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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Je te conseille d'aller faire un tour sur le site du quartier en question : http://anonym.to/?http://parc.villeneuve.free.fr/ Espaces verts entretenus, terrains de loisir, piscine, école, services sociaux, transports & tram au pied des immeubles, myriade d'associations culturelles et sportives avec leurs animateurs, ça n'a rien à voir avec l'imaginaire du ghetto délaissé véhiculé par le prêt-à-penser journaleux. Par conséquent l'explication par l'urbanisme difficile et le poncif du quartier délaissé ne tient pas la route, à ranger parmi les mythes du déterminisme social réfutés par l'expérience.
  2. J'oppose à ton raisonnement (qui identifie l'incurie de l'Etat comme cause du boom criminel) le cas suédois, où une sévère réforme libérale de l'Etat fut menée depuis les années 90 pour palier l'échec du modèle social-démocrate. Ce qui n'a pas empêché une épidémie récente de violences et d'émeutes similaire à celle que nous connaissons en France, bien que d'ampleur et d'intensité moindre, avec voitures brûlées, quartiers vandalisés etc. http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00258759.htm Les nécessaires réformes policières et judiciaires sont connues dans les grandes lignes. Etat modeste, fin de l'assistanat et de la subvention de l'immigration massive, arrêt des plans Banlieue et de tout financement des associations militantes participant au lobby de l'excuse, développement de la sécurité privée et de forces locales indépendantes du ministère. Quasiment tous les corps de fonctionnaires doivent subir une cure drastique d'amaigrissement, mais je ne pense pas que ce soit le cas de la police, en tout cas tant qu'elle sera un second best. Toutefois, ses règles d’engagement doivent changer : la priorité doit être rendue à la sûreté des biens et des personnes, à la sécurisation des rues, au lieu du racket actuel des contribuables pour un Etat corrompu en faillite financière et morale. Quant aux réformes pénales, je souscris grosso modo aux propositions de Jabial, mais j'y ajouterais le retour de la double peine (ou du moins ce qui est couramment nommé ainsi), c'est-à-dire des peines de bannissement. Si rien n'est entrepris il faudra créer des ligues d'auto-défense citoyennes et s'organiser de façon plus informelle, pour éviter la balkanisation du pays.
  3. Nouvelle nuit de violence malgré la mobilisation de 250 hommes supplémentaires du GIPN et du RAID en renfort des compagnies de CRS, c'est-à-dire l'élite des unités spéciales de la gendarmerie et de la police. Force est de constater que le retour à l'ordre ne relève plus d'opérations de police, mais de la présence de troupes militaires dans ces zones. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/s…-la-police.html La mère du jeune braqueur multirécidiviste déçu porte plainte, encore une victime de l'oppression policière dans les "quartiers sensibles" (j'adore cette novexpression). http://www.google.com/hostednews/afp/artic…0ioZrZ9BseLvcdA
  4. free jazz

    Supa Playlist!

    Tiens je préférais le premier morceau, plus violent et limite dadaïste. Eskaton c'est du sous Magma plutôt bien fait, groupe assez représentatif de la scène avant-prog du début des années 80, mais pas le meilleur, il y en a une floppée plus ou moins intéressants, comme l'excellent Weidorje supra. Dans le genre j'aime Beaucoup Heldon & Pinhas (le père de l'électro française avec Deleuze, Houellebecq ou Dantec au micro), Infernal Machina, Zab & Crew… Pinhas Jannick Top Infernal machina (déjà posté mais ça poutre un max) Docteur Zab
  5. free jazz

    Supa Playlist!

    Eskaton, ovni prog français de 1980 Pour les soucoupistes de service, Weidorje poutre en 1976
  6. Multiples je suis d'accord. L'explication par la seule cause politique (comme le sentiment de frustration post-colonial, ou le manque de représentation) ne résiste pas mieux à un examen sérieux que l'explication monocausale sociologique, ou celle par le facteur ethnique qui est aussi insuffisante. Ces grilles ne prennent pas en compte que le criminel est fondamentalement guidé soit par son intérêt, soit par des passions mimétiques et que ces passions criminelles se développent selon un modèle épidémique, par contagion-imitation. Là je ne te suis pas du tout, tu retombes dans une explication politique globale. Non, l'Etat n'est pas la cause de la criminalité. Si ce n'est, comme nous l'avons expliqué avec Jabial, à travers une politique pénale corrompue, qui a discrédité la dissuasion, le châtiment en tant que réponse naturelle. En revanche que l'interventionnisme étatique aggrave les problèmes par sa politique d'assistance, c'est un fait. Réaffecter leurs missions de la persécution des citoyens ordinaires à la lutte contre le crime, oui c'est une évidence. Cela ne signifie pas réduire leurs moyens. Encore une fois la criminalité ne s'explique pas par l'interventionnisme étatique, sauf dans le domaine des faux crimes comme le trafic de drogue. Ici je souscris. On est dans le domaine de l'agitation médiatique et du moulinage venteux de petits bras musclés, c'est la sempiternelle déclaration de guerre aux bandes accompagnée de promesse de rétablir l'ordre républicain, qui n'engage que ceux à qui on la fait.
  7. Je connais cette théorie selon laquelle la criminalité ne serait qu'un effet d'une violence sociale préalable. Elle fut cent fois réfutée par la science criminologique et par l'expérience. D'autre part une épidémie de criminalité comme toute épidémie, se développe à partir de foyers criminogènes qui sont relativement bien identifiés. Une diminution du poids de l'Etat, certes, mais sans état de droit conditionné par une garantie des droits de propriété, de la liberté de circulation et de la sûreté, cela reste une formule incantatoire. En l'absence de milices citoyenne et privée, de possibilité de légitime défense armée, de droit d'exclusion des bandes armées, l'Etat constitue un second best dans le domaine du maintien de l'ordre. Autrement dit un moindre mal. Donc une diminution de l'Etat dans tous les domaines, y compris les missions régaliennes, serait nuisible dans la situation actuelle. Si tu diminues les poids de la police et de la justice, il en résultera un désordre tel que les scènes de guérilla comme celles de Grenoble apparaîtront comme des violences de basse intensité. Si l'on suivait tes préconisations qui reviennent à laisser le désordre s'installer, cela créerait une déliquescence comparable à la situation afghane, avec des zones tribales aux mains de chefferies locales alimentées par le trafic de drogue, des populations livrées aux fanatiques et au plan national un processus de balkanisation. Or je ne vois pas l'intérêt de quitter l'Afghanistan si c'est pour en importer les pires excès.
  8. Le discours lénifiant du sentiment d'insécurité dont l'effet agissait comme un somnifère fait aujourd'hui un flop, il a perdu son pouvoir hypnotique sur l'opinion. Il est totalement discrédité dans les milieux populaires qui constatent dans leur expérience la réalité de l'insécurité galopante, de l'épidémie de violence, d'un quotidien empoisonné par des bandes tribales armées. Idem pour le discours néo-colonial, son pendant culpabilisateur sur le marché politique de l'excuse. Plus personne ny croit à part l'intelligentsia subventionnée acquise au relativisme et la garderie associative. La mauvaise conscience collective, en tant qu'intoxication de la société civile, a perdu de son efficacité. Sauf peut-être SCM sur ce forum, qui le reprend plus par goût du contre-pied que par esprit de sérieux. Je suis toutefois en accord avec lui sur un point : l'armée française n'a strictement rien à foutre en Afghanistan. Commençons par balayer devant notre porte plutôt que mener des guerres pour les droits de l'Homme à l'autre bout de la planète. Il faudrait plier bagage le plus vite possible et rapatrier fissa nos forces spéciales vers les banlieues.
  9. Not enough, dans une situation qui relève effectivement de la guérilla. Des moyens militaire ont dû être mobilisés à l'appui des CRS.
  10. On doit commencer par se réapproprier le sens des mots dévoyé par la neutralisation des représentations, afin d'établir une description réaliste. A ce niveau d'intensité il ne faudrait plus parler d'incidents, mais de guérilla urbaine.
  11. Que tu en sois réduit à comparer la violence en période de guerre à la violence en temps de paix témoigne par l'absurde de la gravité de la situation. Il faudrait plutôt s'interroger sur les raisons qui rendent possible la banalisation des agressions barbares en l'absence de conflit militaire. C'est le contraire, le phénomène est plutôt sous-estimé : l'intimidation (quand il ne s'agit pas simplement de lâcheté) et les menaces de représailles font que les victimes hésitent de plus en plus à porter plainte. Tendance qui s'est vérifiée dans le procès récent des émeutes de Villiers, où les témoins sous X se sont rétractés au dernier moment suite aux pressions dont ils faisaient l'objet. D'autre part les violences à caractère sexuel ont diminué durant la même période, ce qui invalide ton argument : http://www.rfi.fr/actufr/articles/074/article_41891.asp Tu devrais appliquer à tes propres hypothèses ton art (très louable au demeurant) de douter des fausses évidences. Ainsi de l'antienne éculée de la culpabilité collective nationale (concept spécieux) qui expliquerait la violence atavique des "jeunes" par un néo-colonialisme instaurant une prétendue exclusion territoriale. Victimisation fausse à plus d'un titre, qui ne tient pas la route. Par exemple, les enfants de vietnamiens dont les aïeux furent également colonisés par l'empire français sont intégrés, ne sont pas des boules de ressentiment, n'agressent pas leurs concitoyens, ne crament pas les voitures et ne remplissent pas les prisons. Ils adhèrent d'ailleurs à ce discours que tu juges un peu facilement populiste et franchouillard en réclamant plus de sûreté - qui est la première des libertés - s'il est besoin de le rappeler.
  12. Raufer raisonne par analogie : le discours sociologique visant à relativiser la portée actuelle de la criminalité est du même type que celui tenu par les défenseurs du terrorisme gauchiste dans les années 70, à savoir que leur violence serait le résultat d'une violence sociale préalable. La belle affaire : les homicides ont baissé sur un demi-siècle - ce qui est surtout conséquent aux progrès de la chirurgie - , mais les violences sur les personnes augmentent. On a donc moins de chances d'être tué dans le cadre d'un crime crapuleux, mais plus de chances d'être blessé et mutilé pour un regard, un vol de portable, une cigarette ou un constat refusés. Pourquoi en Algérie?
  13. Qui trop embrasse mal étreint. Accessoirement le renversement de tendance au recul de la violence est observé depuis un peu plus de 20 ans. http://www.valeursactuelles.com/parlons-vr…ov20100617.html
  14. Ce qui correspond bien à ta description en renvanche c'est que la police, laquelle n'ose pas rentrer dans la cité sauf opération avec hélicoptère et forces de type militaire, attend sournoisement les clients à la sortie, bien planquée derrière un abri bus ou une allée, non pour assurer la sécurité mais pour persécuter les bobos inoffensifs. Ce qui prouve que, sauf certains services de police spécialisés comme la Bac, l'Etat n'est plus en mesure d'assurer ses missions régaliennes de base et réserve l'utilisation du monopole de la violence légale pour menacer les citoyens ordinaires qui ne sont nullement des dangers pour l'ordre public.
  15. C'est une vision quelque peu idéaliste. Dans ces cités-supermarchés, l'ordre mafieux qui règne est réél mais précaire. Des affrontements ont lieu entre gangs pour le contrôle de tel ou tel territoire. Les gros bras n'assurent la sécurité que dans la zone des tours où a lieu le trafic, mais pas à la périphérie. Contexte qui n'est pas propice à d'autres commerces que celui des drogues ou des armes. Les commerçants et professions libérales ferment boutique : pharmacies, médecins, banques plient bagages en premier. Subsistent en général une épicerie, un kebab et une boucherie halal. Pour les habitants qui restent, la situation fait que les cages d'escalier sont transformées en file d'attente avec un passage et un ramdam incessants (je dirais dans les 200 clients par heure), environnement et transports dégradés, conditions propices à l'insécurité et au développement de la criminalité.
  16. ça dépend ce qu'on appelle marxisme. Si c'est au sens de la science du matérialisme dialectique, plus personne ne s'en réclame à part quelques excités. S'il s'agit de la partie critique du capitalisme, les grilles de lectures marxiennes, ou plutôt une certaine vulgate sociologique en termes de domination et d'exploitation est omniprésente chez les intellectuels, en particulier les plus engagés. En revanche le raisonnement peut avoir du sens si l'on parle de marxisme culturel, de volonté de transformer la superstructure sociale (institutions politiques, lois, pensée, éducation etc) par la modification concrète de l'infrastructure (conditions de production, rapports de force, lutte des classes), notamment via la transformation de la structure de la population, en agissant sur des leviers tels que la démographie ou la subvention d'un prolétariat de substitution. Pour autant je suis d'accord avec Tisserand lorsqu'il dit qu'il ne faut pas faire du marxisme inversé et tomber dans une sorte de démonologie antilibérale postulant une force obscure et maléfique, dans la mesure où l'influence du libéralisme des moeurs n'est pas étrangère au relâchement actuel, notamment en matière de recrudescence des comportements violents, ainsi que de nombreux autres facteurs d'anomie.
  17. Merci de l'avoir postée. Je découvre avec intérêt cet Aldo Sterone, apparemment libertarien vu ses diatribes contre le racket fiscal, sa position défensive à l'égard de la liberté, de la propriété et de la rationalité individuelles. Il résume grosso modo mon opinion concernant le processus de décivilisation à l'oeuvre en France : prolifération de la voyoucratie, augmentation de la violence dans les rapports sociaux, trahison des élites, société civile prise en otage, syndrome de Stokholm affectant une majorité de la population, aveuglement collectif & zombification, pulsion de mort, in fine la République instrumentalisée et transformée en laboratoire social progressiste. Mais il fallait que ce soit un algérien expatrié qui l'explique, un français eût été immédiatement attaqué par la meute des vigilants subventionnés et accusé de déviance. Il confirme d'ailleurs son penchant pour la pensée libérale au début de cette vidéo: [dailymotion]xdywmm[/dailymotion]
  18. Une idée pour Lucilio http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret…ard_904309.html
  19. Trouvé sur ma porte ce matin une annonce de la Plaine Commune disant en substance : "Suite aux nombreux incidents (comprendre "incendies") et déprédations ayant accompagné les festivités du 14 juillet les années précédentes, nous demandons aux habitants de l'agglomération de ne sortir ni poubelles ni bacs à ordures en cette journée". J'habite pourtant un quartier résidentiel en bord de Seine, néanmoins ça me conterne qu'on doive en arriver là. Bientôt ils vont instaurer le couvre-feu lors des festivités, un esprit quelque peu méfiant pourrait se croire en état de siège.
  20. free jazz

    Supa Playlist!

    Je suis tombé dans la marmite afro-jazz depuis l'enfance, ensuite des années à écumer la fournaise des clubs m'ont bien ouvert les oreilles. Maintenant c'est vrai qu'il existe un public de jazzeux boboïde, mais ceux-là préfèrent les choses plutôt lisses qui ne font pas de vague. J'en ai finalement assez peu rencontré. Ce qui est intéressant dans le jazz c'est son côté protéiforme qui déplace sans cesse les lignes. Par exemple pour le concert de Ibrahim Maalouf l'année passée je craignais un peu d'en croiser mais en fait il n'y avait quasiment que des jeunes femmes entre 18 & 25 ans qui ondulaient à mes côté comme des ménades possédées, ce qui n'est pas si étonnant quand on a bien saisi le caractère érotique de sa musique. Sinon à toute fin utile, on peut mentionner que le Gamelan de Solo (Aka le jeu des sentiments) et Sundanese sont des styles typiquement aristocratiques très codifiés dont l'interprétation est en principe réservée à une élite, pour un public éclairé. Les premiers albums de ZAO comme Kawana sont pas mal, en revanche celui avec Manu Katché est risible. Beaucoup de musiciens talentueux sont passés par Magma, c'est une école : Michel Grailler, Jannick Top, Bernard & Antoine Paganotti, Didier Lockwood, Simon Goubert…
  21. free jazz

    Supa Playlist!

    On prépare les cocktails et on bouge son popotin Afro-cubain combo gagnant avec Omar Sosa & Dhafer Youssef : Ibrahim Maalouf & son swing Arabo-andalou qui tombe les filles: [dailymotion]xbf4oq[/dailymotion] [dailymotion]x45ila[/dailymotion]
  22. Pour notre Parrain Jack Lang, la première année d'Obama est un festival qui marque le passage de l'ombre à la lumière. http://blog.lefigaro.fr/obamazoom/2010/01/…ur-obama-1.html A lire aussi, sur le succès du Tea Party, ou comment Obama a réveillé la droite : http://blog.lefigaro.fr/cgi-bin/mt/mt-sear…81&limit=20
  23. Une belle série de Darwin Awards http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/foc…lite?xtor=RSS-2
  24. free jazz

    Supa Playlist!

    Le Gamelan bobo? Je me dirais plutôt traditionnaliste, éclectique et avant-gardiste. Pour moi il y a deux sortes de musique: la bonne et la mauvaise. Fela par exemple, une valeur sûre.
  25. free jazz

    Supa Playlist!

    Je reste définitivement un grand fan des différents styles indonésiens : Gamelan, Degung, Kebyar, Bali, Solo…
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