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Je pense que je vais acheter le livre.

 

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Notre critique de « Mes Secrets d’Entraîneur », le livre de Carlo Ancelotti
Quelques semaines après sa sortie, voici notre critique du livre de Carlo Ancelotti, Mes Secrets d’Entraîneur, édité chez Solar. Les 300 pages sont très enrichissantes et offrent une exposition rare sur le métier d'entraîneur avec un des meilleurs au monde.

Il y a quelques semaines, on a beaucoup entendu Carlo Ancelotti dans les médias français, ce n’est pas par hasard. L’Italien était en effet en promotion de son ouvrage « Mes secrets d’entraîneur », la traduction française de « Il mio Albero di Natale » sorti il y a tout juste un an. Dans ce livre, Carletto retrace les étapes de sa riche carrière, de la Serie B italienne avec la Reggiana jusqu’à la Decima avec le Real Madrid, révélant les secrets de ses méthodes d’entraînement et de sa gestion des joueurs tout en s’attardant sur certaines anecdotes et réflexions tactiques marquantes. Voici quelques extraits sur les passages du livre traitant du PSG et des 18 mois passés par le Mister à Paris, puis notre avis général sur le livre.

Quelques extraits et thèmes abordés :  Son arrivée

« A la fin du mois de novembre, j’étais à Londres quand je reçus un coup de téléphone de Leonardo, mon ami depuis la grande époque milanaise, qui était entre-temps devenu directeur général du Paris Saint-Germain. (…) Il m’expliqua avec enthousiasme que sa présence à Paris était liée à un grand projet de transformation du club de la Ville Lumière. (…) L’estime que j’avais pour Leonardo me rassurait et j’étais certain qu’il s’agissait d’un projet captivant. D’ailleurs, la perspective de pouvoir travailler sur le long terme et avec le soutien d’actionnaires si puissants me poussa à accepter l’invitation de me rendre au Qatar pour rencontrer et connaître personnellement les nouveaux propriétaires du PSG. (…) Ils m’expliquèrent ce projet en détail, et plus ils avançaient dans leurs explications, plus il me devenait impossible de refuser leur offre. (…) Ils investiraient non seulement dans l’achat de joueurs, mais aussi dans les structures et l’organisation du club, pour atteindre rapidement leurs objectifs. A la fin, ils acceptèrent aussi ma demande de commencer à entraîner l’équipe seulement au début de la nouvelle saison »

Ancelotti explique que c’est un coup de fil de Leonardo à la mi-décembre qui bouleversa les plans. L’idée était alors de remercier Antoine Kombouaré et de le remplacer par Ancelotti dès la trêve hivernale. Malgré les fortes réticences de l’italien, refroidi par ses expériences mitigées dans la reprise d’équipes en cours de championnat, il finit par accepter l’offre de Leonardo, convaincu par l’ambition à long terme des propriétaires et rassuré à la fois par la position de l’équipe au classement (1er) et la promesse d’acquisitions de joueurs dès le mercato de janvier puis à l’été suivant.

Les débuts

« Au début, nous avons eu énormément de travail à accomplir car il fallait changer les mentalités et les structures qui étaient un peu dépassées. Disons-le clairement : même si je me trouvais à la tête d’une équipe qui avait de bonnes qualités techniques, il n’y avait pas les bases pour réaliser les nouvelles ambitions que nous avions esquissées. (…) C’était la première fois que je me trouvais avec les autres membres du club, à construire, en partant pratiquement de zéro, un cadre de travail qui serait le fruit de toutes mes connaissances professionnelles, acquises au fil des ans, et donc en parfait accord avec mes exigences. Le terreau était assez vierge, et le modèle de travail suivi sur le terrain assez traditionnel. C’est pourquoi je décidai d’intégrer immédiatement la technologie utilisée en particulier à Londres, comme les GPS »

La vie à Paris

« J’habitais sur la place du Trocadéro et je me réveillais chaque matin en voyant la Tour Eiffel. J’ouvrais la fenêtre de ma chambre et je la regardais dans toute sa beauté. J’étais fasciné. Je trouve qu’on pourrait passer des heures à la contempler. Paris est une ville merveilleuse, élégante et culturellement très riche. Je m’y suis plu énormément. J’aurais pu rester toute ma vie dans cette ville magique, d’autant plus que j’ai eu avec les gens un rapport de respect réciproque, caractérisé en même temps par un certain détachement qui permet de vivre le quotidien avec une relative sérénité. Même avec les supporters, il s’est créé un bon feeling : notre public nous a soutenus en toute circonstance, surtout durant les matchs au Parc des Princes »

Le staff technique et la méthode de travail

Ancelotti parle d’un des staffs techniques « les plus modernes et efficaces » qu’il ait eu à diriger, un « organigramme extraordinaire capable de (lui) garantir l’efficacité et un contrôle pointu et ciblé sur les performances de l’équipe ». La composition du staff : trois entraîneurs adjoints, un entraîneur des gardiens, trois préparateurs physiques, un médecin et ses collaborateurs, les kinés, auxquels s’ajoutaient des assistants spécifiques chargés d’évaluer le travail avec les GPS, des nutritionnistes et des techniciens qui aidaient les observateurs du club dans les tâches de scouting et d’analyse des matchs.

Les séances d’entraînement

Ancelotti détaille ici la préparation des séances ainsi que leur composition, fournissant exercices, schémas et plannings d’une quinzaine type d’entraînements au PSG.

Un exemple d’intervention en temps réel entre la 1ère et la 2nde période

Sans doute l’une des parties les plus intéressantes du livre où Ancelotti se livre sur une prérogative essentielle de l’entraîneur, à savoir le coaching en cours de match, en prenant pour exemple le match PSG-OL (1-0) de décembre 2012. L’italien explique avoir été surpris par la disposition de l’OL en 5-3-2 qui, face au 4-4-2 à plat parisien, assurait aux lyonnais un meilleur contrôle au milieu et rendait difficile la mise en place du pressing haut que le staff du PSG avait prévu pour ce match. A l’aide de schémas et de façon très didactique, Ancelotti explique les consignes qu’il a livrées à la mi-temps à ses hommes pour renverser le rapport de force du match (assez favorable aux lyonnais malgré le score de 1-0 en faveur du PSG), et ce sans changer de système ou de joueurs mais simplement en influant sur les mouvements de chacun d’entre eux en phase défensive et offensive.

La 1ère saison au PSG

« Ma 1ère préoccupation fut d’expliquer aux joueurs français les changements de méthodes. Je voulais modifier leur façon de s’entraîner (on passa, par exemple, d’un travail principalement sans ballon à l’utilisation presque continuelle du ballon, même dans les exercices physiques). Je voulais qu’ils prêtent plus d’attention et d’intérêt à tous ces moments de la journée passés loin du terrain d’entraînement ou du jeu. Je voulais aussi qu’ils aient de bonnes habitudes alimentaires. Ainsi, nous avions décidé de créer un restaurant à l’intérieur du centre d’entraînement. En même temps, nous avons cherché à habituer les joueurs à arriver plus tôt au centre d’entraînement et à valoriser de plus en plus tous ces moments particuliers de vie commune, avant et après les entraînements »

Ibra & Thiago Silva

Ce sont les deux seuls joueurs dans le livre qui ont le droit à de telles éloges :

«Zlatan et Thiago apportèrent, en plus de leur vif enthousiasme, une nette amélioration, et pas seulement au niveau technique. Ils influèrent sur la mentalité du groupe et dans l’interprétation de l’entraînement. Le PSG devenait un club de niveau européen. (…) Zlatan Ibrahimovic a été, à mes yeux, sans aucun doute, la clé du bond qualitatif du groupe PSG. Son caractère fascinant et sa constance extraordinaire à l’entraînement, se préoccupant des matchs et les préparant, ont toujours été des exemples pour ses coéquipiers. (…) Quand je suis arrivé au PSG, on m’avait parlé de lui comme d’un joueur difficile à gérer. Au contraire, je me suis rendu compte que j’avais face à moi un champion très disponible et professionnel, toujours concentré sur son travail. Non seulement je n’ai jamais eu de problèmes avec lui mais mieux encore, il m’a souvent été d’une grande aide. (…) Il adore être un leader, il est né avec cette attitude : il ne fuit jamais ses responsabilités, bien au contraire, il les cherche, car elles l’aident à donner le meilleur de lui-même. C’est le joueur le plus altruiste que j’ai rencontré, et je le considère comme l’un des plus grands attaquants actuels, avec Messi et Cristiano Ronaldo. Un autre joueur que j’estime fondamental pour l’équipe, c’est Thiago Silva. Thiago est un leader différent de Zlatan, avec un caractère distinct, plus discret et réservé. Mais quand il rentre sur le terrain, il prend en main la défense avec une très grande personnalité et beaucoup de caractère. C’est le patron de la défense. (…) Thiago est un leader technique capable d’accomplir de manière extraordinaire les deux phases de jeu. Avec lui, l’action part de derrière de façon linéaire et efficace. Sa vitesse, sa grande capacité de récupération, celle de lire le jeu de l’adversaire avant tout le monde, tout cela associé à une extraordinaire détente dans le jeu aérien, fait de lui, assurément, l’un des meilleurs défenseurs au monde »

Son départ

A ce sujet, Ancelotti ne fait que réitérer ce qu’il a maintes et maintes fois expliqué depuis 2 ans, à savoir que la confiance avec les propriétaires s’était rompue à l’hiver 2012, lorsqu’il ne sentit pas le soutien de sa direction lors des moments de moins bien de l’équipe, ce qui l’amena à penser que le projet initial du club avait changé. Enfin, il réaffirme aussi qu’il annonça son départ « clairement et officiellement » à Leonardo après la défaite à Reims début mars 2013. Des propos que l'on a retrouvés durant son passage au Canal Football Club notamment

Notre avis sur le livre 

L’intérêt du livre réside essentiellement dans sa singularité : il est en effet rarissime qu’un entraîneur en exercice de ce calibre s’ouvre à ce point sur sa méthodologie et son expérience, en allant jusqu’à détailler, schémas à l’appui, des semaines d’entraînement types dans certains de ses clubs précédents. En réalité, ces dernières années, seul le Pep Confidential de Marti Perarnau (2014) qui a suivi de l’intérieur la première saison de Guardiola au Bayern Munich, propose un degré d’immersion similaire. Bien sûr, si ce livre ravira les passionnés de football et notamment les éducateurs, une partie retiendra tout particulièrement l’attention des supporters du PSG. En effet, Ancelotti revient en longueur et comme jamais auparavant sur son expérience parisienne, dévoilant les circonstances de son arrivée, les profonds changements en terme de mentalité et d’exigences qu’il a apportés, ses rapports avec les joueurs et notamment avec Ibrahimovic et Thiago Silva, et enfin, sur certains matchs marquants, comme le PSG-OL de décembre 2012 ou le Barça-PSG 2013 en détaillant le plan de jeu du PSG. En résumé, plus de 300 pages enrichissantes sur ce métier si exposé mais dont on ne sait finalement que si peu, à travers l’expérience exceptionnelle de l’un des plus grands entraîneurs de l’histoire de ce jeu.

Le livre est édité par Solar et il vaut autour de 20€

Carlo Ancelotti, « Mes Secrets d’Entraîneur », Editions Solar, Paris, 2015.

http://www.culturepsg.com/news/divers/notre-critique-de-mes-secrets-dentraineur-le-livre-de-carlo-ancelotti/6876

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« Ma 1ère préoccupation fut d’expliquer aux joueurs français les changements de méthodes. Je voulais modifier leur façon de s’entraîner (on passa, par exemple, d’un travail principalement sans ballon à l’utilisation presque continuelle du ballon, même dans les exercices physiques). Je voulais qu’ils prêtent plus d’attention et d’intérêt à tous ces moments de la journée passés loin du terrain d’entraînement ou du jeu. Je voulais aussi qu’ils aient de bonnes habitudes alimentaires. Ainsi, nous avions décidé de créer un restaurant à l’intérieur du centre d’entraînement. En même temps, nous avons cherché à habituer les joueurs à arriver plus tôt au centre d’entraînement et à valoriser de plus en plus tous ces moments particuliers de vie commune, avant et après les entraînements »

 

Ce passage résume tous les défauts du foot français.

Je reste marqué par les interviews de Sylvain Armand lorsqu'il jouait au PSG époque quatari. On aurait dit un stagiaire perdu au milieu de joueurs pros.

  • Yea 1
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  Le 23/12/2015 à 11:27, Rusty a dit :

Ce passage résume tous les défauts du foot français.

Je reste marqué par les interviews de Sylvain Armand lorsqu'il jouait au PSG époque quatari. On aurait dit un stagiaire perdu au milieu de joueurs pros.

 

Il ne faut pas s'étonner des résultats des clubs français dans les coupes européennes si on se prépare mal. Pas la peine de faire le coup du budget quand on perd face à des équipes de petits pays.

 

Exemple qui m'a fait marrer sur les différences entre la France et le Portugal.

 

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Vincent Aboubakar, des «pieds carrés» qui iront loin Souvent mis sur la touche ou raillé, le Camerounais de 23 ans fait désormais des étincelles à Porto.

Etouffante rencontre de Ligue des champions ce mercredi soir à Stamford Bridge, entre Chelsea et le FC Porto. Les deux équipes, sous la menace du Dynamo Kiev, troisième du groupe G, sont dans l’obligation de l’emporter. Les Anglais de José Mourinho compteront sur le talent de leurs multiples étoiles, les Portugais sur un bloc-équipe rodé, qui voit même l’improvisation travaillée à l’entraînement. En pointe, Vincent Aboubakar, Camerounais de 23 ans, cinq pions en championnat cette saison, trois autres en Ligue des champions, et une activité débordante. «Le 4-3-3 de Porto, c’est précis, le coach [Julen Lopetegui] veut tout organiser, dit-il avec des gestes mesurés. Prenez les sorties de balle depuis notre camp, la manière de toucher l’attaquant rapidement pour faire remonter le bloc. L’attaquant est touché, puis il doit toucher par une remise le milieu qui se positionne toujours près de lui. Milieu qui écarte sur les couloirs ou l’autre milieu qui est parti en profondeur quand l’attaquant s’est rapproché du rond central. Tout est peaufiné à l’entraînement, on l’a répété des centaines de fois, ça devient automatique.»

Ballet. Vincent Aboubakar n’est plus un simple canonnier de L1 passé par Valenciennes et Lorient, c’est un danseur de ballet qui connaît ses chorégraphies par cœur et a donc tout le loisir d’y rajouter la petite touche d’imprévisibilité qui fera la différence. Pinto da Costa, l’historique président, dit : «Aboubakar est mon deuxième fils. Même ma femme est jalouse de notre relation.» Dans le salon de l’hôtel Radisson de Porto, le fiston boit son eau gazeuse, parle avec sa voix calme qui a endormi bien des journalistes avant nous. Il croise Antero Henrique, le directeur sportif du FCP, qui tilte sur sa tenue rouge vif, avec effigie de Mickael Jackson sur le torse : «Va te changer !» Le rouge, c’est la couleur de l’ennemi juré, le Benfica Lisbonne. Henrique rigole, bien sûr, mais à moitié. Le Portugal reste le dernier pays d’Europe où l’on place son club avant toute chose, Dieu compris. Le 17 mai, Porto a fait match nul dans son stade du Dragao face à Belenenses (1-1) et a officiellement abandonné le titre de champion au Benfica. Les joueurs ont attendu dans le vestiaire pendant plusieurs heures, histoire de sortir incognito. Raté. «On quitte le stade, et soudain, on voit des supporteurs débouler de tous les côtés. Ils étaient cachés partout, comme camouflés, dans les fossés, derrière les haies, les murs, ils voulaient avoir des explications», se souvient Aboubakar, plutôt étonné.

Le foot est une affaire sérieuse, il le sait depuis son départ du Cameroun à 18 ans, il l’a intégré à Porto, qui a conservé l’exigence d’un grand seigneur d’Europe, à défaut de son train de vie. «En août 2014, je débarque de Lorient et j’assiste à Porto-Lille (2-0), ça m’a impressionné. Je me suis dit : "Mais comment je vais faire pour jouer ici ?" Au niveau mental, il faut te blinder. Ça travaille tout le temps. On arrive à 9 heures au centre, et tout le monde est à l’heure, alors qu’en France, tu as toujours un mec qui traîne. Tu prends ton petit-déjeuner, et tu as rendez-vous à 10 h 30 pour le début de l’entraînement. En fait, avant, tous les gars vont d’eux-mêmes en salle de muscu, tu y trouves toujours une dizaine de joueurs, minimum. Ça, c’est la concurrence. Dès que tu dis que tu es fatigué, le coach te met sur le côté. Mais tu ne sais pas si celui qui vient ne te prendra pas la place.»

«Gris-gris». Alors, on bosse. Un peu laxiste à son arrivée (en prêt) du Real Madrid, la saison dernière, le jeune milieu brésilien Casemiro a vite compris le message : le banc de muscu ou le banc de touche. Il est aujourd’hui titulaire au Real. «Je n’avais jamais vécu d’entraînement aussi intense», sourit Aboubakar, qui pense au passage à son coéquipier Maxi Pereira. Le latéral droit a passé huit ans au Benfica avant de signer à Porto l’été dernier ; il est l’ennemi public numéro 1 à Lisbonne, et est pris très au sérieux quand il prévient les attaquants avant chaque entraînement : «Si vous tentez vos gris-gris sur mon côté, je vous découpe. Vous pouvez aller les faire de l’autre côté si vous voulez.»

Aboubakar : «Le coach n’a pas besoin de galvaniser les joueurs, tu dois te galvaniser tout seul. A partir du moment où tu quittes ta maison le matin, tu dois être motivé. Ça vaut pour moi, ça vaut pour Ruben Neves, qui a 18 ans et déjà d’immenses responsabilités. Souvent, dans le foot d’aujourd’hui, on dit à un jeune "tu es bon, tu es bon" et le joueur se relâche. C’est ça le plus grand danger. Le jeune aime qu’on lui dise ça. Mais quand tu es bon, tu le sais, tu n’as pas besoin qu’on te le dise. Tous les jours, dans le monde, de nouveaux génies naissent, de nouveaux ballons d’or voient le jour. Il ne faut pas se reposer sur ses acquis, surtout nous, joueurs africains, car on ne nous voit pas de la même façon. Les dirigeants jugent beaucoup notre comportement, il y a une réputation qui s’est nourrie de l’attitude de certains grands frères, dont la mentalité a changé pendant leur carrière. On peut perdre beaucoup de valeurs en arrivant en Europe, ne plus faire le gros dos, ne plus travailler. Devenir moins pros, moins humbles dès qu’on gagne un peu d’argent.»

Paon. Lui a été repéré à 17 ans par Valenciennes, puis acheté à sa majorité au Coton Sport de Garoua pour 250 000 euros. Le directeur sportif du club nordiste, Henri Zambelli, se rend chez ses parents, dans le nord du Cameroun, leur demande la permission d’emmener l’un de leurs huit enfants. Aboubakar arrivera au VA à l’été 2010, après avoir disputé la Coupe du monde en Afrique du Sud. Il habite à 200 mètres du stade Nungesser, mais il n’a jamais été aussi loin d’une place de titulaire sur le terrain. Après son premier but face au Paris-SG (1-2), en décembre 2010, il enchaîne les saltos en guise de célébration. Le staff lui reprochera une joie trop démonstrative. Ce n’est pourtant pas le plus exubérant du lot, on ne l’entend jamais dans le vestiaire, il bombe parfois le torse comme un paon fait la roue.

Les années valenciennoises s’étirent, il est placardisé par le nouvel entraîneur, Daniel Sanchez, qui lui reproche autant son inefficacité devant le but que le fait de ne pas prolonger au club pour permettre à celui-ci de recevoir une future indemnité de transfert. Libre au printemps 2013, Aboubakar est proposé à de nombreux clubs, et notamment l’OM, dont le coach, Elie Baup, appelle Sanchez. Verdict : «Il a les pieds carrés.» Aboubakar détaille : «J’ai raté beaucoup de buts, les gens ont commencé à dire que j’avais des pieds carrés. Bon, c’est ce qui arrive parfois dans la carrière d’un joueur, ça m’est arrivé à Valenciennes. Je me créais beaucoup d’occasions, mais je n’étais pas adroit devant le but.» Les matchs de cet Aboubakar-là ressemblent à un feu d’artifice, le ciel s’illumine et les familles regardent passer les balles traçantes en s’exclamant : «Oh la belle bleue, oh la belle verte !» Aboubakar vit moins bien le spectacle : «Je suis tombé malade, j’avais plein de petits boutons sur le corps, j’ai fait des examens mais on n’a jamais rien trouvé. Puis j’ai perdu mon père. Mais dans tout ça, j’ai trouvé du positif.»

Son agent, Maxime Nana, regarde celui qu’il appelle «fils» avec tendresse : «C’est un perfectionniste, un stakhanoviste. Il se remet toujours en cause, avec un fort esprit critique, et il a vécu cette période de manière très difficile. Sa femme, Line, a terminé ses études de comptabilité et est arrivée du Cameroun. Elle a permis à Vincent de voir avec beaucoup plus de recul les aléas et les injustices du football.» Ils seront pourtant toujours là, sous-jacents. «Un con, il ne se pose pas ces questions-là. Il se croit le meilleur, et point barre. Vincent est très sensible, et cela peut être un handicap, entraîner parfois une perte de confiance, explique Christian Gourcuff, son entraîneur à Lorient pendant la saison de l’éclosion (seize buts en 2013-2014). Enclin à douter, il a besoin de chaleur. Et je ne parle pas de grands discours, il est comme moi, ce n’est pas un grand expansif, un geste, un regard suffit. Je l’ai revu deux fois depuis que j’ai changé de poste, il m’a demandé mon avis sur Porto, puis on s’est croisés à une station-service, au Mans, par hasard. On n’osait pas y croire !»

Les aléas du foot favorisent désormais le destin d’Aboubakar. Il est ciblé par plusieurs grands clubs anglais, qui n’ont pas eu à traduire l’expression «pieds carrés». Fin septembre, il a même offert son maillot du match aller Porto-Chelsea au président de l’OM Vincent Labrune, qui lui a promis de l’encadrer pour ne pas oublier les erreurs de recrutement du passé. Aboubakar ne profite pas de cette gloire, il la sait éphémère, et l’a bien expliqué à son petit frère Gustavo, défenseur central de 16 ans et de talent : «Il veut jouer au ballon au niveau pro, mais moi, je ne veux pas. J’ai vécu beaucoup de choses dans le foot. Si mon petit frère veut emprunter le même chemin, il va les vivre obligatoirement. Et je préfère qu’il fasse ses études, qu’il ait un bon boulot. Le football, c’est beau quand tu passes à la télé, mais c’est un métier complexe. Les études sont plus rassurantes que le football. Tu n’as aucune assurance, du jour au lendemain, tout peut s’arrêter, une blessure, quelqu’un de mal intentionné qui t’intoxique le cerveau, un coach qui t’a dans le collimateur. C’est trop aléatoire.

http://www.liberation.fr/sports/2015/12/08/vincent-aboubakar-des-pieds-carres-qui-iront-loin_1419336

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Un club français l'aurait probablement flingué, il a eu de la chance.

 

J'espère revoir un jour de bons jeunes joueurs techniques formés en France et jouant en L1. 

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  Le 24/12/2015 à 14:32, Rusty a dit :

Un club français l'aurait probablement flingué, il a eu de la chance.

 

J'espère revoir un jour de bons jeunes joueurs techniques formés en France et jouant en L1. 

 

 

Ntep, Boufal, Fékir, Lemar...

 

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A part Fekir, je les connais pas.

Peut-être que je ne suis pas assez la L1 ces temps-ci, mais j'avais l'impression qu'il n'y a plus d'excellents jeunes comme au temps de la génération 87'. 

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Aulas pourrait remplacer Fournier par son adjoint Genesio. Les supporters ont déjà lancé une pétition en ligne contre ce choix car Genesio est une pipe d'après beaucoup de supporters et observateurs lyonnais.

 

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Pourquoi c'est important
A l’attention de Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais.

Monsieur le Président,

A l’occasion du lundi 28 décembre 2015, vous allez annoncer un renouveau pour l’Olympique Lyonnais qui sort d’une première partie de saison désastreuse et totalement en désaccord avec les objectifs et la stature d’un club comme le notre. Au cours de cette conférence, nous nous attendons tous (médias et supporters) à l’annonce du licenciement de l’entraîneur actuel, Hubert Fournier. La question qui brûle les lèvres des supporters lyonnais et des médias sportifs partout en France est de savoir qui va le remplacer et va devoir guider les joueurs lyonnais, à 2 semaines de l’entrée dans le Grand Stade, lors d’une seconde partie de saison qui s’annonce au mieux délicate. Évidemment, comme souvent dans des heures comme celle-ci, les rumeurs vont bon train dans les médias télévisés, les journaux papiers, les forums de supporters et les réseaux sociaux ; et il y a deux tendances nettes qui semblent se dégager, à savoir l’arrivée d’un coach étranger reconnu comme Lucien Favre ou bien une solution interne avec la promotion de l’actuel entraîneur adjoint de l’OL, Bruno Génésio. Sachez Président que bien que la première solution envisagée ravie les supporters, la seconde quant à elle nous fait très peur. Pour bien des raisons que nous allons tenter de vous exposer ci-après, la promotion de Bruno Génésio nous semble être une très mauvaise idée, d’un point de vue économique et sportif et aux antipodes du projet très ambitieux que vous avez réussi à mettre en place avec une des académies les plus performantes d’Europe et un nouveau stade privé à la pointe de la technologie qui a pour but de faire changer l’Olympique Lyonnais de dimension et de retrouver le niveau qui était le notre il y a de ça quelques années maintenant.

Tout d’abord, commençons par un raisonnement sportif et purement statistique en étudiant de plus près le bilan de Bruno Génésio lors de sa courte carrière d’entraîneur. Entre 1999 et 2001, il commença sa carrière d’entraîneur principal dans le club de CFA de Villefranche, une expérience qui fut loin d’être un succès puisque son club fut relégué en CFA2. Quelques années plus tard, en 2004, il retenti l’expérience à l’échelon supérieur, dans le club de Besançon, qui était en National à l’époque (à noter qu’il était déjà entraîneur adjoint de Besançon avant cela, et ce depuis 3 ans, il n’arriva donc pas en terre inconnue). Cette expérience fut désastreuse, encore pire que sa première expérience. Il fut tout simplement licencié au bout de 5 mois avec des résultats catastrophique, nous y reviendrons un peu plus loin. Sa dernière expérience en tant qu’entraîneur principal ne fut pas non plus glorieuse puisqu’il entraîna la CFA de l’Olympique Lyonnais et termina 4ème alors que Stéphane Roche, qui reprit l’équipe, termina leader la saison suivante.

Ajoutons à ce bilan factuel qu'à Besançon, il a repris le flambeau de Stéphane Paille qu'il a réussi à faire passer pour Pep Guardiola auprès des supporters de Besançon qui réclamaient corps et âme son retour. À son intronisation, il a instauré un 5-4-1 absolument abjecte qu'il a maintenu jusqu'au bout. Après 2 mois de compétition, il déclara en conférence de presse que "ça allait finir par tourner, qu'il ne manquait pas grand chose". Après 4 mois il déclarait "ne plus avoir de solution". 1 mois plus tard il était débarqué.

En CFA chez nous, il a pour lui le fait d'avoir développé le jeu le plus horrible de ces dernières années. Un de ses grands faits d’armes est par exemple d’avoir fait de Sidy Koné un indéboulonnable du milieu. Sur le terrain, il sera constamment sauvé par les exploits d’Enzo Reale.

Parlons maintenant un peu de sa carrière en tant qu’entraineur adjoint à l’Olympique Lyonnais. Il fut tout d’abord l’adjoint d’Alain Perrin, qui passa à l’OL lors de la saison 2007-2008. Bruno Génésio (avec d’autres historiques du club) a clairement savonné la planche de l’entraîneur principal. Il était d’ailleurs surnommé à l’époque "l'oeil de Moscou" pour sa propension à faire des enfants dans le dos de Perrin pour tout vous raconter, Président. Un homme qui a donc volontairement saboté le travail d'un entraîneur de l'OL qu'il ne voulait pas, ce qui n’est franchement pas une belle preuve d’amour pour le club.

Il fut ensuite adjoint de Claude Puel, mais cette relation n’a pas duré bien longtemps, sans doute parce que l’actuel entraîneur de Nice a senti que Bruno Génésio risquai de le poignarder dans le dos. Il fut alors éjecté à la tête du fameux groupe Pro2 pour les résultats que nous avons mentionné ci-dessus.

Plus tard, il fut à nouveau promu adjoint, de Rémi Garde en l’occurrence. Les deux hommes étant très amis, Bruno Génésio n’a pas tenté de saboter le travail de Rémi Garde. Il a cependant eu une influence non négligeable dans l'élaboration des fameux systèmes à 5 défenseurs derrières, avec la non-réussite qu’on leurs connaît. Ce système n’est d’ailleurs plus utilisé par Rémi Garde aujourd'hui en Premiere League, même face à Manchester City. Aujourd’hui, il est toujours adjoint à l’Olympique Lyonnais, mais cette fois-ci de Hubert Fournier. Il joue cependant un rôle de piètre conseiller. Dès l'arrivée de Fournier, il lui fait un bilan des forces en présence chez les jeunes lyonnais et avance notamment que concernant le jeune Nabil Fekir, « il atteindrait difficilement le niveau Ligue 1 ». Résultat 2 mois plus tard le petit génie lyonnais est porté aux nues par tout le monde et est aux portes de l’Equipe de France. Il sera même élu meilleur jeune de Ligue 1 et est considéré maintenant comme le meilleur joueur de l’OL, beaucoup de spécialistes en font même un titulaire en Equipe de France (cela sans compter sa très malheureuse blessure bien sûr). En retrait lors de la première saison, Bruno Génésio est pleinement de retour au premier plan à l'orée de cette seconde saison. Michel Audrain écarté, il reprend l'animation des séances pour un résultat très peu probant. Un retour à des schémas à 5 défenseurs derrières jamais utilisés par Hubert Fournier auparavant, ce qui n’est sans doute pas un hasard. Nous pouvons aussi noter que Bruno Génésio a la manie de mettre en place à l’entraînement des exercices qu'absolument personne ne comprend (joueurs, journalistes, public). Il possède de plus une attitude très protectrice du « gang des lyonnais » du vestiaire (qui ne sont pourtant pas irréprochables), ce qui pourrait évidemment lui servir à être introniser entraîneur principal.

Pour conclure sportivement, Bruno Genesio n’est tout simplement pas un bon entraîneur, c’est factuel. Il s'est planté absolument partout où il est passé en tant qu’entraîneur principal et ne doit sa longévité en tant qu'adjoint qu'au fait d'être du cru et particulièrement apprécié de Bernard Lacombe. De plus, être lyonnais ne doit constituer qu'un bonus dans une décision pareille. À compétence égale, oui nous devrions choisir un lyonnais. Le problème ici est que ces compétentes s’apparentent plutôt à de l’incompétence pour Bruno Génésio. Ce n’est ici pas du tout un manque de respect ni pour le footballeur, ni pour la personne qu’est Bruno Génésio, personne ne peut être compétent dans tous les domaines. De plus, l’Olympique Lyonnais étant un club de footballeur professionnel en plus d’être une entreprise côté en bourse et possédant un projet à long terme ayant pour but de faire venir le club au premier plan de l’échelle européenne, jouer sur l’affectif (passif de lyonnais…) avant de miser sur la compétence tactique et la connaissance du football semble être une décision absurde.

Maintenant Président, nous savons que vous êtes un gestionnaire, nous savons aussi que le club possède différents actionnaires, notamment Jérome Seydoux et vous même, mais aussi beaucoup d’autres, et pour toutes ces raisons et d’autres encore, l’aspect économique est absolument primordial. Bien que nous supporter sommes attachés au sportif et à la beauté du football, nous ne pouvons en aucun cas nier cette importance de l’argent dans le football moderne, et nous le comprenons totalement. Si vous envisagez la promotion de Bruno Génésio en interne, les raisons économiques sont sans doute à évoquer. Cependant, et vous n’avez de cesse de le répéter, la Ligue des Champions rapportent plus de 40 millions d’euros aux équipes qualifiés, or, et nous l’avons vu précédemment en parlant de Bruno Génésio et du sportif, la probabilité de terminer 2ème et donc se qualifier en Ligue des Champions est extrêmement faible avec Bruno Génésio entraineur. Nous avons même pour certains supporters peur que cela soit plus grave encore et que, avec Bruno Génésio, nous risquons possiblement de jouer sur des pentes beaucoup plus glissante, le championnat de France étant très serré entre les places européennes et les places de relégable.

Si vous pensez que le choix de Bruno Génésio est moins risqué économiquement (car un autre entraineur, tel que Lucien Favre par exemple, coûterai beaucoup d’argent sans la certitude de la qualification en Ligue Des Champions), nous vous rétorquerons que depuis 1987 lorsque vous avez pris les rennes de l’Olympique Lyonnais, vous avez toujours eu, en tant que grand entrepreneur, une vision à long terme qui a très souvent porté ses fruits (la fameuse mission de « l’Europe en 3 ans » à votre arrivée, ou encore le développement de l’académie, ou plus récemment, le point d’orgue de votre politique, la construction du Parc Olympique Lyonnais) et nous vous demandons donc d’avoir encore une fois ici une vision à long terme, surtout au vu de la période charnière dans laquelle nous nous trouvons (entrée dans le Grand Stade le 9 janvier prochain) et donc d’envisager le sportif et notamment l’entraineur comme il doit l’être à long terme : de haut niveau.

Pour conclure, nous allons cette fois parler du projet, avec un petit rappel : pendant l’intersaison 2008, suite au départ d’Alain Perrin, le club a eu un choix à faire, changer de dimension avec un grand entraineur étranger ou bien rester dans le connu. Le club a fait le choix de la continuité en se tournant à nouveau vers un entraineur français, à savoir Claude Puel, pour les résultats que nous connaissons aujourd’hui. Nous vous demandons donc aujourd’hui Président, alors qu’un même choix se propose à vous, de ne pas commettre la même erreur que celle faite il y a 7 ans qui, bien qu’elle fut l'une de vos seules erreurs à la tête du club, eu des conséquences dramatiques, que ce soit d’un point de vue économique ou sportif. De plus, nous pensons, et nous sommes sûrs que vous pensez de même, qu’aujourd’hui est une période encore plus décisive que celle vécue post-7ème titre. Un changement de dimension est un travail énorme à toutes les échelles et grâce à vos talents, vous avez réussi à franchir pratiquement tous les barreaux, mais le sportif est aussi un de ces barreau, le dernier même, et peut être le plus difficile à franchir et un projet sportif à long terme est donc essentiel pour devenir un grand d’Europe, et cela passe, en plus du développement de l’académie que vous avez réussi, par un développement de la cellule recrutement, de la cellule médical, de la cellule performance, de la direction sportive… et, en premier lieu, du staff technique à commencer par l’entraineur. Nous vous demandons donc, pour le bien du club, et pour enfin réussir ce changement de dimension que l’on attend depuis le début des années 2000, de ne pas choisir un entraineur par facilité économique au détriment de la compétence sportive.

Avec respect,
Les supporters de l’Olympique Lyonnais.

 

Posté
  Citation

 

Différentes hypothèses ont été étudiées (arrivées de techniciens étrangers, français, promotion interne), qui ont conduit pour être efficace le plus rapidement possible et dès le 3 janvier en Coupe de France contre Limoges, à la décision de privilégier l’unité institutionnelle en confiant jusqu’à la fin de cette saison dans un premier temps, le poste d’entraîneur à Bruno Genesio qui prendra ses fonctions dès la reprise de l’entraînement, lundi 28 décembre.

 

http://www.olweb.fr/fr/article/communique-du-club-69697.html

 

 

Bienvenue dans la lutte pour le maintien.

Posté
  Le 24/12/2015 à 16:26, Adrian a dit :

Bienvenue dans la lutte pour le maintien.

 

Les supporters lyonnais sont furax et se lancent dans le foutage de gueule. :)

 

CW_FOJlWkAAK4y2.jpg

 

 

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Le choix de Génésio qui n'a aucune reference serieuse est un énorme foutage de gueule.

Les supporters seront consternés.

Conséquence ->  Possible élimination de la Coupe de France dès le debut janvier.

Posté
  Citation

Arsenal, sèchement battu à Southampton (4-0), échoue à prendre la première place

 

Alors qu'Arsenal pouvait s'emparer de la première place du Championnat occupée par Leicester, battu à Liverpool (1-0), les Gunners ont déjoué samedi soir à Southampton et subi leur pire défaite de la saison (4-0).

 

 

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Arsenal-sechement-battu-a-southampton-4-0-echoue-a-prendre-la-premiere-place/619593

 

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J'ai maté le match et ils se sont fait voler par l'arbitre (même s'ils ont mal joué). Je pense, comme en début de saison, qu'ils remporteront le championnat. Ils n'ont que City comme véritables concurrents et ces derniers me semblent pas très sereins défensivement et dépendent beaucoup d'Agüero. L'annonce de l'arrivée de Guardiola va aussi fragiliser Pellegrini.

Posté
  Le 28/12/2015 à 11:46, Johnnieboy a dit :

J'ai maté le match et ils se sont fait voler par l'arbitre (même s'ils ont mal joué).

A 4-0, à moins que l'arbitre t'expulse des joueurs dès le début du match, tu ne te fais pas voler par l'arbitre.

Posté
  Le 28/12/2015 à 12:15, Marlenus a dit :

A 4-0, à moins que l'arbitre t'expulse des joueurs dès le début du match, tu ne te fais pas voler par l'arbitre.

N'importe quoi. Quand tu perds 1-0'et que tu te prends deux buts non valides, c'est terminé pour toi. Le score final pour juger d'un match, c'est le degré zéro de l'analyse footballistique.

  • Yea 1
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Quand tu perds 1-0 et qu'à la fin du match tu n'as toujours pas mis de but, c'est que tu as perdu. Quelque soit le nombre de but que tu te prends entre.

 

Le fameux: "Oui non mais on se prend 7-1 en demi finale de la coupe du monde mais si l'arbitre avait sifflé le coup franc au lieu de laisser partir l'autre à 3-0 c'était un autre match" voilà quoi.

 

 

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  Citation

 

Jean-Michel Aulas : "Hubert Fournier a été très digne. Nous lui avons proposé de rester au club. Il m'a paru soulagé. Quand le discours ne passe plus, notamment auprès des joueurs les plus importants, c'est compliqué."

 

Extrait de la conférence de presse de J.M Aulas et Bruno Génésio.

Ils expliquent que le problème, venait de ce que les joueurs clés n'écoutaient plus Hubert Fournier.

A partir du moment où le nouvel entraineur est l'ex-adjoint de Fournier, on ne comprend pas très bien comment comment ils vont mieux l'écouter, lui  !

Dans un club où il y a des joueurs internationaux avec  gros salaires, ceux-ci attendent d'avoir un coach très coté et si on leur refile un second couteau qui n'a jamais rien prouvé même en L2 ou CFA ,il y a de fortes chances pour qu'ils ne le respectent pas.

 

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Parce qu'ils ont prouvé quelque chose les joueurs de Lyon ?

 

Ces soi-disant "joueurs internationaux avec gros salaires" ?

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  Le 28/12/2015 à 11:46, Johnnieboy a dit :

J'ai maté le match et ils se sont fait voler par l'arbitre (même s'ils ont mal joué). Je pense, comme en début de saison, qu'ils remporteront le championnat. Ils n'ont que City comme véritables concurrents et ces derniers me semblent pas très sereins défensivement et dépendent beaucoup d'Agüero. L'annonce de l'arrivée de Guardiola va aussi fragiliser Pellegrini.

 

J'ai regardé il y a quelques temps la 1è mi-temps de Arsenal-Manchester City. J'ai donc pu assister à l'hommage du dogmatique Arsène Wenger au pragmatique José Mourinho car ce jour là Arsenal avait garé un bus devant son but et marqué sur ses deux seules occasions de la 1è mi-temps. Arsenal avait employé la même méthode pour battre le Bayern. Wenger a arrêté de s'enfermer dans son schéma de jeu consistant à avoir la possession (et de se faire fouetter en contre) dans les gros matchs.

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Même si Arabie Saoudite et Qatar sont deux pays différents, est-ce que ce genre d'information peut signifier l'effondrement des investissements massifs dans le sport impactant directement des clubs comme le PSG ?

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/12/28/20002-20151228ARTFIG00224-en-deficit-l-arabie-saoudite-est-contrainte-a-l-austerite.php

Posté
  Le 29/12/2015 à 14:06, ali m'gregor a dit :

Même si Arabie Saoudite et Qatar sont deux pays différents, est-ce que ce genre d'information peut signifier l'effondrement des investissements massifs dans le sport impactant directement des clubs comme le PSG ?

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/12/28/20002-20151228ARTFIG00224-en-deficit-l-arabie-saoudite-est-contrainte-a-l-austerite.php

 

Visiblement, les Lyonnais essaient de se rassurer comme ils peuvent en ce moment.

 

Posté
  Le 29/12/2015 à 14:06, ali m'gregor a dit :

Même si Arabie Saoudite et Qatar sont deux pays différents, est-ce que ce genre d'information peut signifier l'effondrement des investissements massifs dans le sport impactant directement des clubs comme le PSG ?

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/12/28/20002-20151228ARTFIG00224-en-deficit-l-arabie-saoudite-est-contrainte-a-l-austerite.php

 

Non.

  Citation

 

« Le Qatar utilise au maximum l’image du PSG pour tenter d’attirer les touristes, constate Le ParisienCet après-midi, six joueurs seront mobilisés. Cavani, Marquinhos et Kurzawa se promèneront le long de la corniche de la capitale qatarienne sur un overboard (un skateboard en lévitation) avant d’aller se restaurer au bord de l’eau, non loin du musée d’Art islamique. Quant à Matuidi, Pastore et Verratti, ils ont rendez-vous au Doha Golf pour tester leur adresse avec une petite balle blanche. « Le Qatar se construit une image entre modernité et tradition », résume-t-on dans l’entourage de QTA. Suffisant pour concurrencer à terme Dubaï ? Les chiffres de fréquentation sont en tout cas clairement à la hausse. (…) Quant au contrat entre le PSG et QTA, censé se terminer en juin prochain, il a en principe de l’avenir devant lui. « Toutes les conditions sont réunies pour qu’il soit prolongé », souffle-t-on au PSG. »

http://canal-supporters.com/2015/12/la-revue-de-presse-psg-496/

Posté
  Le 29/12/2015 à 14:09, Escondido a dit :

Visiblement, les Lyonnais essaient de se rassurer comme ils peuvent en ce moment.

 

 

Tant qu'on descend pas en ligue 2 avoir un stade qui ramène plus de 50M€ l'an ça finira bien par marcher. Pour le reste, c'est plutôt cool de balancer des millions dans des bides, un problème de riche finalement ! 

Posté
  Le 28/12/2015 à 15:44, Tremendo a dit :

Marlenus n'a pas tort. Perdre 1-0 on peut pester l'arbitre, perdre 4-0 t'as été mauvais

Tu peux être mauvais et gagner et tu peux être mauvais et te faire voler, je vois pas de contradiction. Quand tu perds 1-0'et que l'arbitre accorde deux buts litigieux, même dans un très bon jour, tu vas galérer à revenir au score car il est plus facile de défendre que de marquer.

Sinon, Wilmots a déclaré vouloir atteindre la finale de l'Euro : vous pouvez donc être sûrs qu'ils ne dépasseront pas les 1/8ème. Les Belges n'ont pas l'expérience nécessaire pour soutenir leur statut de favoris, ils vont exploser en plein vol.

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