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Je viens de trouver ce bouquin dans la bibliothèque de mon open-space (coincé entre des bouquins de Python et de SQL…).

Il vaut quoi ? Conseillé à lire ou pas ?

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Faute de moyens, quelle est pour vous la meilleure solution pour lire les livres que l'on désir ? (sachant que les bibliothèques ne contiennent, comme par hasard, souvent peu de livres d'auteurs libéraux et encore moins libertariens)

Quelqu'un aurait il essayé la procédure du Prêt En Bibliothèque au sein de sa bibliothèque universitaire ?

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Faute de moyens, quelle est pour vous la meilleure solution pour lire les livres que l'on désir ? (sachant que les bibliothèques ne contiennent, comme par hasard, souvent peu de livres d'auteurs libéraux et encore moins libertariens)

Quelqu'un aurait il essayé la procédure du Prêt En Bibliothèque au sein de sa bibliothèque universitaire ?

*kof kof* durant ma thèse j'ai utilisé 0 fois la biblitothèque et c'était il y a maintenant trop longtemps. Disons que depuis l'offre s'est largement …. diversifiée, oui disons le comme ça, sur internet. Il faut y mettre du sien pour ne pas trouver ce qu'on cherche en moins de 5 min chrono. Le tout pour un budget, comment dire, minime.

Déjà pour commencer quand tu auras expurgé http://www.librairal.org/wiki/Accueil ça fera pas mal non ?

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Trouver des bouquins en anglais « gratuitement », y compris d'auteur libéraux, c'est assez facile.

En Français c'est une autre histoire…

Quoique, je viens de trouver La vérité sur la monnaie de Salin (que je possède en copie physique, mais que certain ici cherchent !).

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Quoique, je viens de trouver La vérité sur la monnaie de Salin (que je possède en copie physique, mais que certain ici cherchent !).

Do. Want. Un des deux formats, au choix. :)

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avec quelques bons mots clés sur certains sites russes, on trouve même des bouquins universitaires à très petits tirages (et dans toutes les langues)

edit : par exemple

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Merci ! J'avoue être assez passionné par tout ça ces temps-ci.

Une question : je compte me lancer dans les "Philosophical explanations" de Nozick, afin de mieux connaître. Le bouquin (ou même l'auteur) en vaut-il la peine ?

Eh bien il faut continuer, et ne pas lâcher l'affaire. C'est le premier livre de Oakeshott que tu lis ? Si c'est le cas, chapeau ! Moi, la première fois que je l'ai lu, celui-là, c'était en français, il y a 10 ans, et j'ai abandonné au bout de 20 pages. Il a fallu que j'en lise d'autres avant de reprendre et d'en comprendre les subtilités.

Après after virtue, je te conseille d'attaquer "quelle rationalité ? Quelle justice ?" du même auteur.

Je n'ai pas lu le livre de Nozick dont tu parles. J'ai lu par contre (comme tout le monde) Anarchie, état et utopie, et The nature of rationality. Le second est assez complexe, parfois un peu confus, mais passionnant sur les différentes acceptions de la rationalité, la théorie du choix rationnel, la théorie des jeux, etc. C'est peut-être un peu trop centré sur un problème philosophique particulier (qui m'intéresse moi), à savoir ce qu'est agir rationnellement et raisonner, pour t'intéresser toi. Je ne sais pas.

Sinon, je suis toujours dans la lecture de Bourgeois dignity de Deirdre McCloskey, mais entre temps j'ai ajouté à mes lectures the ethics and economics of private property de HH Hoppe, qui regroupe des articles de l'économiste autrichien sur les sujets suggérés par le titre.

Pour me distraire et rire dans le rer, j'ai aussi lu un essai de JM Besnier intitulé Demain les post-humains, qui est une critique philosophique des utopies trans et post humanistes (pas mal) et Vieux réac ! de Harold Bernat, gauchiste tellement hypercritique -pour parler comme freejazz- qu'il en est devenu totalement réactionnaire. Je me permets d'ailleurs de citer sa définition personnelle de réaction, qui me convient parfaitement, et qui pourra sans doute satisfaire une partie des fréquentants de ce forum : "préservation oppositionnelle à une réalité menacée de disparition". Alors que les progressistes d'hier se proposaient d'améliorer une réalité sociale et politique imparfaite, ceux d'aujourd'hui glorifie le mouvement perpétuel et les stratégies d'évitement du réel (plutôt que de leur réforme).

Bernat est influencé par quelques vieux marxistes du genre Henri Lefebvre, par quelques libertaires du genre Castoriadis et Lyotard, et par Nietzsche, ce qui ne devrait pourtant pas rebuter ceux qui s'intéressent sérieusement à la philosophie. Il tient un blog que je trouve tour à tour agaçant et intelligent (mais c'est ce qu'on attend d'un philosophe "critique" et même "critique de la critique", non ?) : http://bernat.blog.lemonde.fr/

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On human conduct, de Oakeshott est fascinant. La prose excellente de l'auteur aide beaucoup (j'ai rarement eu autant de plaisir à lire en anglais), mais l'argument ne manque pas d'intérêt, bien au contraire. Oakeshott commence dans un premier essai par analyser la Conduite humaine, en termes de caractéristiques et de postulats. Si c'est la partie la plus abstraite de l'ouvrage, elle est passionante en termes de méthodologie utilisée, celle-ci étant une partie de l'analyse.

A l'aide de celle-ci, il approche dans sa seconde partie la condition civile telle qu'elle devrait être selon ces postulats. On s'aperçoit très vite que cette condition idéale, si elle rejoint beaucoup d'analyses classiques, diffère profondément de la situation contemporaine ; c'est le troisième et plus important essai qui nous en offre la clef : ici Oakeshott retrace l'histoire des communautés politiques occidentales jusqu'à la naissance de l'Etat moderne.

Son idée principale est que cette histoire est tiraillée entre deux pôles constitutifs de la pensée politique : l'idée de societas, et celle d'universitas. la societas, qui se rapproche de la condition civile étudiée plus tôt, est une communauté d'hommes rassemblés par l'obéissance aux même règles de conduite. L'autorité nécessaire pour faire respecter ces règles n'a d'autre but que cela. L'universitas, au contraire, se veut communauté en fonction d'un but (comme une entreprise, en somme), qu'elle se charge de définir souvent.

Les implications sont grandes: sous l'Etat considéré comme universitas, tout autre universitas en son sein en vient à disparaître. Car, ou bien cette association-entreprise poursuit le même but que l'Etat et dans ce cas elle est redondante, ou bien elle en poursuit un autre et est nuisible. L'Etat-universitas réduira donc sous son poids les institutions intermédiaires afin de pouvoir le plus aisément possible mettre en branle et manager ses ressources (les citoyens) afin d'atteindre le but qu'il s'est fixé.

Merci de ce partage qui appelle cependant quelques interrogations : je ne vois pas concrètement et historiquement à quoi correspondent les societas et les universitas, et surtout, je pense difficile de séparer les deux concepts de façon si tranchée sachant qu'à mon sens, toute communauté d'homme admettra à la fois un but et des règles de conduite, le but étant la justification des règles.

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Ce sont deux idéaux types que Oakeshott utilise pour rendre plus intelligible l'activité de gouvernement. L'universitas et la societas n'ont effectivement jamais existé à titre pur. C'est un procédé qu'il utilise régulièrement (politique de la foi/politique du scepticisme, morale de l'individualité/morale communale, etc.).

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Ce sont deux idéaux types que Oakeshott utilise pour rendre plus intelligible l'activité de gouvernement. L'universitas et la societas n'ont effectivement jamais existé à titre pur. C'est un procédé qu'il utilise régulièrement (politique de la foi/politique du scepticisme, morale de l'individualité/morale communale, etc.).

Je comprends bien qu'il s'agit d'un procédé destiné à mettre en lumière la distinction qui peut exister entre la conception de la société libre dont l'ordre émerge spontanément grace aux interactions d'individus qui partagent des règles communes (societas), et de l'autre, l'Etat et la société qu'il cherche à construire en vue d'un bien commun hypothétique ou tout autre finalité (universitas).

Reste que la distinction ne me semble pas forcément pertinente dès lors qu'on considère que toutes les sociétés sont un mélange des 2.

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Je viens de finir la lecture de "boomerang" de M. Lewis. C'est une balade au sein du nouveau toers monde, celui de l'après crash des subprimes. Comment en ait on arrivé là ? Ses descriptions sont très charnelles : pas d'économétrie mais plutôt une plongée au coeur de ce qui fait moivoir les hommes, leurs aspirations, leurs différences culturelles. C'est un éclairage frappant et inhabituel. Ca rappelle, en mieux, les essais-road trip de Sorman des années 80/90. Lewis est un écrivain doué : il a une verve exceptionelle et ses descriptions de voyages m'ont plus accroché et fait rire que de nombreux romans.

Grosse recommandation.

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Je comprends bien qu'il s'agit d'un procédé destiné à mettre en lumière la distinction qui peut exister entre la conception de la société libre dont l'ordre émerge spontanément grace aux interactions d'individus qui partagent des règles communes (societas), et de l'autre, l'Etat et la société qu'il cherche à construire en vue d'un bien commun hypothétique ou tout autre finalité (universitas).

Reste que la distinction ne me semble pas forcément pertinente dès lors qu'on considère que toutes les sociétés sont un mélange des 2.

Le but de Oakeshott n'est pas de décrire le processus de formation de la société ou de l'Etat, mais de décrire la spécificité de la relation politique en Occident (la manière dont se conçoit la relation gouvernants-gouvernés, les attentes à la fois des gouvernants et des gouvernés) : dans les deux cas, il y a relation entre des institutions civiles et la forme de la société. Et Oakeshott n'est pas seulement philosophe, il est aussi et avant tout historien.

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Dans le cadre des lectures pour mon mémoire je viens d'achever le Que sais-je de Rials sur le Légitimisme et je vais attaquer le livre de Hoppe Democracy, The Gog That Failed

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Je souhaitais lire un livre de Braudel sur la Méditerranée, et je m'aperçois, inculte, qu'il en a écrit un certain nombre, mais du coup, lequel choisir ?

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Ayé j'ai reçu mon DVD de la collection 1978-2009 des articles de la revue Commentaire, alors pour ceux qui seraient tenté, il s'agit d'un soft qui permet de consulter la liste de articles numérisés.

Le contenu n'est pas protégé par aucune DRM et les textes sont sauvés au format tif, mais si on veut du pdf, on peut le faire via le soft.

Soft compatible mac et windows uniquement, mais produire un pdf à partir des tif est pas vraiment tirés par les … oui bon je m'arrête là.

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Tu as essayé de graver une copie, mettons, pour sauvegarde ? :)

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Tu as essayé de graver une copie, mettons, pour sauvegarde ? :)

J'ai tous les articles sur mon disque dur en fait c'est bien mieux pour les lire et c'est même écrit dans le dvd comment il faut faire :) .

mp pour le reste

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Je souhaitais lire un livre de Braudel sur la Méditerranée, et je m'aperçois, inculte, qu'il en a écrit un certain nombre, mais du coup, lequel choisir ?

Sa thèse est déjà en plusieurs volumes. Je ne l'ai pas lu donc je ne peux pas te donner un avis.

Sinon je lis l'Histoire de l'Europe au XIX e siècle de Benedetto Croce. Une persective résolument libérale, un style d'écriture et de vie tout droit descendu de la Montagne Magique de Thomas Mann, c'est tout à fait plaisant.

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Sa thèse est déjà en plusieurs volumes. Je ne l'ai pas lu donc je ne peux pas te donner un avis.

La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, sa thèse

Mémoires de la Méditerranée

La Méditerranée : l'espace et l'histoire

Autour de la Méditerranée

La Méditerranée, les hommes et l'héritage avec Duby

En fait, certains livres sont plutôt des synthèses de certains éléments de sa thèse, comme celui qui est sous titré l'espace et l'histoire, donc, je suppose que le mieux est de lire sa thèse.

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J'ai lu le livre de Joël Dicker, Goncourt des Lycéens et Grand Prix du Roman de l'Académie Française, s'il vous plait.

Bon, ça se lit bien, pas de phrases compliquées, pas de mots difficiles ni de tournures particulières. L'intrigue est bien ficelée, ça pourrait probablement faire un film d'ailleurs avec Tom Cruise dans le rôle principal.

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Je lis l'autobiographie de Bill Clinton en ce moment. Non messieurs on ne pouffe pas c'est super intéressant et cela me confirme dans mon idée que certains démocrates américains sont bien plus libéraux ( au sens européen) que les républicains.

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Intéressant. Ceci dit, il faut juger les gens aux actes, pas aux intentions.

Oui je sais :) . Mais je constate que les libéraux se pavanent devant Reagan alors que c'est Carter qui a amorcé les principales réformes de libéralisation sur le plan économique mais aussi des droits civils. Pareil pour Clinton , on oublie que c'est le congrès républicain sous l'admnistration de Clinton à qui l'on doit la dérégulation ( et non à la déréglementation) de l'industrie financière.

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