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Tout ce qui a été posté par Rübezahl
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Filippetweetgate : un compte Twitter, c'est comme une bouteille de Yop http://reflets.info/filippetweetgate-un-compte-twitter-cest-comme-une-bouteille-de-yopl/
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si le pro est hors budget, faut aussi être un tout petit peu pragmatique. à moins de 1000€ plein de gens peuvent envisager de tester (... d'où le succès du CF.)
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Mamba3D - High quality open source 3D-printer by MyMatics http://kck.st/QYwrOW
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Big Sugar loves Big Government, One sweet deal for producers, sour one for consumers http://www.againstcronycapitalism.org/2014/05/big-sugar-loves-big-government-one-sweet-deal-for-producers-sour-for-consumers
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Je ne crois pas avoir écrit que le libéralisme est une pensée. (même si évidemment plein de gens théorisent et pensent le libéralisme). Au contraire, il me semble que le libéralisme est précisément le système de relations entre les gens le plus simple, le plus dépouillé, le plus cool. Un truc assez basique au final. Se foutre la paix mutuellement ... c'est a priori pas super élaboré comme programme, mais ça demande de ne pas en permanence jauger les autres en fonction des milliers de théories disponibles sur ce qui est bien ou mal ... et ça ... ça semble vachement dur pour le coup. [On s'aperçoit quand même doucement aujourd'hui que les systèmes politiques sont devenus des usines à gaz, des empilements de lois de plus en plus baroques, et que ça devient tout à fait contreproductif. En quelques décennies, on est passé d'un ensemble de lois à peu près respectables à une multitude de lois burlesques, grotesques, funestes. - P. Muray. ]
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+1 pour ces 3 points. (Et le fait que ce système soit en bout de course facilite bien sûr un peu la lucidité).
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Il peut sembler assez plaisant de voir tirer les barbichettes de tout le monde (sauf soi). Lorsque, à force de multiplier les mains tireuses de barbichettes, on est soi-même tiré par la barbichette, par plusieurs mains ... on peut changer d'appréciation. Quand tout le pays se tire par la barbichette et que la production de richesses en est affectée, ça finit aussi par se sentir. On en est là. Evidemment, il faut avoir une barbichette pour voir le souci. Mais tout le monde en a, même une petite, et la caractéristique du socialisme est qu'il finit toujours par s'intéresser même à celle là.
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Je ne réponds pas et je n'ai pas résolu le problème. Juste 2/3 remarques : Bon, c'est effectivement une formulation de problème déjà vue. On considère une personne A, bien coincée dans une situation assez inextricable, et on demande comment notre jolie théorie la sort de là. Mon expérience perso est d'avoir rarement (à vrai dire jamais) vu de personne basculer brutalement dans une situation difficile voire inextricable. En général, c'est plutôt une construction, souvent assez (même très) têtue, pour arriver jusqu'à un point de non-retour. La vie est une succession de choix, petits et grands. Ceux qui en ont les moyens doivent être attentifs lors des carrefours. Prendre la voie A ou B n'est pas équivalent (ben oui). Faire un gosse. Faire un 2° gosse. Se marier. Se séparer. ... c'est pas comme choisir frites ou spaghetti. De nos jours, on voit plein de gens se mettre dans des situations difficiles d'eux-mêmes, largement car ils pensent que la solidarité étatique va se substituer à la solidarité de proximité. C'est leur analyse, leur choix. Au final, ça va retomber sur eux. Je ne veux pas reprendre la discussion sur déterminisme/indéterminisme, mais je crois qu'il y a toujours des moments de choix (plus restreints, plus difficiles selon les situations ok), mais il y en a toujours. Petits ou grands, à chacun de faire fructifier au mieux ses moments de choix. L'ensemble de ces choix passés, présents, à venir, forme une dynamique personnelle. Absolument rien d'externe ne peut corriger une dynamique très orientée (vers le haut ou le bas), parce que le moteur principal, c'est le moteur interne (sinon, on a affaire à une marionnette). Si déjà on pouvait permettre aux gens d'évoluer dans un contexte plus franc et moins mensonger, ça éviterait en partie de les aider à se planter. Mais même là il faut noter que ruses/subterfuges/leurres/artifices/etc sont le propre du monde animal en général (et en rien spécifique à l'espèce humaine), nous évoluons tous là-dedans. "La première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge." - JF Revel ... C'est la base
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ouvert non stop ! et je note bien celle là.
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ce que je n'ai pas fait pas non plus. On ne peut effectivement pas reprocher un manque d'exercice de libre arbitre à ceux qui n'en ont pas les moyens intellectuels. Tu es gentil. Tu n'as rien expliqué mais simplement donné ton point de vue perso et subjectif.
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gio, je comprends parfaitement ce point de vue (je l'ai entendu mille fois). Mais je ne suis pas d'accord. C'est faux, on n'est pas obligé. Dire ça c'est sympa, mais c'est juste une commodité. Il n'est pas vrai qu'on a une baïonnette dans les reins à tout instant pour nous contraindre à ci ou à ça. Nous faisons quotidiennement des arbitrages avec notre temps. Il faut les assumer et pas dire "on est obligé". J'ai entendu mille fois l'expression "mais il faut que", "mais il faut bien que", etc [utilisée le plus souvent d'ailleurs pour justifier une saloperie plus ou moins grosse. Jamais pour expliquer pourquoi on a fait tel ou tel excellent truc (là, c'est drôle, on est de nouveau aux manettes).] Ben non, désolé, je ne suis juste pas d'accord avec ça. Il y a toujours moyen de se dégager des marges de manoeuvre. (même si ça implique des choix lourds et du travail à long terme). Ou alors on revient à la discussion déterminisme/non-déterminisme de l'autre jour. C'est trop facile de faire comme si on était tout le temps drivé par le contexte et comme si nous n'avions pas de libre arbitre, ie pas de responsabilité. "La liberté ne se réclame pas. Elle existe, il faut la prendre et la vivre." - Eugène Riguidel Je (re)cite Riguidel parce que il est un exemple des choix qu'un individu fait pour être libre (et par contraste des milliers de non-choix). oui, mais là aussi c'est une question de graduation, de confiance des sources, de degré de vérification perso. Par ex, une source qui a été fiable 30 fois d'affilée (avec vérification), on aura tendance à s'autoriser une non-vérification à la 31°.
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On passe son temps à gérer sa vraie vie , ie sa vie à court-terme , sans jamais se dégager du temps pour un horizon plus long. La vraie vie mérite qu'on passe plus de temps à philosopher. http://www.ariseindiaforum.org/nurse-reveals-the-top-5-regrets-people-make-on-their-deathbed/ http://www.ariseindiaforum.org/nurse-reveals-the-top-5-regrets-people-make-on-their-deathbed/ The top 5 regrets people make on their deathbed Le regret n°1 : I wish I’d had the courage to live a life true to myself, not the life others expected of me. et les regrets 2,3,4, et 5 sont pas mal non plus.
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... hum, c'est pas juste mon avis perso. on tourne autour du pot là. "faire confiance", c'est, par définition, refuser de s'interroger soi-même. Evidemment que cette attitude existe, évidemment qu'on pratique tous ça. évidemment que c'est justifié dans plein de cas, et ama évidemment que c'est injustifié aussi dans plein de cas. On revient à la question de ce que chacun veut ou ne veut pas sous-traiter. Croire que sous-traiter certaines réflexions intellectuelles, c'est se laver les mains comme Ponce Pilate, c'est certainement bien commode et confortable, mais perso je considère qu'une partie de la racine du mal est précisément là. Et je suis (évidemment) aussi un suppôt du mal.
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Tu as tout à fait raison (c'est bien ainsi que les choses se passent) ... mais pour autant je ne trouve pas cette attitude justifiée. Pas d'accord. Ces 2 choses ne sont pas de la même manière. Il y a précisément des trucs plus ou moins aigus qu'on peut plus ou moins facilement sous-traiter. La compréhension de la politique et du fonctionnement d'un robinet ne sont ama pas des choses analogues. Et justement, ce que chacun choisit, ou pas, de sous-traiter, c'est aussi comme ça qu'on se définit.
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Le gardiennage des moutons est en effet, ama, la principale raison pratique de l'existence des états historiques et actuels et du fait que même si les états se délitent, il en subsistera (hélas) toujours quelque chose pour la gestion de la part incompressible. (Si cette part peut être réduite à zéro, j'en serais le premier heureux (mais j'en doute)). PS: si tu pouvais te dispenser d'attaques perso (injustifiées ama), ce serait pas plus mal.
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aie, vaste sujet, qui justifierait un fil propre. La spécialisation/cloisonnement, on ne peut que noter que c'est beaucoup utilisé comme alibi/excuse pour justifier la méconnaissance de trucs (parfois très basiques) ... mais qui se passent en dehors de notre case. Moi non plus je ne considère pas (du tout) les moutons comme des adversaires. Ils sont tout d'abord un contexte, une donnée ... et aussi le terreau (indispensable) de la partie dynamique de la population. (Et pour répondre à NoName, faire comme si les moutons n'existaient pas, ça c'est du très bel aveuglement.)
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Le mot malhonnêteté est peut-être trop choquant, mais c'est ma perception du refus de comprendre, pour un adulte, les choses quand ces choses concernent la vie en société. Pour tenter d'illustrer mon propos, c'est comme si je recevais tous les jours, avec plaisir, 500 euros dans ma boite aux lettres ... sans jamais m'interroger ou vouloir m'interroger sur la provenance de cet argent. Le jour où on viendra me dire qu'il s'agit en fait d'une petite partie d'un butin volé, je pourrais alors arguer de mon honnêteté et de ma bonne foi en disant "ah mais, je ne savais pas". C'est un argument acceptable émanant d'enfants ou de gens jeunes et qui en effet sont ignorants de bonne foi, passé un certain âge, ce n'est ama plus un argument acceptable et ama il y a complicité et donc malhonnêteté. Refuser de s'interroger quand on en a la capacité intellectuelle, ce n'est pas un acte neutre. (contrairement à ce que la majorité veut faire semblant de croire). «C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal.» - Hannah Arendt ( http://uplib.fr/wiki/Arendt ) Perso, je comprends parfaitement qu'on puisse se croire de gauche jusqu'à 20/25 ans, étant donné le lavage de cerveau infligé dans notre pays. Après, ben, c'est qu'on est satisfait du lavage, ou qu'on a choisit de s'en satisfaire. En tous cas, pratiquement, on est complice.
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... un tas de truc non compris ne le sont pas par manque d'intellect , mais bel et bien par déni délibéré à la base, par simple conservatisme, pour ne pas risquer d'écorner le cadre intellectuel dans lequel on se trouve bien. Volens nolens, c'est de la complicité avec le système. ( http://bibliobs.nouvelobs.com/en-partenariat-avec-books/20111102.OBS3662/dans-la-tete-des-soldats-de-la-wehrmacht.html ) Tu illustres très bien ce que plusieurs posteurs ont souligné. Régurgiter une pensée qui n'est pas la sienne propre n'a rien à voir avec penser par soi-même. Et une fois démontées les illusions, dénis, constructions théoriques, etc, ce qui apparait en dessous, c'est le libéralisme. On dit souvent que le capitalisme n'est justement pas une théorie, mais simplement une manière simple de fonctionner. Libéralisme/capitalisme, c'est ce qui reste une fois l'oignon des mensonges pelé. Le libéralisme est d'abord un comportement spontané, ce qui ne signifie pas qu'il soit en toutes circonstances la garantie du succès. Mais, loin d'être une vue de l'esprit, il est, au point de départ, la réaction naturelle de l'homme en société devant les problèmes matériels qui se présentent à lui. C'est sa conduite économique de base. A partir de là, on peut réfléchir à toutes les modalités d'intervention destinées à optimiser cette conduite. Elles l'améliorent parfois, elles la gêneront le plus souvent : elles ne la remplaceront jamais. - Jean François Revel, La Connaissance Inutile "Les illusions tombent l’une après l’autre, comme les écorces d’un fruit, et le fruit, c’est l’expérience. Sa saveur est amère". - G de Nerval (pas d'accord sur l'amertume.)
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il existe des dizaines de modèles, et il y a des sites spécialisés qui testent et ont aussi les stats de vente (ça permet de se faire une idée). J'en ai RT un récemment ... mais je le retrouve pas.
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ah mais je ne crois pas avoir écrit le contraire. (les théoriciens, c'est les fournisseurs d'alibi). oui. Tout comme il y a des gens malhonnêtes (et c'est la même chose ama). Tu (re)mets le doigt pile où ça fait mal, càd sur la malhonnêteté. "Liberté implique responsabilité. C'est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent." - George Bernard Shaw (encore un vilain orgueilleux) Le libéralisme, c'est l'acceptation de sa responsabilité individuelle, je crois qu'on peut appeler ça une forme d'honnêteté. L'état moderne propose à la multitude les fruits de la malhonnêteté, la spoliation légale, le vol, mais sans en assumer ni les risques, ni la honte à titre personnel. Beaucoup succombent (c'est humain). La perception, ou la non-perception, ou le déni de la dette, c'est quand même un truc assez primordial. Oblitérer ça de son esprit, c'est pas un acte neutre.
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merci mais je ne les fréquente pas. pfff, tu peux virer cyniques. Le gros de la distribution humaine c'est des moutons. (Bienvenue dans le monde réel.) Ceci dit, ça laisse dieu merci un très gros paquet de gens intéressants ... et c'est ça l'essentiel ;-)
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Pour gratter un peu, depuis 30 ans, chaque français sait que chaque année écoulée, le pays s'est endetté, depuis 30 ans, il y a une alternance politique régulière qui ne change rien à cela, ... au bout d'un moment, un "modèle" qui n'a jamais été corrélé qu'à de la dette, ça finit quand même par interpeller un peu, (surtout quand le dit modèle commence à hoqueter).
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Je connais un gros gros gros paquet de gens qui ont jeté un oeil par dessus la bassine et ont parfaitement subodoré ce qu'il y avait au-dehors ... puis qui sont sagement rentrés dans la bassine , et passent le reste de leur vie à bien s'appliquer à faire comme s'ils n'avaient rien vu. "Quelques-uns sont tenus en servitude, un plus grand nombre y tiennent." - Sénèque (http://uplib.fr/wiki/Sénèque) Le truc marrant maintenant, c'est que la bassine se renverse. (Mais même ça ne changera rien pour beaucoup. Ils garderont leurs lunettes roses bien vissées).
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Quand le carrousel commence à ralentir ... c'est aussi une phase propice aux questionnements.
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hum hum, je subodore que ces cas sont les cas généraux. En réalité, la plupart des gens sont libéraux (déjà dans leur comportement réel quotidien), mais il y a toute une couche d'intellectualisation bidon par dessus pour nier ça et le nier publiquement. La révélation du libéralisme, c'est surtout la prise de conscience de cette construction intellectuelle bidon par-dessus, et le délitement de cette couche pour ceux qui ont les cojones de tirer les conséquences. "[it was an] extremely painful process of disillusionment which led me to my present views." F. A. Hayek Après, glissement, progressivité, etc c'est plutôt ama la phase de formalisation, découverte de l'existence des auteurs, de l'histoire, de la philosophie libérale etc, choses qui, de nos jours, n'ont pas du tout pignon sur rue en France. Rand (et plein d'autres) n'a été traduit que récemment en France, alors que c'est un bouquin vendu à des millions d'ex aux US. En général, n'importe quel bouquin qui fait des millions d'ex est traduit rapidos.