flavien Posté 20 mai 2006 Signaler Posté 20 mai 2006 Voilà une étude qui prouve que contrairement à ce que pensent bien des français, la nature se porte très bien en France. http://www.radiofrance.fr/chaines/france-i…061217.1mlh8eib
Dardanus Posté 20 mai 2006 Signaler Posté 20 mai 2006 Voilà une étude qui prouve que contrairement à ce que pensent bien des français, la nature se porte très bien en France. http://www.radiofrance.fr/chaines/france-i…061217.1mlh8eib Curieux de parler de nature pour une forêt anthropique. Ce n'est pas vraiment un scoop : comme le rappelle la dépêche, le reboisement a beaucoup été développé après 1850.
William White Posté 20 mai 2006 Signaler Posté 20 mai 2006 D'un point de vue plus général, je crois me souvenir que l'Europe est la seule zone du globe où le volume forestier a augmenté ces dernières années. Le plus intéressant serait de savoir quelles sont les causes : propriétaires responsables, politique interventionniste, …?
Calembredaine Posté 20 mai 2006 Signaler Posté 20 mai 2006 D'un point de vue plus général, je crois me souvenir que l'Europe est la seule zone du globe où le volume forestier a augmenté ces dernières années.Le plus intéressant serait de savoir quelles sont les causes : propriétaires responsables, politique interventionniste, …? La fiscalité est extraodinairement faible. Il faut planter plus que l'on ne coupe pour bénéficier au maximum des avantages fiscaux. Notons, que la forêt des Landes, privée à 98% est la mieux gérée. A comparer avec la forêt canadienne, sur-exploitée qui "appartient" au domaine public, tout comme les forêts amazoniennes, les forêts africaines et asiatiques (souvent des concessions au privé, la pire des solutions)
José Posté 24 mai 2006 Signaler Posté 24 mai 2006 …l'Europe est la seule zone du globe où le volume forestier a augmenté ces dernières années. Négatif : tout l'hémisphère nord. Grâce à une meilleure gestion des ressources et, selon certains scientifiques,… au réchauffement climatique observé dans cet hémisphère. Comme quoi…
William White Posté 24 mai 2006 Signaler Posté 24 mai 2006 Négatif : tout l'hémisphère nord. Grâce à une meilleure gestion des ressources et, selon certains scientifiques,… au réchauffement climatique observé dans cet hémisphère. Comme quoi… Ca ne m'étonnerait pas plus que cela. Quoique dans le grand canadien, l'exploitation forestière semble massive ces derniers temps. Si c'est avéré, ça fera surement plaisir à La Fougère!
Calembredaine Posté 24 mai 2006 Signaler Posté 24 mai 2006 J'ajouterais, pour tordre le coup à un autre mythe "écolo" que la production de papier ne contribue pas à la déforestation: au contraire elle contribue à la croissance de la forêt. En effet, le papier est produit avec ce que l'on appelle du "bois d'éclaircie". Quand on cultive une forêt, on fait en sorte de planter les plants de façon très serrée afin de favoriser la vitesse de pousse (vers la lumière). Quand les arbres deviennent plus gros, on réalise des coupes d'éclaircie afin de laisser la place aux arbres les plus beaux, en meilleure santé, etc. Cette coupe est utilisée pour la production de papier. A contrario, le recyclage coûte cher, il est polluant et il déstructure la filière bois. Je dis cela alors que ce n'est nullement dans mon intérêt puisque une partie de mon activité professionnelle consiste à recycler du papier…
Harald Posté 17 juin 2006 Signaler Posté 17 juin 2006 http://www.alencontre.org/page/Brazil/BrazilAmazonie03_06.htm Lula approuve la privatisation de la forêt amazonienneEleonora Gosman * Quelques-uns qualifient cette loi de privatisation de la forêt amazonienne de «grand legs» du président Lula da Silva pour l’Amazonie. D’autres la considèrent comme un don de la forêt au capital privé, avant tout le capital étranger. Ainsi, la nouvelle loi qui règle l’exploitation économique de l’une des principales forêts tropicales du monde est née dans un contexte de polémiques. Elle a été approuvée le 2 mars 2006, par le président brésilien. Il y avait plus d’incertitudes que de certitudes sur les effets que la législation aurait quant au futur des 5 millions de kilomètres carrés que recouvre cette forêt (à 60% propriété de l’Etat), une des forêts qui constituent l’un des rares «poumons» du monde qui fonctionne encore. La loi, adoptée par le Congrès brésilien aboutit à une privatisation de ce qui est appelé «l’Amazonie légale». Elle permet à des entreprises privées d’obtenir des concessions pour exploiter les forêts publiques, même si l’Etat conserve le titre de propriété. Cette loi a été condamnée par des organisations écologistes ; par contre Greenpace Brésil a défendu cette nouvelle norme. Officiellement, l’objectif visant à privatiser au travers de concessions vendues par l’entité publique est expliqué de la sorte: on éviterait ainsi l’appropriation illégale des terres par des aventuriers qui s’ingénient à forger des titres de propriété privée concernant des terres appartenant à l’Etat. A ce propos, un des cas les plus connus fut celui de Cecilio do Rego Almeida, propriétaire d’une grande entreprise de construction, qui s’est approprié 5 millions d’hectares dans le sud de l’Etat du Para. La seconde fonction de la loi consiste à assurer à l’Etat brésilien des normes de régulation pour les secteurs placés sous concessions. C’est de l’argent qui entrerait dans le budget de l’Etat. En échange, cela permet à des entreprises de faire de l’Amazonie un espace d’exploitation économique «durable»: depuis l’exploitation forestière jusqu’à l’utilisation du patrimoine génétique pour les médicaments. En théorie, cette loi devrait «réorganiser» les activités dans la région amazonienne. Ainsi, la loi créée un Service forestier brésilien qui n’existait pas jusqu’à maintenant. Elle lui attribue la possibilité d’identifier des lots – des sortes de réserves-ressources – de forêt qui pourront être exploités au cours des prochaines décennies. De même, ce service aura la tâche de mettre en place le système de concessions. Les divers secteurs de la forêt à privatiser ne sont pas homogènes. La loi établit trois dimensions: les lots petits, moyens et grands ! Selon le gouvernement, cette distinction à pour but d’assurer que puissent accéder au trésor amazonien des entreprises de tailles très différentes: depuis des PME, jusqu’à des grandes firmes nationales et transnationales. A ces dernières on exige seulement qu’elles disposent d’une filiale avec bureaux au Brésil. Les concessions peuvent s’étendre sur une durée de quarante ans. La seule mesure de précaution pour un usage «durable» («soutenable») réside dans un contrôle de la gestion forestière chaque trois ans. Ceux qui dénoncent la nouvelle loi soulignent que durant ce temps les entreprises pourront provoquer des dégâts écologiques sans commettre une faute et donc encourir une peine et, avant tout, sans que l’Etat brésilien ne puisse être au courant. Comme cette loi a été adoptée par un gouvernement à la tête duquel se trouve Lula et par une ministre de l’environnement populaire comme Marina Silva – née dans une famille d’ouvriers du caoutchouc – elle est censée intégrer une dimension sociale. Elle prévoit donc la création de lots visant à conserver des forêts publiques qui seront attribuées à une production «durable». Autrement dit, un certain espace est laissé à ceux qui exploitent les fruits de la forêt amazonienne soit pour un usage communautaire ou commercial sur une petite échelle. C’est le cas pour ce qui concerne des communautés noires et des populations indigènes (indiennes). Cette initiative à un objectif affirmé: attirer le capital privé afin d’exploiter le bois et la biodiversité de l’Amazonie ; tout cela au nom du développement d’une «forêt productive». En outre, le projet s’effectue sous le couvert officiel d’être «auto-soutenu» et de viser à protéger la biodiversité. En plus, il est sensé s’intégrer au projet de la politique scientifique et technologique du Brésil. Ceux qui dénoncent le projet sont implacables. Ils affirment que cette loi n’empêchera pas l’exploitation abusive des ressources forestières. Dès lors, les coupes massives et indiscriminées d’arbres continueront à grande vitesse. Beaucoup de techniciens et de scientifiques considèrent que les concessions ne seront pas suffisantes pour améliorer le contrôle sur l’industrie du bois. Ils soulignent que les expériences effectuées dans d’autres pays amazoniens disposant de lois similaires permettent de faire la démonstration de leur manque d’efficacité. Ils affirment que des concessions attribuées dans des régions difficiles d’accès n'empêchent en aucune mesure que les ressources forestières soient pillées et que l’extraction illégale de bois précieux continue. La loi fut durement mise en question par l’Institut des avocats du Brésil. Selon le coordinateur de la Commission du droit environnemental, Marcos Montenegro: «Mettre en œuvre la privatisation de l’Amazonie revient à la donner au capital étranger». (article traduit par la rédaction de A l’encontre) * Article paru dans le quotidien argentin du «centre». Clarìn (Buenos-Aires, 3 mars 2006).
Calembredaine Posté 17 juin 2006 Signaler Posté 17 juin 2006 http://www.alencontre.org/page/Brazil/BrazilAmazonie03_06.htm Décidément, ce Lula est un enfoiré de première. La concession est la pire des solutions (sauf pour l'Etat qui engrange les loyers sans rien faire). Les sociétés privées ne sont pas propriétaires (contrairement à ce que prétend l'article en parlant de privatisation), elles n'ont donc aucun intérêt à valoriser et à péréniser le lot qu'elles louent. Le but sera de ce faire un maximum de pognon pendant le laps de temps de la concession. Un socialiste comme Lula ne pouvait se permettre de réellement privatiser la forêt, c'est à dire la vendre. C'est bien dommage pour l'environnement et cela prouve une fois de plus de l'incompatibilité entre socialisme et écologie.
pankkake Posté 17 juin 2006 Signaler Posté 17 juin 2006 Et ces boulets de journalistes vont encore parler de "privatisation" !
La Fougère Posté 23 juillet 2006 Signaler Posté 23 juillet 2006 (j’avais raté ce fil) Négatif : tout l'hémisphère nord. Grâce à une meilleure gestion des ressources et, selon certains scientifiques,… au réchauffement climatique observé dans cet hémisphère. Comme quoi… Ca ne m'étonnerait pas plus que cela. Quoique dans le grand canadien, l'exploitation forestière semble massive ces derniers temps. Si c'est avéré, ça fera surement plaisir à La Fougère! A mon humble connaissance du sujet, c’est avéré… et oui ça me fait plaisir.
miniTAX Posté 24 juillet 2006 Signaler Posté 24 juillet 2006 Voici un état des lieux des populations d'oiseaux en France. (source ici) Souvenons nous que dans les années 60, Rachel Carlson avait écrit son livre "silent spring" qui prédisaient la disparition prochaine des oiseaux due aux insecticides. Son "Printemps Silencieux" était à l'origine de l'interdiction du DDT qui avait permis l'éradication de la Malaria en Europe et en Amérique, DDT qui auraient pu éviter les 2 millions de morts par AN actuel en Afrique. A l'occasion du 30ème anniversaire de la loi sur la protection de la nature (10 juillet 1976), le Muséum national d'Histoire naturelle et la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) publient le premier bilan de santé des différentes populations d'oiseaux dans un livret intitulé "Le statut des oiseaux en France (1ère édition)".Plus de 545 espèces d'oiseaux ont été inventoriées à ce jour en France métropolitaine. Parmi elles, près de 400 y sont observées de façon régulière, 306 s'y reproduisent et une centaine ne sont présentes qu'en période de migration et/ou d'hivernage. De nombreuses enquêtes réalisées sur le terrain par des centaines d'ornithologues ont permis de faire le point sur le statut d'un grand nombre d'entre elles. Qu'apprend-on dans le livret ? • Que l'Aigle royal, le Faucon pèlerin, la Cigogne blanche ont failli disparaître dans les années 1970 avant de reconquérir les territoires abandonnés ; • Que 42 espèces d'oiseaux d'eau hivernants se portent nettement mieux (cygnes, oies) et qu'à l'inverse d'autres voient une érosion de leurs effectifs sans que le statut de protection de la loi de 1976 n'ait changé les choses : Aigle de Bonelli, Râle des genêts, Outarde canepetière, Sterne de Dougall, Macareux moine, mais aussi des espèces communes (Bouvreuil pivoine, Bruant jaune, Moineau friquet, Perdrix grise…) ; • Que des espèces ont profité de la constitution du réseau d'espaces protégés dont les 350 réserves naturelles nationales et régionales, et notamment les oiseaux marins, Sterne caugek, Fou de Bassan, Mouette mélanocéphale, les hérons cendré, gardeboeufs et l'Aigrette garzette. C'est en effet la première fois en France que sont rendus publics les résultats des principales enquêtes nationales qui concernent aussi bien : • Les oiseaux d'eau hivernants (100 espèces) ; • Les oiseaux marins nicheurs (30 espèces) ; • Les rapaces nicheurs (25 espèces) ; • Les espèces nicheuses rares et menacées (50 espèces) ; • Les oiseaux nicheurs communs (150 espèces). Le Muséum et la LPO publieront dorénavant tous les deux ans l'état des connaissances les plus récentes sur l'avifaune française dans le but : • De vulgariser les données scientifiques les plus récentes d'étude des fluctuations des populations d'oiseaux sur le territoire métropolitain ; • De mesurer l'efficacité et les lacunes des politiques et mesures de conservation entreprises ; • De contribuer à la détermination des priorités de conservation à entreprendre ; • De constituer l'observatoire des fluctuations de l'avifaune à mettre ou non en relation avec le changement climatique.
DoM P Posté 24 juillet 2006 Signaler Posté 24 juillet 2006 Souvenons nous que dans les années 60, Rachel Carlson avait écrit son livre "silent spring" qui prédisaient la disparition prochaine des oiseaux due aux insecticides. Son "Printemps Silencieux" était à l'origine de l'interdiction du DDT qui avait permis l'éradication de la Malaria en Europe et en Amérique, DDT qui auraient pu éviter les 2 millions de morts par AN actuel en Afrique. A lire à ce sujet : http://www.idrc.ca/fr/ev-5593-201-1-DO_TOPIC.html
miniTAX Posté 24 juillet 2006 Signaler Posté 24 juillet 2006 A lire à ce sujet : http://www.idrc.ca/fr/ev-5593-201-1-DO_TOPIC.html On se soucie plus du sort des aigles chauves d'Amérique (dont la raréfaction n'a RIEN à voir avec le DDT, c'est prouvé maintes et maintes fois) que des pauvres africains. On promet à ces derniers des avancées de la recherche pour combattre le malaria alors que les pays riches s'en sont débarrassés avec la techno des années 50 et avec le DDT. Et l'Europe de menacer l'Ouganda qui ose utiliser le DDT de rétorsion économique. Oui, bref un torchon rempli de mensonge et de stupidité ! Puisse ce c…nard de "spécialiste de l'écosanté" creuver de malaria.
Invité Arn0 Posté 24 juillet 2006 Signaler Posté 24 juillet 2006 Voici un état des lieux des populations d'oiseaux en France. (source ici)Souvenons nous que dans les années 60, Rachel Carlson avait écrit son livre "silent spring" qui prédisaient la disparition prochaine des oiseaux due aux insecticides. Son "Printemps Silencieux" était à l'origine de l'interdiction du DDT qui avait permis l'éradication de la Malaria en Europe et en Amérique, DDT qui auraient pu éviter les 2 millions de morts par AN actuel en Afrique. Le DDT n'a pas éradiqué la malaria partout où il a été utilisé. On ne peut donc pas imputer l'intégralité des morts de la malaria à l'interdiction du DDT.
miniTAX Posté 24 juillet 2006 Signaler Posté 24 juillet 2006 Le DDT n'a pas éradiqué la malaria partout où il a été utilisé. On ne peut donc pas imputer l'intégralité des morts de la malaria à l'interdiction du DDT.Effectivement, on ne peut pas parler d'éradication comme avec la variole puisqu'aucune campagne planétaire d'éradication n'a été faite et qu'il suffit que quelques moustiques ou leurs larves infectés de plasmodium soient transportés par avion pour que la chaine de transmission se recrée. Mais on peut dire que 99% de pays ayant utilisé le DDT à grande échelle ont éradiqué la malaria (la Hollande a triomphalement déclaré l'éradication seulement en 1970). Donc le DDT aurait pu économiser 99% de 2 Millions de morts ! En fait, l'interdiction du DDT a eu un effet plus pernicieux que cela : il a retardé considérablement le traitement, favorisé la résistance par l'utilisation insuffisante d'insecticide (ce qui permet aux insectes non tués de s'adapter alors qu'un traitement massif comme pour le chik à l'ile de la Réunion a plus de chance de succès dans l'éradication) et au final étendu de manière dramatique l'impact géographique et démographique de la maladie. On peut faire le décompte macabre pendant longtemps et se disputer indéfiniment sur ce que ça aurait ou n'aurait pas épargné en vie humaine. Mais au lieu de ça, ill suffit de regarder les expériences récentes en Afrique du Sud qui a autorisé le DDT et qui a vu des résultats spectaculaires en l'espace d'un an. Les faits, rien que les faits.
Antoninov Posté 24 juillet 2006 Signaler Posté 24 juillet 2006 Pour en revenir au sujet du bois, j'ai lu récemment un billet 'libéral' sur une taxe foncière au Québec. Elle s'applique aux propriétaires de surfaces boisées. La taxe vient d'etre augmentee, si je me rappelle bien, et tient de plus en plus compte de la valeur estimee des arbres presents sur la parcelle. Consequence: Des propriétaires obligés d'abattre des arbes et de les vendre pour fair eface a l'augmentation de cette taxe.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.