SabineAL Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Voici la tribune qui sera publiée dans les heures qui viennent sur le site d'AL: Pour une Révolution Légale Par Edouard Fillias Président d’Alternative Libérale Le pouvoir n’appartient plus, depuis longtemps, aux Français. Ils en ont été dépossédés par une double oligarchie, politique et syndicale, qui ne représente plus ni les citoyens, ni les travailleurs, mais qui gère pourtant en leur nom un modèle économique et social à la dérive. L’échec continu du dialogue social et des réformes atteste de la faible assise des acteurs en présence, rendus aigris par leur manque de relais dans le pays et d’inspiration dans leur vision. Les Français sont si las de cette absence qu’ils n’attendent plus rien de leur « classe politique ». Ils ne s’estiment plus représentés. Il serait trop commode de rejeter le médiocre bilan sur le seul Président sortant et d’excuser ainsi un système qui a fait long feu. Nous ne ferons pas l’économie d’une refondation de notre système politique et de notre représentation syndicale. Tant que cette double équation n’aura pas été résolue, la France restera paralysée, sous la coupe d’un pouvoir illégitime et impuissant, déconnecté du peuple et incapable de fixer un cap. Avant même la nécessaire réforme de la vie syndicale, c’est d’une nouvelle donne politique que les Français ont besoin. Le système est bloqué par son sommet : c’est d’en haut qu’il faudra trancher le nœud gordien, dégager l’espace pour permettre une respiration démocratique, pour rendre ce pouvoir aux Français qui l’attendent dans tous les domaines de la vie. Une issue restée introuvable jusqu’à présent. La France est gouvernée par un monopole aux deux visages, socialiste et conservateur, qui se succèdent au pouvoir en reproduisant les mêmes schémas coupables de l’immobilisme et de la jouissance des avantages acquis, marqués au coin de l’anti-libéralisme. Il est si confortable de se succéder à soi-même dans une République qui n’a plus de ses pères fondateurs qu’un lointain souvenir. Mais depuis un certain 21 avril, la façade électorale ne dissimule plus les lézardes de l’abandon aux extrêmes, de l’abandon tout court. Alternative Libérale s’est bravement constituée en mars 2006 pour défendre une vision originale des réformes. Un an plus tard, nous sommes fiers du travail accompli : notre parti compte désormais plus de mille cinq cent adhérents, sur tout le territoire. C’est une jeune force politique qui assume avec audace et fierté son identité libérale. Paradoxalement, ce mot que beaucoup croient usé n’a jamais eu en France droit de cité : « libéral », c’est la caricature de l’homme du Capital, le paria antisocial défenseur des intérêts égoïstes, comme si toute notion de bien commun lui était étrangère. Alors que partout en Europe des partis libéraux existent de longue date et s’allient à d’autres formations dans des gouvernements de coalition, les libéraux restent en France des éclaireurs. J’ai tenté pendant le premier volet de cette campagne présidentielle, de faire aimer aux Français cette vision politique nouvelle qu’ils méconnaissent, en réalité, plus qu’ils ne redoutent. Le libéralisme, c’est l’invitation à l’écoute de l’autre, à la tolérance en son sens le plus positif, à la recherche de solutions négociées où chacun tire le meilleur avantage en assumant ses responsabilités. Le libéralisme, c’est l’invitation à la différence, à la pluralité des hommes et des idées : tout le contraire d’un modèle figé qu’on plaquerait stupidement sur toute société. Il n’y a d’ailleurs pas de « modèle libéral », chaque pays acclimatant cette pensée, cette attitude politique, à ses moeurs. Le libéralisme, c’est aussi le refus de la démagogie : Jeter de l’argent sur les problèmes, comme disent les britanniques, comme si les électeurs n’étaient pas capables de comprendre que ce qui est donné ici est forcément pris là-bas. Etre libéral, c’est chercher à concilier la dignité due à chaque homme - et la misère est une indignité dans notre société d’abondance - avec la liberté économique, culturelle et sociale qui lui permet de bâtir sa vie en individu libre et responsable de ses choix. Pour nous, la liberté de s’oppose pas à la justice sociale, elle en est le socle. Pour atteindre cet équilibre, nous ne croyons pas aux chimères interventionnistes : le désordre apparent des choses masque en réalité l’ordre qui s’organise. La justice ne se décrète pas depuis les ministères, mais s’organise dans la défense sans cesse renouvelée de valeurs essentielles : liberté, dignité, propriété, égalité en droit et en devoirs. C’est l’oubli de ces valeurs fondatrices qui fait le mal-être français, et non le défaut d’intervention d’un Etat qui s’est discrédité par sa volonté de tout assumer sans rien assurer. Les libéraux veulent renouer avec le message authentique de la Révolution de 1789 : au cœur du Serment du Jeu de Paume, c’est la juste représentation du peuple et la fin des privilèges arbitraires, dépendant du fait du Prince, qui sont attendus. Ce sont de nouvelles Bastilles qu’il nous faut abattre, en 2007, pour renouer avec l’esprit de la liberté. C’est au nom du renouvellement des idées, des générations, des professions, des origines, des parcours de ceux qui nous gouvernent, au nom de tous ceux et celles qui sont aujourd’hui exclus du débat politique, que nous plaidons pour de nouvelles institutions, fondées sur trois principes essentiels : justice, transparence et égalité. Pour la justice, nous voulons l’instauration d’un réel pouvoir judiciaire indépendant du pouvoir politique, succédant à une simple autorité de justice rudoyée à l’envie par le ministre de l’intérieur et le Garde des sceaux. Pour la transparence, nous voulons que le Parlement exerce pleinement son devoir de contrôle de la dépense publique et qu’il fixe librement son ordre du jour. Nous voulons que les députés du peuple puissent amender ou refuser un texte sans se voir opposer l’article 49-3, dit de « vote bloqué », qui permet au gouvernement de s’asseoir sur l’avis de la représentation nationale. Nous voulons un mandat unique pour tous les élus, afin que leurs électeurs sachent qui est responsable de quoi et puissent juger en conséquence. Nous voulons aussi que l’impôt soit prélevé là où il est dépensé : l’Etat, les régions et les collectivités locales doivent prélever l’impôt qu’ils ont à gérer, en vertu du principe « pas d’imposition sans représentation ». Pour l’égalité enfin, nous voulons un mode de scrutin proportionnel, au moins partiel, aux élections législatives, seule voie pour réconcilier les Français avec le suffrage universel. Nous voulons le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales. Nous voulons rétablir l’égalité de droits entre les citoyens, qu’ils travaillent dans le privé ou l’administration : aucun statut ne doit diviser les Français dans leurs droits. Ces quelques principes sont le canevas d’un nouveau pacte démocratique. Nous appelons à une Révolution légale qui mette un terme au clanisme de l’ancienne République, aux coteries et aux héritages politiques. Une nouvelle règle du jeu, qui donne toute sa place à la pluralité des idées, tout en préservant la qualité et la force de la prise de décision du Président de la République. Cette Démocratie ouverte préfigure un temps nouveau, loin d’un bipartisme présidocratique en fin de règne, si affaibli qu’il en est réduit à appeler au parrainage des extrêmes pour se sauver lui-même. Il s’agit d’un saut d’époque au moins aussi important que le passage du cens au suffrage universel ou l’accès des femmes au droit de vote. Cette refondation démocratique, qu’Alternative Libérale a mise au premier rang de ses priorités, dès sa création, est aujourd’hui possible. Elle permettra aux libéraux d’accéder enfin à une représentation indépendante au parlement grâce au scrutin proportionnel. Mais surtout, elle est la condition sine qua non des réformes structurelles que nous espérons de longue date. La réforme radicale de nos systèmes de protection sociale - sécurité sociale, retraites, assurance maladie - exigera une intense négociation, conjuguée avec une grande capacité de décision. Il en va de même pour l’organisation d’un syndicalisme plus efficace, pour la lutte contre les inégalités en droit et les statuts, pour l’achèvement d’une réforme fiscale de grande ampleur. Et puis, notre société a changé : certains interdits moraux anciens doivent être levés et une nouvelle vie sociale autorisée. Nos institutions, dans leur état de décrépitude actuel, ne permettront pas de mener de tels chantiers, quel que soit le locataire de l’Elysée. En effet, comment diriger un navire dans une tempête quand le gouvernail ne répond pas ? C’est pourquoi je soutiens la candidature de François Bayrou à l’élection présidentielle. Il est le seul candidat dans cette course à proposer le changement radical des institutions qu’Alternative Libérale appelle de nos vœux. Elu président, il ouvrira la voie à ce nouveau pacte démocratique. Il lancera cette Révolution légale, d’autant plus forte qu’elle sera portée par des gens raisonnables : la plus profonde des révolutions est toujours celle des modérés. Emmené par les Français, affranchi des appareils, il incarne une voie inattendue et inespérée vers le changement. Une Révolution de velours dont les premières conséquences heureuses pourraient être l’engagement de vraies réformes pour réguler le déficit chronique du budget et juguler notre dette écrasante, mais aussi pour renouer avec une Union Européenne que nous, libéraux, considérons comme une opportunité historique. François Bayrou n’est pas un libéral au sens où nous le sommes, où je le suis. Mais sa démarche est fondatrice. Il ouvre la porte d’un nouveau projet politique, où la concertation sera certes forte entre des courants d’idées et des personnalités différentes, mais où les libéraux sauront prendre toute leur part. Cette ouverture vaut bien mieux que le statu quo et la démagogie, seule perspective offerte par les duettistes conservateurs et socialistes. Je m’engage avec Alternative Libérale, en toute indépendance et avec une vision claire de nos espérances, pour que 2007 soit une année utile. La Révolution ne commence jamais là où on l’attend. Librement, Edouard Fillias Président d’Alternative Libérale
Rincevent Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 […] Pour l’égalité enfin, nous voulons un mode de scrutin proportionnel, au moins partiel, aux élections législatives, seule voie pour réconcilier les Français avec le suffrage universel. […] J'aurais pu agréer au reste ; mais là, non, jamais. Merci quand même d'avoir essayé.
Nick de Cusa Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Pas clair pourquoi il faut se ranger derrière qqn qui accumule les déclarations antilibérales. Et comment il va faire, au passage, pour faire passer la proportionnelle? Le parlement restera largement à majorité UMPS, qui est contre. Mis face à une décision, je cherche à en comprendre la rationnalité. Là, je cherche. Je cherche encore. Je cherche toujours.
laurett Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 J'ai le même âge qu'Edouard, mais je suis loin d'être aussi naïve que lui. Il y croit, franchement ? Qu'il prépare le pot de vaseline, parce qu'il va se faire baiser… Si Edourd n'avait pas ses 500 signatures, j'étais prête à fabriquer un bulletin à son nom pour le premier tour. Là, il n'en est plus question. Je vais faire comme la dernière fois : badigeonner n'importe quel bulletin de caca et voter avec ça… Et puis je vais me faire prescrire du prozac pour tenir le coup dans ce pays et supporter de devoir fermer ma gueule.
Nick de Cusa Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 C'est beau comme du Honecker. P****n je rêve. Fillias, c'est le supérieur hiérarchique du chef le Stasi maintenant? Il y a des jours où on ferait mieux de rester au lit.
Harald Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Pour l’égalité enfin, nous voulons un mode de scrutin proportionnel, au moins partiel, aux élections législatives, seule voie pour réconcilier les Français avec le suffrage universel. Ca me rappelle quelque chose déjà vécu… C'est notre Raïs à nous : c'est monsieur René Coty. Un grand homme, il marquera l'Histoire. Il aime les Cochinchinois, les Malgaches, les Marocains, les Sénégalais, … c'est donc ton ami. Ce sera ton porte-bonheur. Bis repetita placent, mais il y a quand même des limites. Ce qui est proposé, c'est le règne, non, la dictature des partis. Le retour en arrière avec les tractations d'arrière-boutique où les maroquins et les placards dorés se négocient au prix d'un soutien. Il y avait une formidable opportunité en cette année qui marque le 250ème anniversaire de Lafayette. On parle du serment du Jeu de Paume, de la juste représentation du peuple, de la fin des privilèges pour proposer quoi? Le retour de la combinazione.
melodius Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Tiens, et sinon un grand moment de vérité sur le rapport entre le couple infernal et les adhérents AL : Il est le seul candidat dans cette course à proposer le changement radical des institutions qu’Alternative Libérale appelle de nos vœux.
A.B. Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 j'étais prête à fabriquer un bulletin à son nom pour le premier tourJe vais faire comme la dernière fois : badigeonner n'importe quel bulletin de caca et voter avec ça… Tu peux combiner les deux
Aurel Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Entre Sarko et Bayrou, y a pas photo. Sarko est tyrannique, centralisateur, il veut tout contrôler et a une vision très chiraquienne du pays. Bayrou est beaucoup plus ouvert, en plus d'être un fervent européen. Ensuite, ses propositions de réformes sont la seule chance de faire entendre la voix des minoritaires, notamment libéraux, en sortant du bipartisme stérile. Une grosse droite dure et compacte autour d'un chef autoritaire contre une grosse gauche archaïque, ça n'a jamais donné d'espace aux libéraux. Il faut en sortir, c'est ce que propose Bayrou. Et entre le programme économique de Bayrou centré sur les subventions, et celui de Bayrou qui veut interdire le déficit public dans la constitution, y a pas photo non plus. Notre avenir est beaucoup plus ouvert avec Bayrou, ce qui motive lourdement notre choix.
deniserp Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 De toutes façons, si vous ne voulez pas voter Bayrou, je ne vois pas ce qui vous en empêche. Je rappelle que les élections, c'est le seul momment où on est libre de choisir ou de ne pas choisir ses représentants. Le problème, c'est que le PS va certainement dire que si ils ne sont pas passés, c'est à cause de l'abstentionnisme et des votes blancs.
Rincevent Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 […] Si Edourd n'avait pas ses 500 signatures, j'étais prête à fabriquer un bulletin à son nom pour le premier tour. Là, il n'en est plus question. […] Je me faisais la même réflexion. Sinon, comme d'habitude : Harald
melodius Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Entre Sarko et Bayrou, y a pas photo. Sarko est tyrannique, centralisateur, il veut tout contrôler et a une vision très chiraquienne du pays. Bayrou est beaucoup plus ouvert, en plus d'être un fervent européen.Ensuite, ses propositions de réformes sont la seule chance de faire entendre la voix des minoritaires, notamment libéraux, en sortant du bipartisme stérile. Une grosse droite dure et compacte autour d'un chef autoritaire contre une grosse gauche archaïque, ça n'a jamais donné d'espace aux libéraux. Il faut en sortir, c'est ce que propose Bayrou. Et entre le programme économique de Bayrou centré sur les subventions, et celui de Bayrou qui veut interdire le déficit public dans la constitution, y a pas photo non plus. Notre avenir est beaucoup plus ouvert avec Bayrou, ce qui motive lourdement notre choix. Arrêter avant la fin du match, c'est petit. Ne pas contester le procédé qui permet de vous marginaliser, c'est bête. S'imaginer avoir des consignes de vote à donner alors qu'on n'a rien prouvé (au contraire) c'est présomptueux. Bref, c'est du Filias tout craché !
A.B. Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Notre avenir est beaucoup plus ouvert avec Bayrou, ce qui motive lourdement notre choix. On me dit dans l'oreillete que "votre" choix serait en realite celui du politbureau.
xiii Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 J'ai le même âge qu'Edouard, mais je suis loin d'être aussi naïve que lui.Il y croit, franchement ? Qu'il prépare le pot de vaseline, parce qu'il va se faire baiser… Si Edourd n'avait pas ses 500 signatures, j'étais prête à fabriquer un bulletin à son nom pour le premier tour. Là, il n'en est plus question. Je vais faire comme la dernière fois : badigeonner n'importe quel bulletin de caca et voter avec ça… Et puis je vais me faire prescrire du prozac pour tenir le coup dans ce pays et supporter de devoir fermer ma gueule. Tu peut aussi voter Michel Deplpech, Laurette.
Ash Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 De plus vous partez tous du principe que Bayrou instituera la proportionnelle (avec des 5% qu'AL n'a pas)… or vous savez ce qu'on dit sur les promesses, surtout quand l'UDF a tout à y perdre.
Roniberal Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Entre Sarko et Bayrou, y a pas photo. Sarko est tyrannique, centralisateur, il veut tout contrôler et a une vision très chiraquienne du pays. Bayrou est beaucoup plus ouvert, en plus d'être un fervent européen. Bayrou est plus ouvert parce qu'il n'a ni le pouvoir ni un grand parti derrière lui. Sinon, pour "fervent européen", . Tu sais très bien qu'on n'est pas très favorable à la construction européenne prônée par Bayrou, donc je trouve l'argument un peu inutile pour être honnête. Attention, ne prends pas ces critiques pour toi, tu as beau le nier mais je donne ma main à couper que ce choix en faveur de Bayrou ne te ravit pas. Je sais très bien ce que tu penses de l'UDF, c'est-à-dire peu de bien… Ensuite, ses propositions de réformes sont la seule chance de faire entendre la voix des minoritaires, notamment libéraux, en sortant du bipartisme stérile. Tu es au courant de ce qui se passe en Belgique? Je pense que oui. Donc, tu n'es pas sans ignorer que des partis libéraux sont au gouvernement avec des conséquences catstrophiques pour notre mouvement.
Largo Winch Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 De toutes façons, si vous ne voulez pas voter Bayrou, je ne vois pas ce qui vous en empêche. La question n'est pas là. La question est de savoir si l'on peut raisonnablement encore faire confiance à ce parti qui, à peine un an après sa fondation, pour de bas calculs politicards, cherche déjà à s'allier avec un parti clairement social-démocrate.
Aurel Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Ecoute, la Belgique n'est pas la France, donc ne me rabache pas ce modèle. Notre projet consiste à diffuser, à banaliser les idées libérales, à installer une nouvelle génération de libéraux militants dans l'arène politique. Avec Sarko, cette arène meurt déjà mal en point du jour au lendemain. Tout ce qu'il a fait va dans le sens opposé à nos idées, mais dans des proportions impériales. Il suffit de constater la participation des "libéraux de l'UMP" à la campagne depuis plusieurs mois. Avec un groupe de dizaines de députés ainsi que de nombreux élus, pas un mot de leur part dans les médias ! Imagine dans une France libérale… Bayrou n'est pas libéral, personne ne le nie. Mais il ouvre l'horizon des libéraux, c'est indéniable. Encore une fois, il est ouvert aux différentes sensibilités sans être gauchiste ou droitiste. Pour les libéraux, je ne vois pas de meilleur choix…sinon rester pleurnicher dans son coin en attendant que ça change tout seul.
L'affreux Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Bayrou n'est pas libéral, personne ne le nie. Mais il ouvre l'horizon des libéraux, c'est indéniable. Encore une fois, il est ouvert aux différentes sensibilités sans être gauchiste ou droitiste. Pour les libéraux, je ne vois pas de meilleur choix…sinon rester pleurnicher dans son coin en attendant que ça change tout seul. En quelques sortes, vous êtes des politiciens et on vous reproche de faire de la politique. Bon vent à vous tous.
Jeeves Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Ecoute, la Belgique n'est pas la France, donc ne me rabache pas ce modèle. Notre projet consiste à diffuser, à banaliser les idées libérales, à installer une nouvelle génération de libéraux militants dans l'arène politique. Avec Sarko, cette arène meurt déjà mal en point du jour au lendemain. Tout ce qu'il a fait va dans le sens opposé à nos idées, mais dans des proportions impériales. Il suffit de constater la participation des "libéraux de l'UMP" à la campagne depuis plusieurs mois. Avec un groupe de dizaines de députés ainsi que de nombreux élus, pas un mot de leur part dans les médias ! Imagine dans une France libérale…Bayrou n'est pas libéral, personne ne le nie. Mais il ouvre l'horizon des libéraux, c'est indéniable. Encore une fois, il est ouvert aux différentes sensibilités sans être gauchiste ou droitiste. Pour les libéraux, je ne vois pas de meilleur choix…sinon rester pleurnicher dans son coin en attendant que ça change tout seul. Sauf que tu nous vends bayrou sur ce que l'on sait déjà et que l'on avait déjà plus ou moins approuvé, par comparaison avec Sarko!! or : 1. personne ne demande de faire le choix entre Bayrou et Sarko, on demandait d'ailleurs un non choix 2. si ces parties institutionnelles du programme de bayrou sont intéressantes elles n'en demandent pas pour autant un soutien au candidat qui n'en a que faire et ce qui en plus discrédite le parti et le tue dans l'oeuf!!! En gros aurel, hier, seul Pierre à eu des Couilles devant Edouard!! Même toi tu t'es couché!!!
deniserp Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 La question n'est pas là. La question est de savoir si l'on peut raisonnablement encore faire confiance à ce parti qui, à peine un an après sa fondation, pour de bas calcul politicard, cherche déjà à s'allier avec un parti clairement social-démocrate. Je suis d'accord avec toi. Ca peut parraître gênant. Mais est-ce vraiment étonnant qu'ils aient rejoint FB ? Je ne crois pas.
Aurel Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Je ne vois pas en quoi je me suis couché, étant en bonne partie à l'origine de cette idée. Appelle-moi par MP ou mail si tu as d'autres questions me concernant.
Harald Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 La question n'est pas là. La question est de savoir si l'on peut raisonnablement encore faire confiance à ce parti qui, à peine un an après sa fondation, pour de bas calcul politicard, cherche déjà à s'allier avec un parti clairement social-démocrate. La question a été fort bien résumée par JB sur PF: Ce faisant ils cumulent:1/ Une trahison des quelques libéraux qui croyaient en eux. 2/ Absence totale de crédibilité, en critiquant le système pour finalement le rejoindre, pour quelques places de députés illusoires. 3/ Perte de visibilité (déjà qu'ils en avaient pas beaucoup…) et surtout d'intérêt en eux. 4/ Inefficacité pour défendre les idées libérales (comme si Bayrou allait les écouter une fois au pouvoir…)
Roniberal Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Ecoute, la Belgique n'est pas la France, donc ne me rabache pas ce modèle. Pourtant, vous êtes les premiers à nous faire l'éloge de plusieurs modèles étrangers et n'avez cessé de dire que nos politiciens UMPS feraient bien de s'en inspirer. Et quand je viens te dire qu'on doit aussi s'inspirer de certains échecs étrangers, tu me dis: "ce n'est pas le même modèle que le nôtre"? Je ne trouve pas ce procédé très honnête intellectuellement parlant. Ceci dit, il y a effectivement une différence entre les deux pays: Verhofstadt se déclarait libertarien et défendait le droit des individus à "ignorer l'Etat". Ce n'est pas votre cas puisque vous rejetez le libertarianisme… Bayrou n'est pas libéral, personne ne le nie. Alors, dans ce cas, tu me permettras de m'interroger sur ce choix assez grotesque. A la rigueur, j'aurais préféré que vous appeliez à voter Miguet dans le cas (improbable, certes) où il obtiendrait ses signatures. Je trouve quand même, comme le souligne melodius, présomptueux de donner des consignes de vote qui plus est en écrivant: "Les libéraux entendent continuer la campagne et soutenir François Bayrou". Pour les libéraux, je ne vois pas de meilleur choix…sinon rester pleurnicher dans son coin en attendant que ça change tout seul. Pour ma part, je ne me sens nullement concerné par cette remarque et je n'ai, bien sûr, pas à t'expliquer pourquoi…
A.B. Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Sauf que tu nous vends bayrou sur ce que l'on sait déjà et que l'on avait déjà plus ou moins approuvé, par comparaison avec Sarko!! +1 Quand bien meme Bayrou serait le moins pire des candidats ce n'est pas une raison pour lui donner caution !
Aurel Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 En quelques sortes, vous êtes des politiciens et on vous reproche de faire de la politique. Bon vent à vous tous. Nous n'avons aucun mandat, ne prétendons pas en avoir rapidement. La plupart d'entre nous ne sommes pas fonctionnaires et mettons notre argent et celui de nos soutiens dans l'affaire. Nous avons nos convictions et les défendons tant bien que mal. Ce choix est celui qui offre les meilleures perspectives à nos idées : plus de champ et un déverrouilage indispensable du système. Ceux qui ont choisi de ne pas faire de politique peuvent, et doivent continuer à se battre au sein de la société civile. Notre choix est différent, il consiste à appuyer dans le sens qui nous parait servir au mieux nos intérêts : faire passer les idées libérales dans l'arène politique au sens large (médias, débats, candidats, rapports de force). Madelin l'a fait, il se retire, nous reprenons le flambeau à notre manière, et collectivement. Effectivement, cela exige une vision politique. Le jour où nous ferons passer une mesure en appuyant dessus, les mêmes critiques, s'ils sont encore là, crieront au compromis. Je les encourage à bien réflechir aux autres possibilités : le désastre Ségo, le cauchemar Sarko - Avenir zéro pour le libéralisme. Je rejoins Axel sur ce point.
observateur Posté 13 mars 2007 Signaler Posté 13 mars 2007 Mince ! Moi qui quittais l'UDF (phase de transition avais-je dit) pour -peut- être-, sans doute pas immédiatement, AL, j'ai l'air con… Plus sérieusement, sans l'approuver du tout, je comprends les arguments du "choix" Bayrou, par rapport aux autres. Mais effectivement, il aurait fallu un non choix. Bayrou est sans doute le moins européiste des européistes UDF. L' UDF est un parti mélange de 4è MRP et d'opportunistes notabilisés… Je le sais bien pour en venir… L' UDF c'est le conservatisme en interne. Ne rêvez pas, à AL ! Vous serez au mieux écoutés… L'avenir dira très vite si vous avez eu raison ou pas. Mais le déplacement de l'UDF de + en + vers la gauche n'augure rien de réjouissant… Demain, on nous proposera une soc dem à la scandinave..Tout ce que j'abhorre…. Vae victis !
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