flavien Posté 28 août 2005 Signaler Posté 28 août 2005 c'est un véritable drame qui s'est produit à Paris avec la mort de 17 personnes dont 14 enfants dans l'incendie d'un immeuble. Je viens d'entendre à la radio les rescapés de cette catastrophe exlpliquer qu'ils ne quitteraient le gymnase ou ils dorment encore cette nuit que pour un logement "décent". L'adjoint au logement du maire de Paris a alors expliqué que la Mairie allait acheter des appartements afin de pouvoir loger ces familles. Une question vient à moi : qu'est-ce qu'un logement décent pour une famille de 12 enfants en plein Paris ? Sans avoir les besoins d'Hervé Gaymard, on peut dire qu'un logement décent pour une famille aussi nombreuse doit avoir une superficie d'au moins 200-220m2. Et donc c'est, une fois de plus le contribuable, qui va payer pour les inconséquences de ces familles qui font des enfants sans avoir les moyens de les loger dignement !!!! Je vais proposer à ma femme de faire 20 enfants afin de réclamer au Maire de mon village un logement décent de 650 m2.
PnP Posté 28 août 2005 Signaler Posté 28 août 2005 La c'est un cas exceptionnel et donc la mesure est exceptionnelle. La désicion a été prise pour donner bonne consciensce a la mairie parisienne mais cette décision est injuste pour les autres familles d'immigrés dans la meme situtation. Injuste pour les familles qui ne peuvent pas se payer un logement sur Paris. Injuste pour les étudiants bref pour tout le reste de la population. C'est légitimer des situations terribles comme s'entasser dans des hotels sordides en attendant un logement social alors que si les forces du marché s'exerceraient ces familles immigrés quiterraient leur logement pour en prendre un en banlieue en constatant qu'il n'y aura aucune chance d'avoir un logement vu leur revenu. En espérant qu'il n'y aura pas des incendies se multipliant dans les hotels vu que la méthode marche si bien
Constantin_H Posté 28 août 2005 Signaler Posté 28 août 2005 Moi ce qui me frappe surtout dans cette histoire, c'est que, "gratuité" mise à part, l'Etat Français se comporte exactement comme ces marchands de sommeil qu'il vilipende si souvent, mais reste bien sûr à l'abri de toute poursuite.
Fredo Posté 29 août 2005 Signaler Posté 29 août 2005 En l'occurence qui était le propriétaire criminel négligent de l'immeuble ?
Calembredaine Posté 29 août 2005 Signaler Posté 29 août 2005 En l'occurence qui était le propriétaire criminel négligent de l'immeuble ? <{POST_SNAPBACK}> A ce propos il est amusant de constater que certains politiques -de gauche- se sont empressés de dénoncer le caractère insalubre de l'immeuble -sous entendu: salaud de propriétaire- avant de s'apercevoir que l'Etat était ce propriétaire. Mais il y a pire: les pistes de l'enquête laissaient entendre qu'un court circuit dû à la vétusté du circuit serait à l'origine du sinistre. Depuis que l'on sait que l'Etat est propriétaire, il s'avère que le circuit électrique était aux normes et entretenu et l'enquête s'oriente vers l'acte de malveillance, auparavant écarté car politiquement incorrect. Tout ceci est peu-être vrai mais je ne suis pas sûr que l'enquête aurait été aussi poussée si l'immeuble eut été privé.
grego Posté 29 août 2005 Signaler Posté 29 août 2005 En l'occurence qui était le propriétaire criminel négligent de l'immeuble ? <{POST_SNAPBACK}> qui percoit les loyers EMMAUS non!!!! , qui est responsable EMMAUS qui a conclue un bail emphythéothique qui confére a EMMAUS un droit réel sur l'immeuble ( droit de propriété donc droit de percevoir les fruits, le droit d'user de la choseet le droit d'en disposer). l'Etat n'est pas responsable c'est EMMAUS .
Dilbert Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Un nouvel incendie à Paris fait six morts et 14 blessés : http://fr.news.yahoo.com/050830/290/4k5i5.html http://news.tf1.fr/news/france/0,,3240436,00.html La capacité de nuisance du gouvernement est sans bornes. La seule façon qu'il a de justifier son existence est d'élaborer toute une série de cercles vicieux qui lui donnent l'occasion d'intervenir dans tous les domaines de la vie économique et sociale : - réglementation liberticide sur le logement, pour "aider les mal-logés" - par conséquent, pénurie de logements, qui touche d'abord les mal-logés - législation sociale "ici on rase gratis" qui attire toutes sortes d'immigrants peu qualifiés ou en situation irrégulière (et fait fuir les personnes les plus capables, mais ça le gouvernement s'en fiche) - le gouvernement produit donc des pauvres et s'ingénie à leur rendre la vie impossible (il en rejette bien sûr la faute sur le secteur privé) - tout cela est prétexte à nouvelles réglementations liberticides, et on boucle. Qui nous débarrassera de l'Etat ?
wazaa31 Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Le logement n'est pas le problème le plus important. Que le gouvernement commence par arrêter de dépenser à outrance dans l'éducation au niveau du secondaire, régularise la SNCF, les déficits de la sécu, arrête de nous pomper tant qu'il le peut avec la TVA, fasse en sorte de pser pour modifier voire abroger la PAC au niveau européen, rende homogène les différents impôts et taxes, respecte le principe de subsidiarité quand les compétences relèvent du territorial et je suis sûr que j'en oublie. Enfin bon, c'est beau de rêver.
Messer Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Le nombre d'incendies ces derniers temps devient assez impressionnant on n'avait jamais vu ca avant… Ca me parait bizzare pour un simple hasard :S
Constantin_H Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Ce fil fait doublon avec un fil précédent. Je fusionne. Merci à l'avenir de faire attention.
timburton Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Quelqu'un de compétent peut-il me donner le mode de fonctionnement des "Sociétés d'Economie Mixte" du type de celle qui gère cet immeuble?
flavien Posté 30 août 2005 Auteur Signaler Posté 30 août 2005 J'ai appris ce soir que visiblement il y a avait parmi les familles victimes de ces incendies des familles polygames. Comment dès lors loger une famille de 18 personnes ? c'est presque impossible. La seule réponse entendue sur Europe 1 ce soir c'est : il faut construire encore plus de logements sociaux. Sachant que dans ces logements le paiement du loyer est facultatif, la facture imposée aux contribuables via l'impôt est lourde.
P-A. Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 La seule réponse entendue sur Europe 1 ce soir c'est : il faut construire encore plus de logements social. Il me semble même avoir entendu que 35 000 logements sociaux allaient être construits en urgence (information à confirmer) !
flavien Posté 30 août 2005 Auteur Signaler Posté 30 août 2005 Il me semble même avoir entendu que 35 000 logements sociaux allaient être construits en urgence (information à confirmer) ! <{POST_SNAPBACK}> J'ai entendu le même nombre.
PnP Posté 30 août 2005 Signaler Posté 30 août 2005 Quelqu'un de compétent peut-il me donner le mode de fonctionnement des "Sociétés d'Economie Mixte" du type de celle qui gère cet immeuble? <{POST_SNAPBACK}> Compétent je sais pas si je le suis mais voila le site des sociétés d' économie mixte de france Site officiel des Sem En espérant que ça te soit utile
Antoninov Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Incendie : le «J'accuse» du propriétaire Joseph O'Dru dénonce l'inertie de l'administration face à l'occupation illégale de l'immeuble parisien où ont péri sept personnes lundi soirIncendie : le «J'accuse» du propriétaire Quatre jours après l'incendie du boulevard Vincent-Auriol qui a coûté la vie à dix-sept personnes, dont quatorze enfants, et quatre mois après celui de l'hôtel Paris-Opéra qui avait fait vingt-quatre victimes, la communauté africaine est une nouvelle fois endeuillée. Les flammes ont ravagé dans la nuit de lundi à mardi, un immeuble squatté du Marais. Le bilan s'établit à sept morts, dont quatre enfants, et quatorze blessés, dont trois graves. Hier soir, l'hypothèse accidentelle était privilégiée. Joseph O'Dru, un Lyonnais de 70 ans propriétaire de l'immeuble jusqu'à son expropriation, raconte comment l'administration l'aurait autoritairement dépossédé de son bien. Le Figaro. - Comment réagissez-vous au drame de la rue du Roi-Doré ? Joseph O'DRU - Je suis profondément bouleversé. Mon avocat m'a appris la nouvelle ce matin. Je n'y croyais pas. Il faut être des monstres pour avoir maintenu de pauvres gens aussi longtemps dans une situation pareille. Aujourd'hui, on veut faire croire que le propriétaire n'a pas fait son devoir. Je considère que ce drame était annoncé. Il est le produit d'une mécanique administrative effroyable et de l'inconscience de certains qui considèrent que le droit au logement justifie tout. Depuis cinq ans, j'ai absolument tout fait pour récupérer cet immeuble. J'en suis à mon septième avocat. En 1999, des familles se sont installées indûment chez moi et je n'ai pas pu les déloger. Comment cela s'est-il passé ? J'ai acheté cet immeuble en 1983. Il s'agissait d'un hôtel de préfecture. Le gérant louait des meublés. En 1999, ce monsieur est décédé. Ses ayants droit n'ont pas repris l'activité et j'ai récupéré mon bien. Sur le papier seulement. En quatre jours, des squatters ont pris possession des lieux. On a changé trois fois les verrous, trois fois les portes ont été enfoncées. J'ai fait un référé devant le tribunal de grande instance de Paris qui a donné un mois aux occupants pour partir. Bien conseillés, ils ont fait appel. En septembre, le juge leur a une nouvelle fois demandé de partir. Pourquoi avoir laissé pourrir la situation ? Pendant des mois, des huissiers se sont rendus rue du Roi-Doré pour faire exécuter la décision. En vain. Ils ont demandé l'intervention du commissaire de police en 2001 et 2002 qui n'a jamais répondu. Le 1er juillet 2004, le préfet a prononcé une interdiction d'habiter. Il m'informait que je ne devais plus percevoir de loyers. Un comble ! La situation de l'immeuble a continué à se dégrader. En avril 2004, le préfet a rendu cette fois un arrêté de péril. Tout le monde savait que cet immeuble était dangereux. N'aviez-vous pas une responsabilité en tant que propriétaire ? C'est une situation ubuesque. Je vous rappelle que l'immeuble était squatté depuis cinq ans. Le premier août 2004, la mairie a engagé une procédure d'expropriation en arguant que je n'avais pas rempli mes responsabilités. Mais, depuis cinq ans, je n'ai pu entrer chez moi. Le 8 décembre 2004, j'ai été exproprié. Quelques mois plus tard, j'ai commencé à recevoir un premier commandement à payer de 40 000 euros pour des travaux effectués pour remédier aux problèmes de saturnisme. Ensuite, j'ai reçu les factures des chambres d'hôtel dans lesquelles les résidents avaient été provisoirement installés pour permettre l'exécution du chantier. A ce moment-là, la mairie a su les reloger. Pourquoi n'a-t-elle rien fait auparavant ? L'administration s'est comportée comme si j'étais un marchand de sommeil qui exploitait de pauvres malheureux alors que deux décisions de justice m'avaient donné raison. La ville affirme vous avoir proposé de racheter le bien… C'est vrai. La ville m'a proposé de le racheter pour une bouchée de pain. Ils m'ont proposé royalement 303 000 euros alors que des marchands de biens m'offraient au même moment un million d'euros. Je ne suis pas un professionnel de l'immobilier, je n'ai pas d'autres biens à Paris. Je voulais récupérer la valeur réelle. J'ai perdu beaucoup d'argent dans cette affaire. Le dossier est désormais devant la cour de Cassation. Mais, à côté des vies qui ont été sacrifiées dans cette affaire, ce n'est rien.
grego Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Incendie : le «J'accuse» du propriétaire <{POST_SNAPBACK}> My Webpage comment réussir son squatt
melodius Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Incendie : le «J'accuse» du propriétaire <{POST_SNAPBACK}> A méditer.
Messer Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 My Webpage comment réussir son squatt <{POST_SNAPBACK}> Ecoeurant.
Coldstar Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Il y a des coups de pied au cul qui se perdent. C'est tellement énorme qu'on ne peut pas croire que tout est vrai, et pourtant…
Coldstar Posté 31 août 2005 Signaler Posté 31 août 2005 Vous vous en doutez, les Verts n'ont pas la même vision des choses: http://fr.news.yahoo.com/050830/5/4k59k.html Le maire de l'arrondissement, Pierre Aidenbaum, qui s'est rendu sur place, ainsi que le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a précisé devant la presse qu'il s'agissait d'un édifice "habité par une douzaine de familles ivoiriennes". C'est, a-t-il ajouté, un "immeuble que l'on connaît bien, immeuble dont je me suis occupé déjà depuis plusieurs années pour signaler les conditions de vie à la préfecture de police, considérant que celles-ci étaient absolument inadmissibles et dangereuses".Cet immeuble a été racheté "à la demande de la ville il y a environ six mois", a encore précisé M. Aidenbaum. La maire du 3e arrondissement a indiqué qu'il avait recherché une solution de relogement pour les familles le mois dernier avec le préfet de police, afin de pouvoir réhabiliter le bâtiment. "Ces familles travaillent, elles ne posent aucun problème." Yves Contassot, maire adjoint du 3e, a indiqué que cet immeuble, "délaissé par son propriétaire, était squatté depuis quelques années". Selon lui, 25 familles squattaient l'immeuble au départ, "dont une douzaine avec des papiers et une dizaine sans papiers". Les familles ayant un titre de séjour ont pu être relogées, a précisé M. Contassot qui est chargé du logement, de lenvironnement et de la propreté dans l'arrondissement. "Il y a des dizaines d'immeubles dans cet état à Paris que leurs propriétaires ne veulent pas vendre". … Pour le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui s'est aussi exprimé rue du roi Doré lundi soir, "il faut des moyens beaucoup plus puissants que ceux que nous avons aujourd'hui. Nous avons envie d'être épaulés par les départements voisins qui ont plus de moyens et qui accueillent moins de ces populations fragilisées." René Dutrey, un élu écologiste, président de la Société immobilière d'économie mixte de la ville de Paris (SIEMP) chargée des rénovations, affirmait de son côté qu'il fallait "réquisitionner". M. Dutrey estime en effet à 40.000 le nombre de logements vides à Paris qui pourraient constituer une solution pour les mal-logés.
LaFéeC Posté 1 septembre 2005 Signaler Posté 1 septembre 2005 facile de dénoncer un proprio qui de toute façon N'A pas le droit de virer les squatteurs pour rénovation..
labbekak Posté 1 septembre 2005 Signaler Posté 1 septembre 2005 facile de dénoncer un proprio qui de toute façon N'A pas le droit de virer les squatteurs pour rénovation.. <{POST_SNAPBACK}> Le droit de propriété est de plus en plus malmené ! Je ne comprends pas qu'il y ait encore tant de gens qui s'endettent pour trente ans pour la seule joie d'être propriétaire de briques !
labbekak Posté 1 septembre 2005 Signaler Posté 1 septembre 2005 My Webpage comment réussir son squatt <{POST_SNAPBACK}> En clair, si en fin de procédure d'expulsion, le squatter cède son squat à un ami, la procédure repart à zéro
Antoninov Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Un quart des mal-logés parisiens refusent de quitter leur quartier
Calembredaine Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Le droit de propriété est de plus en plus malmené !Je ne comprends pas qu'il y ait encore tant de gens qui s'endettent pour trente ans pour la seule joie d'être propriétaire de briques ! <{POST_SNAPBACK}> Dans le cas de la "résidence principale" c'est parfois intéressant financièrement, surtout en ce moment où les taux sont bas. Si la bonne affaire se présente, il faut faire le pas. A contrario quand les taux sont élevés, il vaut mieux louer et placer la différence (entre loyer et crédit).
ronan Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Dans le quartier parisien où je travaille, gros déploiement de forces de police ce matin 9h : une demi 12aine de paniers à salade, une 50aine de policiers, 2 camionnettes des pompiers de Paris. Un agent a refusé de répondre à mes questions pour savoir ce qu'il se passait. En réalité : évacuation d'un squat (et ce n'est pas la première fois, m'ont dit des collègues). Je serais curieux de voir le logement douillet des CNTards impunément violé et occupé par des squatteurs qui suivent leurs bons conseils.
melodius Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 En clair, si en fin de procédure d'expulsion, le squatter cède son squat à un ami, la procédure repart à zéro <{POST_SNAPBACK}> La vraie solution est de faire appel à des "avocats tchétchènes". Je serais curieux de savoir si cela arrive déjà souvent. J'ai eu connaissance professionnellement d'au moins un cas.
timburton Posté 2 septembre 2005 Signaler Posté 2 septembre 2005 Dans le quartier parisien où je travaille, gros déploiement de forces de police ce matin 9h : une demi 12aine de paniers à salade, une 50aine de policiers, 2 camionnettes des pompiers de Paris. Un agent a refusé de répondre à mes questions pour savoir ce qu'il se passait. En réalité : évacuation d'un squat (et ce n'est pas la première fois, m'ont dit des collègues).Je serais curieux de voir le logement douillet des CNTards impunément violé et occupé par des squatteurs qui suivent leurs bons conseils. <{POST_SNAPBACK}> C'est suite aux problèmes récents car habituellement, ils ne font rien.
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