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S'il Y A Quelqu'un Pour Qui Il Ne Faudra Pas Voter


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Comment peut-on être aussi aveugle et con ? Ca fait froid dans le dos, la France championne du monde du communisme.

François Hollande, premier secrétaire du PS "Nous reviendrons sur toutes les baisses d'impôt" LE MONDE | 18.12.06 | 13h55 • Mis à jour le 18.12.06 | 14h01

Projet fiscal contre projet fiscal : le débat s'aiguise à quatre mois du premier tour de l'élection présidentielle. Dans Les Echos, lundi 18 décembre, Thierry Breton, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, propose la retenue à la source de l'impôt sur le revenu à partir du 1er janvier 2009. Les contribuables ne paieraient pas d'impôt sur leur revenu de 2008. François Hollande, premier secrétaire du PS, détaille dans Le Monde les mesures économiques et sociales d'un futur gouvernement de gauche.

Si la gauche revient au pouvoir, abrogerez-vous les mesures fiscales du gouvernement ?

Nous reviendrons sur toutes les baisses d'impôt sur le revenu qui ont été accordées sur les tranches supérieures du barème. Nous nous remettrons au niveau de 2002. De même, nous supprimerons le bouclier fiscal, dont on voit, avec Johnny Hallyday, qu'il ne convainc nullement certains de ses bénéficiaires de ne pas pratiquer l'exil fiscal. La retenue à la source est une technique, pas une réforme. Il y a de la supercherie électorale à laisser penser que les Français ne paieront pas d'impôt en 2008. Ils le paieront en 2009.

Vous reviendrez donc sur la réforme de l'ISF ?

Nous ferons une réforme de l'ISF qui maintienne la contribution des plus gros patrimoines à l'effort de solidarité sans pour autant favoriser l'évasion. Nous ferons en sorte que les entreprises familiales ne soient pas rachetées, pour des raisons fiscales, par des fonds d'investissement et ne voient pas ainsi leurs sièges délocalisés, comme c'est le cas depuis une dizaine d'années. Il faut autoriser la création de pactes d'actionnaires qui permettent à leurs signataires d'être soumis au même traitement que ceux qui sont dirigeants ou présents dans les conseils de surveillance. Si on ne vend pas ses titres pendant quinze ans, vingt ans, il est légitime de payer un impôt moins élevé. L'ISF doit jouer son rôle de cohésion sociale. Est-il acceptable que les dirigeants du CAC 40 aient une rémunération équivalente à 300 smic et protestent, en plus, sur le niveau excessif des prélèvements !

Exonérerez-vous partiellement la résidence principale de l'ISF ?

La hausse du prix de l'immobilier constitue un enrichissement pour ceux qui ont déjà un patrimoine. Ce serait paradoxal d'y ajouter un avantage fiscal. En revanche, je suis favorable à un système beaucoup plus incitatif pour l'acquisition. Plusieurs réformes sont possibles : opérer une distinction entre le foncier et l'immobilier, créer des systèmes de prêts hypothécaires plus longs, avoir des garanties collectives qui permettent d'accéder à la propriété alors qu'on ne dispose pas de patrimoine de départ.

La droite explore des pistes…

Une des idées les plus contestables, avancées par Nicolas Sarkozy, c'est la privatisation des logements du parc HLM. Elle créerait des situations de copropriétés impossibles à gérer pour les bailleurs sociaux et immobiliserait un patrimoine social dont le principe même doit être la mobilité de ses occupants. Les Français doivent accéder plus facilement à la propriété, mais hors du logement social.

Baisserez-vous les droits de mutation ?

Ils l'ont déjà été singulièrement, et notamment par des gouvernements de gauche. Aujourd'hui ces droits sont perçus par les collectivités locales ; leur suppression supposerait donc des compensations de la part de l'Etat. Mais je le dis clairement : il n'y aura pas de baisse du niveau des prélèvements obligatoires durant la prochaine législature. Tout candidat qui promettra une baisse des impôts, générale et massive, est soit dans le mensonge, soit dans l'irresponsabilité.Quand on a un niveau d'endettement public proche de 60 % de la richesse nationale, toute baisse d'impôt est financée par emprunt. Tout avantage fiscal accordé doit donc être d'un rendement élevé, sinon il est payé par les générations futures. C'est à l'aune de ces deux principes que sera fondée notre politique budgétaire et fiscale.

Reverrez-vous à la baisse les dépenses de l'Etat ?

C'est l'efficacité de la dépense qui compte. Nous aurons à redéployer des moyens et des effectifs, à réorganiser un certain nombre de ministères et à remettre en cause des "aides" ou des dépenses fiscales sans contreparties effectives. Par exemple, en matière de logement, le dispositif De Robien aboutit à la construction de logements vides. Quant aux exonérations de cotisations sociales, elles dépassent 25 milliards d'euros, sans véritable contrepartie en termes d'emplois ! Nous les remettrons sous conditions.

Comment vous y prendrez-vous pour réformer les retraites ?

La droite a fait le plus facile, avec le départ avant 60 ans de ceux qui ont cotisé plus de 40 annuités. Elle a multiplié les injustices, notamment avec le système de la décote, et elle n'a rien réglé financièrement ; le déficit est là, 4 milliards d'euros en 2007, et un rendez-vous difficile s'annonce en 2008, alors même que les Français pensent avoir déjà consenti le plus gros de l'effort. Il faudra d'abord leur dire la vérité sur les comptes sociaux de demain et d'après-demain.Ensuite, s'ouvrira une négociation avec les partenaires sociaux sur ce qu'il conviendra d'abroger de la réforme Fillon - les décotes qui touchent les carrières non complètes, notamment pour les femmes - et ce qu'il sera nécessaire d'ajouter. Ainsi, nous introduirons la règle de la pénibilité, métier par métier pour tenir compte des espérances de vie au moment du départ à la retraite et fixer à partir de ce critère les durées de cotisations. La négociation ne doit plus simplement porter sur le seul âge de la retraite, mais sur le temps de travail sur toute la vie. Le compte épargne temps, de ce point de vue, doit être complètement reconsidéré pour en faire un outil à la disposition de chacun afin d'organiser librement sa vie professionnelle.

La plupart des pays européens ont fait le choix de retarder l'âge de la retraite, à 67 ans en Allemagne.

Nous n'avons pas la même situation démographique que les Allemands. Notre taux de fécondité permet le renouvellement des générations et le solde migratoire des dernières années a contribué au rajeunissement de la population.Le problème majeur qu'il nous faut régler c'est celui du taux d'emploi. On entre trop tard et on quitte trop tôt le marché du travail. Il faut mettre fin à un comportement patronal qui écarte les seniors pour des questions de productivité et de rémunération. Pour maintenir les salariés dans l'entreprise, je propose de moduler les cotisations sociales en fin de carrière, de façon à dissuader les licenciements des plus de 55 ans.

Où prendrez-vous les marges de manoeuvre ?

Si l'on veut préserver un taux de remplacement d'au moins 75 % pour les petites et moyennes retraites, et ne pas allonger encore les durées de cotisation pour les métiers pénibles, il faudra créer une contribution de solidarité, calculée sur l'ensemble de la richesse produite et pas seulement sur le travail. Une sorte de CSG-retraite. Versée pour moitié par les salariés et les entreprises, elle couvrira aussi le risque dépendance. Enfin, il faudra repenser le dispositif de rachat de cotisations. Son coût est exorbitant, même pour les cadres entrés tard sur le marché du travail. Il faudra encourager fiscalement et socialement ces opérations.

Vous ne toucherez pas aux régimes spéciaux des retraites ?

Ces régimes devront évoluer par la négociation. Il y a des droits acquis : tout changement substantiel ne peut être accepté par les personnes qui sont depuis longtemps dans l'entreprise. En revanche, les conditions pourront évoluer pour les personnes nouvellement embauchées qui entrent dans ces régimes.

Comment inciterez-vous les Français à épargner pour leur retraite ?

L'essentiel pour nous est de préserver le système de répartition et non pas la capitalisation. Les produits que nous avons nous-mêmes contribué à mettre en place n'ont pas connu le succès espéré. Ce qu'il faut, c'est faire évoluer l'assurance-vie, le produit d'épargne préféré des Français, par rapport à l'objectif de préparation de la retraite.

Comment augmenter le pouvoir d'achat des salariés ?

Notre première décision sera d'ouvrir une conférence sur les salaires. Nous donnerons une visibilité à la progression du smic, 1 500 euros d'ici à la fin de la législature. Nous reverrons les minima salariaux dans l'ensemble des branches professionnelles et encouragerons les négociations par un nouveau mécanisme d'exonération des cotisations sociales : à chaque fois qu'il y aura augmentation de la masse salariale due à des embauches ou à des hausses de salaires, elles seront prolongées ; à défaut, elles seront progressivement supprimées.En outre, le passage à l'euro a induit une hausse des prix sans que l'indice l'ait mesuré. Un autre phénomène s'est produit : des oligopoles privés se sont installés dans l'eau, le téléphone, les services financiers, etc., provoquant un relèvement des prix. Il faudra dans tous ces domaines faire jouer une véritable concurrence et prévoir des tarifs sociaux pour les plus modestes.

Enfin, le renchérissement de l'immobilier pèse sur le budget des ménages. C'est pourquoi notre projet prévoit l'instauration d'un bouclier logement afin que les ménages ne consacrent pas plus du quart de leurs revenus aux charges locatives. Nous créerons un service public de la caution qui permette aux foyers en situation de précarité ou d'instabilité de louer ou d'acheter.

Revenons à la BCE. Contestez-vous sa politique monétaire ?

Le vrai sujet, c'est l'euro cher qui pose un problème de compétitivité au sein même de l'Union. Alors que l'Allemagne engrange des excédents records, le déficit commercial de la France atteint un niveau historique : plus de 30 milliards d'euros.Avant de mettre en cause la BCE, il faut dénoncer la coupable, la négligence des gouvernements européens, qui n'utilisent pas les compétences que les traités leur confèrent. Les autorités politiques ne jouent pas leur rôle, ni de coordination, ni d'affirmation d'une politique de croissance, ni même d'une politique de change qui relève pourtant du Conseil européen. Je propose donc que s'engage, au plus vite, une discussion entre la zone euro, les Etats-Unis et la Chine pour trouver un accord de stabilisation des taux de change.

Le système de Bretton Woods est mort, mais rien ne l'a remplacé. Il n'est pas normal que les fluctuations de change entre l'euro et le dollar altèrent à ce point les conditions de la concurrence. En termes de coordination, la première exigence est de faire vivre le gouvernement économique de l'Union européenne et d'autoriser des dérogations au pacte de stabilité pour les dépenses d'avenir (recherche, environnement, politiques territoriales, etc.).

Comment pouvez-vous juridiquement supprimer les stock-options ?

On ne peut pas les empêcher, mais on peut les dissuader. Je ne connais pas de meilleure arme que la fiscalité. Les généraliser à tous les salariés comme le propose l'UMP relève du miroir aux alouettes. Le salaire doit rester l'élément principal de toute rémunération à tous les niveaux de l'entreprise.

Les entreprises dénoncent l'insécurité juridique lorsqu'elles licencient…

L'insécurité juridique vaut d'abord pour le contrat nouvelle embauche (CNE) ; alors qu'il était censé donner de la souplesse aux entreprises, il est désormais contesté devant les tribunaux. Nous l'abrogerons. Le contrat de droit commun doit être le CDI. Les indemnités de licenciement seront significativement relevées, d'autant plus que l'ancienneté est grande et que l'obligation de reclassement n'est pas réalisée.On dira que c'est une forme de taxe sur les licenciements. Oui, d'une certaine façon. Mais nous ouvrirons dans le même temps la perspective d'une sécurité professionnelle aux victimes d'un plan social : un contrat passé entre le chômeur et le service public de l'emploi pour établir un parcours de qualification avec une rémunération maintenue en contrepartie d'un effort rapide de retour vers l'emploi.

Sur quelle crédibilité appuyez-vous votre projet ?

La méthode compte presque autant que les mesures elles-mêmes. Il n'y aura pas de réussite durable sans un progrès en matière de démocratie sociale, de décentralisation et de rénovation de nos outils de décision. Je crois à la nécessité d'une programmation stratégique le temps d'une législature, établie en concertation avec les partenaires sociaux et les collectivités territoriales. Je n'ose pas dire d'un "plan". Mais c'est bien de cela qu'il s'agit !

Propos recueillis par Arnaud Leparmentier et Isabelle Mandraud

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Je lis souvent sur ce forum des idées du genre "les socialistes font plus de réformes libérales en matière économique", etc. Par ailleurs, certains participants, tout à leur détestation de la droite française, ne sont pas loin de voter pour les socialistes.

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Nous ferons une réforme de l'ISF qui maintienne la contribution des plus gros patrimoines à l'effort de solidarité sans pour autant favoriser l'évasion.
:doigt:
Alors que l'Allemagne engrange des excédents records, le déficit commercial de la France atteint un niveau historique

Et alors ? Je suis plutôt content de pouvoir bénéficier des biens et services que le monde entier produit. Mais Colbert semble ne pas être tout à fait mort.

Je propose donc que s'engage, au plus vite, une discussion entre la zone euro, les Etats-Unis et la Chine pour trouver un accord de stabilisation des taux de change.
J'aurais été d'accord, si il avait pensé à un étalon-or… Mais pense-t-il seulement ? :icon_up:
[…] faire vivre le gouvernement économique de l'Union européenne […]

Hollande, Frankenstein : même combat ! :warez:

Je ne connais pas de meilleure arme que la fiscalité.
Je veux bien le croire, le pépère… C'est ça qu'on apprend, à l'ENA ?
Le contrat de droit commun doit être le CDI.

Ouais. Librement conclu entre l'employeur et l'employé. Mais je suppose que ça ne doit pas être à ça qu'il pensait. :warez:

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Arf Schnappi m'a devancé.

Je lis souvent sur ce forum des idées du genre "les socialistes font plus de réformes libérales en matière économique", etc.

Je l'ai dit il y a peu encore, non sans une certaine ironie à la base, mais de là à voter pour eux.

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Est-ce que ce genre de promesse vaut plus que les promesses de la droite ?

Gauche ou droite, l'expérience me pousse à croire davantage les promesses permettant un accroissement du pouvoir de l'Etat.

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Ouais. Librement conclu entre l'employeur et l'employé. Mais je suppose que ça ne doit pas être à ça qu'il pensait. :icon_up:

Ce qui est curieux dans l'invocation religieuse du CDI par les magiciens noirs du social-étatisme c'est qu'ils ont complètement occulté (ce qui pour des magiciens est logique…) que le i signifie "indéterminé" et non pas "infini".

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Ce qui est curieux dans l'invocation religieuse du CDI par les magiciens noirs du social-étatisme c'est qu'ils ont complètement occulté (ce qui pour des magiciens est logique…) que le i signifie "indéterminé" et non pas "infini".

:doigt: D'ailleurs, d'une certaine manière, le CDI est beaucoup plus précarisant que le CDD. :icon_up:

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Mouais… Rien que de trés ordinaire….

Pas étonnant que les français ne s'intéressent pas a l'économie, quand on voit ce ramassis de conneries ressassées d'années en années. Aucune direction claire, rien de franchement compréhensible. Juste du barratin sur l'ISF, les impots, les dépenses, les retraites, la BCE… C'est assez désespérant.

Ca me fait meme penser a une pub que j'entends a la radio : "Si pour vous l'économie ressemble a ça, lisez le Parisien économie"

Mieux vaut en rire!

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Je lis souvent sur ce forum des idées du genre "les socialistes font plus de réformes libérales en matière économique", etc. Par ailleurs, certains participants, tout à leur détestation de la droite française, ne sont pas loin de voter pour les socialistes.

:icon_up::doigt::warez: :warez: :ninja::blink::yang::boxe::pong::D:wub:

Ô combien d'accord avec Gadrel!

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Je lis souvent sur ce forum des idées du genre "les socialistes font plus de réformes libérales en matière économique", etc.

Je plaide coupable.

Merci donc pour cette interview, qui aidera à déterminer le "moins pire". Les déclarations du Royal font froid dans le dos.

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Je plaide coupable.

Coupable, aussi :icon_up:. J'ai sorti une phrase de ce genre à propos de DSK. Pas pour en conclure que j'allais voter pour lui, mais bien plutôt que je n'allais pas voter du tout.

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Coupable, aussi :icon_up:. J'ai sorti une phrase de ce genre à propos de DSK. Pas pour en conclure que j'allais voter pour lui, mais bien plutôt que je n'allais pas voter du tout.

Effectivement, ce parti est dangereux.

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C'est tres marrant comme moins d'impot est presente comme un 'privilege'

Si on ne vend pas ses titres pendant quinze ans, vingt ans, il est légitime de payer un impôt moins élevé.
La hausse du prix de l'immobilier constitue un enrichissement pour ceux qui ont déjà un patrimoine. Ce serait paradoxal d'y ajouter un avantage fiscal.
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C'est flippant.

Qu'espèrent ils en augmentant les charges sur les entreprises ? Les prix à la consommation augmenteront d'autant, le pouvoir d'achat, malgré un smic amélioré s'en ressentira forcément.

Le serpent se mord la queue : mon pouvoir d'achat est faibvle, j'achète pas cher (et souvent chinois) les entreprises françaises ne sont pas concurrentielles, elles délocalisent, il y a plus de chomeurs, moins de pouvoir d'achat etc etc..

(notez que je n'ai rien contre les produits made in china, c'est juste un constat au vu de ma situation actuelle : j'achète des produits pas chers et je suis bien contente d'en trouver, mais si mon pouvoir d'achat était plus élevé et les charges moins importantes, je pourrais surement acheter des produits de meilleure qualité)

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Qu'espèrent ils en augmentant les charges sur les entreprises ? Les prix à la consommation augmenteront d'autant, le pouvoir d'achat, malgré un smic amélioré s'en ressentira forcément.

Le serpent se mord la queue : mon pouvoir d'achat est faibvle, j'achète pas cher (et souvent chinois) les entreprises françaises ne sont pas concurrentielles, elles délocalisent, il y a plus de chomeurs, moins de pouvoir d'achat etc etc..

Villepine avait lancé un comité Théodule chargé d'éduquer les Français à l'économie. La vraie priorité, c'est d'enseigner l'économie aux politiciens.

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Villepine avait lancé un comité Théodule chargé d'éduquer les Français à l'économie. La vraie priorité, c'est d'enseigner l'économie aux politiciens.

Ou enseigner rapidement le combat de rues aux honnêtes gens.

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Je voudrais aborder l'aspect politique. Jusqu'ici Hollande le couple Hollande/ Royal semblait faire un parcours sans faute. Comme l'a dit Accoyer : elle, l'image, lui, le son.

La situation, on le voie, donne de l'humour même à ceux qui ne nous y avaient pas habitué. C'est ainsi que Fabius se surpasse :

"Le problème, c'est qu'il y a trois évangiles: le projet du Parti socialiste, discuté et adopté; le projet du premier secrétaire, présenté par lui et discuté nulle part; et le plate-forme présidentielle de la candidate, annoncée mais présentée nulle part".

A mon avis, il y a un gros problème: Royal a une stratégie patiente, dite de "démocratie participative" consistant à "se mettre à l'écoute des Français " pendant un, deux ( ou trois?) mois , pour "élaborer avec eux des solutions" . La-dessus, Hollande déboule avec ses solutions. Il sabote complètement cette stratégie.

Invité jabial
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Ou enseigner rapidement le combat de rues aux honnêtes gens.

Trop long. Distribuer des feuilles avec les 4 règles de sécurité (une arme est toujours chargée / ne jamais pointer une arme même vide vers un objet qu'on n'est pas prêt à détruire / le doigt ne se pose sur la détente que lorsque les éléments de visée sont alignés avec la cible / être sûr de sa cible c'est-à-dire envisager le transpercement, les ricochets etc) le premier jour, des armes le second jour, des munitions le troisième.

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Je voudrais aborder l'aspect politique. Jusqu'ici Hollande le couple Hollande/ Royal semblait faire un parcours sans faute. Comme l'a dit Accoyer : elle, l'image, lui, le son.

Elle, l'image. Lui, le çon.

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La-dessus, Hollande déboule avec ses solutions. Il sabote complètement cette stratégie.

C'est vraiment très çon.

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Notons que les propos de Hollande ont été repris mais coupés : "Nous reviendrons sur toutes les baisses d'impôt sur le revenu qui ont été accordées sur les tranches supérieures du barème."

ça reste criticable bien sur mais cette légèreté est fatigante.

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Très honnêtement ce type de discours ne signifie rien du tout, pas plus que le programme du PS d'ailleurs. Tant que l'opinion en général autant que la base du PS sera majoritairement anti-libérale, les discours seront systématiquement anti-libéraux. La seule chose que l'on peut dire concernant le PS est que Jospin aura probablement été le Premier ministre le plus respectable, c'est tout. Aujourd'hui, le problème c'est plus Ségolène en elle-même plutôt que ce qu'elle (ou son compagnon) peut dire.

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Très honnêtement ce type de discours ne signifie rien du tout, pas plus que le programme du PS d'ailleurs. Tant que l'opinion en général autant que la base du PS sera majoritairement anti-libérale, les discours seront systématiquement anti-libéraux. La seule chose que l'on peut dire concernant le PS est que Jospin aura probablement été le Premier ministre le plus respectable, c'est tout. Aujourd'hui, le problème c'est plus Ségolène en elle-même plutôt que ce qu'elle (ou son compagnon) peut dire.

Oui, les militants éclairés du PS savent bien que le programme n'a qu'une valeur tactique.

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