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Seuls Divorcent Les Noirs Et Les Pauvres


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Fille d'un couple de divorcés, bientôt divorcée, maman d'un petit garçon qui, je n'en doute pas, se sentira mieux en voyant sa maman heureuse plutôt que malheureuse…

Mes frères et moi chefs d'entreprise, sains d'esprit, équilibrés et pas traumatisés.. Heureux d'avoir un frère utérin de 16 ans notre cadet, un beau papa formidable, une maman épanouie, un papa aussi etc..

"Ma vision du monde n'est pas le monde", c'est une maxime qui me paraît particulièrement pertinente à l'instant où je lis ce fil.

Il n'y a pas si longtemps un membre de ce forum m'a répondu "Pourquoi est-ce *forcément* un échec ?" alors que je lui posais la question "Peux tu me conseiller un bon livre sur les échecs persos (divorce) ?" Je l'en remercie.

Posté

Mes parents sont divorcés, et pour moi du moins, ça c'est plutôt bien passé. Je trouve d'ailleurs que les couples reformés par mes parents leur vont beaucoup mieux :icon_up:.

En fait le plus lourd, pour moi, a été le fait de devoir changer fréquemment de chambre (un week-end sur deux chez mon père, si ça avait été quelque chose comme une semaine sur deux j'aurais craqué).

Posté
Qu'y a-t-il de criticable dans le droit de divorcer? Les époux sont libres quand ils s'unissent de se laisser l'option de rompre leur union. ( d'ailleurs d'un point de vue rothbardien ils ne peuvent même pas renoncer à cette option )

Le divorce n'est considéré comme un droit qu'à la suite de l'intrusion massive et quasi exclusive de l'Etat dans les relations matrimoniales. Autrement dit, les étatistes ont usé d'un vocabulaire libéral (normal, car plusieurs libéraux y voyaient une manière d'en finir avec l'influence de Rome) pour servir leurs propres fins. Le but étant, en particulier, de diviser les familles et parcelliser leurs patrimoines. De la sorte, le pouvoir politique parvint plus aisément à contrôler et diriger chacun de nous. Ce droit a conduit les individus à se jeter plus encore aux pieds de l'idole pagano-étatique et à adhérer à ses mensonges faussement bienveillants. Drôle de droit-liberté que celui qui vous place sous le joug du pire ennemi de la liberté individuelle, non?

Enfin, comme je crois l'avoir déjà indiqué, je ne prône pas l'interdiction du divorce; je dis seulement qu'il participe d'un projet politique plutôt inquiétant auquel des idéologues et politiciens ont voulu donner réalité, avec les conséquences souvent désastreuses qu'ont déjà décrites d'autres intervenants.

Posté
Fille d'un couple de divorcés, bientôt divorcée, maman d'un petit garçon qui, je n'en doute pas, se sentira mieux en voyant sa maman heureuse plutôt que malheureuse…

Oh non LaféeC! C'est trop triste! J'avais trouvé des photos de toi et de ton bébé il y a un certain temps sur le web, t'avais l'air si heureuse :icon_up:

Invité jabial
Posté
On croit être libre parce qu'il est facile de suivre la pente. Mais en réalité, si on ne connait pas le chemin qu'on suit, on est libre de rien. La liberté est autre chose, elle vient au bout du chemin, mais ce n'est pas le chemin qui descend qu'il faut suivre.

:icon_up:

Ou pour utiliser la dialectique kantienne, c'est la poursuite de l'imperatif categorique qui represente la vraie liberte. Bien souvent, ca n'est pas le chemin le plus facile a suivre empiriquement.

Je préfère la formulation randienne : suivre ses valeurs, même et surtout si c'est difficile.

Pour en revenir à la question de fond et embrayer sur l'aspect politique, l'Etat socialiste moderne a lourdement facilité le divorce en attribuant systématiquement au conjoint le moins fortuné, même s'il travaille, une prestation compensatoire permettant de vivre à un niveau de vie comparable à celui que lui permettait le conjoint le plus fortuné. Or, il n'y a pas de "droit à" bénéficier du niveau de vie de son ex. La P.C. devrait être l'exception et non la règle et concerner uniquement ceux (en général celles) qui ont, de manière démontrable, consacré du temps à leurs enfants au détriment de leur carrière professionnelle, au prorata de ce qu'elles pouvaient raisonnablement en espérer.

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J'ai l'amère impression que certains pensent que le divorce est une fausse liberté octroyée par le méchant état contre la gentille doctrine de l'église.. Corrigez moi si je me trompe..

J'ai lu plus haut que "dans le bon vieux temps" on restait marié, "c'était mieux avant".. J'ai du mal..

Invité jabial
Posté

Je suis pour la liberté du divorce, pas la liberté de partir avec la caisse. Quand on se retire d'un mariage, on renonce àses avantages, pas seulement à ses inconvénients.

Posté
La P.C. devrait être l'exception et non la règle et concerner uniquement ceux (en général celles) qui ont, de manière démontrable, consacré du temps à leurs enfants au détriment de leur carrière professionnelle, au prorata de ce qu'elles pouvaient raisonnablement en espérer.

Je suis un peu surpris de te voir défendre malgré tout cette horreur. Chacun fait des choix, à chacun de les assumer.

Posté
J'ai l'amère impression que certains pensent que le divorce est une fausse liberté octroyée par le méchant état contre la gentille doctrine de l'église.. Corrigez moi si je me trompe..

J'ai lu plus haut que "dans le bon vieux temps" on restait marié, "c'était mieux avant".. J'ai du mal..

Ce n'est pas tout à fait ça. Il ne fait pas l'ombre d'un doute, d'une part, que le divorce n'est pas une bonne nouvelle pour les enfants (et oui, parfois c'est un moindre mal, mais je ne trouve pas que ce soit une grande consolation). Ensuite, il parait évident que beaucoup de divorces pourraient être évités si les gens réfléchissaient avant de s'engager et surtout s'ils voyaient le mariage comme un engagement plutôt que comme un truc anodin dans lequel on se lance pour pouvoir mettre une belle robe blanche ou encore se faciliter la vie d'un point de vue adminstratif. Enfin, le fait est qu'il y a un corrélation statistique très significative entre divorce et divers problèmes sociaux, dont notamment échec scolaire, délinquance, etc.

Posté
Ensuite, il parait évident que beaucoup de divorces pourraient être évités si les gens réfléchissaient avant de s'engager

Le coeur a ses raisons que…

et surtout s'ils voyaient le mariage comme un engagement plutôt que comme un truc anodin dans lequel on se lance pour pouvoir mettre une belle robe blanche ou encore se faciliter la vie d'un point de vue adminstratif.

Là, je suis d'accord, c'est bel et bien la faute à l'état pour ce qui est administratif, pour la robe blanche et la fiesta, c'est faisable sans mariage. Je ne suis pas assez calée en histoire pour savoir si avant l'état, les gens pouvaient se donner les biens facilement, sans avoir à être mariés par ex …

Enfin, le fait est qu'il y a un corrélation statistique très significative entre divorce et divers problèmes sociaux, dont notamment échec scolaire, délinquance, etc.

Je suppose que si 1 mariage / 3 fini en divorce, autant d'unions libres finissent de la même manière, avec ou sans enfants.. A t'on des statistiques ?

Faut-il alors ne faire d'enfant que si l'on est sur de finir sa vie avec le conjoint ? Faut-il s'assoir sur la recherche du bonheur individuel pour tenter (parce que rien n'est sûr) d'éviter des traumatismes à ses enfants ? (principe de précaution)

Posté

Parents divorcés moi aussi. J'avais 17 ans.

J'aurais mal vécu le divorce étant enfant. Mais dès que j'ai atteint l'adolescence et que je suis devenu plus solide psychologiquement, je n'attendais plus qu'une chose: qu'ils en finissent. Leur couple ne marchait vraiment plus sur la fin.

Pour avoir eu des années sous les yeux l'exemple d'un couple en naufrage, il va falloir s'y mettre de bonheur pour me passer la bague au doigt.

Posté
Pour avoir eu des années sous les yeux l'exemple d'un couple en naufrage, il va falloir s'y mettre de bonheur pour me passer la bague au doigt.

6 mètres de bonheur c'est beaucoup mais en s'y mettant de bonne heure, on devrait y arriver.

NB : je suis fils de parents séparés.

Invité jabial
Posté
Je suis un peu surpris de te voir défendre malgré tout cette horreur. Chacun fait des choix, à chacun de les assumer.

De la même manière qu'un tribunal peut considérer un couple hors mariage comme une "société de fait", si le contrat de mariage ne prévoit rien à cet égard (et il peut notemment prévoir un dédommagement ou au contraire sa renonciation), il est normal qu'une femme qui a sacrifié une carrière réelle pour élever ses enfants soit dédommagée pour ça si le contrat est rompu autrement que par sa faute. De toute manière ça concerne peu de monde.

Ce n'est pas tout à fait ça. Il ne fait pas l'ombre d'un doute, d'une part, que le divorce n'est pas une bonne nouvelle pour les enfants (et oui, parfois c'est un moindre mal, mais je ne trouve pas que ce soit une grande consolation). Ensuite, il parait évident que beaucoup de divorces pourraient être évités si les gens réfléchissaient avant de s'engager et surtout s'ils voyaient le mariage comme un engagement plutôt que comme un truc anodin dans lequel on se lance pour pouvoir mettre une belle robe blanche ou encore se faciliter la vie d'un point de vue adminstratif. Enfin, le fait est qu'il y a un corrélation statistique très significative entre divorce et divers problèmes sociaux, dont notamment échec scolaire, délinquance, etc.

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