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Rübezahl

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Tout ce qui a été posté par Rübezahl

  1. Si la "réforme" de la taxe d'habitation n'est pas un désastre de grande ampleur, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Désolé, mais je préférerais une chèvre avec des fléchettes.
  2. La coercition est en général explicitement associée à l'idée de faire le mal. Ainsi, un vilain kapitaliste coerce ses esclaves de manière à oeuvrer à l'accomplissement du mal. Par contre un gentil socialo profite de l'harmonieux et bien venu consentement à l'impôt (que tout le monde il est d'accord) pour t'imposer plein de trucs super utiles (dont les gens n'auraient pas eu l'idée eux-mêmes "ils se rendent pas compte !" (aka ils sont pas d'accord avec moi les cons) car ils sont moins futés que ségouline). Dénoncer le constructivisme, c'est dénoncer la coercition tout le temps. Même (et surtout) pour faire le bien. Puisque l'argument récurrent c'est, "puisque la fin le justifie, on peut te tordre le bras. Tu nous remercieras plus tard. Ou tes enfants".
  3. Ton énoncé est un peu incomplet ama. -> Un propriétaire d'esclave peut employer la coercition en étant convaincu qu'il sait et fait le bien de son esclave, mieux que ce dernier. Bref, d'une certaine façon, je trouve que ça revient à considérer les individus comme des individus dont les pensées propres ne comptent pas. (Puisqu'on n'en tient pas compte). <=> considérer les individus comme du matériau avec lequel les esprits supérieurs vont bricoler, <=> exactement comme un maçon intelligent avec des parpaings inertes. Donc bref, je trouve aussi que le constructivisme commence dès qu'on substitue sa propre pensée/ses propres objectifs à ceux d'une autre personne, et que cette substitution est entièrement basée sur la coercition.
  4. Leur problème c'est justement de n'avoir plus de couverture.
  5. Les libertariens devraient se cotiser pour en acheter une. Dans 20 ans, c'est Hong-Kong.
  6. On a bien un crétin qui a cédé la Louisiane pour un plat de lentilles.
  7. Rübezahl

    Qwant

    Ce qui est sûr, c'est que Champeau est un gros gauchiste qui tâche. Qu'en coulisses il soit comme de nombreux prédécesseurs ne m'étonnerait qu'à moitié.
  8. Les nazis expliquaient qu'il fallait refouler ses sentiments.
  9. Ben non, précisément pas. Puisque tu cherches à agir à ton niveau individuel pour optimiser tes affaires. (... a contrario de demander à l'état de s'occuper de préserver ton K social via tout moyen approprié).
  10. Article du jour sur la méchante mondialisation qui tue les cultures et tout et tout Éloge de la mondialisation https://www.contrepoints.org/2019/05/30/345607-eloge-de-la-mondialisation
  11. Je parle des entrées annuelles. (Et le % que tu donnes est lui aussi complètement dépendant de jusqu'où tu remontes).
  12. Si ton restaurant préféré avait 5 plats au menu et qu'il en a maintenant 10 en plus, soit 15. Tu n'as culturellement RIEN perdu. Tes 5 plats initiaux sont toujours là. Ils sont effectivement dilués au milieu d'une offre plus abondante, mais j'ai du mal à comprendre comment on peut arriver à ressentir ça comme une perte. Dans le monde de 2019, les marchandises et les gens voyagent 100 fois plus qu'il y a 50 ans. L'offre de tout a bien changé. Il y a des restos chinois/indiens/pakistanais/etc partout. Des kebabs. Les restos tradis sont toujours là, mais il y a une autre offre culturelle à coté. Moi, je ne vais pas me plaindre de ça. Et ça vaut pour toute l'offre de consommation due à la mondialisation (fringues, outils, ordis, tel portables, etc). 95% des fournitures qui m'entourent sont importées ou ont des composants importés. S'imaginer que je puisse vivre en costume provençal, avec la culture d'il y a 50 ans inchangée, avec les moutons qui transhument pendant 1 mois, etc mais tout en bénéficiant de la mondialisation, ça n'a pas de sens. C'est un rêve humide et naïf. Une nostalgie bidon et déplacée. Le monde change, il change rapidement. C'est une donnée. Un fait. Pas un truc que chacun pourrait réguler en fonction de son petit bout de lorgnette. La seule manière d'aller piocher temporellement les trucs qui te plaisent à différentes époques c'est de te le refabriquer individuellement at home. Aucun politicien ou état ne peut faire ça de manière générale. Et btw, Paris était à mes yeux déjà invivable il y a 30 ans. Je suis tout simplement, de mon propre chef, parti vivre dans un coin plus vivable. Sans espérer je ne sais quel chevalier blanc qui va rendre Paris vivable.
  13. Ce n'est pas tabou, mais c'est clairement du constructivisme.
  14. De mon point de vue, c'est le même état qui harcèle les migrants et qui me harcèle. C'est également le même état qui freine une intégration harmonieuse en multipliant les obstacles et labyrinthes. C'est encore l'état qui favorise l'urbanisation et le communautarisme (en tant que clientèles). Défense et priorité sont juste des slogans programmatiques dénués de réalité.
  15. Ce pourcentage reste quand même le chiffre global/mesure globale du phénomène, même si effectivement la variabilité géographique est très grande et affecte donc différents lieux différemment. (On retrouve là un pattern classique de la régulation étatique : excès par ici, pénurie par là). Ne considérer que les endroits où le phénomène est surreprésenté ne veut pas dire grand chose non plus. à part permettre d'exciter des gens ... qui voient réellement un immigré tous les 15 du mois, mais qui te causent comme si la France s'était transformé en bazar d'Istanbul.
  16. Dans le 04 et le 05, le "gestionnaire" le plus dégueu, c'est l'ONF. Des sous-traitants qui bossent comme des porcs (des incendies derrière). Quasi une seule essence : le pin d'Autriche. L'affouage recommandé en coupe à blanc. Des ruines saccagées deci delà. L'expulsion des populations qui vivaient dans les forêts. Les cartes de l'IGN trafiquées pour ne pas mentionner des trucs (comme en URSS) ... et tout à l'avenant. Les privés (même s'il y a qqs crasseux comme partout) travaillent 3 fois mieux. L'ONF, en monopole de fait sur une immense partie du territoire français ... en déficit depuis des décennies. Un pur truc du XVI° siècle du moyen-âge. Un vrai fleuron de l'état français pour le coup.
  17. Ce qui serait déjà pas mal, c'est d'arrêter de fantasmer sur des chiffres qui n'existent pas. L'immigration en France actuellement, c'est un phénomène démographique inférieur au pourcent. Rien à voir, même de loin, avec un truc "sans limite". La lecture répétée de ce genre de qualificatif montre bien que pour beaucoup, on est dans l'émotionnel le plus complet. Faut aussi arrêter de vouloir faire des trucs. En pratique sur le terrain ça se traduit par des freins innombrables à l'intégration, freins installés par l'appareil étatique, à nos frais. On paye pour générer du frottement, de la souffrance, de la non-intégration. C'est complètement débile.
  18. Si j'osais, je ferais un // avec le baby peak, qui ne dit non plus quasi rien à personne. Et pourtant c'est un sacré marqueur.
  19. Non. Je pense même que si on fait 100.000 simulations Monte-Carlo, il y a certainement un paquet de situations qui dégénèrent. Mais c'est probablement une petite minorité. L'histoire humaine contient d'ailleurs plus d'exemples d'immigrations "réussies" que "ratées". Par ailleurs, de manière générale, il est consubstantiel à la matière vivante (organismes individuels ou entités plus grosses) de passer par des variations. Les fonctions monotones croissantes et le vivant, ce sont 2 trucs carrément antinomiques. Il n'y a que la nirvana fallacy humaine (signature du socialisme) pour gober une pareille sornette. Les fonctions monotones croissantes c'est bon pour le minéral, pour les galets dans la Durance (et encore, pas sûr). Pour ce qui est mort. Le risque est un truc inhérent à la vie. Je n'ai pas envie d'échanger la proie pour l'ombre, de compromettre l'avenir pour m'accrocher à un délire bidochonesque. J'ai beaucoup bossé en optimisation. Dès qu'on traite de problèmes complexes, il n'y a pas de progrès possible si on refuse de passer par des points bas locaux (ie de décroître). On finit très vite coincé dans un optimum local, et on y moisit pour l'éternité. Sur l'immigration vers l'Europe, je me rappelle aussi accessoirement que mes lointains ancêtres sont vraisemblablement extra-européens. Aussi, je ne crois pas à la possibilité à long terme de réguler des flux naturels. Le truc intelligent c'est d'accompagner ces mouvements, de s'y adapter. Pas de perdre temps et énergie à prétendre essayer d'imposer nos vues du monde.
  20. moi, avec des français tout bien blancs comme il faut, en général j'ai pas besoin d'attendre 10 minutes.
  21. 1/ Une grande partie de la compréhension du monde m'échappe, ça ne m'angoisse pas. Je n'ai pas de boule de cristal capable de me dire que untel va faire ci et untel va faire ça, et non seulement ça ne m'angoisse pas, mais ça me parait sain. C'est si j'arrivais à faire pénétrer l'intégralité de la richesse/complexité/potentialité du monde dans ma pauvre caboche que je serais inquiet. Donc bref, je ne me soucie pas des questions ci-dessus. 2/ Inversement, je n'ai aucune confiance dans la planification étatique, qui me semble plus souvent mener au désastre que son absence.
  22. Le prémisse là dessous c'est que le niveau serait grosso-modo une fonction f(t)=constante. C'est peut-être vrai approximativement globalement. Mais même si c'est le cas globalement, individuellement c'est faux, et même très faux dans certains cas. ça laisse toute latitude aux individus dans les queues de distribution. Des individus peu nombreux et qui vont cartonner vers le haut. Le progrès humain passe exclusivement par ces individus là. Pour moi c'est d'ailleurs un des avantages éventuels de l'immigration. Les quelques % ou pour mille qui vont cartonner. Sauf erreur, les statistiques sur les millionnaires montrent qu'ils sont en bonne partie (majoritairement ?) des nouveaux, et pas des héritiers. Sur le long terme, je ne donne pas cher d'une société qui refuserait l'entrée de nouveaux arrivants. Elle se prive de facto d'un ingrédient indispensable à la continuation.
  23. Les chiffres donnés sur un autre fil aujourd'hui sont de qqs millions pour l'ensemble de l'Europe. Pardon, mais ça reste globalement un petit ratio. Par ailleurs, je suis un peu réservé sur l'espèce d'obligation d'homogénéisation. à mon sens ça découle surtout largement du phénomène d'urbanisation (qui est un truc hyper encouragé par les états). On dirait qu'il n'y a pas de salut hors intégration dans l'existant. Avec ce raisonnement, les pizzas ne seraient jamais arrivées en Alsace.
  24. ça commence à combien "trop massif" ? En France on est en-dessous de 1% d'entrées de migrants. 100 types sont sur place, il y a 1 nouveau gars qui se pointe quasi à poil ... et on est censé flipper à cause de lui ? Moi, il y a des choses qui me font flipper ... mais lui il est un peu au bas de la pile. Sur la question de restriction de l'immigration par d'autres moyens que étatiques. Ben faut m'expliquer comment vous pensez vous y prendre ? De mon point de vue, si tu veux t'organiser avec tes voisins actuels pour étanchéifier votre quartier ou village, ben je ne vois pas de soucis à ça.
  25. Remplace nouvel arrivant par enfant (encore pas bien éduqué), et tu peux dérouler le même scénario. Ce n'est pas parce que quelqu'un ne s'intègre pas instantanément (et comment peut-on espérer une telle chose) que tu peux prétendre grand chose sur le long-terme. Je suis désolé, mais dans l'attitude que tu défends moi je lis d'abord un grand manque de confiance, d'optimisme, de foi en l'avenir. Il faudrait grosso-modo que les choses ne changent pas pour qu'elles restent bonnes (comme elles sont) et ne risquent pas de dégénérer. J'ai une idée pour ça : prends un appareil photo (noir et blanc c'est mieux, ou des croquis au fusain) et remplis un album. Là tu vas pouvoir figer le temps.
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