Legion Posté 7 avril 2007 Signaler Posté 7 avril 2007 Une société qui vend ses organes, est une société qui au mépris du corps humain, en fait une marchandise. Nous vous remercions pour cette éclairante lapalissade.
Invité Arn0 Posté 7 avril 2007 Signaler Posté 7 avril 2007 Moi ça ne me dérangerait pas de vendre mon sang, ou après ma mort mes organes, contre de l'argent (je suis prêt à le faire gratuitement mais si cela peut donner de l'argent à moi ou à mes héritiers alors c'est encore mieux).
Sous-Commandant Marco Posté 7 avril 2007 Signaler Posté 7 avril 2007 […] Une société qui vend ses organes, est une société qui au mépris du corps humain, en fait une marchandise. C'est toujours mieux que la culture de mort qui crée une pénurie d'organes en plafonnant leur prix à zéro.
Libérus Posté 7 avril 2007 Signaler Posté 7 avril 2007 Certes, mais là il est question du corps humain, je lui confère un statut spécial, qui se rapproche du sacré.Et ne vous rendez vous pas compte de ce que cela donnerait, si la vente d'organe était librement autorisée ? Plein de pauvres, afflueraient dans les hopitaux, admettre que l'on puisse faire de ses organes ce que l'on peut faire avec n'importe quel objtet, est de mon avis honteux, et c'est refuser au corps humain un statut spécial, bref c'est très réducteur pour l'homme. Quand au rapprochement avec le travail, je le trouve douteux, dans la même logique on pourrait autoriser le crime au motif que les assassins le pratique par nécessité. Bien à vous ! Et alors, que faut-il en conclure ? Que vendre ses organes est un bon tuyau pour se faire de l'argent sans efforts, et qu'en plus sa n'a aucune conséquences sur la santé ? Une société qui vend ses organes, est une société qui au mépris du corps humain, en fait une marchandise. Vous avez élargi le problème considérablement en parlant de la vente d'organes, sujet sur lequel on risque de s'étriper (sans jeu de mots). Alors que Silent Bob avait posé un problème très précis se rapportant à un cas spécifique. Il serait peut être préférable d'y revenir ?
Calembredaine Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 Vous avez élargi le problème considérablement en parlant de la vente d'organes, sujet sur lequel on risque de s'étriper (sans jeu de mots). Alors que Silent Bob avait posé un problème très précis se rapportant à un cas spécifique. Il serait peut être préférable d'y revenir ? Pourquoi restreindre arbitrairement le sujet?
Legion Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 Bah dans une approche élargie, les opposants à la vente d'organes me semble manifester quelques graves déficiences au niveau de leurs faculté cognitives. Mais on peut discuter.
A.B. Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 Une société qui vend ses organes, est une société qui au mépris du corps humain, en fait une marchandise. www.attac,org
h16 Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 Etudions quelques secondes le cas présenté : - option 1 : conservation de cellules souches (0 victime), autogreffe de moëlle (0 victime), guérison de la gamine (0 victime) - option 2 : interdiction de la conservation ou impossibilité de l'autogreffe, mort à terme de la gamine (1 victime). Mais bon sang, c'est bien sûr : tout être sensé choisit l'option 2 ! J'aimerai une bonne raison solide, convaincante et surtout pas trop éculée qui permette de clairement remettre en cause la validité de l'échange libre d'organes dans le cadre d'un marché. Accessoirement, je pointe l'attention des débatteurs sur l'épineux problème qui risque d'ailleurs de se poser dans quelques années, avec l'arrivée sur le marché de différents organes de synthèse (comme l'hémolymphe produite par des vers spécialisés, des tissus ou des fluides taillés sur mesures par génie génétique à partir de porcs ou de babouins d'élevages, etc…)… Là aussi, il sera "mal" de faire un tel commerce ?
labbekak Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 Bah dans une approche élargie, les opposants à la vente d'organes me semble manifester quelques graves déficiences au niveau de leurs faculté cognitives. Mais on peut discuter. Ils ont peur de ne pas pouvoir se payer les neurones dont ils ont besoin.
WALDGANGER Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 L'argument qu'on m'a le plus souvent avancé lorsque je défendais le commerce d'organes (je passe les arguments du type "c'est mal parce que c'est mal") est le suivant: Si la vente d'organe est libre les pauvres n'y auront plus accès. Schématiquement (les assurances font que ça ne sera sans doute pas réservé qu'aux "riches"), on a efectivement les deux possibilités suivantes: vente libre: on sauve 10 000 personnes par an, ces personnes sont sélectionnées en fonction de leur possibilité (et envie) de payer l'organe vente intrdite: on sauve 5 000 personnes par an, ces personnes sont choisies au hasard (et aussir pour maximiser le succès de la greffe) Ce que ne supportent pas les gens c'est que la richesse d'une personne conditionne ses chances de survie.
Legion Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 L'argument qu'on m'a le plus souvent avancé lorsque je défendais le commerce d'organes (je passe les arguments du type "c'est mal parce que c'est mal") est le suivant: Si la vente d'organe est libre les pauvres n'y auront plus accès. Schématiquement (les assurances font que ça ne sera sans doute pas réservé qu'aux "riches"), on a efectivement les deux possibilités suivantes:vente libre: on sauve 10 000 personnes par an, ces personnes sont sélectionnées en fonction de leur possibilité (et envie) de payer l'organe vente intrdite: on sauve 5 000 personnes par an, ces personnes sont choisies au hasard (et aussir pour maximiser le succès de la greffe) Ce que ne supportent pas les gens c'est que la richesse d'une personne conditionne ses chances de survie. Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas… L'interdiction crée surtout un marché noir dont les pauvres sont les principales victimes (arnaques, opérations risquées ou même vols) et des riches (et pas des riches honnêtes) les principaux bénificiaires. Et de toute façon, si on a le choix entre sauver 10.000 personnes et en sauver 5.000 (en tenant compte du fait que si on en sauve 5.000 on provoque, en plus, des dommages collatéraux), peu importe de quelles personnes il s'agit, l'hésitation ne devrait même pas être envisageable.
labbekak Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 Et de toute façon, si on a le choix entre sauver 10.000 personnes et en sauver 5.000 (en tenant compte du fait que si on en sauve 5.000 on provoque, en plus, des dommages collatéraux), peu importe de quelles personnes il s'agit, l'hésitation ne devrait même pas être envisageable. On pourrait retourner ce type d'argument contre la liberté en sacrifiant des individus pour en sauver plus.
h16 Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 vente libre: on sauve 10 000 personnes par an, ces personnes sont sélectionnées en fonction de leur possibilité (et envie) de payer l'organevente intrdite: on sauve 5 000 personnes par an, ces personnes sont choisies au hasard (et aussir pour maximiser le succès de la greffe) Ce que ne supportent pas les gens c'est que la richesse d'une personne conditionne ses chances de survie. Juste une remarque : on oublie souvent que la principale richesse des hommes, c'est de vivre en société. Ceci veut dire qu'un être, même pauvre, est souvent entouré. Marché libre d'organe veut dire aussi que n'importe qui (p.ex un frère, un père, un fils) peut aider n'importe qui (p. ex un frère, un fils, un père) gratuitement, ou qu'une famille ou un ensemble de personnes peuvent se mettre ensemble pour aider si les actes sont payants. Tous les jours, des gens donnent leur vie pour d'autres, gratuitement. La présence d'un marché libre n'obère en rien cette possibilité, et ne lui donne, à la limite que plus de poids. De surcroît, elle autorise l'un des gestes les plus nobles, en permettant à des gens d'une même famille de se venir directement en aide, ce qui n'est pour le moment pas du tout possible.
SilenT BoB Posté 8 avril 2007 Auteur Signaler Posté 8 avril 2007 Un père ou un frère n'a pas le droit de donner un rein à son fils s'il est compatible? Sans rire?
h16 Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 Un père ou un frère n'a pas le droit de donner un rein à son fils s'il est compatible? Sans rire? Bah non. Le don étant obligatoirement anonyme… D'un autre côté, les reins dispos ne se bousculent pas à un instant t, ce qui fait qu'en général dès qu'un rein est dispo, il peut-être attribué en priorité à la personne qu'on a placé comme il faut sur la liste. Mais il n'y a rien de sûr.
WALDGANGER Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 je crois que c'est l'inverse, tu n'as pas le droit de donner un organe, sauf si c'est pour quelqu'un de ta famille.
LaFéeC Posté 8 avril 2007 Signaler Posté 8 avril 2007 je crois que c'est l'inverse, tu n'as pas le droit de donner un organe, sauf si c'est pour quelqu'un de ta famille. Famille directe. Ensuite les organes de type coeur etc sont prélevés sur les morts avec autorisation soit du défunt soit de la famille. Et de ton vivant tu peux faire des dons de moelle, de sang (l'état prélève 2% de TVA sur la vente de sang), de plaquettes et ce genre de trucs
Rincevent Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 […] [HorsSujet] Félicitations à toi, tu es désormais Scribe ! [/HorsSujet]
Messer Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 On pourrait retourner ce type d'argument contre la liberté en sacrifiant des individus pour en sauver plus. Non il y a une différence. Avec le commerce d'organes, on sauve 10.000 au lieu de 5.000 en leur permettant de vendre leurs organes (une liberté de plus). Avec ton exemple, un fait usage de la contrainte, qui, opposée à la liberté, rend obsolète ta remarque
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Non il y a une différence.Avec le commerce d'organes, on sauve 10.000 au lieu de 5.000 en leur permettant de vendre leurs organes (une liberté de plus). Avec ton exemple, un fait usage de la contrainte, qui, opposée à la liberté, rend obsolète ta remarque Je répondais à Legion que l'argument utilitariste est invalide, dans le sens où il l'avançait, puisque justement la contrainte n'était pas exclue. Tu as raison de relever mon manque de précision. Et de toute façon, si on a le choix entre sauver 10.000 personnes et en sauver 5.000 (en tenant compte du fait que si on en sauve 5.000 on provoque, en plus, des dommages collatéraux), peu importe de quelles personnes il s'agit, l'hésitation ne devrait même pas être envisageable.
Nick de Cusa Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Je répondais à Legion que l'argument utilitariste est invalide, dans le sens où il l'avançait, puisque justement la contrainte n'était pas exclue. Tu as raison de relever mon manque de précision. Je n'ai pas lu fil, donc si c'est redondant pardon. Question: sachant que les gens qui naissent maintenant vont mourir vers 2100, avec toutes les possibilités scientifiques qui vont éclore d'ici là, est-il moral de ne pas congeler leurs cellules souches au moment de leur naissance?
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 Je n'ai pas lu fil, donc si c'est redondant pardon. Question:sachant que les gens qui naissent maintenant vont mourir vers 2100, avec toutes les possibilités scientifiques qui vont éclore d'ici là, est-il moral de ne pas congeler leurs cellules souches au moment de leur naissance? J'ai horreur de cette question de moralité : les seules personnes concernées sont l'enfant et ses parents qui veillent comme ils l'entendent à son intérêt. Tous les autres n'ont rien à voir dans cette relation. En plus, je ne vois pas bien à quel titre un enfant pourrait reprocher à ses parents de ne pas avoir congelé de cellules souches pour lui ?
LaFéeC Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 je ne vois pas bien à quel titre un enfant pourrait reprocher à ses parents de ne pas avoir congelé de cellules souches pour lui ? un enfant non, mais un parent dont l'enfant est gravement malade devrait pouvoir reprocher à l'état l'interdiction de ce faire s'il l'avait souhaité et que cela lui avait été interdit.
labbekak Posté 9 avril 2007 Signaler Posté 9 avril 2007 un enfant non, mais un parent dont l'enfant est gravement malade devrait pouvoir reprocher à l'état l'interdiction de ce faire s'il l'avait souhaité et que cela lui avait été interdit. Il devrait pouvoir, oui … mais la Bête énonce le droit applicable, donc on tourne en rond !
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