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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Affirmatif. Libé n'écrit plus pour ses lecteurs, bien au contraire, sous un vernis bobo et parisien ce microcosme affiche son mépris permanent du peuple (qui le lui rend bien dans les rares colonnes encore ouvertes aux commentaires), mais pour le ministère qui attribue les subventions. On pourrait en dire autant du Monde. En France on réussit l'exploit de maintenir une presse sous perfusion sans lecteur, où les journalistes parlent à leurs copains. Il s'agit d'un pur artéfact, une presse d'anti-opinion. Les Dieux savent que je conchie le bougisme de Sarko, mais quand on voit les légions de cuistres qui se déchaînent contre lui en lui attribuant le monopole de la force occulte, ça me donnerait presqu'envie de le soutenir.
  2. Ce qui est formidable avec Libé, c'est que tout article factuel confirmant que ça castagne de partout en France est accompagné de l'interprétation d'un sociologue ou d'un associatif subventionné pour nous expliquer l'événement par Marx + Freud + Bourdieu, histoire de nous donner les bonnes lunettes idéologiques, au cas où le lecteur serait tenté de s'écarter du droit chemin et des bons sentiments. Ici c'est Olivier Legros qui s'y colle, "maître de conférence en géographie à l'université de Tours et membre du réseau Urba-Rom qui rassemble des chercheurs et acteurs associatifs s'intéressant aux politiques en direction des Roms", pour qui les roms sont les victimes expiatoires de la politique sécuritaire crypto-fasciste de Sarkozy.
  3. Pour les randiens oldschool, une eau pleine de vertu
  4. Certes, mais force est de constater des habitus divergents et un franchissement de limite par certaines minorités agissantes qui bénéficient d'une solidarité communautaire. Toutes les communautés ne réclament pas leur dû à coups de barres de fer, d'armes lourdes et de vandalisme. Ce dernier étant d'ailleurs souvent complaisamment décrit par les journaux comme des tensions sociales mettant en cause des jeunes opprimés issus des "quartiers sensibles" victimes du manque de moyens. Heureusement le Grenelle de la sécurité locale vient de décréter un nouveau plan banlieue pour acheter la paix sociale éteindre l'incendie avec des billets palier le manque de moyens :
  5. Idem quand je constate cette mode de l'androgynie, alors que la chute des cheveux devrait être perçue comme une marque de virilité. http://www.masculin.com/style/984-epilatio…-rasage-intime/ http://www.observatoiredescosmetiques.com/…hommes-394.html
  6. Au contraire en hystérisant le bourbier antilibéral il leur donne une figure à détester et un point de fixation pour déverser leurs fantasmes occultistes. En devenant l'objet du scandale il s'assure une bonne publicité, se rend indispensable en tant qu'ennemi qu'ils adorent détester tout en ridiculisant leurs éructations. La manoeuvre est tellement grosse qu'il faut être abruti comme un gauchiste pour ne pas s'en rendre compte.
  7. Elle existe déjà sous forme règlementaire : http://anonym.to/?http://carrefourlocal.se…yage/index.html
  8. C'est l'affirmation par Mr Laulan d'une corrélation forte entre roms et délinquance qui a été condamnée par le tribunal correctionnel en tant qu'amalgame discriminant, "sans nuances ni preuves avancées" sur le taux de criminalité nettement plus important chez les Roms, et pas l'interprétation de ce "préjugé". Or on rappellera à toute fin utile que la production de ce genre de preuve statistiques est interdite, par conséquent cette corrélation ne peut reposer que sur l'observation et les témoignages. Quant à la solution d'extraire les enfants de leur milieu criminogène, ce pessimiste du multiculturalisme la qualifiait lui-même "d'inhumaine" dans cette émission. On peut noter par ailleurs que si ce préjugé a la vie dure, ce n'est pas à cause d'une discrimination tenace, mais parce que personne ne veut habiter à côté d'un camp de roms pour des raisons légitimes que le déni de réalité interdit d'exprimer. Cette méfiance trouve en effet ses fondements dans l'expérience accumulée. Si les mairies freinent des quatre fers malgré l'obligation légale qui leur est faite de réserver des emplacements aménagés pour les campements de roms, c'est à cause de l'explosion de cambriolages qui accompagne régulièrement leur installation dans le voisinage.
  9. free jazz

    Supa Playlist!

    Merci à Largo pour ses bons conseils (encore que j'apprécie le jazz-fusion quand c'est le côté jazz qui domine), c'est un genre où j'avoue mon ignorance et préfère laisser la main aux connaisseurs. En revanche dans le même tonneau il y a un groupe excellent qui devrait te plaire à cause de ses sonorités électro (ainsi qu'à Largo) : Cinematic Orchestra
  10. Attention ce genre de propos stigmatisant une communauté est passible d'une condamnation devant les tribunaux. Il est en effet interdit d'énoncer des faits tels que la surreprésentation des roms dans les trafics, vols ou cambriolages, faits qui relèvent de "clichés racistes" selon la justice et les associations de censeurs. Voici les propos criminalisés :
  11. Kassad, c'est fort aimable de nous faire un compte-rendu des pires bouses block-bustées qui sortent, ça évite de débourser le prix d'un billet de cinéma pour finir avec l'impression de se faire flouer. Même rapprochement en regardant la bande annonce, le pompage est flagrant. Du coup la présentation en tant que "film expérience" semble largement usurpée. J'ai remarqué que les scénaristes abusaient beaucoup ces dernières années du thème gnostique de la fausse réalité fabriquée par une matrice maléfique, cela devient lassant. Au passage c'est l'homme d'un film cet Alex Proyas, typiquement un publicitaire, bon faiseur d'image mais sans inspiration dans la durée. J'ai vu son dernier, "Predictions", c'est une merde épouvantable, une collection de clichés convenus sur fond de folklore millénariste.
  12. L'architecture moderne a produit des merveilles. Mais je n'en dirais pas autant de l'architecture postmoderne et contemporaine, a fortiori dans leur version collectiviste. Voir ce fil par exemple, si tu veux en discuter: http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=40846 La destruction de l'orthographe aussi, au vu de la lecture des blogs indiqués ci-dessus.
  13. Tu rigoles, mais comparé à la plupart des cités du 93 de ma connaissance, c'est un joyau. Si tu passes par Paris tu peux vérifier en allant te ballader dans de riantes cités alentours comme celles de Bobigny, La Courneuve, Drancy ou Stain. Et bien d'autres banlieues bucoliques dont certaines semblent sorties de laboratoires d'urbanistes fous diplômés en fabrique d'homme nouveau. En comparaison la Villeneuve ressemble en effet à un aimable village de baba cools, quelque soit le talent du photographe. On peut citer quelques grands classiques, comme les 4000, la Cité des Poètes, dite Cité rose, à Pierrefite sur Haine, avec son architecture postmoderne orientalisante, ou celles de Bobigny, dans le plus pur style stalinien. Mais la liste serait trop longue. Blogs avec classement des pires cités : http://anonym.to/?http://lespiresquartiersdidf.skyrock.com/ http://anonym.to/?http://toonis93.skyrock.com/ http://anonym.to/?http://aulnay-3000.skyrock.com/
  14. Encore une grande victoire de la mixité sociale. Il faut ajouter que, contrairement à ce qu'avance la propagande socialiste, la paupérisation de ces quartiers n'est absolument pas une cause, mais bien une conséquence du fait que les droits de propriété n'y sont plus garantis lorsque les bandes imposent leur loi. Ergo c'est l'insécurité qui cause la relative pauvreté économique des zones de non droit et pas l'inverse. Je dis relative car sa mesure officielle ne prend pas en compte l'économie maffieuse. Tribune de Raufer sur l'épidémie de criminalité : la fin de la liberté de circulation http://www.lenouveleconomiste.fr/2010/07/1…uler-en-france/
  15. Il y a donc un accès à la propriété et le tram circule dans le quartier (quand il n'est pas pris d'assaut), on est loin de l'imaginaire du ghetto enclavé, même si la présentation supra provient évidemment d'un site de propagande municipale. J'ai consulté le site du député-maire socialo qui a proposé un Grenelle de la Sécurité Durable et du Vivre-Ensemble citoyen, c'est vrai qu'il a l'air d'en tenir une couche en matière de démagogie abrutissante. J'ai vu la façon dont les socialistes ont ravagé ma propre ville, mais le lien de causalité n'est pas direct. Il n'y a pas d'implication architecture -> criminalité, mais une relation logement social-> clientélisme -> population de substitution -> zone de non droit -> impunité -> violence & vandalisme De même l'explication par la prétendue pauvreté est aussi un mythe.
  16. Je te conseille d'aller faire un tour sur le site du quartier en question : http://anonym.to/?http://parc.villeneuve.free.fr/ Espaces verts entretenus, terrains de loisir, piscine, école, services sociaux, transports & tram au pied des immeubles, myriade d'associations culturelles et sportives avec leurs animateurs, ça n'a rien à voir avec l'imaginaire du ghetto délaissé véhiculé par le prêt-à-penser journaleux. Par conséquent l'explication par l'urbanisme difficile et le poncif du quartier délaissé ne tient pas la route, à ranger parmi les mythes du déterminisme social réfutés par l'expérience.
  17. J'oppose à ton raisonnement (qui identifie l'incurie de l'Etat comme cause du boom criminel) le cas suédois, où une sévère réforme libérale de l'Etat fut menée depuis les années 90 pour palier l'échec du modèle social-démocrate. Ce qui n'a pas empêché une épidémie récente de violences et d'émeutes similaire à celle que nous connaissons en France, bien que d'ampleur et d'intensité moindre, avec voitures brûlées, quartiers vandalisés etc. http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00258759.htm Les nécessaires réformes policières et judiciaires sont connues dans les grandes lignes. Etat modeste, fin de l'assistanat et de la subvention de l'immigration massive, arrêt des plans Banlieue et de tout financement des associations militantes participant au lobby de l'excuse, développement de la sécurité privée et de forces locales indépendantes du ministère. Quasiment tous les corps de fonctionnaires doivent subir une cure drastique d'amaigrissement, mais je ne pense pas que ce soit le cas de la police, en tout cas tant qu'elle sera un second best. Toutefois, ses règles d’engagement doivent changer : la priorité doit être rendue à la sûreté des biens et des personnes, à la sécurisation des rues, au lieu du racket actuel des contribuables pour un Etat corrompu en faillite financière et morale. Quant aux réformes pénales, je souscris grosso modo aux propositions de Jabial, mais j'y ajouterais le retour de la double peine (ou du moins ce qui est couramment nommé ainsi), c'est-à-dire des peines de bannissement. Si rien n'est entrepris il faudra créer des ligues d'auto-défense citoyennes et s'organiser de façon plus informelle, pour éviter la balkanisation du pays.
  18. Nouvelle nuit de violence malgré la mobilisation de 250 hommes supplémentaires du GIPN et du RAID en renfort des compagnies de CRS, c'est-à-dire l'élite des unités spéciales de la gendarmerie et de la police. Force est de constater que le retour à l'ordre ne relève plus d'opérations de police, mais de la présence de troupes militaires dans ces zones. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/s…-la-police.html La mère du jeune braqueur multirécidiviste déçu porte plainte, encore une victime de l'oppression policière dans les "quartiers sensibles" (j'adore cette novexpression). http://www.google.com/hostednews/afp/artic…0ioZrZ9BseLvcdA
  19. free jazz

    Supa Playlist!

    Tiens je préférais le premier morceau, plus violent et limite dadaïste. Eskaton c'est du sous Magma plutôt bien fait, groupe assez représentatif de la scène avant-prog du début des années 80, mais pas le meilleur, il y en a une floppée plus ou moins intéressants, comme l'excellent Weidorje supra. Dans le genre j'aime Beaucoup Heldon & Pinhas (le père de l'électro française avec Deleuze, Houellebecq ou Dantec au micro), Infernal Machina, Zab & Crew… Pinhas Jannick Top Infernal machina (déjà posté mais ça poutre un max) Docteur Zab
  20. free jazz

    Supa Playlist!

    Eskaton, ovni prog français de 1980 Pour les soucoupistes de service, Weidorje poutre en 1976
  21. Multiples je suis d'accord. L'explication par la seule cause politique (comme le sentiment de frustration post-colonial, ou le manque de représentation) ne résiste pas mieux à un examen sérieux que l'explication monocausale sociologique, ou celle par le facteur ethnique qui est aussi insuffisante. Ces grilles ne prennent pas en compte que le criminel est fondamentalement guidé soit par son intérêt, soit par des passions mimétiques et que ces passions criminelles se développent selon un modèle épidémique, par contagion-imitation. Là je ne te suis pas du tout, tu retombes dans une explication politique globale. Non, l'Etat n'est pas la cause de la criminalité. Si ce n'est, comme nous l'avons expliqué avec Jabial, à travers une politique pénale corrompue, qui a discrédité la dissuasion, le châtiment en tant que réponse naturelle. En revanche que l'interventionnisme étatique aggrave les problèmes par sa politique d'assistance, c'est un fait. Réaffecter leurs missions de la persécution des citoyens ordinaires à la lutte contre le crime, oui c'est une évidence. Cela ne signifie pas réduire leurs moyens. Encore une fois la criminalité ne s'explique pas par l'interventionnisme étatique, sauf dans le domaine des faux crimes comme le trafic de drogue. Ici je souscris. On est dans le domaine de l'agitation médiatique et du moulinage venteux de petits bras musclés, c'est la sempiternelle déclaration de guerre aux bandes accompagnée de promesse de rétablir l'ordre républicain, qui n'engage que ceux à qui on la fait.
  22. Je connais cette théorie selon laquelle la criminalité ne serait qu'un effet d'une violence sociale préalable. Elle fut cent fois réfutée par la science criminologique et par l'expérience. D'autre part une épidémie de criminalité comme toute épidémie, se développe à partir de foyers criminogènes qui sont relativement bien identifiés. Une diminution du poids de l'Etat, certes, mais sans état de droit conditionné par une garantie des droits de propriété, de la liberté de circulation et de la sûreté, cela reste une formule incantatoire. En l'absence de milices citoyenne et privée, de possibilité de légitime défense armée, de droit d'exclusion des bandes armées, l'Etat constitue un second best dans le domaine du maintien de l'ordre. Autrement dit un moindre mal. Donc une diminution de l'Etat dans tous les domaines, y compris les missions régaliennes, serait nuisible dans la situation actuelle. Si tu diminues les poids de la police et de la justice, il en résultera un désordre tel que les scènes de guérilla comme celles de Grenoble apparaîtront comme des violences de basse intensité. Si l'on suivait tes préconisations qui reviennent à laisser le désordre s'installer, cela créerait une déliquescence comparable à la situation afghane, avec des zones tribales aux mains de chefferies locales alimentées par le trafic de drogue, des populations livrées aux fanatiques et au plan national un processus de balkanisation. Or je ne vois pas l'intérêt de quitter l'Afghanistan si c'est pour en importer les pires excès.
  23. Le discours lénifiant du sentiment d'insécurité dont l'effet agissait comme un somnifère fait aujourd'hui un flop, il a perdu son pouvoir hypnotique sur l'opinion. Il est totalement discrédité dans les milieux populaires qui constatent dans leur expérience la réalité de l'insécurité galopante, de l'épidémie de violence, d'un quotidien empoisonné par des bandes tribales armées. Idem pour le discours néo-colonial, son pendant culpabilisateur sur le marché politique de l'excuse. Plus personne ny croit à part l'intelligentsia subventionnée acquise au relativisme et la garderie associative. La mauvaise conscience collective, en tant qu'intoxication de la société civile, a perdu de son efficacité. Sauf peut-être SCM sur ce forum, qui le reprend plus par goût du contre-pied que par esprit de sérieux. Je suis toutefois en accord avec lui sur un point : l'armée française n'a strictement rien à foutre en Afghanistan. Commençons par balayer devant notre porte plutôt que mener des guerres pour les droits de l'Homme à l'autre bout de la planète. Il faudrait plier bagage le plus vite possible et rapatrier fissa nos forces spéciales vers les banlieues.
  24. Not enough, dans une situation qui relève effectivement de la guérilla. Des moyens militaire ont dû être mobilisés à l'appui des CRS.
  25. On doit commencer par se réapproprier le sens des mots dévoyé par la neutralisation des représentations, afin d'établir une description réaliste. A ce niveau d'intensité il ne faudrait plus parler d'incidents, mais de guérilla urbaine.
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