propres préoccupations plus spécifiques. Ce sera un plaisir de nous faire piller. http://www.parti-libertarien.be/programme/ Un résumé est également disponible ici. http://www.parti-libertarien.be/intro_programme/
  9. Tu es le premier que ça choque comme expression.
  10. inutilement ?
  11. Le but est de sortir de la social-démocratie. J'espère qu'on est bien d'accord, là-dessus.
  12. Merci NoName. Tramp, je m'assure que ton inscription à la newsletter soit suivie d'effet.
  13. Comme un biscuit apéritif ! To be continued....
  14. Tiens, on parle justement des niches fiscales en Belgique. Pour cadrer, l'ordre de grandeur de la fiscalité hors sécu, c'est 100 milliards d'Euros, donc la suppression des niches, ce serait + 60% d'impôts (hors effet laffer) http://monargent.lecho.be/famille_et_argent/impots/L_Etat_accorde_aux_Belges_59_milliards_d_euros_d_exonerations.9432470-1785.art
  15. Bien sûr qu'il faut appeler publiquement à la fraude. http://www.lalibre.be/debats/opinions/les-fraudeurs-boucs-emissaires-d-un-systeme-moribond-524522d43570bed7db9ecc59
  16. C'est à eux qu'il faut le demander, pas à moi. ;-)
  17. En France, il y aurait moyen de partir sur une sorte de UKIP interne. Un parti fédéraliste qui mettrait en avant une large autonomie des régions, qui s'appuierait sur le ressentiment anti-parisien et qui chercherait ses premiers relais dans les autonomistes modérés de Bretagne, du Pays Basque, des DomTom, etc. A l'arrière plan, tout le programme libéral classique, justifié par la lutte contre la bureaucratie jacobine. Ce ne sera pas facile, mais c'est jouable.
  18. Il n'y a pas d'impôt juste ! Parce qu'il est impossible de concevoir un vol (injuste par nature) qui soit juste.
  19. oui, tout de suite et directement. le vol doit être limité, pas distribuer égalitairement. C'est justement parce qu'il faut changer la perception que les gens ont de l'impôt qu'il importe de prendre publiquement cette position. Si demain j'ai le choix entre baisser de 1% l'IR de tout le monde et créé un niche à 0% pour les fleuristes (au hasard), je choisis directement les fleuristes. Tout le monde peut décider de devenir fleuriste, le pays va devenir la capitale mondiale des fleuristes, et je vais créer une catégorie sociale capable de se battre pour son avantage fiscal. Mon 1% de réduction de l'IR, il disparaîtra de toute façon avec le gouvernement suivant. Voilà comment un libéral pur et dur en vient à augmenter les impôts au nom de l'égalité. Et puis vous vous demandez pourquoi les politiciens ont tous une politique de socialiste... Si on veut être efficace, la première chose à faire, c'est de renier les modes de bien-pensance et de respectabilité de la classe politique. Rien ne peut justifier une hausse des impôts sur qui que ce soit. Si on déroge à ça, on n'a plus rien à dire. La solution aux niches, c'est toujours de supprimer l'impôt sous-jacent. On a un cas en en Belgique qui fait couler beaucoup d'encre, ce sont les intérêts notionnels. Il s'agit objectivement d'un cadeau injustifiable aux grandes entreprises (hormis que sinon, elles ne seraient pas là). A peu près tous les partis en réclament la suppression. Pas les libertariens. Nous serons toujours contre la hausse des impôts de qui que ce soit. Nous demandons au contraire une extension des intérêts notionnels. Ou alors, leur disparition par la disparition de l'impôt sur les sociétés. Mais jamais, jamais, jamais, nous ne soutiendrons une hausse des impôts !
  20. Tu me dirais qu'en tant que membres actifs du système gouvernemental, les journalistes doivent être alignés contre un mur et fusillés (ou au minimum voir leurs biens confisqués) on pourrait encore discuter. Mais déclarer qu'il faut défendre l'impôt dans leur cas parce qu'ils sont "méchants", là je dis non. C'est trop profondément socialiste comme démarche. Fondamentalement, le but ne doit pas être de taxer les journalistes comme le reste de la population, mais d'amener le plus de monde possible dans la niche des journalistes. Franchement, je n'en ai rien à fiche du clientélisme électoral. Le système fonctionne comme ça, il va falloir s'en accommoder. Parce que si on pousse la logique au bout, on supprime toutes les niches, y compris celles qui profitent au 80% de la classe moyenne comme la déduction des intérêts des prêts hypothécaires. (dans le système belge, en tout cas) Finalement, sous prétexte de pureté et de justice, on se retrouve à augmenter les impôts. Je pense que la pureté libertarienne, elle est dans la chasse permanente et éhontée à l'évitement fiscal, par la réduction légale des taux comme par la niche et la fraude. La seule chose qui compte in fine, c'est le taux réel d'imposition. Par ailleurs, il faudrait abandonner ce concept de "capitalisme de connivence" qui n'est encore qu'une défaite langagière face aux socialistes. Peut-être que ça a un sens aux USA, mais en France et en Belgique, ce que nous connaissons n'est pas du capitalisme de connivence parce que ce n'est tout simplement pas du capitalisme. C'est du socialisme, point à ligne. Et ça suffit à expliquer la partialité de la loi, la corruption des fonctionnaires et l'enrichissement crapuleux des élites.
  21. Faute de newbies ! les avantages des fonctionnaires sont des éléments positifs, de l'argent donné. Les avantages des journalistes sont des "avantages" négatifs, en fait des désavantages évités.
  22. Tiens c'est pas mal, ça... Il doit aussi y avoir quelque chose comme un détachement par rapport à l'aristocratie.
  23. Non ! Les journalistes aussi ont le droit de ne pas être soumis à l'impôt. Ce ne sont des privilégiés que dans la mesure où tous les autres se font niquer jusqu'à l'os. Le message que tu fais passer, c'est "tout le monde doit payer, salaud de privilégiés et de fraudeurs", pas "l'impot est un vol et nous le réduiront partout où c'est possible". Donc tu marques un but contre ton équipe.
  24. Justement, j'ai l'impression que cette vision est réductrice. L'empire me semble entre autre présenter un rapport spécifique à la guerre. Mais, bien sûr, ça reste à approfondir et on ne peut pas dire qu'Amazon regorge de références. Quelqu'un connait ce bouquin ?
  25. Deux discours à ne jamais cautionner. - La globalisation des revenus. Devoir déclarer tous ses revenus dans un fichier unique, c'est tresser une corde de chanvre sans se demander à quoi elle va servir. - La suppression des niches fiscales. Celui qui a un avantage n'est pas responsable de l'imposition des autres. Il n'y a aucune raison morale de lui enlever sa niche sinon à accepter l'idée que certains ne payent pas assez d'impôts. Sur les niches, il faut parler d'élargissement, pas de suppression. Une fois qu'on refuse ces deux points, il devient difficile de défendre une flat tax.
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