Leepose Posté 28 décembre 2006 Signaler Posté 28 décembre 2006 Nous, les libéraux, nous reprochons souvent a l'Etat son incapacité a "faire". L'etat français fait quand meme trés fort, quand on voit que les formes d'hébergement social qu'il propose ne satisfont meme pas aux exigences des SDF. Honnetement, je pense que la plupart des SDF se contenterait du niveau de confort d'une cellule de prison, mais l'etat est arrivé a faire encore moins bien. Moins bien qu'une prison… il fallait le faire, l'Etat français l'a fait!
Malinki Posté 28 décembre 2006 Signaler Posté 28 décembre 2006 la plupart des SDF se contenterait du niveau de confort d'une cellule de prison honnêtement, pas sûr. le problème des sdf est complexe.
Metropolis Posté 29 décembre 2006 Signaler Posté 29 décembre 2006 Concernant la problématique des SDF, ce qui est reproché à l'Etat c'est justement de ne pas faire grand chose et non de mal faire. Face à l'inaction de l'Etat, ce sont les associations et les collectivités territoriales qui agissent le plus dans ce domaine. L' Etat se contente de quelques maigres financements et d'élaborer le Plan Hiver. De plus, le probléme de l'hébergement n'est pas une mince affaire car le public SDF est composé d'une multitude de profils (jeunes errants, SDF asocialisé, femme, famille) dont il est préférable d'évité de les rassembler dans une même structure puisque cela serait contre productif. A cela, il faut y ajouter un important taux d'échec à la réinsertion et le travail de longue haleine auprés de ces personnes que nécessite un projet de réinsertion.Enfin, cette problématique est aussi liée à la crise du logement et ,plus particuliérement, au manque de logements sociaux qui provoque un engorgement des dispositifs d'hébergements en empéchant les personnes réinsérées de trouver un logement à prix raisonnable et, par conséquent, les enfermant dans ces dispositifs.
Leepose Posté 29 décembre 2006 Auteur Signaler Posté 29 décembre 2006 Concernant la problématique des SDF, ce qui est reproché à l'Etat c'est justement de ne pas faire grand chose et non de mal faire. Je crois que les deux critiques sont justifiées! C'est quand meme incroyable de décider de faire quelque chose (l'Etat fait toujours quelque chose) et de le faire aussi mal. De plus, le probléme de l'hébergement n'est pas une mince affaire car le public SDF est composé d'une multitude de profils (jeunes errants, SDF asocialisé, femme, famille) dont il est préférable d'évité de les rassembler dans une même structure puisque cela serait contre productif Ca fait 30 ans que l'Etat nous promet un traitement personnalisé des chomeurs, avec un vrai suivi individuel, qui emprunterait plus au contact humain et moins a la gestion administrative, alors permettez moi de douter de sa capacité a traiter individuellement chaque SDF… Sans compter qu'objectivement, il est beaucoup plus compliqué de réinsérer un SDF que d'aider quelqu'un a trouver du travail. D'autre part, le nombre de SDF est assez étonnant pour un pays ou chacun a droit au RMI, a la CMU, d'autres encore a l'APL, etc… Si chacun touchait vraiment le RMI, ils n'auraient qu'a se mettre a 2 ou 3 pour trouver un studio a louer. (reste a trouver le proprio qui louera son studio a 3 SDF, c'est vrai)
h16 Posté 29 décembre 2006 Signaler Posté 29 décembre 2006 Concernant la problématique des SDF, ce qui est reproché à l'Etat c'est justement de ne pas faire grand chose et non de mal faire. Face à l'inaction de l'Etat, ce sont les associations et les collectivités territoriales qui agissent le plus dans ce domaine. L' Etat se contente de quelques maigres financements et d'élaborer le Plan Hiver. De plus, le probléme de l'hébergement n'est pas une mince affaire car le public SDF est composé d'une multitude de profils (jeunes errants, SDF asocialisé, femme, famille) dont il est préférable d'évité de les rassembler dans une même structure puisque cela serait contre productif. A cela, il faut y ajouter un important taux d'échec à la réinsertion et le travail de longue haleine auprés de ces personnes que nécessite un projet de réinsertion.Enfin, cette problématique est aussi liée à la crise du logement et ,plus particuliérement, au manque de logements sociaux qui provoque un engorgement des dispositifs d'hébergements en empéchant les personnes réinsérées de trouver un logement à prix raisonnable et, par conséquent, les enfermant dans ces dispositifs. Hem. Cela fait des douzaines d'années que l'Etat n'arrête pas de proposer des choses, de faire de plus en plus. Plus l'Etat fait pour le logement social, plus il codifie la possession de bien immobilier, plus il favorise les locataires, plus il souhaite empêcher l'apparition de SDF, plus il y en a. Les codes de l'urbanisme, des collectivités, de l'immobilier, des permis de construire, de succession etc… français sont les plus compliqués du monde, et n'ont pas arrêté d'augmenter de taille dans les dernières décennies ; et dans le même temps, le nombre de mal-logés et de non-logés a augmenté dans des proportions alarmantes. Le problème de l'Etat n'est pas de "ne pas faire grand chose" ou de "mal faire". C'est de faire tout court.
Harald Posté 29 décembre 2006 Signaler Posté 29 décembre 2006 Comme l'a dit Malinki, le problème des sdf est complexe. Il y a effectivement d'une part une variété de profils rarement conciliables et d'autre part le fait que la rue désocialise à grande vitesse. Il n'est pas rare de voir les sdf fuir tout ce qui ressemble de près ou de loin tout ce qui ressemble à une administration. C'est pour cela que beaucoup ne touchent pas le RMI, ne sont pas couverts par la CMU. Beaucoup n'ont plus aucun papier pouvant attester de leur identité. Les réinsertions réussies sont assez rares. J'ai aidé personnellement pas mal de sdf et ceux qui ont fini par accepter de revivre en appartement, de décrocher un boulot, bref de se refaire une vie, je peux les compter sur les doigts d'une main. En fait, le véritable challenge, ce n'est pas tant de tout faire pour leur redonner une vie que de tout faire pour éviter que les hommes se désocialisent et finissent dans la rue. Or tant que l'état continuera de peser sur la vie quotidienne des citoyens comme des entreprises, que le droit du travail sera oppressif, que les diverses réglementations produiront plus d'effets pervers que ceux ceux désirés, le nombre des sdf ne pourra aller diminuant. En fait l'action de l'état semble ne viser qu'un seul but, la pérennisation d'un vivier de pauvres.
Rincevent Posté 29 décembre 2006 Signaler Posté 29 décembre 2006 […] En fait l'action de l'état semble ne viser qu'un seul but, la pérennisation d'un vivier de pauvres. L'important est, je suppose, qu'ils aient une carte d'électeur…
ibinico Posté 29 décembre 2006 Signaler Posté 29 décembre 2006 Bof même pas, je doute que ces personnes votent pour ceux qui se sont "tant battus" pour eux, et dont ils subissent aujourd'hui les brillants résultats.
Rincevent Posté 29 décembre 2006 Signaler Posté 29 décembre 2006 Bof même pas, je doute que ces personnes votent pour ceux qui se sont "tant battus" pour eux, et dont ils subissent aujourd'hui les brillants résultats. Certes. Mais les pauvres en situation de pré-SDFisation, eux, vont voter pour celui qui les plongera dans la misère protègera le mieux. Davantage de SDFs, c'est beaucoup plus de gens qui sont à deux doigts de l'être, et donc beaucoup plus de gens qui flippent et votent pour les plus grosses règlementations.
Metropolis Posté 29 décembre 2006 Signaler Posté 29 décembre 2006 Je crois que les deux critiques sont justifiées! C'est quand meme incroyable de décider de faire quelque chose (l'Etat fait toujours quelque chose) et de le faire aussi mal.Ca fait 30 ans que l'Etat nous promet un traitement personnalisé des chomeurs, avec un vrai suivi individuel, qui emprunterait plus au contact humain et moins a la gestion administrative, alors permettez moi de douter de sa capacité a traiter individuellement chaque SDF… Sans compter qu'objectivement, il est beaucoup plus compliqué de réinsérer un SDF que d'aider quelqu'un a trouver du travail. D'autre part, le nombre de SDF est assez étonnant pour un pays ou chacun a droit au RMI, a la CMU, d'autres encore a l'APL, etc… Si chacun touchait vraiment le RMI, ils n'auraient qu'a se mettre a 2 ou 3 pour trouver un studio a louer. (reste a trouver le proprio qui louera son studio a 3 SDF, c'est vrai) Concernant les SDF, il ne s’agit pas à proprement parler d’un suivi individuel mais d’une segmentation des dispositifs étatiques/locaux/associatifs par rapport aux profils de ces derniers afin de ne pas les mélanger. Par rapport au RMI et autres minima sociaux, comme le souligner harald, une part significative des SDF ne les touchent pas. Cependant, leur montant étant faible, cela leur interdit l’accès au système locatif privé qui demande des garanties auxquelles les SDF ne peuvent satisfaire. Il ne reste alors que les marchands de sommeil et autres hôtels miteux à prix prohibitifs qui acceptent de les accueillir.
L'affreux Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Harald, juste sur ta conclusion : Or tant que l'état continuera de peser sur la vie quotidienne des citoyens comme des entreprises, que le droit du travail sera oppressif, que les diverses réglementations produiront plus d'effets pervers que ceux ceux désirés, le nombre des sdf ne pourra aller diminuant. En fait l'action de l'état semble ne viser qu'un seul but, la pérennisation d'un vivier de pauvres. Est-il avéré qu'il y a une proportion moindre de SDF en Angleterre par exemple ?
L'affreux Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Les Parisiens qui souhaitent rencontrer et vivre quelques moments à peu près en sécurité avec des SDF, peuvent venir sur le canal St Martin. J'y suis chaque soir. Mais n'allez pas parler libéralisme hein.
Calembredaine Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Les Parisiens qui souhaitent rencontrer et vivre quelques moments à peu près en sécurité avec des SDF, peuvent venir sur le canal St Martin. J'y suis chaque soir. Mais n'allez pas parler libéralisme hein. Pourquoi?
toccata Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Harald, juste sur ta conclusion :Est-il avéré qu'il y a une proportion moindre de SDF en Angleterre par exemple ? Angleterre, je ne sais pas. Mais à Dublin, capitale de l'"ultra libéralisme débridé", presque pas un seul. Et on sent que c'est relativement nouveau car le pays n'hésite pas exhiber sa pauvreté passée comme pour mieux insister sur sa réussite économique. M'étant longuement promené dans les rues, je n'y ai vu que une seule personne mendier… mais avec des doutes sur sa réelle nécessité à mendier tant il m'a semblé que cette personne (visiblement pas d'origine irlandaise) tentait surtout d'abuser la générosité naturelle des irlandais. Le problème des SDF est essentiellement un problème économique. Il s'y rajoute malheureusement des spécificités culturelles. Les Français se prétendent solidaires, mais il ne le sont pas. En France on colle des étiquettes comme on définirais des castes. C'est tout juste si la caste inférieure n'est pas considérée contagieuse ou pestiférée, et s'y adresser devient un acte reconnu d'extraordinaire générosité. Revenons à l'égoïsme franchouillard. Combien de ceux qui dénoncent la situation des sans abris vont donner de leur propre argent ou agir concrètement? Combien vont en revanche se parader pour dénoncer l'exclusion mais au moment de donner de soi vont s'excuser et prétendre que c'est à l'Etat d'agir (bref, ne pas agir avec leur argent, mais avec celui des autres!) ?
Libérus Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Les Parisiens qui souhaitent rencontrer et vivre quelques moments à peu près en sécurité avec des SDF, peuvent venir sur le canal St Martin. J'y suis chaque soir. Mais n'allez pas parler libéralisme hein. Non. Mais vous pouvez leur parler de liberté ! Ce sont en fait de vrais anarcaps. Et le but des associations, c'est de les transformer en sociaux-démocrates.
L'affreux Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Pourquoi? Euh, par exemple, parce que le "à peu près en sécurité" risquerait de devenir "à peu près pas en sécurité" ? Non, sérieusement, si vous allez au canal St Martin pour parler libéralisme, c'est que pour vous les idéaux libéraux passent avant la misère des clodos, et ça risquerait de tourner mal.
L'affreux Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Mais à Dublin, capitale de l'"ultra libéralisme débridé", presque pas un seul. Ok merci, intéressant. Il y a la Suède aussi, il parait. Quelqu'un aurait une explication pour la Suède ?
G7H+ Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Le travail de lobbying de ces associations est remarquable. Inscrire en si peu de temps et aussi largement un problème dans l'agenda politique, j'applaudis des genoux. Si j'ai le temps, je vous fait partager prochainement une mini étude de cas de ces lobbys. Qui a dit "on s'en fout" ?
Rincevent Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Qui a dit "on s'en fout" ? Nan, moi j'aime beaucoup les études sur les lobbys : on a bien besoin d'apprendre, chez les libéraux.
G7H+ Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 En guise d'apéritif, un article intéressant de Fabrice Tassel, SDF : les tentes tissent leur toile : http://www.liberation.fr/actualite/societe/225905.FR.php Un journal qui s'appelle Libération ne peut être tout à fait mauvais.
Rincevent Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Un journal qui s'appelle Libération ne peut être tout à fait mauvais. Pas quand il a été fondé par des maoïstes ; pas quand il s'agit du journal bobo-tiers-mondiste de référence. Mais bon, l'erreur est pardonnable. Je remarque un commentaire tout à fait délicieux, à la suite de l'article… Ca a été brièvement évoqué dans la presse, les 2 frères à la tête des Don Quichottes sont des intermittents du spectacle, cad habitués à vivre aux crochets de la société…
Calembredaine Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Euh, par exemple, parce que le "à peu près en sécurité" risquerait de devenir "à peu près pas en sécurité" ? Non, sérieusement, si vous allez au canal St Martin pour parler libéralisme, c'est que pour vous les idéaux libéraux passent avant la misère des clodos, et ça risquerait de tourner mal. Rien compris. Parler de liberté, c'est prendre des risques? Il existe une police de la pensée qui encadrent ces malheureux? C'est propre au canal St Martin? Car pour en avoir côtoyé pas mal, beaucoup cherchaient un petit boulot au noir à effectuer de temps en temps et une chose revient sans cesse dans leurs discours: la liberté et le refus de l'autorité. Je ne parle pas, bien sûr des bandes organisée dont la mendicité est un business.
Ash Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Euh, par exemple, parce que le "à peu près en sécurité" risquerait de devenir "à peu près pas en sécurité" ? Non, sérieusement, si vous allez au canal St Martin pour parler libéralisme, c'est que pour vous les idéaux libéraux passent avant la misère des clodos, et ça risquerait de tourner mal. Oui ce serait carrément honteux ! On a qu'à leur offrir ce bouquin :
L'affreux Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Rien compris. Parler de liberté, c'est prendre des risques? Il existe une police de la pensée qui encadrent ces malheureux?C'est propre au canal St Martin? Car pour en avoir côtoyé pas mal, beaucoup cherchaient un petit boulot au noir à effectuer de temps en temps et une chose revient sans cesse dans leurs discours: la liberté et le refus de l'autorité. Je ne parle pas, bien sûr des bandes organisée dont la mendicité est un business. Oui, la liberté, peut-être, mais pas le libéralisme. Un grand nombre pense que c'est le libéralisme qui les a mis dans la rue.
melodius Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Oui, la liberté, peut-être, mais pas le libéralisme. Un grand nombre pense que c'est le libéralisme qui les a mis dans la rue. Surtout, ne les détrompons pas. Ils sont déjà tellement fragiles…
L'affreux Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Surtout, ne les détrompons pas. Ils sont déjà tellement fragiles… Bref. Si vous venez au canal St Martin, venez juste dans le but de partager quelques moments. Enfin c'est un conseil comme ça…
melodius Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Bref. Si vous venez au canal St Martin, venez juste dans le but de partager quelques moments. Enfin c'est un conseil comme ça… Je rigole mais j'admire ton engagement, pas de malentendu.
Libérus Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Bref. Si vous venez au canal St Martin, venez juste dans le but de partager quelques moments. Enfin c'est un conseil comme ça… Mais, si vous vous sentez attiré par ce mode de vie, qu'est-ce qui vous empêche de le partager totalement ? Je vous souhaite une bonne année, et vous pouvez transmettre ce voeu à vos interlocuteurs.
phantom_opera Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Je ne parle pas, bien sûr des bandes organisée dont la mendicité est un business. D'ailleurs en parlant de ça, je commence à en avoir vraiment assez de voir toujours le même bout de papier coloré distribués par des mendiants depuis 2 ou 3 ans (j'ai 3 enfants, aidez-nous pour vivre, que dieu vous bénisse vous et votre famille), toujours le même bout de papier avec la même phrase, à croire que tous ces Roumains ont la même situation familiale. Le plus ridicule c'est lorsque c'est une jeune ado qui distribue le fameux papier. Pas très fufute les organisateurs…
G7H+ Posté 30 décembre 2006 Signaler Posté 30 décembre 2006 Pas quand il a été fondé par des maoïstes ; pas quand il s'agit du journal bobo-tiers-mondiste de référence. Mais bon, l'erreur est pardonnable. Hmm, j'ai fait sciences po quand même, hein. Je voulais juste dire que Libération comme titre de journal, ça irait très bien à un médium de notre idéologie. Mais c'est vrai que sans smiley, le trait d'humour n'était pas facile à détecter.
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