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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Bien sûr je te rejoins sur l'analyse des faits, le mauvais joueur et le passager clandestin sont respectivement la France et la Grèce. Pour ma part j'étais de toute façon persuadé que la construction d'une zone euro par des moyens technocratiques et artificiels conduirait inéluctablement à l'échec, pour les raisons que Milton Friedman avait expliquées il y a 15 ans. De ce point de vue la crise a agi comme un accélérateur et un révélateur dévoilant au grand public ceux qui se baignaient à poil dans les eaux du surendettement, masqués par le parapluie de l'euro. Au final je me félicite de cette période de vérité, le thermomètre de la spéculation a permis de contourner les mensonges de la technostructure européenne. Néanmoins il faut bien se garder de toute naïveté à l'égard de l'Allemagne, dont on peut saluer le réalisme qui tranche avec l'attitude de ses partenaires, mais qui mène effectivement une politique de puissance, pas seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan politique, ce qui est plus inquiétant.
  2. Sur la pétition des 400, une tribune de Galam dans Causeur qui met en garde contre une sanctuarisation politique de la controverse scientifique. Une science autoritaire ne peut satisfaire aux critères d'une science ouverte. http://www.causeur.fr/des-scientifiques-de…la-science,6062 Celle de Courtillot, plus lisse:
  3. Procès d'intention, encore. Je vais te faire une confidence : ce débat ne tournait pas autour de toi et il n'y a pas de conspiration à ton encontre. Sans vouloir trop émoustiller ta sensibilité je me suis seulement démarqué de ta lecture identitaire initiale centrée sur une rivalité ethnique qui montait en épingle l'aspect émotionnel de ce cas, avec grossière pinaillerie et tentative casuistique. Ceci pour en extraire la logique disciplinaire et montrer de quelle façon cette pratique de la délation par des pressions communautaires banalise les procédures arbitraires dans ce pays et menace nos droits. En voilà assez pour réfuter ta position soutenue mordicus selon laquelle la Halde aurait peu ou pas d'importance et que j'en exagérais l'influence. Je comprends les raison de cette euphémisation, mais ça ne tient pas la route. Si ça ne t'a pas convaincu, je t'offrirai une bière demain pour te consoler.
  4. Concernant la démolition de la présomption d'innocence et l'inversion de la charge de la preuve dont je parlais plus haut en qualifiant d'évolution bananière cette subversion des règles libérales du droit censées empêcher l'arbitraire, un article éclairant de A.G Slama :
  5. En lisant tes contributions dans ce fil, un lecteur assez patient aura en effet un élément de réponse. J'en conclus surtout que tu es complètement hors-sujet car tu n'as pas fait l'effort intellectuel de distinguer dans la problématique les fins et les moyens. Il n'y a guère d'alternative lorsque Chitah répond à Chitah en se réfutant lui-même, puisque le sujet du fil porte sur les moyens légitimes et non sur un procès d'intention relatif à la nature du propos tenu. Je suis désolé de te l'apprendre, mais dans un régime libéral la discrimination et les propos à connotation phobique seraient légitimes, y compris s'ils sont condamnables moralement. Tout-à-fait, encore un petit effort et tu pourras t'extraire d'une lecture ethnique et identitaire de la discussion.
  6. Constater la criminalisation croissante des conduites, ce n'est pas idéaliser une époque quelconque. Constater que la situation de nos libertés fondamentales se délite sous l'empire d'une néo-inquisition, dont le pouvoir disciplinaire vise à faire table rase des préjugés et à transformer la société n'implique pas de regretter l'époque de l'inquisition, même si le bilan de cette dernière n'est pas entièrement négatif. Merci de confirmer mon propos, à savoir que depuis le début tu te contonnes dans l'émotion et la réaction. Il fut un temps où ce forum s'élevait quelque peu au-dessus du concours d'indignation et de la tirade antiraciste la plus virulente. Il est vrai que maints intervenants de qualité nous ont quitté. De ce point de vue en effet, c'était mieux avant.
  7. Il y a effectivement un processus interne à l'oeuvre (une dialectique et des interactions), mais la pauvreté n'en est pas la cause. Le phénomène très mal nommé des ghettos n'en est que le stade de décomposition final. Il faut renverser la perspective idéologique imposée par la propagande de l'excuse. De même que pour l'exclusion, que les explications socialistes attribuent à de prétendues discriminations à l'encontre de ces populations. Leur diagnostic étant complètement faux, leurs solutions étatiques ne feront qu'aggraver le mal. On le voit très bien avec les milliards déversés en pure perte par la politique de la ville, les allocs et l'assistanat. C'est la voyoucratie et le processus de tribalisation qui chassent commerçants, médecins, services, emplois et honnêtes gens de ces zones de non droit. Et non pas le manque d'emploi, d'aides et de services qui les pousse vers la délinquance.
  8. Je propose que tu gardes tes ritournelles sur les heures les plus sombres pour chez toi. Je veux dire en privé, avec tes invités, plutôt que dans un espace de discussion sérieux. Oui corrélation il y a, mais dans le sens inverse de la thèse sociologique officielle du gouvernement et des groupes d'oppression. La cause première n'est pas la pauvreté, ni la prétendue exclusion sociale. C'est au contraire la délinquance et la surcriminalité (donc la destruction de la propriété privée) qui entraînent la tribalisation et la pauvreté des quartiers.
  9. Oui, mais avant d'en revenir aux valeurs conservatrices Rothbard (comme Block et d'autres) a dû aussi réaliser les impasses dans lesquelles il s'était mis en s'enferrant apriori dans une position dogmatique et les contradictions qu'elle provoquait, par exemple en s'alignant systématiquement sur les positions multiculturalistes et pacifistes de la gauche américaine.
  10. C'est correct. Il y a un trou béant dans la réflexion des libéraux, qui n'ont aujourd'hui à peu près rien à dire sur les enjeux majeurs de la mondialisation. C'est regrettable. Mais je place à part les libertariens qui ont commencé à mener un vrai travail critique contre le relativisme dans lequel est plongé le libéralisme démocratique et procédural - en réhabilitant la question morale et la problématique des valeurs.
  11. Merci de ne me pas me mêler à cette querelle de cour d'école, ce serait accorder trop de crédit intellectuel aux sycophantes de service. J'ai exposé mes arguments en ne suivant que mon propre entendement, ils n'engagent que moi même si je les juge supérieurs aux indignations qui tiennent lieu de réflexion à mes contradicteurs. Je regrette seulement pour ma part l'abaissement du niveau, quand je vois l'anti-racisme de comptoir proliférer au point de se croire parfois sur un forum socialo.
  12. Le clivage entre communautariens et libéraux est la disjonction politique montante aujourd'hui. Mais beaucoup de libéraux à courte vue ayant évacué la question des valeurs morale sont passés dans le camp du relativisme. Mis à part quelques libertariens américains ils n'ont pas intégré cette nouvelle ligne d'affrontement idéologique, pas plus qu'ils ne voient venir les attaques et remises en cause profonde de l'individualisme libéral par les communautariens, et encore moins celles des multiculturalistes, qu'ils considèrent avec bienveillance. Parfois je me demande même si sur le plan de la réflexion les libéraux ne sont pas complètement hasbeen par rapport aux enjeux politiques cruciaux de l'époque.
  13. De fait oui, puisque si l'instite demandait à un gamin d'enlever son jogging, sa casquette ou son maillot de l'OM, ce cas ne susciterait pas l'intérêt de la meute des vigilants. Tandis que s'il s'agit d'un maillot algérien, les parents pourront désormais saisir la Halde en prétextant une phobie à leur endroit. La Halde n'est justement pas un tribunal appliquant les principes stricts du droit pénal comme la présomption d'innocence, toutes les garanties juridiques protégeant nos libertés y sont systématiquement bafouées. C'est d'ailleurs en raison des privilèges exorbitants accordés à tel ou tel groupe que cette instance de rééducation et de répression des conduites est saisie.
  14. C'est évident, puisque la presse en est à mentir sur le prénom de la mère par peur de vexer quelque susceptibilité, elle a pu également occulter d'autres aspects. Je ne pense pas que tu sois bien placé en terme d'exemplarité pour te poser en arbitre des élégances et donner des leçons de bonne tenue du débat. Sur le fond ce fait divers n'a en soi pas grande importance. Son aspect symptomatique en revanche est plus intéressant. La passion de l'égalitarisme avance désormais armée de culpabilisation pourchassant les "phobies" à coups de flicage tous azimuts et d'autorités organisées en machines de pouvoir. On assiste à la banalisation des procédures arbitraires et des officines discrétionnaires, donc à la destruction des principes libéraux fondateurs sous les applaudissements des idiots utiles. A force d'accorder des droits spéciaux aux groupes communautaires les plus vindicatifs la démocratie se transforme peu à peu en tyrannie des minorités, attitude dont on a pu voir se déployer ici quelques aspects agressifs et dont la conduite accorde une centralité aux rivalités interethniques et à la concurrence victimaire. Ainsi exiger une tenue de classe correcte plutôt qu'une tenue de foot constitue désormais une « humiliation » et ouvre droit à une réparation pénale. Je dis donc qu'à ce rythme de criminalisation des "phobies" présumées, ce sont les principes de la démocratie libérale qui sont progressivement détruits, au profit de ceux d'une république bananière.
  15. Il y a bien une définition précise de l'identité française qui se fonde sur la citoyenneté. Mais ce non débat avait justement pour fonction d'éviter toute réflexion sur le vrai sujet : quels sont les droits et devoirs attachés à cette notion de citoyenneté? Je ne l'oublie pas, bien au contraire, l'exemple donné à ce jeunot consistant à l'empoisonner avec le virus de l'étatisme et la revendication de faux droits est une raison supplémentaire pour condamner le comportement liberticide des parents.
  16. Il y avait un esprit français que Nietzsche admirait et a très bien décrit, celui des moralistes, de Montesquieu, Descartes, Molière, Voltaire, Chamfort ou Flaubert. Une certaine idée de l'honnête homme, de la langue classique et au point de vue du caractère la fougue et l'impertinence du mousquetaire. Mais tout cela est bien mort, il faut le reconnaître. L'égalitarisme, l'inculture, l'hédonisme et la racaille triomphent. Aujourd'hui je ne me considère plus du tout comme français et si c'est affaire de papiers je les brûlerais volontiers. Le terme européen est encore ce qui me va le mieux.
  17. Ton approbation univoque pour la réaction des parents ne laisse guère de doute, d'autant que tu trouves en sus normal de violenter cette dame coupable de racisme c'est entendu. Or tenir un propos raciste est un délit en France, je ne te l'apprends pas. Aussi tu devrais manier cette accusation avec plus de prudence, la facilité avec laquelle tu l'utilises envers les uns et les autres pour jeter l'anathème pourrait t'occasionner un retour de bâton bien naturel. Le lecteur pourra se référer entre autres à ce post : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…st&p=627390 Un autre exemple éclairant de ton 2P2M, sur le mode "la liberté d'expression c'est bon pour moi & mes potes mais très peu pour les autres" :
  18. Pour gagner en crédibilité quand on te met le nez dans tes contradictions tu pourrais te fendre d'un argument, au lieu de répéter Pavlov Pavlov comme un toutou bien dressé. Par exemple que penses-tu d'une société où les élèves, ou plutôt les apprenants en langage pédago, auraient le pouvoir d'envoyer leurs profs en stage de rééducation? Ne serait-ce pas un modèle de gouvernement par la peur?
  19. Soutenir la réaction des parents dans le procès intenté à cette instite revient en effet à approuver la criminalisation des opinions et à tailler en pièces les principes libéraux. C'est bien l'objet de ma discorde avec Chitah. J'ai relu le fil et je maintiens que la forme du propos de cette dame peut être qualifiée de maladroite mais certainement pas raciste, elle a perdu son sang froid et s'est excusée ainsi que la directrice d'école. Cela était déjà une concession remarquable à l'exercice de son autorité. Dans une société pacifiée les gens arrangent ce genre de différend de façon civilisée, par des règles coutumières ou de civilité. Mais faire fi de cette bonne volonté en portant l'affaire devant la Halde est bien le signe que les parents sont mus par une volonté ignoble de vengeance et de punition par des moyens étatiques. Le plus inquiétant finalement c'est la dérive de cette criminalisation, il ne faut pas s'étonner de la racialisation outrancière du débat en France, fruit pourri de toutes les officines de rééducation qui font commerce du ressentiment et de la calomnie avec l'argent du contribuable.
  20. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu clames en permanence ton appartenance à cette identité arabe complètement fantasmée pour dénoncer un climat d'oppression, tout en accusant de noirs desseins ceux qui te prennent au mot. Sinon, mauvais le coup j'espère.
  21. En français c'est le mot correct. h16 avait fait un billet excellent et caustique à ce sujet : http://h16free.com/2009/04/29/550-delenda-est-la-halde Si tu aimes le régime de semi-liberté surveillée par un ministère de la vérité c'est ton droit. Je pense que tu sous-estimes la Halde ainsi que le problème de la liberté d'expression en général, puisque tu déclarais dans un autre fil que celle-ci n'était absolument pas menacée en France. D'abord parce que ça ne te dérange pas tant que ça qu'on touche à la liberté d'expression des autres, ensuite parce que cette officine flatte ton discours perpétuel sur la persécution imaginaire dont serait victime ta communauté, avec laquelle tu sembles t'identifier (ce qui montre un sens de l'indépendance assez restreint pour un individualiste) bien que tu ne la fréquentes pas et que tu ne mettes pas les pieds dans les quartiers. Cela dit je suis content de voir que tu découvres la réalité du racisme anti-blanc dans les banlieues. A l'avenir il faudra tâcher d'être cohérent lorsque le même genre d'autorité s'en prendra à ta liberté particulière et ne pas crier à la censure. Pour le reste tu parais assez peu au fait des enjeux intellectuels cruciaux chez les penseurs politiques contemporains, dont une majeure part traite du modèle libéral vs modèle communautarien, modèle multiculturel vs républicain, etc. J'ai des lectures à te conseiller dans ce domaine si tu veux. Si l'étiquette anarcap empêchait de dire des conneries ça se saurait. Tu cherches comme d'habitude à identifier un ennemi et à faire le malin.
  22. Tu devrais lire le début du fil ouvert pendant tes vacances forcées, la Halde a déjà commencé l'épuration des manuels scolaires. Et tu sais très bien que le mouvement propre d'une administration de ce genre est d'accroître son pouvoir de nuisance. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi tu t'éreintes à en diminuer l'importance ou à la défendre.
  23. Relis les échanges précédents. Mon argument portait sur les moyens employés par les parents et non sur les fins. Etablir ce distingo ne demande pas un grand effort intellectuel, mais permet d'éviter la confusion. La coercition est-elle légitime? Non. La dame a présenté des excuses publiques, si cela ne suffit pas la seule sanction juste devrait venir de sa hiérarchie. Si les parents ne sont pas satisfaits, ils peuvent changer de crèmerie. Les parents, en saisissant la Halde pour exiger une sanction pénale pour un propos maladroit, se comportent effectivement comme si leur appartenance à une communauté particulière leur conférait des droits spéciaux, montrant ainsi qu'ils ont intériorisé une norme ethnodifférentialiste récompensée par la société. Si tous les parents peuvent désormais utiliser la Halde lorsqu'ils estiment leur rejeton discriminé, on crée un précédent qui ouvre la boîte de Pandore. Ainsi ceux qui ramèneront des bulletins calamiteux pourront dénoncer leur prof, car après tout il n'y a pas de pire discrimination qu'une mauvaise note. La censure et le désordre ont de beaux jours devant eux. Un bel autoportrait en vérité. Après avoir fait du scandale autour de ce cas par ton indignation unilatérale, tu feins de t'étonner que cela suscite des réactions. Je t'ai connu en meilleure forme. Je n'écris pas pour être intéressant et si porter le fer contre la criminalisation des opinions peut te paraître un combat d'arrière-garde pour moi c'est fondamental. Si cela flétrit quelque sensiblerie mal placée, et bien tant pis pour ma réputation.
  24. Il y a au contraire un rapport étroit entre le développement d'un organe bureaucratique de délation et de répression des suspects avec la situation dans les ex pays soviétiques. Un de mes amis roumains me racontait comment sous Ceaucescu, les habitants d'un même immeuble étaient incités à écouter les conversations de leurs voisins pour les dénoncer. Je vais encore plus loin et c'est mon argument principal : la Halde et autres groupes d'oppression subventionnés qui prétendent traquer les discriminations exacerbent la xénophobie en créant des privilèges légaux. Il s'agit d'une machine à dresser les communautés les unes contre les autres dont le pouvoir exorbitant fonctionne en diffusant le poison du ressentiment dans la population. Au fond je ferais volontiers mienne la phrase de Zemmour, "la discrimination c'est la vie". Mais elle tombe malheureusement sous le coup de la loi.
  25. Je n'ai absolument pas parlé d'arabes ici, c'est toi qui fait le lien (inconscient?) avec la délinquance et les incivilités. Ma phrase s'applique aussi bien aux enfants d'immigrés chinois, indiens ou portugais. Si j'appliquais le même soupçon que toi j'en conclurais que ta réponse suinte le racisme ordinaire et le préjugé néo-colonial. Et de fait, les racistes sont ceux qui soutiennent de telles opinions. En cherchant à traquer de prétendues discriminations, ils traitent ces populations comme des enfants en créant des untermenschen légaux. On voit à quelle situation nous pousse le type de ressentiment cultivé par la Halde : tout le monde surveille les propos des autres et n'attend qu'une occasion pour le mettre à l'index, qui n'est pas sans rappeler l'époque des pays soviétiques où la dénonciation des mauvais communistes était récompensée par le Parti.
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