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Tout ce qui a été posté par Yozz
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Il peut le dire!
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Peut-être dois-je ajouter, parce que la comparaison avec la philosophie et la religion m'interloque un peu, qu'il n'y a pas de thèse métaphysique dans le coaching. Ça me paraissait évident mais bon.
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Tandis que, c'est bien connu, il n'y a plus d'admirateurs de Castro :/
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Déjà répondu, mais je vais essayer de le refaire: le coaching a une prétention plus modeste, en ce qu'il n'a pas de contenu normatif sur ce qu'est la vie bonne. Là où il y a une grande proximité, c'est avec certaines conséquences du stoïcisme, et notamment reconnaître la différence entre ce qui dépend de nous et pas, mais ça ne va guère plus loin. Le coaching vise juste à rendre les gens plus confortables dans leur vie en les aidant à résoudre certains problèmes qui se posent à eux. Le coaching n'a pas en tant que tel de message sur ce qu'est la vie bonne, sur ce qui a du sens ou ce qui est juste. Le coaching n'est pas un corpus normatif, mais une pratique d'accompagnement pour aider le coaché à trouver ce qu'est la vie bonne, ce qui a du sens ou est juste pour lui.
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Ca peut couvrir plein de trucs y compris des trucs débiles. Tout comme artisanat ou consultance couvrent l'ébéniste et l'auditeur autant que l'artisan coiffeur et le consultant en présentation personnelle. Mais comme dans ces deux cas, ce n'est pas ce qu'on désigne le plus souvent par ces termes, ni ce qu'il y a de plus représentatif. Ensuite, je l'ai répété à plusieurs reprises, oui il y a des attrape-gogo idiots chez les coaches, comme chez les consultants du reste. Pour tes résultats, je m'étonne car je n'obtiens pas du tout les mêmes, mais soit. Je te conseille de commencer tout simplement par http://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_transactionnelle si tu veux avoir une idée de quoi retourne l'analyse transactionnelle en particulier. Je finis par me demander ce que tu désignes par Barnum. S'il s'agit de l'effet Barnum, ie le fait qu'on peut formuler des descriptions si vagues et associant leurs contraires que chacun peut s'y reconnaitre, ça n'a rien à voir. Déjà parce que le but du coaching n'est pas d'asséner comme une grande vérité utile "tu rentres dans cette case-ci, haha, ça t'aide hein". Ensuite que dans les techniques qui utilisent des classifications de personnalité (et l'analyse transactionnelle n'en fait pas partie), elles sont très contrastées, et se reconnaitre dans toutes est impossible. Je me demande si par Barnum en l'occurrence tu ne signifies pas tout simplement que ça te paraît du flan, ce qui est ton droit le plus strict.
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D'autant que parler de lutte entre classes sans adhérer au matérialisme historique me paraît être très loin de faire de quelqu'un un marxiste.
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Oui mais pas pour être coach, pour être chef de projet (et tu sais ça, non?) Le coaching pour moi c'est un hobby pour l'instant. A terme on verra, ça pourrait devenir un complément. Et tu découvres seulement maintenant que je suis chiant?
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Evidemment. C'est celle qui fonde l'idée de la présomption d'innocence, celle d'appliquer une procédure juste même aux criminels plutôt qu'un lynchage, etc. Plus prosaïquement, c'est aussi la seule manière d'éviter le tropisme gauchiste des "monstres en dehors de l'humanité". Comprendre que Chavez (ou Dutroux ou Hitler ou...) est aussi une personne, c'est comprendre que le mal est humain, que le potentiel mauvais est en nous, et c'est ce qui nous permet avec humilité d'éviter de verser à notre tour dans le mal. C'est un des sens que l'on peut trouver au péché originel.
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Gentleman contemporain - comment s'habiller avec classe
Yozz a répondu à un sujet de Librekom dans Sports et loisirs
C'est une telle évidence, et pourtant les jeunes semblent le comprendre de moins en moins. Seul bémol, les cadres continuent à porter le costume cravate, mais s'habillent de moins en moins bien... -
C'était une réponse à Lucilio sur la distinction de moi et du coach (pour autant qu'on me considère comme coach, ce qui n'est pas mon cas, soit), pas une assertion sur Chavez. Ceci dit, une pourriture reste une personne. Mauvaise, mais une personne.
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C'est un avis, donc d'office c'est pas en mode coach Mais une personne est une personne est une personne. Séparer ce qu'on est est un peu artificiel. C'était la réflexion à deux balles du jour, gracieusement offerte par Yozz.
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Voilà, je suis un peu comme ça aussi. Les réjouissances je trouve ça de vaguement mauvais goût, mais bon. Soit dit au passage, faut aussi se demander ce qui viendra après lui. Les réjouissances seront peut-être de courte durée.
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Amha, oui, une alternative très sympa est du kettlebell. Je crois que Jim16 pourra répondre avec (beaucoup) plus d'autorité que moi.
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Non. Le coaching a moins de prétentions normatives que la philosophie, la religion ou la psychanalyse freudienne. Il est par contre une application de certaines théories psychologiques (il s'informe notamment beaucoup auprès des neuro-sciences). De plus la portée est généralement plus réduite, du moins pour commencer. Le lien s'opère en ce que le coaching aide souvent le coaché à identifier en quoi son problème concret aujourd'hui peut s'informer auprè de dynamiques de vie plus générale. Et c'est là qu'effectivement une petite portion de ce qu'on retrouve en philosophie antique (particulièrement le stoïcisme) ou en psychologie peut revenir. Le coaching n'est pas un corpus normatif, mais une pratique, essentiellement maïeutique, qui aide à accompagner pour des questions souvent très concrètes. Mais oui, ces questions souvent très concrètes mènent à des questionnements qui peuvent plus vite relever des problématiques traitées par des corpus normatifs, mais sur lesquels le coaching n'a en tant que tel rien à dire, si ce n'est qu'il est utile que le coaché prenne position dessus. De ce point de vue, même si c'est partiel, le coaching peut servir de porte d'entrée vers ces réflexions.
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Merci pour ce feedback!
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Non, parce qu'il ne propose pas la solution en tant que telle, mais amène le coaché à identifier la meilleure solution pour lui (et fréquemment le problème sous-jacent, mais soit). Dans la formation que je suis on parle beaucoup d'accompagnement pour ce que fait le coach, et c'est un mot qui me paraît juste. Ce n'est pas de la magie, pas de la thérapie, mais un accompagnement qui aide les gens à atteindre leurs objectifs.
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C'est pas tant évasif que le fait que ça prend des formes différentes, donc je risque de redire la même chose que ce que j'ai déjà dit: c'est essentiellement une pratique de questionnement dont l'objectif est d'amener une personne à identifier une solution à un problème auquel elle est confrontée. Le problème peut être une réorientation professionnelle, un deuil, la difficulté à sortir d'un cycle de situations répétitives, etc. Le questionnement est informé par une série de connaissances psychologiques etc qui aident le coach à poser les bonnes questions et à voir ce qui peut être sous-jacent au problème. L'AT, la PNL, les neuro-sciences font partie des outils dans la boîte du coach. La competence du coach est un mix de ses connaissances et de sa capacité à choisir quand utiliser quel outil. Et de ce fait, à l'évidence, il y a des coaches meilleurs que d'autres, et un coach qui convient à une personne peut ne pas convenir à une autre personne.
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Absolument.
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Je n'ai lu personne soutenir ça, et en tout cas personnellement je n'énoncerais pas une bêtise pareille.
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Dans la mesure où tu sembles penser que le coach fait du relooking, il n'est guère étonnant que la compétence du coach t'échappe.
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Changer le plus profond de la structure psychologique de quelqu'un, le coaching ne le prétend certainement pas, et en quoi serait-ce d'ailleurs souhaitable? Mais changer des comportements, en apprendre de nouveaux, apprendre à vivre certaines choses différemment et répondre différemment a certaines situations. Le "on ne change jamais" me laisse toujours perplexe. On change tout le temps. On change physiquement, nos goûts évoluent, nos idées changent ou se raffinent, nos réactions et l'importance que l'on accorde aux choses évoluent, etc. Mais de toute évidence, on ne change pas du tout au tout, des fondamentaux demeurent etc. Mais dans le même temps, entre l'ado de quinze et le cinquantenaire, on autant changé qu'on est méconnaissable.
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Et c'est ça la seule chose qui importe. Après, si tu souhaites étendre ton champ de possibles, le coaching peut t'y aider, progressivement.
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Comme déjà relevé, consultant souffre du même problème que coach, ça veut tout et rien dire. Donc certains coaches sont comme certains consultants, ça ne nous apprend pas grand chose
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Ce que tu dis es plutôt juste, mais certainement en matière de vie privée, tu vois beaucoup de gens à qui tu reconnaitrais une autorité sur la question de "comment vivre ma vie ou me comporter dans tel aspect de ma vie"? Personnellement, j'aurais du mal avec ça. Après, il peut tout-à-fait être approprié, selon les contextes, d'expliquer à certains coachés la théorie derrière le travail qui a été fait de manière un peu formelle. Ca dépend un peu du coaché, de ses modes de réflexion, ses besoins, etc.
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Parce que les gens doivent avoir une motivation pour se bouger. Or, souvent, les gens qui ne se bougent pas ont un avantage à ne pas se bouger. Et le coaching peut servir à identifer cet avantage, et soit à aider el coaché à le dépasser, soit à au contraire décider qu'il est confortable avec ça et que finalement c'est ce qu'il veut. Soit dit au passage, le coaching est très loin de ne s'occuper que de gens qui s'enfoncent dans la torpeur, loin de là.