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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Je trouve au contraire que c'est un excellent détecteur de cuistres.
  2. Au contraire je calcule avec un coup d'avance, car celle-ci malgré le soutien du clergé culturel, est déjà entrée en décadence, nourrit ses ennemis et sera bientôt balayée avec ses oripeaux.
  3. Ne t'inquiète pas, Raphaël Enthoven a fait de la pédagogie pour ne pas trop effrayer les auditeurs-citoyens, en ditinguant le bon libertarisme égalitaire de Van Parijs du libertarisme de droite vraiment trop injuste, qui consacre la loi de la jungle et la liberté du renard. Et Van Parijs de renchérir pour défendre un "RMI européen", au nom du principe de la propriété de soi. Emission à écouter tout de même, pour entendre la cohérence du libertarisme égalitaire : http://www.franceculture.com/emission-les-…bale-2010-10-13
  4. L'UMP condamne désormais la détention de René Galinier…
  5. C'est du Apollon avec une couche de Hegel, pas du Pareto (lire la citation supra). Pour te répondre, il faudrait transférer la discussion dans le fil idoine. Sinon en ce moment j'écoute Van Parijs en direct sur France-PravdaCulture, à propos de la justice libertarienne et l'allocation universelle.
  6. Le sujet du fil n'est pas le "mariage gay". Tu as encore oublié de lire le début, pour rebondir sur l'anecdotique. http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…st&p=673536 Or Camus est considéré comme un archétype d'homo conservateur.
  7. Le mien serait plus poujadiste quoique partageant des objectifs similaires, c'est-à-dire revenir à des relations sociales plus civilisées et donc moins violentes. Par exemple, je crois impossible et pas souhaitable de fermer les frontières à l'immigration. En revanche, il est raisonnable d'arrêter de subventionner l'immigration de peuplement, l'ingéniérie démographique et le multiculturalisme forcé. Il est également possible d'inverser la fuite des jeunes gens entreprenants sous des cieux plus cléments. Je trouve toutefois intéressant que Camus définisse son programme politique à partir du principe de non agression. Il y a là une réflexion à creuser et pourquoi pas à reprendre.
  8. Si c'est vrai, je sens que la campagne présidentielle va être amusante. http://bibliobs.nouvelobs.com/20101011/217…-presidentielle
  9. free jazz

    Bar du football

    Il éclabousse l'edF de son talent, fonctionne bien avec Gourcuff & Nasri. Et en plus c'est un petit gars de la Réunion.
  10. Souviens-toi, tu n'as lu que les résumés de Aron. Tu as même oublié d'avoir rédigé la notice wp. http://fr.wikipedia.org/wiki/Vilfredo_Pareto
  11. "To be a libertarian must mean that one upholds liberty as the highest political end not necessarily one's highest personal end." Tu remarqueras que Rothbard emploie le mot libertarian, et non liberal. Il y a peut-être une raison pour ça.
  12. Oui. Ou ceux-là:
  13. Elle l'a abandonné à partir du moment où elle est devenue décadente, c'est-à-dire quand elle fut contaminée par l'humanitarisme et les bons sentiments engendrés par la démocratie libérale. Dès lors, la bourgeoisie n'avait plus les ressources morales pour se maintenir comme élite. Pour le dire simplement, elle n'était plus capable de réprimer les grévistes, ni de s'opposer à l'influence des syndicats et du législateur. Tu devrais aussi lire Pareto.
  14. Justement, lis Pareto. Il montre que l'ancienne bourgeoisie industrielle a activement collaboré à sa disparition en abandonnant le laissez-faire. Je te trouve bien présomptueux sur ce point. J'ai parlé d'innovation permanente et de grappes de destruction créatrice, mais ça n'empêche que la technologie apporte aussi des changements complets de paradigme. Il n'est pas exagéré de parler de révolution numérique, tant les réseaux et les écrans changent notre mode de vie quotidien, au sens anthropologique, jusque dans notre façon de penser et d'interagir avec notre environnement. Il existe d'autres arguments très solides qui permettent d'affirmer que l'économie est le vrai moteur progressiste du libéralisme, comme le fait que le progrès social suit en général le progrès économique.
  15. Mises est justement l'archétype du progressiste économique, qui croit à l'émancipation du consommateur par la pratique démocratique du marché. Pour Hayek je te renvoie à l'image du salami utilisée par RH. Hayek met des tranches de conservatisme dans son menu sociologique anti-constructiviste, mais enrobé dans une sauce économique progressiste et dans un pain évolutionniste. Voir son opposition quelque peu suspecte entre société ouverte et société fermée adaptée de Popper. Quant à Block, il a fait l'autocritique de son "économisme" contractuel jusqu'au-boutiste, en raison des dégâts moraux auxquels cette conception conduisait. C'est seulement contre-intuitif, mais rappelons que dans le contexte de la Révolution, la bourgeoisie était à la pointe du combat progressiste. L'alliance du "conservatisme bourgeois" et du libéralisme fut toujours une affaire de circonstance historique et de compromis : les conséquences les plus émancipatrices du libéralisme économique se trouvaient tempérées par la composante religieuse de l'éducation bourgeoise, qui apprenait qu'un sou est un sou, qu'il faut épargner, fonder une famille, etc. Mais à long terme, le modèle économique mis en place par la bourgeoisie traditionnelle a créé les conditions de sa propre suppression, puisque le mode de production capitaliste se caractérise d'abord par son innovation permanente, ses révolutions cycliques de productivité, ses grappes de destruction créatrice, avec à chaque révolution l'émergence d'une nouvelle élite qui remplace la précédente. Pense par exemple au mode de vie de la nouvelle bourgeoisie bohème hyper connectée, qui se définit par opposition à l'ordre moral patriarcal.
  16. Tu penses à Michéa? En tout cas Michéa a compris ce que l'opinion avait manqué à cause de l'ignorance et de la déculturation ambiantes. C'est que la partie la plus progressiste du libéralisme, la plus égalitaire et destructrice de l'ordre moral bourgeois se trouve justement dans le libéralisme économique. Davantage que le libéralisme politique, dans lequel les naïfs ne voient que la défense des modes de vie alternatifs, alors que son principe est surtout de défendre la société civile contre l'atomisation des institutions naturelles par l'Etat.
  17. Evidemment la masse vulgaire est intoxiquée par le discours antimondialiste des années 90. Mais je parie que d'ici 30 ans, le mot libéralisme aura pris le même sens qu'aux Etats-Unis. On voit la prémice dans l'évolution des partis libéraux, qui sont passés en peu de temps du libéralisme économique à un programme centré sur le terrain des moeurs, ou sociétal comme on dit. Cette évolution sera d'autant plus rapide que le libéralisme économique apparaîtra comme discrédité et que les partis libéraux intégreront la coalition des partis favorables à la construction européenne. En France la situation est un peu particulière du fait de l'imprégnation jacobine, mais on observe aussi que certains politiciens socialistes n'hésitent pas à se qualifier de libéraux, comme Delanoë ou DSK.
  18. Les versions retravaillées au numérique par Lucas sont d'ailleurs un massacre. Les excellents passages de jazz extraterrestre en taverne sur Tataouine et chez Jabba ont été remplacés par de la dance débile et des créatures publicitaires grotesques. Pas seulement en anglais, en français aussi. Mais aux Etats-Unis, le libéralisme social a cannibalisé le libéralisme économique, rejeté dans le camp conservateur, qui s'en est accomodé comme un moindre mal. Le même processus a lieu en Europe, mais avec le retard habituel, où le sens de social-libéralisme tend à s'imposer. On voit ainsi de plus en plus de bobos qui sont économiquement à droite, mais dont la pensée politique est à gauche. Je pense que cette transformation est liée à une évolution inévitable du libéralisme, qui s'est devéloppé en épousant le contour des démocraties libérales.
  19. ça me fait aussi penser à la rhétorique des "cadeaux fiscaux".
  20. Les belges sont plutôt reconnus pour le divorce.
  21. Il te manque surtout la faculté de discernement.
  22. Même si tu fais ton possible pour niveler ce débat, nous t'avons déjà répondu sur ce non sequitur. Ainsi que l'article de Thomas Sowell posté à la page précédente et que tu n'as pas pris la peine de lire. Ensuite je ne comprends pas ton acharnement à défendre cette fiction de "mariage gay" qui est vide de sens. Peut-être que cela vient de ton ressentiment habituel anti-chrétien, cependant je ne crois pas que tu rencontres beaucoup de succès auprès des musulmans avec ce genre d'attitude. Comme si le sujet de la cohabitation avec l'homosexualité se réduisait à cette question du mariage. C'est une vision très pauvre et stéréotypée que tu as là. Parmi mes amis homosexuels, je n'en connais aucun qui porte cette revendication. En tout cas ils n'en parlent pas en public et considèrent cela comme une affaire privée, même si certains souhaiteraient que soit étendu le domaine des unions civiles.
  23. S'il n'y a pas de propriété intellectuelle, tu ne peux justement pas faire comme si tu étais propriétaire de ce concept en révolutionnant sa structure. Par conséquent tu ne peux pas forcer les gens à reconnaître sa transformation par des moyens légaux. Tu peux l'utiliser dans un cadre privé avec tes amis si ça te chante, tu peux même appeler ça "sacrement" ou par un néologisme comme "macriage" si tu veux, mais tu ne peux pas nous obliger à appeler cette union mariage, car ce serait une agression. C'est exactement ce que Hayek appelle une présomption fatale: le remplacement de règles qui ont prouvé dans l'expérience accumulée des générations leur validité par des règles volontaristes. Ainsi il reste raisonnable de modifier ou d’abolir les traditions qui ne marchent pas, mais ce n'est pas le cas du mariage, malgré les assauts dont il fait l'objet. Je rappelle la règle d'or de Hayek pour éviter le constructivisme : les revendications touchant aux libertés ne peuvent être qu'entièrement négatives.
  24. Au contraire, l'expression "mariage gay" est typiquement un concept volé qui relève d'un sophisme d'ambiguïté. En effet ce terme ne peut prendre de signification que si le concept de mariage a été préalablement défini. Or ce concept dénote une institution résultant d'une évolution millénaire de traditions qui se sont développées autour du mariage considéré en tant qu'union entre un homme et d'une femme. Par conséquent là où il n’y a pas d'union entre un homme et une femme, il ne peut y avoir de mariage, ce serait en effet une contradiction interne. Utiliser le mot en niant son sens revient à utiliser une fiction juridique en ignorant ou en niant frauduleusement la validité du concept. Ce sophisme s’appelle en effet un vol de concept.
  25. Tu n'as réfuté rien du tout, puisque tu ne réponds pas à nos objections. Laisse melodius en dehors de ça, j'ai ma propre philosophie très éloignée de la sienne. Ceux qui revendiquent le droit au "mariage gay", cette fiction par laquelle ses partisans entendent dépouiller une institution à leur profit au moyen de la coercition gouvernementale. Au contraire, tu l'as confirmé en prétendant forcer la société civile à reconnaître la destruction programmée par l'Etat sous la pression d'un lobby d'une institution plurimillénaire, à savoir le mariage. Non sequitur. L'Etat a accaparé le mariage, mais ce n'est pas une raison pour justifier sa dissolution dans une fiction citoyenne et festive. Dans ce cas pourquoi te comportes-tu comme un de leurs vassaux?
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