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Patrick Smets

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Tout ce qui a été posté par Patrick Smets

  1. Vous ne pratiquez plus le nonosse ?
  2. Moi, je n'ai pas compris, mais je sens que ce n'est pas spécialement intéressant.
  3. Excusez-moi, monsieur l'examinateur. Je ne le ferai plus. Est-ce que je suis de retenue, jeudi ?
  4. La mentalité de droite actuelle se nourrit d'un discours ultra-pessimiste de déclin inévitable de l'occident. C'était le début de la conversation.
  5. Il est assez grand pour répondre à tes insultes tout seul.
  6. On a dû être séparé à la naissance, ce n'est pas possible autrement. A mon sens, cette absence de conscience est due à la façon dont la sociale-démocratie a écrit sa propre histoire. Elle place sa propre naissance en 1945 où elle serait immédiatement accomplie, comme Athéna sortant toute armée du crâne de Zeus. L'entre deux-guerre est renvoyé au monde capitaliste du 19ième siècle qui porte ainsi la responsabilité morale du nazisme. Capitalisme = enfants dans les mines = crise = famine = Hitler. La sociale-démocratie se vit comme une sorte de grande absolution collective, où la générosité sociale vient faire pardonner la monstruosité du Nazisme. C'est de la déliquescence de l'entre-deux guerres qu'il faut partir pour mettre en évidence les déterminants du monde contemporain.
  7. +1 D'ailleurs, je ne désespère pas de remettre mon manuscrit cette année à l'éditeur. héhéhé (campagne de teasing précoce)
  8. Je trouve ton développement intéressant, ainsi que les différents compléments qui suivent. Seulement, je trouve que tu tires les conclusions stratégiques trop vite. En ceci que tu sembles accepter l'idée d'un jeu démocratique dont le résultat est basé sur les émotions/représentations/idéologie/whatever des électeurs. Il faut au contraire s'interroger sur les mécanismes matériels ou économiques qui définissent le jeu. Je m'explique. Il y a un élément massif qui n'est quasiment jamais pris en compte dans l'analyse électorale. Plus de 60 % des électeurs tirent leur revenu principal de l'Etat, (pensionnés, fonctionnaires, chômeurs, allocataires divers, assoc subventionées, etc). Tous ces gens peuvent voter à gauche ou à droite, mais ils ne voteront jamais contre leurs intérêts. Les pensionnés se contrefoutent d'une transition à la capitalisation, les allocataires et chomeurs ne vont pas se couper de leur seule source de revenus à court terme et les fonctionnaires sont recrutés pour leur fidélité au système. Le parti de pouvoir (UMP, PS, FN) qui présenterait un programme libéral bon teint perdra à coup sûr les élections. Donc ils ne le feront pas, donc c'est inutile de les draguer. (d'où, par ailleurs, la position stratégique d'un auteur PS de présenter la droitisation comme un reliquat de l'ultra-libéralisme) La seule échappatoire politique, c'est de parvenir à coaliser une minorité de blocage qui pourrait faire sauter le système d'une façon ou d'une autre. Une sorte de grande secte de geek pour reprendre tes expressions. Quand le Ponzi des retraites aura implosé, ça fera autant de millions d'électeurs libérés de la dépendance à l'Etat. Mais pour parvenir à motiver les gens sur des objectifs pareils, il faut abandonner le coté "décliniste" de la droite, comme tu le dis à la fin de ton message. Il ne faut pas présenter l'effondrement du système social-démocrate comme une catastrophe mais comme une formidable opportunité de relancer la grande machine du progrès humain vers plus de richesses et plus de bonheur.
  9. Voilà, ça, c'est une réponse d'homme et pas de pauvre.
  10. Cracher sur les Rolex, c'est typiquement la réaction du mec qui a raté sa vie mais refuse de l'admettre.
  11. Non, mais sérieusement, quoi ! Demander l'urgence pour une réforme pareille, WTF ? Et puis la défendre avec un discours d'enfant de 8 ans... Le pire, c'est que de temps en temps, c'est pas des idées complètement stupide. On sent que le gaillard lit des trucs pas trop loin des nôtres, mais il comprend juste pas le fil conducteur.
  12. La nuit, j'en rêve ! Me réincarner en Laurent Louis... Je suis sûr qu'avec les 6 mois qui restent, je te fais sauter le système.
  13. Mais qu'il est con.... Comment on peut gâcher autant d'opportunité ?
  14. Ah oui ! Et Philippe est pilote de chasse. Quand même !
  15. C'est la dernière chose qu'il nous faudrait. Il y a déjà trop de grands hommes en Belgique et dans le monde. On crève sous les leaders charismatiques qui veulent imposer leur vue à tout le monde. Au contraire, Philippe est doux et timide et c'est très bien comme ça. Ça donnera un modèle plus humain à tout le monde.
  16. • «La politique n’a rien à faire en philosophie. Tout le monde sait bien que Descartes était membre du Parti Socialiste, et pourtant il a écrit de très bons livres.» Celui-là, il faut le retrouver pour le récompenser du prix lib.org !
  17. D'expérience, si tu parles simplement de dette et de déficit, il ne se passe rien. Mais quand tu dis que l'alternative au défaut souverain, c'est la confiscation des comptes d'épargne, tu as gagné l'attention de ton auditoire. A toi d'enchaîner ! Par contre, je suis très déçu du manque de réceptivité des gens à l'idée de réelles baisses d'impôts. Un peu moins d'impôt, ça leur ferait plaisir, un peu moins de gaspillage aussi, mais si on parle de réduire de 50% les impôts, les gens (même de droite) se mettent à paniquer en voyant tout ce qu'ils vont perdre comme "services publics".
  18. Tout est là-dedans. Le problème, c'est le mot "passion". Les gens ne votent pas pour une idéologie mais pour quelques mots clés qui évoquent des passions élémentaires. Le "grand homme", c'est le mec qui est capable de sentir les passions de la foule et de vibrer authentiquement avec elle. C'est un énorme problème pour des gens comme nous qui sommes des purs cérébraux et qui défendons des idées charpentées. C'est con à dire, mais le libertarien met son point d'honneur à être cohérent alors que pour la plupart des gens, la cohérence d'un discours n'a aucune importance. Ça leur fait même parfois peur.
  19. Comme disait l'autre : "Il y a trop de grands hommes dans le monde"
  20. Je ne dis pas que j'ai une solution directement sous la main mais le pouvoir est une question beaucoup plus large que la seule représentation parlementaire.
  21. Si l'UMP peut te piquer une idée, c'est qu'elle n'est pas assez distinctive. Si l'UMP peut mettre en oeuvre ton projet, c'est qu'il n'était pas assez libéral. Si l'UMP te prend tes électeurs aussi simplement, c'est que tes électeurs ne t'identifient pas correctement. Personnellement, je suis demandeur qu'on me pique mes projets et qu'on les mette en oeuvre tout de suite. Ça sera beaucoup plus efficace que d'attendre qu'on fasse un score suffisant pour les imposer. Et nous formerons les militants d'autres partis sans la moindre hésitation.
  22. Pourquoi est-ce qu'ils voudraient une guerre civile alors qu'ils ont déjà le pouvoir ?
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