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Rübezahl

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Tout ce qui a été posté par Rübezahl

  1. Le libertaire en un raccourci http://uplib.fr/w/images/3/3f/MoreGov.jpg
  2. J'ai encore jamais rencontré de libertaire revendiqué qui ne soit pas demandeur d'un état fort. (en incohérence totale avec beaucoup de leurs idées ... mais ça semble peu les gêner en général). ... bref, je suis sceptique.
  3. The power that determines the establishment, the changes, the evolution, and the destruction of social systems is philosophy In the realm of cognition, the special sciences are the trees, but philosophy is the soil which makes the forest possible. A Rand Il y a qqs pages de philosophes versus libéralisme ici : http://uplib.fr/wiki/Accueil#Articles Bienvenue au philosophe
  4. http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Lovelock Rétractation sur le réchauffement climatique Il reconnaissait cependant l'existence de « bons » sceptiques en matière de réchauffement climatique et se disait dégoûté par le scandale des e-mails de l'université d'East Anglia9 Dans des propos tenus en 2012, il continue à se montrer préoccupé par le réchauffement climatique, tout en critiquant l'extrémisme et en proposant d'adopter d'autres sources d'énergie que le pétrole, le charbon et les sources d'énergie dites vertes, dont il n'est pas partisan10. Dans une interview diffusée en avril 2012 par MSNBC, Lovelock a déclaré qu'il avait été « alarmiste » (« C'est vrai, j'ai commis une erreur ») au sujet du rythme du changement climatique. Il signalait le documentaire Une vérité qui dérange et le livre The Weather Makers comme des exemples de la même sorte d'alarmisme. Il pensait toujours que le climat va se réchauffer, mais que le changement n'est pas aussi rapide qu'il l'avait cru à une certaine époque et il admettait qu'il avait trop extrapolé. Il disait croire que le changement climatique continue à se produire mais ne se fera sentir que dans l'avenir. « Le problème, disait-il, est que nous ne savons pas où va le climat. Nous pensions le savoir il y a 20 ans. Cela a produit quelques livres alarmistes – les miens inclus – parce que la tendance semblait très claire, mais ce qu'on prédisait ne s'est pas produit. Le climat joue ses tours habituels. Il n'y a plus vraiment grand-chose qui se produit. D'après les prévisions d'alors, nous serions aujourd'hui à mi-chemin d'un monde prêt à frire. Le monde ne s'est pas réchauffé beaucoup depuis le début du millénaire. Douze ans est une durée raisonnable. (...) Elle (la température) est restée presque constante, alors qu'elle aurait dû s'élever - la teneur en dioxyde de carbone s'élève, pas de doute là-dessus11. » Dans une interview de juin 2012 au Guardian, il dit, au sujet des affirmations selon lesquelles « la science est fixée » sur le réchauffement global : : « Une chose que la pratique de la science m'a enseignée, c'est qu'on ne peut jamais être sûr de rien. On ne connaît jamais la vérité. On peut seulement s'en approcher et espérer arriver un peu plus près à chaque fois. On chemine vers la vérité. On ne la connaît pas. » Dans la même interview, il reproche aux défenseurs de l'environnement de traiter le réchauffement global comme une affaire de religion. « Il se fait précisément que la religion verte prend la relève de la religion chrétienne. Je ne pense pas qu'on l'ait remarqué, mais elle a hérité de toute sorte de termes utilisés par les religions. Les verts utilisent la culpabilité. On ne peut pas se gagner les gens en disant qu'ils sont coupables de répandre du CO2 dans l'air. » Dans cette interview, il prône la Fracturation hydraulique comme moins polluante que le charbon. Il s'oppose à la notion de « développement durable », qu'il qualifie de sottise sans signification. Il garde sous sa vue un poster d'éolienne pour se rappeler à quel point il les déteste12. » aussi : http://www.ecolo.org/lovelock/
  5. vu sur touitteur : (décembre 2012) RT @gordontesos D’ailleurs, sachez que la Kobo de Fnac est un modèle d’hackability. Ça tourne sous Linux, et est en grande partie libre ...
  6. Pour l' "affaire" Tapie, on a quand même une petite impression de diversion pas malvenue aussi. Tapie n'a jamais été un ange, mais le Crédit Lyonnais est lui un repaire d'escrocs de toute éternité. Avec des dirigeants qui, pour des sommes perdues considérables, n'ont jamais rendu grand compte à grand monde. (Sauf erreur, je crois que le crédit lyonnais est la plus grosse perte jamais essuyée par l'état. Doit voisiner avec FT du temps de Bon).
  7. J'ai eu qqs liens avec des personnes impliquées dans le milieu openedition, openscience, (récemment lors du mouvement #pdfTribute après le suicide D'Aaron Swartz). Je peux les contacter pour leur proposer de mettre un article sur CP (mais je garantis rien, et ama faudrait pouvoir leur donner qqs chiffres d'audimat de CP pour les motiver), ou bien je vous donne ces contacts et vous voyez comment faire. as you want. En France (et ailleurs), il y a eg des thésards qui veulent faire de l'openPhd etc. (PS: J'ai aucune idée ferme si ces gens se sentent des accointances avec les libéraux ou pas, mais a priori ça me semble pas être des trucs incompatibles).
  8. Perso, j'ai énormément apprécié l'écriture de De Gaulle. Les mémoires sont vraiment bien. Mon seul vrai regret ... ne pas les avoir lues plus tôt. On apprend plein de choses, y compris des leçons de vie. (Sans être naïf cependant hein. Une histoire non-biaisée, ça n'existe pas).
  9. avant d'envisager des moyens de protections externes, on peut se rappeler que : - on est propriétaire/gestionnaire de son propre corps. Un corps en bonne forme se défend mieux qu'un corps en mauvaise forme - il appartient à chacun dans sa relation à son entourage (voisins, collègues, etc) à savoir construire une relation d'assistance mutuelle en cas d'agression Ce sont 2 premiers niveaux de protection, qui couvrent certainement pas tout, mais qui sont basiques. (Je serais pas étonné d'une relance de ces basiques dans les temps qui s'annoncent). C'est largement la perte de ces premiers niveaux qui contraint à chercher d'autres solutions.
  10. Fouché de Zweig est très bien. Captivant. Un auteur recommandable : Pierre Magnan. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Magnan Quasi tout est bon chez Magnan, sauf peut-être les tous derniers.
  11. Ce texte gêne aux entournures. Il y a une partie dénonciation, mais qui est un peu caricaturale (les reviewers sont rarement seuls etc). La partie "solution" est 100% nawak : avocats (les labos ont pas assez de frais ?), légiférer, interdire. Carrément 0% libéral. Le gars a été énervé par un reviewer pourri (il y en a plein ok) ... et hop, option nucléaire. Dans le même temps, il se passe des choses autrement plus constructives coté openscience et openedition qui lorgnent quand même bien plus du coté libéral https://nodexlgraphgallery.org/Pages/Graph.aspx?graphID=5717 Les revues qui basculent coté openedition, openreview, etc, c'est lent, mais c'est un mouvement bien réel. En même temps, ce texte a du être laborieux à traduire. Je crois que si CP souhaite aborder ce sujet ... on pourrait trouver mieux que ça. ... Il y a même des français actifs sur ce sujet.
  12. Evaluation par les pairs – Le business pourri de la science moderne Essai de notre invité Abzats. On peut affirmer que 1895-1945 fut la période la plus excitante de la science. Cette époque a été marquée par des découvertes qui changèrent le monde: les rayons-X, la mécanique quantique, la supraconductivité et l’énergie nucléaire. Maintenant, comparez ceci avec les 50 années qui suivirent. Incomparable. Rien de cette échelle ou qui n’eut autant d’impact. Certes, la technologie a progressé, mais la science fondamentale, elle, a ralenti. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi? Qu’est-ce qui a changé tandis que le 20ème siècle avançait? Entre autre, les budgets de recherche et le nombre de docteurs (NDT: «PhD» en version originale) ont augmentés de façon exponentielle. Cela ne peut être mauvais. Et bien si. Tout dépend des règles du jeu. Et elles ont changées. Sans que ceci n’ait été remarqué par le grand public. Dans cet article, je vais essayer de remettre tout le monde à la page. J’expliquerai aux non-scientifiques le «business model» de la science moderne. Les gens veulent peut-être le savoir. Après tout, des milliards d’argent public sont brulés chaque année par les scientifiques. Et, j’en suis sûr, ceux qui liront ces lignes réagiront comme ceci: «ça ne peut pas être vrai?». Les chefs du crime organisé quant à eux se prendront la tête de désespoir: «Pourquoi n’y avons-nous pas pensé les premiers?» L’élément majeur de la machination de la science moderne est l’évaluation par les pairs (NDT: «peer review» en version originale). Cette pratique a été introduite il y a un certain temps déjà, mais elle a été largement utilisée par la communauté scientifique à partir du 20ème siècle. Pourquoi est-ce que cela est important? Tout scientifique doit publier son travail. Si vous ne publiez pas, vous stagnerez dans votre carrière. C’est le même fonctionnement que pour un businessman – si vous n’êtes pas capable de finaliser un contrat, vous êtes fini. La plupart des journaux ont adopté ce mode de fonctionnement. L’évaluation par les pairs est aussi le standard pour la compétition pour les bourses de recherche. C’est aussi le point fondamental du processus d’attribution des postes et des promotions dans les universités. Bon, qu’est-ce que c’est exactement ? Pour gagner un peu de temps, laissez-moi vous expliquer comment les articles (NDT: «papers» en version originale) sont soumis à l’évaluation par les pairs dans les journaux scientifiques. Une fois que l’un desdits journaux reçoit un manuscrit, il l’envoie à 2 ou 3 «évaluateurs» (NDT: «reviewers» en version originale) experts dans le domaine. Chacun de ces évaluateurs écrit un rapport qui contient des recommandations sur la publication ou non du document et aide l’auteur à améliorer son article. Jusque-là, rien à redire. Rien d’étonnant. Cela devrait marcher merveilleusement bien. Enfin, en théorie seulement. Dans la réalité, c’est une autre histoire. Dans la réalité, c’est un désastre. Laissez-moi vous expliquer. Tous les évaluateurs sont anonymes. Cela étant, ils connaissent vos noms, mais vous ne connaissez pas les leurs. Voici le premier signal d’alarme: à moins que vos plans ne soient machiavéliques, pourquoi insister pour être anonyme? Le deuxième signal d’alarme: Aucun d’entre eux n’est payé. Ceux qui croient au père Noël diront «bon, ce sont juste des personnes sympathiques, qui font du bénévolat pour faire avancer la science». Ceux qui travaillent pour gagner leur vie flaireront le piège. Je peux vous donner une raison: être évaluateur vous donne du pouvoir sur les gens. Certains en sont juste ravis, d’autres l’utilisent pour servir leurs propres causes. Par exemple en approuvant les manuscrits qui flattent leurs propres recherches et en rejetant ceux qui les critiquent (NDT: les articles publiées dans les journaux scientifique commencent nécessairement par une «literature review» qui recense les écrits principaux sur le sujet de la recherche et donc, potentiellement par des évaluateurs experts dans ce domaine). Le pouvoir de ces évaluateurs est énorme. Mettez-vous dans la peau d’un auteur. Vous avez travaillé dur pendant six mois sur un manuscrit. Votre travail est brillant, si vous le publiez, non seulement votre carrière avancera, mais cela fera de vous un leader dans ce sujet. Puis, l’article tombe dans les mains d’un évaluateur dans un mauvais jour. Il parcourt le manuscrit pendant une vingtaine de minutes, n’aime pas le nom d’un auteur (n’a jamais entendu parler de lui, «mauvaise» ethnie,… peu importe), et rejette le papier. Pouvez-vous faire appel? Non. Vous pouvez écrire une lettre rageuse, mais vous ne pouvez pas appeler votre avocat. Car dans cette histoire, personne ne viole la loi. Il n’y en a pas. Ils peuvent ruiner votre carrière et envoyer le sujet sur lequel vous travaillez (souvent avec des deniers publics) dans une impasse et ne rendent de compte à personne. Dans un tel système, la meilleure, ou devrais-je dire, la seule façon d’avancer dans sa carrière est de caresser dans le sens du poil les personnes dans des positions plus élevées, que ce soit en personne, dans ses écrits, et dans toute stratégie de recherche. C’est ce qui se pratique depuis des décennies. Le résultat de cette sélection naturelle est que la communauté scientifique est gelée. Une partie l’est jusqu’au noyau. Laissez-moi vous donner un exemple. L’année dernière, je participais au rendez-vous de la Radiation Research Society à Maui, Hawaii. Pourquoi? Manifestement, c’est un très bon endroit où passer vos vacances. Vous ne trouverez aucun centre de recherche majeur dans les environs. Si vous soutenez encore ce choix, écoutez ceci – la conférence se tenait à l’hôtel Grand Wailea. Le problème de cet endroit est que le luxe y est étalé de manière obscène. Le genre d’endroit qu’un clochard choisirait après avoir gagné à la loterie. Et, devinez quoi, je n’ai rien vu d’intéressant. Jamais auparavant je n’avais vu un conférencier invité à s’exprimer (NDT: «invited speaker» en version originale) faire des blagues graveleuses. Ici, j’en aurais vu plus d’un, y compris le récipiendaire d’une récompense de toute une vie épelant un mot signifiant excrément et penser que c’est drôle. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de juger. Mais si quelqu’un fais des blagues d’un niveau aussi bas, auriez-vous confiance en lui pour évaluer votre travail? Ai-je besoin de mentionner qui a payé pour cet évènement? Ou qu’il a eu lieu pendant la pire crise économique depuis des décennies? Quelques autres problèmes. Les évaluateurs n’ont aucune motivation sérieuse à travailler rapidement. Voici ce que vous verriez en regardant le statut d’un de vos manuscrits sur le site web d’un journal: «manuscrit chez l’arbitre (NDT: «referee» en version originale), impossible de publier», «envoyé à un autre arbitre», etc… pendant des mois et des mois. Un non-sens. Avec toute la technologie disponible, un manuscrit pourrait être publié en quelques heures. Mais non, Il doit attendre pendant des semaines sur le bureau de quelqu’un. Quelqu’un pour qui cela n’a pas grande importance. Ou pire, quelqu’un qui a intérêt à ralentir le processus. L’évaluateur peut travailler sur le même sujet et vouloir publier son article avant le vôtre. Un autre problème qui me frustre en tant qu’auteur est les suggestions des évaluateurs sur la manière dont je pourrais améliorer mon article. A l’origine, c’était peut-être une bonne idée – vos pairs vous offrent leurs avis sur comment améliorer votre travail. Mais cela s’est dégradé. De nos jours, ce ne sont plus des suggestions ou des avis – ce sont des demandes. Soit vous changez votre manuscrit exactement comme il vous l’est demandé soit il est rejeté. Je suis un scientifiques bien établi, pourquoi devrais-je recevoir l’avis de quelqu’un qui ne révèle ni son identité ni ses titres? Et pour finir, ce système est parfait pour voler des idées. Après que votre article soit soumis à un journal, vous n’avez aucun contrôle sur qui y aura accès. Tout ce que vous pouvez espérer est de la décence, et elle n’est pas toujours présente. Cela nous amène au cœur du problème. Les gens, scientifiques y compris, sont imparfaits. Très peu ne saisiront pas une chance de truquer la compétition et d’abuser de n’importe quelle parcelle de pouvoir qu'ils peuvent obtenir. Je ne suis pas le premier à critiquer le processus d’évaluation par les pairs. Et je ne le critique pas. Critiquer implique qu’il est possible d’améliorer. C’est impossible dans ce cas. C’était une mauvaise idée du début à la fin. Alors que peut-on faire? Ce n’est pas une question facile? Mais je sais où commencer – interdire l’évaluation par les pairs. Et je sais qu’il est possible de le faire, on peut régler ce problème. Ce n’est pas une opération du cerveau, c’est juste une question de niveler le terrain de jeu, créer des règles pour une compétition juste et ouverte. Ce problème a été résolu dans d’autres domaines. Seuls les scientifiques pour d’étranges raisons ont reçu un traitement spécial et le droit de vivre sans loi. Cela est une catastrophe, je ne trouve pas de mot pour le décrire. La science est l’une des sphères les plus importantes de l’activité humaine. Qui trouvera un remède au cancer? Qui empêchera la planète de devenir inhabitable? Les scientifiques. Pas ceux de la plage de Grand Wailea. Les vrais. J’espère qu’il est toujours possible d’en trouver et d’inverser, pendant qu’il en est encore temps, la diminution des cerveaux. Commençons. Interdisons l’évaluation par les pairs! ================================= Merci Stryker pour cette traduction. J'ai corrigé ce que j'ai trouvé. Sur le contenu. L'article se termine par un appel à pondre une loi, et qui plus est une loi d'interdiction. Donc bof pour l'aspect libéral. En plus, pas une seule fois les mots open science ( http://opentruc.fr/wiki/Accueil#Open_Science ) , open edition ( http://uplib.fr/wiki/Open_Edition ) ne sont mentionnés, alors qu'il s'agit de tendances bien actives en ce moment. Bien sûr que le processus évaluation par les pairs pose pas mal de problèmes du type de ceux indiqués dans l'article, mais la solution libérale c'est de favoriser l'émergence d'autres processus d'évaluation (c'est en cours) et de laisser le(s) meilleur(s) processus s'imposer. Pas d'interdire autoritairement le système actuel. (qui plus est les revues sont internationales => faut légiférer dans tous les pays correspondants).
  13. ama ta tirade est totalement auto-contradictoire. Volontaire = non-contraint ... rien de tel avec l'impôt qui est précisément récolté de force (sous contrainte) si pas de gré. Il y a confusion entre 2 volontés : La volonté d'éviter la violence n'a absolument rien à voir avec une quelconque volonté quant à la contrepartie (impôt) exigée pour éviter cette violence. (Dans ce cas, donner son portefeuille sous la menace d'être frappé pourrait aussi être qualifié de "don volontaire". Or le don volontaire, c'est précisément le don non-contraint/spontané/indépendant/de soi-même)
  14. http://www.contrepoints.org/2013/06/29/129362-qui-choisirait-le-socialisme-sil-en-avait-la-possibilite (merci Tremendo pour cette référence).
  15. Pour ce que j'en vois, la servitude volontaire est bel et bien réelle, et extrêmement (majoritairement) pratiquée. (ama les esclaves sont la force motrice (inconsciente), le terreau de l'humanité). Le refus de penser est ama à la racine de la servitude volontaire. Refus par paresse, incapacité, peur (peur du nouveau, peur du dehors de sa zone de confort). Cela génère : - manque de confiance en soi - amour des illusions (dont refus d'accepter la prise de risque et même l'idée du risque). L' angoisse de prendre de mauvaises (sous-optimales) décisions. Aussi l'idée qu'il existe finalement une espèce de démon de Laplace capable de prendre, à notre place, les décisions optimales en permanence. L'idée (infantile) qu'on peut vivre sans prendre de risques. Le refus du réel. Le refus de sortir de soi, de se projeter dans la nature, d'y chercher des nouveautés. Le souhait de vivre en permanence dans un univers planifiée, maitrisable et anticipable (disneyland). ((My) Dreams are my reality.) On ne s'étonne pas de retrouver l'état (et les grands oligopoles, et les escrocs, etc) en 1° ligne pour promouvoir ces idées débiles. Le reste en découle par défaut. Si on n'a pas confiance en soi (en ses forces, en ses valeurs, etc) ... il faut bien trouver qqun d'autre à qui confier la barre de sa vie. ça va être le conjoint ou la conjointe (souvent), un patron, un proche, aujourd'hui l'état, etc. De certain, ama, autant il me semble légitime d'aider à émanciper ceux qui le désirent, autant il me semble illégitime de chercher à émanciper ceux qui ne le veulent pas (ou ne peuvent pas). Il y a un roman de Giono où le héros ouvre les cages de milliers d'oiseaux ... de mémoire, à quelques exceptions, tous y laissent la peau. (Emanciper un handicapé mental ... c'est l'envoyer à la mort.) A person who exists only for the sake of his loved one is not an independent entity, but a spiritual parasite. In any hour and issue of his life, man is free to think or to evade that effort. http://uplib.fr/wiki/Rand "Le mensonge est plus fort que la vérité, car il comble l'attente." "On est ce que l'on vit." La pensée ne requiert pas seulement de l'intelligence et de la profondeur, mais par-dessus tout du courage. http://uplib.fr/wiki/Arendt Rarely do we find men who willingly engage in hard, solid thinking. There is an almost universal quest for easy answers and half-baked solutions. Nothing pains some people more than having to think." - Martin Luther King "Many people would rather die than think; in fact, most do". ~Bertrand Russell "There is no expedient to which a man will not go to avoid the labor of thinking." ~ Thomas Edison “5% of the people think; 10% of the people think they think; and the other 85% would rather die than think.” - Thomas Edison http://uplib.fr/wiki/Passivit%C3%A9 ama, faut pas considérer la servitude volontaire comme un bien ou un mal. C'est juste un fait naturel. Un fait puissant et tranquille. L'humanité est basiquement bovine. C'est pas une raison pour s'y adonner, mais pas non plus une raison pour s'en faire. C'est pas une raison pour exploiter les esclaves, mais pas non plus une raison pour être soi-même esclave. Il y a de la place entre les deux (quitte à la construire). (Et puis, en contrepartie, la liberté c'est loin d'être 100% de plaisir et jouissance.)
  16. ok. D'accord avec ça. Et perso je pense que ça serait sympa de redevenir raisonnable ... mais on y est pas encore. Une des spécificités de la France est l'inélasticité terrible de son marché immo. Plutôt pas de transaction qu'une transaction au prix du marché. On stocke. Le temps se fige. L'un des (nombreux) biais du système représentatif est que les "représentants" ont tendance a naturellement favoriser leur tranche d'âge (les seniors en ce moment). On peut donc compter que les gens aux manettes en ce moment ne feront rien pour un retour à une réalité contraire à leurs intérêts. Du point de vue historique, on arrivera peut-être sur 60 ans (si dégonflement) à une inflation immo neutre (?) ... mais dans l'intervalle, il y a bel et bien une ou 2 générations qui elles auront pris toute l'inflation immo dans la tronche. (avec une pensée pour ceux qui auront acheté en sommet de bulle (si sommet il y a)).
  17. Il y a 0 pénurie chez moi. (commune de 4500 hectares, construite à moins de 1%) Mais le couplet écolo en vigueur (consommation de terres agricoles etc) fait qu'on est passé en ~10 ans de 2500m2 constructibles à 1200m2 (et qu'on parle de passer à 800m2). Grosso modo on a appliqué à une commune 100% rurale des lois qui concernent surtout des zones urbaines. Mais c'est idem ailleurs. (Un article de Vincent Bénard sur ce sujet : Pour en finir avec la diabolisation de l'étalement urbain http://www.objectifliberte.fr/2008/10/sprawl.html ) L'effet de bulle tel que tu le décris (augmentation de masse monétaire décorrélée de l'augmentation de biens) ... c'est la définition même de l'inflation De toutes manières si c'était mesuré, on prendrait en compte les hausses (bulle) et les baisses (dégonflement). Quant à la considération "tout tient au psychologique" ... il est certain qu'il y a un certain travail psychologique pour convaincre les pigeons de se faire pigeonner. Mais l'effet concret, l'inflation immobilière, elle, n'est en rien psychologique. Ce qui compte à la fin, c'est le nombre d'heures de travail / m2. C'est concret, c'est de la sueur authentique (pas psychologique) Autres chiffres : en 1958 un logement = ~70 loyers, 1998: 133 loyers, 2008: 262 loyers... http://www.marc-candelier.com/article-l-economie-de-marche-est-elle-morte-82001624.html http://www.20minutes.fr/article/815290/loyers-flambe-50-dix-ans-paris A la campagne, à dépense égale, les nouveaux sont serrés sur des espaces nettement plus petits. (même si pas pénurie d'espace). [En prime, chez moi, on envoie les habitations sur les terrains les moins bons, ie argileux => renchérissement du coût de construction et du coût d'assainissement]. A la ville, à taille d'appartement égale, les nouveaux sont endettés sur des durées nettement allongées. ça c'est de l'inflation authentique, et qui ne concerne pas des biens de consommation dont on peut se passer. L'impact sur la vie des gens est concret, à effet immédiat et durable. =========================== Voilà un des (nombreux) mécanismes par lequel des individus d'une génération plument des individus de la suivante. On peut relativiser car les jeunes ont aussi leurs trucs et puis penser à 1914-1918 où finalement c'est au hachoir que les anciens ont envoyés les jeunes.
  18. tsss, tsss sur l'inflation "inexistante". L'inflation n'est en rien équirépartie sur tout ce qui se vend et s'achète. Au contraire, l'inflation va spécifiquement se focaliser sur quelques trucs précis. Comme par hasard ces trucs ne sont pas dans les paniers des instituts statistiques. Parmi les trucs, la terre. Dans mon coin, en une petite génération, la taille du terrain constructible moyen que s'offre une famille a été divisée par 2. Et a priori ça sera encore le cas pour la prochaine génération. Et c'est le cas quasi partout, suffit de suivre les POS, PLU, etc. Voilà un bien important pour les gens, pour leur sentiment de richesse et de confort, et fortement frappé par l'inflation. ... mais chut, on n'en cause pas. De façon générale, pas d'inflation sur verroterie & colifichet (ça tombe bien, c'est là qu'on mesure !) ... mais ça bombarde bien sur les trucs essentiels.
  19. non seulement très bien, mais aussi très vite Dans la tête des soldats de la Wehrmacht http://bibliobs.nouvelobs.com/en-partenariat-avec-books/20111102.OBS3662/dans-la-tete-des-soldats-de-la-wehrmacht.html «C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal.» Hannah Arendt (ama, on est plus avancés aujourd'hui qu'en 1939. Faire souffrir pour se nourrir est devenu une pratique banale aujourd'hui, voir les coulisses d'une partie de l' "industrie" agro-alimentaire, y compris TPE-PME.)
  20. oui. oui mais. (mon post précédent n'était pas bien rédigé). L'or n'est ni manipulé 24h/24, ni manipulé tous les jours. Il y a de larges périodes où spéculer. Mais, de manière régulière, il y a des mouvements violents et des grands mouvements, et qui ne s'inscrivent dans aucune des "données" dont dispose le grand public. Si tu es en position à ces moments là ... ça y est tu es embarqué, et on t'emmène assez loin. Assez loin pour qu'un paquet de monde dégage. Pour la spéculation, il y a finalement beaucoup de trucs qui ont des rendements potentiels plus élevés que l'or, tout en ne présentant pas le risque ci-dessus. Absolument ... sauf que faut bien savoir ce que tu achètes. Les gros soucis finissent effectivement par arriver et quand ils arriveront je crains que beaucoup d'acheteurs d' "or" découvrent alors la véritable nature de cet "or". Même les acheteurs d'or physique (pièces, etc), sont concernés. C'est en effet pas trivial (équipement, expertise) pour avoir des garanties quant à la marchandise.
  21. ... si tu penses que t'es un peu perdu, ama c'est surtout que t'es lucide. J'ai suivi l'or pendant qqs années. Ce n'est en rien un marché. C'est un truc complètement manipulé et qui plus est, par de très gros acteurs. (ama les états derrière). Pour espérer gagner des ronds avec l'or, il faut devenir kremlinologue. Et un bon. Sinon, on est juste là pour subir. Il y a des dés moins pipeautés pipés que l'or pour s'amuser. (edit : merci à jim16 pour la correction)
  22. Pour le coup -> La société du spectacle - Guy Debord
  23. ... J'écris pas depuis la lune. (A moins que la campagne ça soit la lune.) L'école publique est une évidence pour qqs profs (pas tous), mais loin d'être 95% de la population. Faut rappeler les manifs "écoles privées" sous Mitterrand ? Mon 2° gamin est en lycée privé ... il est loin d'être seul. (Les qqs lycées privés du coin refusent des centaines d'inscription chaque année). La pénurie de lycées privés est une pénurie 100% organisée. Des gosses qui ont déserté le lycée public du coin, c'est par wagons (c'est pas une métaphore, suffit d'aller à la gare le we). Et c'est très loin de concerner les gens aisés. Et parmi ceux dont les gamins restent dans le public, c'est beaucoup car refus d'inscription ou simplement par manque des qqs centaines d'euros mensuels que ça coûte (mais même là, il y a des gens peu aisés qui allongent !). Un voisin dont le gamin a fait 2 années d'école d'apprentissage. En 2 ans, j'ai entendu 0.0000 compliment sur l'école ... mais un paquet d'horreurs (grèves, regrèves, etc) Là aussi, c'est un peu facile de colporter que les gens sont heureux de l'école publique. Avant la chute du mur, il y a un paquet d'intellectuels qui nous expliquait doctement que 95% des gens étaient contents du système (et que le mur ne servait qu'à décourager une infime minorité de fuyards). Et l'infime minorité de fuyards était d'ailleurs la preuve tangible de la satisfaction générale. ...
  24. Je dubite un peu. Les étatistes eux dubitent franchement et concrètement. Parce que, si vraiment il n'est pas besoin de médias pour que le quidam admette le dogme socialiste (sans même avoir à le nommer). alors diable ... pourquoi donc l'état fait tant d'efforts (des dizaines de milliards d'euros) et éprouve tant le besoin de tenir dans le creux de sa main : - les médias papiers, - les médias TV + radio - l'éduc Nat (1° budget du pays) - un paquet de grandes écoles, - le ministère de la culture, - internet (bataille en cours) etc Faut pas non plus exagérer les choses. Tout le monde n'est pas "né dans l'étatisme". A titre d'exemple (pour ma tranche d'âge) Quand est paru l'Archipel du Goulag, il s'en est écoulé un paquet même en France http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_100_livres_du_si%C3%A8cle Classé 15°, c'est pas vraiment un bouquin qui fait l'apologie de l'état. Ok, il y a un gros paquet de gens pour qui l'étatisme est comme la gravité. La même gravité qui fait s'écouler le lait de leur biberon. Maintenant que le lait commence à couler moins bien ... le Galilée en chacun d'eux commence à se poser des questions. D'où, ama, la grande importance de la lutte pour l'information au 1° chef. ie liberté d'internet, qualité et novelty des informations, circulation des infos, transparence (open-data) etc. La population fr n'est certainement pas constituée de 65 millions d'Einstein, mais ce serait sympa d'arrêter d'assimiler la soupe étatique déversée par les médias au contenu des estomacs des gens (*) Cet amalgame est pire que faux, il a un caractère auto-réplicateur imbécile. ça fait saigner les yeux de le voir oeuvrer même ici. edit (*) : les gens qui, discrètement ou pas, bouffent pas leurs médicaments ... c'est pas juste une légende urbaine.
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