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Le Fil De La Sarkophobie


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La discipline étant prolixe, je propose de poster ici toutes les descentes d'organes antisarkoziennes. Pour commencer, cet article de Agoravox qui résume le dossier (à charge, bien sûr) consacré par Marianne au petit roi des sondages:

Les Français doivent-ils avoir peur de leur futur "chef" ?

Par Taïké Eilée, sa biographie Envoyer par mail Envoyer via Y! Messenger Blog via Yahoo! 360 Imprimer

Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.

"Marianne" du 14 avril 2007 fait sa "une" sur Nicolas Sarkozy, le grand favori de l'élection présidentielle, pour en dresser un portrait absolument effrayant, en guise de mise en garde à une semaine du premier tour. Une description en adéquation avec celle que livrait Michel Onfray, suite à son entretien avec lui pour "Philosophie Magazine". Des observateurs comme le journaliste Laurent Bazin ou le sociologue Emmanuel Todd nous avaient déjà gratifiés d'un tel portrait alarmant. Ces attaques successives sont-elles exagérées ? Ou sont-elles, au contraire, parfaitement bien pesées ? Si tel est le cas, il n'est franchement pas raisonnable que Nicolas Sarkozy accède aux plus hautes fonctions de l'Etat.

Parmi les nombreux "dérapages" sarkozystes, le dernier en date, sur le caractère inné de la pédophilie et du suicide adolescent, a mis le feu aux poudres. François Bayrou a jugé ces propos "glaçants". Marianne y voit le "retour terrifiant du concept du gène du crime", la "stupéfiante rémanence de l'idéologie sociobiologique de l'extrême droite païenne", et considère même, en comparaison, que les dérapages de Jean-Marie Le Pen "allaient beaucoup moins loin". L'hebdomadaire rappelle aussi que la proposition sarkozyste de création d'un ministère de l'intégration et de l'identité nationale a réussi à susciter la désapprobation de l'extrême droite autrichienne de Jörg Haider. On ne connaît pas, en revanche, la réaction du "post-fasciste" Gianfranco Fini, préfacier de l'édition italienne du livre de Nicolas Sarkozy, Témoignage…

Le dernier dérapage "génétique" de Sarkozy est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. A moins d'une semaine des élections, alors que le sacre sarkozyste se profile à l'horizon, certaines langues se délient enfin, et avertissent des graves dangers qui pourraient peser sur la démocratie et l'identité française en cas de victoire du patron de l'UMP. La personnalité de Sarkozy inquiète de plus en plus, ainsi que les valeurs qu'il porte. Ses détracteurs n'hésitent plus à s'attaquer à l'homme lui-même, dont ils vont jusqu'à remettre en cause la santé mentale et à souligner la dangerosité des pulsions autocratiques.

De l'agressivité avant toute chose

C'est à une véritable analyse de la psychologie du candidat que Marianne se livre, peut-être inspirée par l'attitude de Michel Onfray sur son blog, dans une note du 3 avril 2007 intitulée "Le cerveau d'un homme de droite". Le philosophe pointait du doigt la nervosité et l'agressivité irrépressibles du ministre de l'Intérieur lors de leur rencontre, qualifiant même sa prestation de "happening hystérique".

Le manque de tact de Sarkozy est connu, qui lui a fait envisager un nettoyage "au Kärcher" de la "racaille" (outrance néanmoins efficace, puisque, selon Sarko lui-même, qui est l'inventeur de ce beau dicton : "Kärcher en septembre, 200 000 adhérents [à l'UMP] en novembre")… Manque de tact qui lui a fait dire aussi que "ce n'est pas la France qui a inventé la solution finale" - le genre de déclaration inutile qui fait du bien à notre diplomatie avec l'Allemagne… Sa vulgarité envers ses collègues n'est pas non plus un grand scoop, lui qui menace de "casser la gueule" à Azouz Begag, le traite de "connard" et de "salaud", appelle joliment Michelle Alliot-Marie "la salope"… Son irrespect des journalistes et l'intimidation qu'il pratique régulièrement sur eux est également connue : il gratifie ainsi du titre d'"enc…s" des journalistes de radio, qualifie de "journalistes de merde" ceux de Libération, menace de faire "virer" la direction de France 3 nationale s'il est élu, prend à partie un journaliste du Nouvel Observateur qui a eu le malheur d'enquêter sur lui : "Je ne l'oublierai pas ! Je ne l'oublierai pas !"… Même genre de menaces exercées sur un économiste un peu trop critique, ou un industriel auquel il lance cet avertissement très bushien (initialement christique) : "On est pour moi ou contre moi !"…

Mainmise sur le quatrième pouvoir

Le journaliste Laurent Bazin, contraint de fermer son blog pour sa trop grande liberté de parole, présentait, lui aussi, Sarkozy comme un "homme à craindre et qui sait en imposer aux rédactions comme à ses collègues ministres". Il rappelait l'épisode du renvoi d'Alain Genestar, directeur de la rédaction de Paris-Match, qui avait eu l'outrecuidance de publier la photo de Cécilia Sarkozy aux bras de son amant à New York. dans un titre qui appartient - pas de bol - à un grand ami de Nicolas Sarkozy, Arnaud Lagardère. Le Nouvel Observateur avait déjà mis le doigt sur le "système de tenaille inédit et diablement efficace" conçu par Sarkozy dans les principaux médias, un réseau acquis à sa cause qui va des propriétaires des titres aux directeurs de rédactions, jusqu'aux journalistes de base. Un réseau si efficace qu'il ruine l'idée même d'un quatrième pouvoir indépendant : "La toile tissée par le président de l'UMP, du haut jusqu'au bas de la hiérarchie - et c'est inédit à ce degré -, l'amène à ignorer délibérément la séparation des pouvoirs." Marianne évoque, de son côté, le témoignage privé d'une "star de la télévision" qui craint, en cas de victoire de Sarkozy, un "contrôle quasi totalitaire des médias".

Des velléités pas très démocratiques ?

La crainte peut paraître disproportionnée, presque irrationnelle, mais Sarkozy est bel et bien perçu, par nombre d'observateurs, comme un dictateur en puissance. Marianne, qui le qualifie de "Petit César", rapporte les jugements de la presse européenne, moins soumise à l'intimidation que la presse hexagonale. Une radio suédoise évoque ainsi un "risque de dictature", un journal allemand, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, décrit l'ancien premier flic de France comme "l'homme politique le plus ambitieux et le plus impitoyable d'Europe", le Tageszeitung de Berlin parle d'un "George Bush tricolore qui veut imposer en France l'idéologie de la droite néoconservatrice américaine", la presse scandinave y voit "un aventurier néobonapartiste qui représenterait une grave menace pour la démocratie", alors qu'en Italie on rappelle "sa proximité avec la droite post-fasciste de la péninsule"…

Le vote du peuple : un obstacle à contourner

Sarkozy a déjà témoigné de son peu de considération pour le vote du peuple souverain. Alors que le 29 mai 2005, le peuple français a rejeté massivement, à 55 %, le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le candidat de l'UMP a osé se prononcer pour la ratification d'une future Constitution allégée par la voie parlementaire ! Cette proposition scandaleuse, antidémocratique, s'asseyant sur le choix des Français, aurait dû normalement provoquer un véritable tollé. Sarkozy a d'ailleurs qualifié le référendum d'acte de démagogie, parole ahurissante passée un peu inaperçue, et que rapportait Nicolas Dupont-Aignan devant Christophe Barbier le 6 mars dernier. L'ex-candidat gaulliste expliquait d'ailleurs que sa rupture avec Sarkozy était venue de son exigence du respect du peuple, qu'il ne retrouvait plus chez le chef de l'UMP. Ségolène Royal et François Bayrou ont au moins le mérite (minimum, il est vrai, car cela devrait aller de soi) de vouloir faire adopter un nouveau traité constitutionnel en réinterrogeant le peuple souverain par le biais d'un autre référendum. A noter tout de même que les trois candidats veulent revenir sur le vote du peuple, qu'ils ne respectent donc pas, dans ce que Dupont-Aignan va jusqu'à qualifier de "coup d'Etat rampant".

Diviser pour régner

Mais revenons aux soi-disant "pulsions autocratiques" de Nicolas Sarkozy, que Marianne croit déceler, et même à sa "folie". Car le "scoop" de l'hebdomadaire dirigé par Jean-François Kahn, c'est que Sarko est fou. Rien que ça… "Cet homme, quelque part, est fou ! Et aussi fragile. Et la nature même de sa folie est de celle qui servit de carburant, dans le passé, à bien des apprentis dictateurs." Sarkozy adopte, en effet, la tactique pas très rassurante qui consiste à diviser pour mieux régner : "Il ne cesse de semer la division", lance Jean-François Probst, ex-secrétaire général adjoint du RPR des Hauts-de-Seine. A l'échelle de son camp politique comme du pays tout entier, Sarkozy divise au lieu de rassembler.

On connaît son refrain sur les gens qui se lèvent tôt le matin et les autres… On sait à quel point il a participé à développer et installer l'idée selon laquelle la France est divisée en communautés, ethniques et religieuses, allant en cela contre l'article premier de la Constitution, qui déclare que "la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale", qui "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion". Le constitutionnaliste Guy Carcassonne commente ainsi cet article premier : "Parce que seuls les individus sont titulaires de droits, égaux, la République ignore les groupes qui, par leur nature, introduiraient des discriminations (de « race », d'origine) entre les personnes. […] Se trouvent ainsi radicalement bannis aussi bien l'affirmative action, de type américain (consistant, par des discriminations positives, à compenser, ou au moins à combattre, les discriminations négatives dont certains groupes sont victimes), que la reconnaissance de toute minorité constituée, qu'elle soit « ethnique », religieuse ou autre" (La Constitution, introduite et commentée par Guy Carcassonne, 4e édition, 2000, p. 43).

Sarkozy ne respecte pas l'esprit de la Constitution du pays qu'il prétend diriger. Un comble ! Il n'est, certes, pas le seul parmi les candidats à commettre cette lourde faute, mais il est bien le plus communautariste de tous. Sur son site de campagne, on peut apprécier une vidéo (du 26 février 2007) dans laquelle Brice Hortefeux, son principal lieutenant, affirme que "la communauté chinoise" (évidemment parfaitement homogène…) est acquise à son champion, et une autre (du 22 février 2007) où il est dit que "la communauté portugaise" (tout aussi homogène, bien entendu…) se range à fond derrière Sarko… Deux communautés, qui, est-il dit, ont la caractéristique fondamentale de se lever tôt le matin… La boucle est bouclée.

Sarko sur le divan

Mais revenons à Marianne… Un élu de l'UMP, qui le soutient pourtant, concède que Sarkozy "antagonise", "clive", "joue les uns contre les autres avec la plus extrême cruauté". Des chiraquiens comme Henri Cuq et Jérôme Monod vont chercher une explication psychologique à cette fureur de diviser : "Ce garçon n'est pas mûr. Il n'est pas fini. Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer de l'affrontement partout, et non à rassembler." Garçon pas mûr… Pas fini… Qui a un compte à régler avec la vie… Il est étonnant de voir à quel point reviennent souvent des considérations aussi intimes sur le personnage, à quel point sont nombreux les observateurs, plus ou moins proches, qui s'interrogent fébrilement sur la solidité psychique de l'homme. Est-ce là pure méchanceté ou légitime inquiétude ? Parmi ses alliés, nombreux sont ceux qui admettent qu'il a "un problème de nerfs, de paranoïa"… Paranoïa : "psychose chronique […] caractérisée par un délire systématisé et cohérent, à prédominance interprétative (délire de persécution, de grandeur, de jalousie), ne s'accompagnant pas d'affaiblissement intellectuel, évoluant lentement sans aboutir à la démence." C'est rassurant…

Mais laissons là les mauvaises langues, laissons à Sarkozy le soin de parler lui-même de sa personne : "J'étais égoïste, dépourvu de toute humanité, inattentif aux autres, dur, brutal", confie-t-il à la journaliste Catherine Nay, ajoutant tout de même : "Mais j'ai changé !" Ouf ! Il a changé… On l'espère très fort, car élire un président de la République qui se reconnaît "dépourvu de toute humanité", c'est plutôt rock'n roll…

L'obsession de soi

Sarkozy apparaît obsédé par lui-même, par son destin, sa quête du pouvoir. A peu près insensible au reste. Un député UMP confie : "On dit qu'il est narcissique, égotiste. Les mots sont faibles. Jamais je n'ai rencontré une telle capacité à effacer spontanément du paysage tout, absolument tout, ce qui ne renvoie pas à lui-même. Sarko est une sorte d'aveugle au monde extérieur dont le seul regard possible serait tourné vers son monde intérieur. Il se voit, il se voit même constamment, mais il ne voit plus que ça." Le ministre François Goulard compare Sarkozy et Chirac- une comparaison qui s'avère cruelle : "Chirac, lui, a le souci des autres, de l'homme. Sarkozy écrase tout sur son passage. Si les Français savaient vraiment qui il est, il n'y en a pas 5 % qui voteraient pour lui." Sarkozy n'a pas changé aux yeux de tous… Son manque d'humanisme lui colle fortement à la peau.

Sarkozy n'aime pas la France

Le sociologue Emmanuel Todd effectue (dans cette interview face à Jean-Jacques Bourdin) une distinction du même ordre entre Chirac et Sarkozy ; alors que le président sortant lui apparaît comme "un homme qui a le tempérament démocratique", et "pour lequel les hommes sont égaux", son possible successeur lui apparaît, à l'inverse, comme "l'homme des riches", qui "promet d'être dur aux faibles" et "ne croit pas en l'égalité". Différence profonde de valeurs.

Todd va encore plus loin : alors que Chirac est, d'après lui, "ancré dans la tradition française", Sarkozy "ne sait pas ce qu'est la France". Au moment même où Sarkozy amène le thème de l'identité nationale sur le devant de la scène politique et médiatique, le célèbre politologue affirme tranquillement que Sarkozy est "en réel conflit avec l'identité nationale" de la France, pays de l'égalité, du respect de la population, attaché à des valeurs universalistes… qui ne sont manifestement pas celles du candidat de l'UMP. Todd fustige l'atlantisme de l'élu de Neuilly, en complète rupture avec la tradition gaulliste française, dont le point d'orgue fut sa condamnation, lors de sa visite à George W. Bush en septembre 2006, de l'arrogance de la France lors de son refus - pourtant admirable - de la guerre en Irak. Laurent Fabius avait alors trouvé les bons mots : "Nous n'avons pas besoin à la tête de l'Etat de quelqu'un qui se fixe comme programme d'être le futur caniche du président des Etats-Unis."

"La France, on l'aime ou on la quitte", avait lancé Sarkozy, avec sa finesse habituelle. Todd, décidément sans concession, considère que le candidat de la droite n'aime pas la France. Celui qui se dit "fier d'être surnommé Sarkozy l'Américain", qui affirma aux Etats-Unis se sentir souvent "un étranger dans son propre pays", et qui, si souvent, stigmatisa le ringardisme du "modèle français", voulant lui substituer le si moderne modèle anglo-saxon, devrait, en toute logique (sa logique…), se demander si sa place est bien en France.

Inapte au débat

Revenons à la psychologie du chef de l'UMP, à son "abyssale hypertrophie du moi" et à ses conséquences, dont rend compte François Goulard : "Son égotisme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre, qui ne peut se terminer que par la reddition, l'achat ou la mort de l'adversaire." On touche là à un point fondamental. Sarkozy ne semble pas supporter la critique. Et donc le débat, le vrai débat.

Michel Onfray, qui a approché l'animal, et qui était censé débattre avec lui, a fait l'amère expérience de l'impossibilité d'un réel échange avec lui. Sur son blog, il rend compte de cet échec : "Je fais une phrase. Elle est pulvérisée, détruite, cassée, interdite, morcelée", "le débat ne prend pas", "pas d'échanges, mais une machine performante à récuser les questions pour éviter la franche confrontation. Cet homme prend toute opposition de doctrine pour une récusation de sa personne". La démographe Michèle Tribalat, également reçue par Sarkozy, a connu la même mésaventure, et lui a écrit en retour : "J'ai pu apprécier votre conception du débat. Vous n'imaginez pas qu'un autre point de vue (que le vôtre) présente un quelconque intérêt."

Onfray avance une hypothèse sur le mystère Sarkozy (voire celui de tous les grands fauves de la politique) : "La clé du personnage pourrait bien être dans l'affirmation d'autant plus massive de sa subjectivité qu'elle est fragile, incertaine, à conquérir encore. La force affichée masque mal la faiblesse viscérale et vécue." Hypothèse crédible d'une subjectivité fragile, d'autant plus que Sarkozy confie n'avoir "jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate « Connais-toi toi-même ». Cet aveu me glace - pour lui", confie à son tour Onfray. En voilà un deuxième que Sarkozy "glace", après Bayrou…

Onfray raconte comment Sarkozy ignore son interlocuteur, en se lançant dans d'interminables monologues, véritable frénésie verbale qui ne laisse guère de place à l'échange : "Il n'arrête plus, se lâche, agresse, tape, cogne, parle tout seul, débit impossible à contenir ou à canaliser. Une, deux, dix, vingt phrases autistes. […] Poursuite du monologue. Logorrhée interminable. […] Flots de verbes, flux de mots, jets d'acides". Même impression de la très faible capacité d'écoute du prétendant à l'Elysée chez un autre intellectuel, Pascal Bruckner (pourtant sarkozyste, lui), qui rapporte que, durant leur entretien, Sarkozy "a parlé pratiquement tout seul". Ce dernier confiait au Figaro, en mai 2005, sa méthode de discussion : "Maintenant, dans les réunions publiques, c'est moi qui fais les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l'impression qu'on s'est vraiment parlé." Un tour de passe-passe à retravailler… les intellos constituant manifestement un public plus coriace et moins dupe des illusions de Sarko le magicien.

Une semaine pour stopper "un destin en marche"

Homme refusant le débat, Nicolas Sarkozy est (sans surprise) le principal responsable de l'absence de confrontation sur Internet avant le premier tour. Le leader des sondages avait sans doute tout à perdre dans une telle opération. Son intérêt a donc primé sur l'exigence d'une large majorité de citoyens, qui attendaient avec impatience ce débat.

Difficile de dire, enfin, si les très graves inquiétudes exprimées à son égard sont pleinement fondées, ou quelque peu fantasmées. En tout cas, jamais un candidat dit "républicain" n'aura suscité autant de doutes et de peurs, et même parfois de haine, au point de faire passer, dans une frange de la population, le Père Fouettard de la scène politique française, Jean-Marie Le Pen, pour un gentil papy inoffensif… Croisons les doigts pour qu'on n'ait pas à choisir entre ces deux-là. le 6 mai. La France mérite sans doute mieux que Sarkozy le fossoyeur.

http://fr.news.yahoo.com/17042007/326/les-…futur-chef.html

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Ca ne l'empêchera pas d'être élu Président. Les astres lui sont favorables à dit la camarade Tessier :icon_up:

  • 2 weeks later...
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Via PF :
.

(soupir…)

Justement c'est pas des pro-sarko qui ont fait ce montage ?? La théorie du complot vous rendra ou :icon_up::doigt::warez:

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J'ai reçu un mail reprenant une partie de ce qui est dit dans cet article. Ce genre de mail doit beaucoup circuler sur internet pour qu'une amie me l'envoie et qu'elle l'envoie à tout ses correspondants avec l'idée que l'on fasse circuler l'information.

Il ne m'étonnerai pas que ce genre de propagande puisse avoir son efficacité si elle sait toucher un public assez large.

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Les auteurs de polars s'y mettent:

La France d'après… à consommer avant le 22 avril 2007

Dix sept auteurs, dont certains sont bien connus dans le monde du polar, entraînent le lecteur en 2008, alors que Nicolas Sarkozy dirige la France depuis déjà un an. Ca fait froid dans le dos par rapport au programme de l'actuel candidat UMP à la Présidence de la République et à ses dernières déclarations. Même si ce n'est que de la politique-fiction cela me rappelle George Orwell qui dénonçait avec « 1984 » les dérives de Staline et Stefan Sweig qui avec « Le joueur d'échec » démontait les théories perverses du national-socialisme d'Hitler.

Ont participé : C. Lehmann, S. Quadruppani, F. Thomazeau, R. Slocombe, J. Bullot, G. Streiff, JM. Ripaud, T. Crifo, C. Fradier, JJ. Reboux, A. Dumal, C. Roux, JB. Pouy, P. Motta, A. Bosser, J. Leroy, G. Delteil.

« La France d'après » – Editions Privé – 15 euros

Collectif_Sarko.jpg

Encore une bonne raison de voter NS: em…… ceux qui ont transformé le polar français en tract gauchiste.

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Encore une bonne raison de voter NS: em…… ceux qui ont transformé le polar français en tract gauchiste.

Purée, ça a l'air d'être une belle brochette de plumitifs à bout de souffle !

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Purée, ça a l'air d'être une belle brochette de plumitifs à bout de souffle !

Daeninckx devait être en vacances, ou alors il préfère l'après-6 mai.

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Trouvaille de Daniel Schneidermann: Sarkozy est le candidat des vieux!

Seuls les + de 65 ans votent majoritairement Sarkozy (IFOP)

mercredi 2 mai 2007.

Je vous ai déjà donné, plusieurs fois, mon sentiment sur les sondages.

Mais je voudrais attirer votre attention sur celui-ci.

C’est un sondage IFOP pour le JDD et M6, qui donne Sarkozy à 52,5%, et Royal à 47,5%.

Mais là n’est pas l’intéressant.

L’intéressant est dans le détail du sondage. Où l’on découvre que Royal est majoritaire dans TOUTES les tranches d’âge, hormis…les plus de 65 ans, tranche dans laquelle Sarkozy (qui y remporte 75% des intentions de vote) lui reprend l’avantage.

Nul doute que cette donnée pourrait être de nature à nourrir des débats passionnés.

Encore faudrait-il qu’elle fût connue.

Vous avez déjà lu ça dans un journal ? Moi pas.

DS

PS : je viens de retirer une brève rédigée ce matin, et qui prêtait de noires intentions manipulatoires à Paris-Match, prévu pour sortir demain. Comme me le fait remarquer l’un d’entre vous, Match…est sorti aujourd’hui (même s’il n’est pas arrivé dans ma lointaine banlieue). Honte sur moi.

Le sondage

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Les auteurs de polars s'y mettent:
La France d'après… à consommer avant le 22 avril 2007

Dix sept auteurs, dont certains sont bien connus dans le monde du polar, entraînent le lecteur en 2008, alors que Nicolas Sarkozy dirige la France depuis déjà un an. Ca fait froid dans le dos par rapport au programme de l'actuel candidat UMP à la Présidence de la République et à ses dernières déclarations. Même si ce n'est que de la politique-fiction cela me rappelle George Orwell qui dénonçait avec « 1984 » les dérives de Staline et Stefan Sweig qui avec « Le joueur d'échec » démontait les théories perverses du national-socialisme d'Hitler.

Ont participé : C. Lehmann, S. Quadruppani, F. Thomazeau, R. Slocombe, J. Bullot, G. Streiff, JM. Ripaud, T. Crifo, C. Fradier, JJ. Reboux, A. Dumal, C. Roux, JB. Pouy, P. Motta, A. Bosser, J. Leroy, G. Delteil.

« La France d'après » – Editions Privé – 15 euros

Encore une bonne raison de voter NS: em…… ceux qui ont transformé le polar français en tract gauchiste.

Tiens, Serge Quaddruppani… Membre de la première heure du Réseau Voltaire, il a aussi écrit dans « Maintenant » du temps où Meyssan en était rédac'chef. Il a côtoyé au sein de la « Guerre Sociale » et de la « Vieille Taupe » des gens comme Robert Faurisson ou Pierre Guillaume, deux révisionnistes. Quadruppani explique qu'il a fondé le journal « La Banquise » pour se séparer d'eux, et ainsi ne plus offrir de prises aux accusations. Le problème, c'est que non seulement certains des articles publiés dans ce journal ne se démarquent pas vraiment par leur philosémitisme vibrant, mais de plus vient s'ajouter la promotion de la pédophilie. Par exemple, le numéro 2 de « La Banquise » contient un article appelé « Existe t-il une question juive ? » où l'on explique savamment que les Juifs qui pensent former un peuple sont des malades mentaux, et un autre article portant le titre « Ami(e)s pédophiles, bonjour ! », qui explique très sérieusement que les enfants ne trouvent rien à redire aux actions d'un satyre, et que ce sont les parents qui les traumatisent en en faisant « tout un plat ». Et dire que Birenbaum le bien-pensant le publie !

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Courrier international a fait un spécial Sarkophobie, en couverture une caricature de sarko, et un "bienvenue à sarkoland" écrit en rouge avec les lettres qui dégoulinent de sang.

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qui explique très sérieusement que les enfants ne trouvent rien à redire aux actions d'un satyre, et que ce sont les parents qui les traumatisent en en faisant « tout un plat ».

Si l'on tient compte d'Outreau, ce n'est pas tout à fait faux.

Et bien que certains aient jugé douteux mes témoignages à ce sujet, je persiste: j'ai vu de mes yeux vu, au cours de mes nombreuses pérégrinations de nombreux cas de "pédophilie" sans conséquence aucune sur les "victimes".

Horrifié par ces "pratiques", relativement courantes dans certains coins du monde, j'ai pourtant du relativiser mon opinion à ce sujet. Je crois que le terme "pédophile" couvre un trop vaste domaine: on met dans le même sac l'agression abominable et caractérisée contre des nourrissons, des enfants en bas âge et les relations entre ados et individus plus âgés.

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Ce grand débat entre les deux prétendants à la présidence de la république me fait bien rigoler. Sarko vient de se déclarer partisan du "droit opposable à la garde d'enfant" :icon_up::doigt::warez:

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Si l'on tient compte d'Outreau, ce n'est pas tout à fait faux.

Et bien que certains aient jugé douteux mes témoignages à ce sujet, je persiste: j'ai vu de mes yeux vu, au cours de mes nombreuses pérégrinations de nombreux cas de "pédophilie" sans conséquence aucune sur les "victimes".

Horrifié par ces "pratiques", relativement courantes dans certains coins du monde, j'ai pourtant du relativiser mon opinion à ce sujet. Je crois que le terme "pédophile" couvre un trop vaste domaine: on met dans le même sac l'agression abominable et caractérisée contre des nourrissons, des enfants en bas âge et les relations entre ados et individus plus âgés.

L'article parlait de tous les actes de pédophilie.

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Tiens, je découvre sur le blog du bienpensant Birenbaum des dizaines de raisons de ne pas voter Sarkozy, raisons sélectionnées par Témoignage Chrétien (qui semble infiltré par les gauchos de Golias, pour le coup) : les pages du dossier sont disponibles au format PDF, via des liens. Bonne lecture, prenez votre vomi-bag.

C'est par ici.

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Témoignage Chrétien (qui semble infiltré par les gauchos de Golias, pour le coup)

Eh, ce n'est pas pour rien qu'on le surnomme Témoignage Crétin.

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Sarko souhaite la mort des malades du Sida, ainsi selon Act-up:

"Nous avons envie de vivre: nous appelons à voter pour Ségolène Royal".

Invité Arn0
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Sarko souhaite la mort des malades du Sida, ainsi selon Act-up:

"Nous avons envie de vivre: nous appelons à voter pour Ségolène Royal".

Si Sarko pouvait tuer Act-up ce serait pas mal !

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Allez-vous vraiment faire ça ? A ceux qui ne mesurent pas le poids de leur "modeste" vote perso - Ariane Mnouchkine, Jacques Richaud.

Vendredi 4 mai 2007.

Alors, vous allez vraiment faire ça ?

Vous les plus purs que d’autres, les plus intelligents que d’autres, vous les plus subtils, vous les cohérents, vous les fins stratèges, vous allez faire ça ? Vous, les à qui on ne la fait plus, les durs du cuir, vous allez vraiment, en ne votant pas pour elle, voter pour lui ?

Vous allez vraiment faire ça ? Vous allez le faire ?

Vous, les vrais de vrais de la gauche vraie, vous allez faire ça ? Pour cinq ans !

Pour cinq ans, peut-être dix, vous allez faire ça ?

Vous, les toujours déçus de tout, vous les amers, les indécis décidés, les laves plus blancs que blanc vous allez faire ça ?

Mais pourquoi ? Parce que quoi ? Parce que jupe ? Parce que talons hauts ? Parce que voix ? Parce que sourire, cheveux, boucles d’oreilles ? Parce que vraie ?

Il n’y a rien qui vous aille dans son programme à elle, rien ? Pas cinquante propositions sur les cents ? Pas vingt ? Pas dix ? Pas une ? Vraiment, rien du tout ?

Trop de quoi ? Pas assez de quoi ?

Pas assez à gauche ? On voudrait, quitte à tout perdre, une campagne à gauche toute ?

Mais même l’extrême gauche, cette fois-ci, au deuxième tour ne joue plus à ce jeu-là. Peu importe, vous, vous allez y jouer ?

Le résultat du 21 avril 2002 ne suffit pas ? Non. On le refait en 2007, mais en mieux. Pas au premier tour, non, carrément au deuxième. C’est plus chic.

Que ceux qui ressemblent à Nicolas Sarkozy, ou qui croient qu’il leur ressemble, que ceux-là votent pour lui, quoi de plus normal. Que ceux qui lui font sincèrement confiance pour améliorer leurs dures vies, que ceux-là l’acclament et votent pour lui, quoi de plus normal. C’est même estimable.

Que les grands patrons votent Nicolas Sarkozy, pas tous d’ailleurs, loin s’en faut, non, mais par exemple les grands patrons de presse, qu’on a vu si nombreux, si heureux, à Bercy avant hier, qu’ils votent pour leur copain, qui va vraiment améliorer leurs belles vies, c’est moins estimable, mais quoi de plus normal ?

Mais vous, une respiration possible, un air nouveau, un espace de travail politique, une chance espiègle, ça ne vous dit rien ? Vraiment rien ? Mais qu’est-ce qui vous fait si peur ?

Les Italiens ont enfin chassé Berlusconi, les Espagnols, après une grande douleur révélatrice, se sont débarrassés d’Aznar, et voilà que nous, à quelques milliers de voix près, nous allons repasser le plat de la droite dure ?

Il y a un pari à prendre contre une certitude sombre, et vous ne pariez pas ?

Quels désirs obscurs allez-vous satisfaire ? De qui donc, de quoi êtes-vous secrètement solidaires ? Ce ne peut-être du bien de ceux qui ont besoin, vitalement, de mieux être. Vitalement. Maintenant.

Supporterez-vous dimanche soir d’apprendre qu’il lui a manqué une voix ?

Une seule. La vôtre.

Je vous en supplie.

Ariane Mnouchkine

"2002/2007 : Deux enjeux trés différents pour ceux qui voudraient s’ abstenir,

A CEUX QUI NE MESURENT PAS LE POIDS DE LEUR "MODESTE" VOTE "PERSO ", rappelons que 1% des voix font environ 400.000 électeurs, que le score s’annonce très serré, peut-être à un ou deux %…

Rappelons que la victoire de LE PEN sur JOSPIN en 2002 ne représentait en moyenne que UN électeur par bureau de vote en France… Oui, UN électeur, un de ceux qui avait cru pouvoir attendre le deuxième tour pour éliminer Chirac. Même si l’idée de voter Jospin n’était guère plus enthousiasmante hier que celle de voter aujoud’hui Royal, il s’agissait déjà de " choisir son adversaire " , sans consentir à une adhèsion envers son programme….Mais la situation n’est pas la même !

- Rappelons que en 2002 les états d’âme de ceux qui hésitaient à voter contre LE PEN n’étaient pas fondés sur le risque, nul , que celui-ci soit élu, mais sur une position de principe visanr à confirmer le rejet de son programme et donner le plus grand differentiel de voix aux deux candidats ; nul n’en a " voulu " à ceux qui n’ont pas contribué à ce choix, car il s’agissait de principe et non de péril immédiat.

- En 2007 il y a péril immédiat de voir élu celui qui, depuis, a " recyclé " à son profit l’essentiel des thèses que nous condamnions en 2002. L’enjeu n’est pas le même car il y a désormais péril immédiat. L’abstention prendrait, ici, un tout autre sens qui serait seulement d’enlever une voix susceptible de faire barrage a ce projet.

Alors le matin du six mai que CHAQUE HESITANT SE DISE, qu’il est peut-être un de ces deux ou trois citoyens dans sa commune, comme des milliers d’autres partout en France dont dépend que la France ne livre pas le pouvoir à l’homme politique le plus inquiétant, parvenu à ce niveau d’influence, que la France ait connu depuis l’écroulement de Vichy…

Qu’il se dise aussi que barrer de rouge le nom de Royal sur le bulletin ou le remplacer par un vote blanc, c’est AUSSI offrir au plus antidémocrate de nos adversaires l’occasion de continuer à appliquer, en l’amplifiant, son programme de régression et de répression sociale…

Oui, UN ou DEUX par bureau de vote peut-être feront la différence, et ce peut être vous… Vous ne le direz pas… et garderez pour vous cette fierté secrète, d’avoir failli ne pas le faire…

- Quel bonheur si ca marche, et quelle pêche pour les luttes à venir !

- Mais aussi quel pincement si ca ne marche pas, que nous n’ayons pas su convaincre assez de nos proches…

Evitons cela pour que le "tous ensemble" de demain s’épargne cette suspicion réciproque d’avoir peut-être "failli" au matin du six avril 2007…

Jacques Richaud (collectif 31)

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5007

Sur le même site, un article très pénétrant (ahem…) de Jean Bricmont sur "la grande illusion Sarkozy":

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5006

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Et le pire c'est que Sarko - s'il est élu - ne prendra probablement pas les sanctions qui s'imposent, comme par exemple cesser de subventionner le Théâtre du Soleil…

Posté

Le Guardian s'y met:

The riots will begin when he is elected

Nabila Ramdani

Sunday May 6, 2007

The Observer

A bright spring morning on Paris's Left Bank and les flics are already out in force. You can glimpse the red bands on their kepis as they lurk behind bushes waiting to trap another speedster. Here's one now, accelerating as he sees the path opening up in front of him.

Faster, faster and then a sharp blast from a whistle as he's pulled over by at least three stationary policemen. They know offenders will come quietly, offering names and addresses in expectation of a caution, or even a fine.

Article continues

Such heavy policing is to catch people jogging on the grass. There is a €33 punishment for breaking Luxembourg Gardens bylaws. Particularly antisocial runners might even earn a truncheon swipe to the chest.

This is law and order, Sarkozy-style. It was as 'le tough cop' that Nicolas Sarkozy styled himself during two terms as Interior Minister, producing a police force almost entirely in his own image, that is to say small-minded, awkward, at times extremely nasty, and - as far as keeping the peace is concerned - surprisingly ineffective.

As a young Frenchwoman of Algerian descent who has spent more time in Paris's banlieues than its famed Latin Quarter, it's clear to me that Sarkozy shows no sign of learning from his mistakes. Urban unrest will be a prevailing feature of his presidency, starting with rioting on the night he is elected. In the words of a friend: 'It may be that thousands take to the street, but I can't help feeling it's going to be worse than that'.

A chilling blend of uncompromising brutality and extreme pettiness has dominated France since Sarko became Interior Minister in 2002. His first bill introduced prison terms for a vast range of petty offences from begging and 'insulting security guards' to 'loitering in communal areas'.

Civil liberties groups said it was waging 'war on the poor'; Sarko said it was fighting an ever-rising crime rate, one that is still escalating. A tough, intimidating police force was viewed as a priority by Sarko, and thousands more officers were put on the beat.

When Azouz Begag, the minister for equality, disagreed with the reactionary approach to the suburban riots of autumn 2005, he was threatened with a punch by the diminutive Sarko. Such aggression was in people's minds when, last month, a riot broke out at the Gare du Nord after the police had laid into an alleged illegal immigrant who had not paid his metro fare. Witnesses said officers hit him 'time and time again'.

The so-called 'blacks' and 'beurs' - those with African or North African backgrounds - are often singled out for physical reprimands. Sarko has made crackdowns on immigrants the cornerstone of his law and order policy.

Go to the suburbs at any time of day or night and you'll see Sarko-style violence used to quell everything from unruly schoolboys to domestic disputes. Alleged offenders will be lined up against walls, handcuffed, and then punched viciously. This unofficial policy reached its zenith during the civil unrest of 2005.

It began in the Parisian suburb of Clichy-sous-Bois, following the deaths of two teenagers attempting to hide from police. It was Sarko who at first described protesters as 'hoodlums' and 'gangsters', but it soon became clear they were victims of the police brutality he had done so much to encourage. In February, two officers were charged in connection with the deaths.

With an alienated, unemployed and largely immigrant underclass blamed for making a political protest through the disturbances, the ever tactful Interior Minister called them 'scum' to be 'washed away with a power hose'.

In last year's 'circulaire Sarkozy', Sarko proposed giving residency papers to immigrant families with children already integrated in French schools. Some 25,000 applied. It was then just a matter of refusing the vast majority and going to arrest those who remained. Parents were picked up as they collected their children from school.

The political establishment may complain about Sarko using his state-funded henchmen to investigate everything from political rivals to troublesome journalists, but it is those who are regularly victimised who suffer most.

There have been sops to immigrants, of course. Sarkozy is too smart to ignore a sizeable electoral power base. In 2002, he set up France's first Muslim council, he opposed the ban on headscarves in schools and he favours positive discrimination. All small comfort for those who know that a Sarko presidency will be characterised by aggression towards those who do not fit his vision of an ordered, small-minded state. And there will also be no running on the grass in Luxembourg Gardens.

· Nabila Ramdani is a history lecturer at Paris University

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Et le pire c'est que Sarko - s'il est élu - ne prendra probablement pas les sanctions qui s'imposent, comme par exemple cesser de subventionner le Théâtre du Soleil…

Hé ben alors c'est à nous de lui rappeler, une pétition pour demander non pas des subventions mais l'arrêt des subventions cela aurait de la gueule non ?

Et puis il faut se rappeler que Mnouchkine a aussi fait monter une pièce de théâtre sur ces pauvres inspecteurs du travail qui menaient Claude Duviau au suicide avant qu'il ne retourne l'arme contre eux. Une pièce pour inciter le procureur et les juges a demander et a infliger une peine exemplaire.

Bernard Cantat est en vacances en tôle, Claude Duviau s'y tuera certainement, ne devrait-on pas réclamer la grâce présidentielle pour l'un des deux, enfin seulement l'un des deux pas l'autre.

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Le Guardian s'y met:

Non, seulement Nabila Ramdani. Pour la petite histoire, c'est elle qui a fondé le comité des usagères de la ligne A pour que des wagons soient réservés aux femmes.

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