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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Il y a une autre explication plus simple à cette uniformisation : 70 % des lois sont des transpositions de règlements, directives et décisions de l'Union Européenne. Les mandarins de l'administration nationale tiennent des citadelles mais ne sont que des éxécutants. Si bien que le parlement est devenu une chambre d'enregistrement donnant l'illusion de sa légitimité en se concentrant sur les sujets sociétaux, l'hygiénisme et la grande nurserie. Et se produit en spectacle à travers un barnum médiatique où les numéros de clowns alternent avec ceux des trapézistes.
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    Supa Playlist!

    Du free, what else? You've got to have freedom Village oh the Pharoahs
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    Essayez l'éthiopien, ça vous ouvrira de nouveaux horizons : Mulatu & The Heliocentrics - Dewel Mulatu & The Heliocentrics - Addis Black Widow Mulatu Astatke & The Heliocentrics - Cha Cha
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    Supa Playlist!

    Commandé.
  5. Les "humouristes" en ce qui me concerne, moyen je suis mauvais public - sauf si c'est dans la veine de Walter bête & méchant. En plus je subodore le foireux propice à la chamaillerie entre nous. Mais merci pour la proposition. On se retrouvera plutôt pour mater la finale de la C1 si ça te dit.
  6. free jazz

    Bar du football

    Ouais. On y apprend entre autres que Domenech se prend pour un guru en guerre contre les médias, que son livre de chevet est "Psychologie des foules" de Le Bon, que Escalettes n'est qu'un pion, que ce sport est complètement gangrené par la politique spectacle et d'autres choses intéressantes.
  7. free jazz

    Bar du football

    Si tu veux une réponse complète je recommande vivement la dernière émission Répliques de Finki : Le désamour vis à vis de l'équipe de foot, avec Paul Yonnet, sociologue & Karim Nedjari, directeur de la rédaction du service des sports de Canal+ : http://www.franceculture.com/emission-r%C3…et-et-karim-ned C'est édifiant quant aux dérives politiques du foot en France, ou comment l'EdF est devenue une école de l'immoralité. D'ailleurs je recommande cette émission à tout le monde ici.
  8. Tu es notoirement chiant à accuser tes contradicteurs de racisme, de fascisme ou d'islamophobie. Si j'étais randien je dirais que c'est un réflexe d'esclavagiste, ce bruit signalant typiquement leurs attaques pour paralyser leur victime. A force de n'avoir que ça à la bouche tu vas finir par rendre les gens vraiment xénophobes, mais c'est peut-être ton but. En dehors du forum pourquoi pas, notamment avec tes amis soraliens, mais l'éthique d'une discussion honnête devrait prévaloir ici, d'ailleurs je croyais ce genre d'accusation publique interdite par la charte.
  9. Là c'était par curiosité, notamment pour la rotoscopie et K. Dick. En ce moment je me fais plutôt une cure de film noir et SF des années 60.
  10. Vu hier A Scanner Darkly, adaptation rotoscopique de Substance Mort, le roman de P.K Dick. Le film décrit une société américaine ayant basculé dans un système totalitaire type big brother entièrement absorbé par la guerre contre la drogue, surtout une nouvelle substance qui fait des ravages. Décousu au final, son scénario manque de consistance et sombre dans le formalisme. A un moment un des junkies au cerveau en perdition en est au stade final des crises hallucinatoires et se réfugie dans Foutainhead de Rand qu'il serre sur sa poitrine, puis une créature fantasmagorique vient dresser son réquisitoire : http://www.objectivistcenter.org/cth--1815…ner_darkly.aspx De toute façon je n'espère plus rien du cinéma américain actuel, même dans ses quelques tentatives d'originalité.
  11. C'est l'antenne française de la secte de Lyndon Larouche, une belle brochette d'illuminés complètement paranos : http://www.prevensectes.com/solidarite3.htm
  12. Il faut dire que "chauffeuse" serait un peu ambigu, on pourrait trouver douteux de la laisser s'occuper d'enfants. Et puis ça pique moins les yeux que "écrivaine" ou "sous-préfète".
  13. Sur l'articulation du théologique et du politique dans la pensée islamique et plus spécifiquement quant au rapport à la démocratie, une bonne synthèse des classiques par Makram Abbes. Dans cet entretien Mr Oubrou explique les vertus d'une voie moyenne :
  14. C'est pourquoi les musulmans sont les mieux placés pour décider si leur religion a besoin d'un aggiornamento ou d'une réforme, et n'ont pas besoin d'être guidés par des éducateurs. Si cela consiste à leur imposer pour leur bien nos standards laïcs de modernité assortis d'un brevet de libéralisme et d'arrières-pensées politiques, on comprend qu'ils voient d'un mauvais oeil cette évolution. A ce sujet je recommande cette discussion instructive entre Finkielkraut et Tareq Oubrou, figure intellectuelle montante, où l'on entend que les choses sont un peu plus compliquées que l'opposition réductrice entre rationalistes éclairés par un progressisme bon teint contre tradis rétrogrades : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france…fusion_id=83214 La philosophie libérale proclame un certain universalisme, qui concerne surtout les catégories et les normes de justice. Cela ne signifie pas qu'elle soit universellement exportable partout telle un phare de l'humanité, mais qu'elle part d'un sentiment d'optimisme un peu excessif. D'autre part je ne crois pas que Bastiat ou Tocqueville aient jamais pensé que toutes les cultures pourraient se convertir au libéralisme.
  15. Nos amis catholiques pourraient trouver discutables les vertus de Vatican II, mais s'il s'agit d'un prétexte pour imposer aux musulmans l'idéologie de 1789, je conseillerais à nos amis musulmans de se méfier de ce genre d'initiative. A l'instar du CFCM évoqué plus haut, qui consiste en un machin politique fantoche ne représentant que lui-même, imposé par le ministère de l'intérieur (dont l'incurie en la matière est grande) en vue d'essayer de contrôler et de discipliner la communauté musulmane. Pour rappel, les principales organisations représentatives telles que l'UOIF l'ont même déserté : http://www.saphirnews.com/CFCM-la-Mosquee-…rent_a4544.html
  16. Je suis d'accord sur ce point. Toutefois on assiste ici comme ailleurs à un réveil de la conscience islamique. Je ne me prononce pas sur le caractère bien ou mal de cet essor, mais croire que cette conscience prendra le chemin d'un islam libéralement correct passé à la moulinette démocratique relève d'un mirage idéologique. Allons, nous ne sommes plus à un homme de paille près. Si chacun peut se bricoler son islam à la carte, en faisant fi des prescriptions basiques, à ce compte là nous sommes tous musulmans - et l'on peut mettre n'importe quoi sous ce terme générique. Comme si je me prétendais chrétien mais non pratiquant, parce que je suis de culture catholique, bien que philosophiquement païen. J'ai plusieurs excellents amis turcs, c'est une civilisation que je connais bien et ils ont tous comme point commun un nationalisme exacerbé, donc une affinité somme toute limitée au libéralisme, du moins celui dogmatique qui est prêché par ici. Que signifie cette expression récurrente "l'islam est en crise"? Et qui est affecté par cette crise? Il m'apparaît au contraire plein de force et de vigueur, comparé au catholicisme; et le contraste est saisissant dans le contexte d'une Europe acquise au nihilisme.
  17. Quelle proportion de conservateurs? Faute d'évaluation chiffrée de ton affirmation, considérons qu'elle est gratuite. Plaisanterie mise à part, les enquêtes d'opinion sur la dernière présidentielle que j'ai pu lire vont plutôt dans le sens d'un vote communautaire musulman qui serait à une écrasante majorité socialiste. J'ai donc du mal à concevoir le poids de cet électorat conservateur que tu évoques (contradictoire au passage avec l'émergence d'un courant moderniste influent), à moins que cette majorité silencieuse s'abstienne dans les urnes, hypothèse qui n'est guère convaincante. Pour l'instant n'ont été évoqués à l'appui de cette vision que des slogans flous et des formules creuses. On nous parle d'un islam "réformiste", "rationaliste", "individualiste", respectueux de la laïcité, en lutte contre l'obscurantisme et les intégristes (ce point mériterait en soi d'être développé), puis d'autres clichés conformes aux canons du libéralisme. Nous avons discuté des contradictions internes, des conditions et des impossibilités, qui font que cette image réformiste correspond à un simulacre, ou du moins à un constructivisme. J'ajoute que cette vision d'un islam domestiqué, apprivoisé et transformé par l'imaginaire progressiste est une réduction occidentalocentrée, qui pense la démocratie comme la fin de l'histoire et l'islam traditionnel comme un obstacle, voire un facteur d'arriération qu'il faudrait à tout prix réformer. C'est en ce sens que j'utilise l'adjectif soluble, qui comporte l'idée d'une conversion aux standards des démocraties libérales. Cette réduction aux fantasmes occidentaux, revendiquant pourtant le droit à la différence et porte la pluralité comme étendard, méconnaît les spécificités du monde musulman et refuse de reconnaître son altérité. Il s'agit donc sous ce rapport d'une sorte de dénégation qui considère l'islam avec un oeil paternaliste et infantilisant, animée par des intentions thérapeutiques bienveillantes. Mais allons plus loins. Analysons concrètement ce que peuvent bien signifier les divers éléments pratiques invoqués pour justifier la promotion de cet "islam des Lumières". Aurel a commencé par se référer à l'ijtihad en faisant croire qu'il s'agit d'une pratique actuelle, alors qu'elle fut officiellement abandonnée au X è s par les juristes musulmans, époque à laquelle le Califat interdit définitivement la fameuse école rationaliste moutazilite, jugée hérétique à cause de son tropisme grec avant que ses représentants soient persécutés, torturés et éliminés : http://www.cosmovisions.com/$Motazilites.htm Ensuite vient un aspect proprement théologique concernant la réforme du Coran lui-même et l'abrogation de certains versets incompatibles avec le pluralisme démocratique. Je vous renvoie à cet article de Contrepoints qui souligne les énormes problèmes que pose le principe d'abrogation, à supposer qu'il trouve un écho favorable parmi les juristes musulmans - ce qui est loin d'être le cas : http://www.contrepoints.org/Le-Coran-et-le-recours-a-la.html Enfin fut évoqué un principe de "libre interprétation personnelle" du Coran, une sorte de libre pensée appliquée à la religion. Formule séduisante certes, mais de quoi parle-t-on? Si l'on se réfère ici à un aménagement personnalisé, à la lattitude pour chacun de se bricoler un islam à la carte dans son coin, ce n'est guère sérieux. Car cela équivaut à vider l'islam de sa substance, à le déspiritualiser jusqu'à le transformer en une coquille vide. En effet l'essence de cette religion est tout sauf intérieure, comme peut l'être le catholicisme aujourd'hui - là encore la transposition est trompeuse. L'islam est foncièrement ostentatoire, visible et prosélyte, sans quoi ce n'est plus l'islam. Ainsi ceux qui fument et qui boivent, qui se droguent ou pratiquent une sexualité débridée en dehors du mariage tout en se prétendant musulmans se payent de mots - certains vont même parfois jusqu'à faire la leçon. C'est là comme je le disais, une imposture, une attitude hypocrite et inconsistante, qui situe de facto ces personnes en dehors de l'islam.
  18. Non mais elle implique une éthique minimale, qui suppose de distinguer le vrai du faux, de ne pas légitimer la tromperie, et en tant que philosophie du contrat, de respecter les promesses. Je ne doute pas qu'il y ait des individus libéraux et musulmans, de même qu'il existe des libéraux catholiques, qui cherchent à concilier foi et raison, communauté et responsabilité. Mais l'expression islam libéral, puisqu'elle ne dénote pas de signification cohérente, n'a pas de sens, pas plus que catholicisme libéral ou bouddhisme libéral. Il s'agit donc au mieux d'un abus de langage, au pire d'une imposture intellectuelle. Le sujet fut présenté dès le début par Aurel de façon à créer cette confusion, en construisant une image bankable de l'islam soluble dans le libéralisme. Ce qui montre au passage son peu d'estime pour cette religion, mais permet de tenter de capter un potentiel électorat musulman. Aurel agit comme un politicien qui fait son marché, c'est compréhensible car il est dans la nature des politiciens de tenter de maximiser leur audience, y compris par ce genre de manoeuvre démagogique.
  19. Nos deux procureurs à charge manquent certainement d'esprit de finesse et de nuances. Toutefois, je m'interroge sur cette évolution extraordinaire de la mentalité libérale vers une nouvelle allégeance. Ainsi Montesquieu - pour qui la religion mahométane traduit une volonté absolutiste et une condition de servitude propre au despotisme oriental - ; Hume - qui lit dans le Coran une manifestation immorale de cruauté, de tromperie et des traits d'inhumanité - ; Tocqueville - pour qui l'islam manifeste un système politique et légaliste incompatible avec la démocratie -; Bastiat - qui trouve en la personne de Mahomet l'incarnation du règne de la spoliation brutale -; Mises - qui voit dans l'islam une idéologie socialiste destructrice -; sans même parler des diatribes d'Ayn Rand, ces grands noms du libéralisme seraient donc ici traités de trolls et de phobiques. Est-il encore permis d'exercer son esprit critique au sujet de ce nouveau concept d'islam libéral?
  20. Tu l'as écrit mais c'est faux. Car si tu l'avais lu, jamais tu ne pourrais énoncer une telle contre-vérité : Or non seulement Gouguenheim n'a jamais prétendu une telle absurdité, mais cet homme de paille grossier ne concerne pas le sujet traité ni la thèse défendue dans son livre Aristote au Mont Saint Michel. Lequel traite de l’influence du savoir philosophique grec sur les élites dans les sociétés médiévales, et la façon dont ce savoir grec fut transmis en Europe - sa thèse étant qu'il ne fut pas transmis par les musulmans, mais principalement de l'héritage chrétien et byzantin. Ainsi Gouguenheim affirme explicitement le caractère brillant de la philosophie musulmane (Avicenne, Al Farabi, Al Kindi, etc) qui s'est développée par un travail de réinterprétation d'Aristote, mais montre qu'aussi brillants soient-ils, ces philosophes (par ailleurs médecins, juristes, mathématiciens) n’ont guère eu d’influence sur les élites européennes savantes et n’ont pas cherché à faire connaître aux Européens le savoir grec - contrairement au dogme aujourd'hui martelé par l'intelligentsia progressiste sur les racines musulmanes de la science européenne, auparavant enfoncée dans l'obscurantisme. Je ne doute pas que tu aies lu des critiques ou plutôt ici ou là, une collection de condamnations idéologiques - et non scientifiques - de Gouguenheim dont tu n'es pas capable d'orthographier correctement le nom, ce qui n'est pas crédible pour quelqu'un qui prétend avoir lu un auteur. Car la campagne de calomnie menée par l'établissement intellectuel gauchiste contre lui est d'ordre politique, avec leurs méthodes habituelles pour redresser ou démolir ceux qui ne vont pas dans le sens de l'histoire: pétitions, procès politique, menaces pénales, accusations de racisme et d'islamophobie etc. Bref tu n'as pas lu ce livre et tu te contentes d'en recopier les caricatures les plus frappantes après en avoir construit une image déformante qui te permet de lancer des accusations saugrenues. Mais pour revenir au débat, ce genre de méthode renvoie à un élément qui fait surgir une autre contradiction avec l'éthique du libéralisme, car l'islam admet le mensonge dans certains cas et encourage même la duplicité à des fins prosélytes. Ce qui explique le double discours de certains "islamologues" jouant la séduction par une rhétorique flattant les vertus d'ouverture et de tolérance prônées par la mentalité universaliste des démocrates.
  21. Ta réaction épidermique illustre le problème que je soulevais plus haut, à savoir que la volonté de dialogue avec les musulmans est à sens unique. De mon côté j'ai fait l'effort de lire les auteurs que tu recommandais sur les penseurs réformistes de l'islam. Et au passage je t'en remercie, pour en avoir tiré profit. Bien que cette tendance réformiste soit à mon avis un trompe l'oeil car ce n'est pas celle qui a le vent en poupe et qu'elle corresponde au fond à une modernisation cosmétique. De ton côté on ne trouve que sectarisme et rejet de toute remise en question, de tout décentrement par un apport européen. Tu rejettes apriori des livres que tu n'as pas lus, en particulier l'ouvrage scientifiquement remarquable de Gouguenheim, victime d'une véritable chasse aux sorcières pour avoir critiqué le dogme des racines musulmanes du savoir européen. Comparable d'ailleurs à celle organisée contre Olivier Pétré-Grenouilleau pour son livre sur l'histoire des traites africaines qui déconstruisait la vision néo-marxiste dominante. Mais écoutons plutôt Gouguenheim se défendre avec brio contre les attaques de la meute politiquement correcte : http://www.canalacademie.com/ida5468-La-re…et-Regards.html
  22. Non ce n'est pas ce que j'ai écrit. Du reste je n'ai pas parlé de démocratie, qui n'entraîne d'ailleurs pas forcément un progrès en terme de libertés politiques. C'est moins une question de langue que de sens et de significations. Ensuite il faut que la volonté de dialogue ne soit pas à sens unique. Pour ma part je m'efforce d'adopter une attitude compréhensive, mais ça passe d'abord par la reconnaissance des différences essentielles, sans quoi l'on se condamne à un faux dialogue hypocrite en projetant nos catégories sur l'autre. Ou un Wishful thinking aussi illusoire qu'idéologique (comme dans la vision irénique d'un islam des lumières idéalisé et soluble dans le libéralisme) qui ne fait qu'aggraver les dilemmes. Si le sujet t'intéresse je recommande vivement ce livre de Remi Brague, emminent spécialiste de philosophie médiévale arabe et juive. Voici un texte de Brague à propos des conditions de ce dialogue. http://www.magistro.fr/index.php?option=co…l&Itemid=88 Sur le même sujet : http://www.lanef.net/t_article/-le-danger-…ague.asp?page=2 http://www.jlturbet.net/article-18668480.html
  23. Facchini est un excellent connaisseur du libéralisme, sans doute moins de l'islam, mais il est un modéré et reconnu pour la finesse de ses analyses. Il résume les critiques d'auteurs libéraux majeurs sur l'islam. Mais on trouve des critiques beaucoup plus intransigeantes chez Tocqueville par exemple, ou chez Mises qui assimile l'islam à une idéologie totalitaire. Mais bien-sûr c'est la faute des méchants occidentaux si les peuples musulmans sont mal gouvernés et infoutus de mettre en place un régime autre que despotique ou nationaliste.
  24. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt le bouquin de Benzine que tu m'avais passé, écrit suite à l'affaire Redecker si je ne m'abuse. Il est en effet recommandable, particulièrement le diagnostic de ce qu'il appelle "la maladie de l'islam" et se montre assez pessimiste sur la possibilité d'une réouverture de l'ijtihad tant que la conception légaliste considérant le Coran comme un code juridique sera dominante dans les pays musulmans. Comme Abdelwahab Meddeb, il représente en effet typiquement l'islam à visage humaniste. Le genre de théologien de bonne volonté, ouvert au dialogue oecuménique et à la réforme, via un islam des lumières conforme à l'imaginaire progressiste. Le problème est que les conditions de ce dialogue ne sont pas réunies, ou bien le dialogue est faussé par des malentendus.
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