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si tu refuses de signer tu vas te faire une belle reputation. Au dernieres nouvelles a ma connaissance (ca date un peu) les compagnies francaises de JV et /ou postprod emploient beaucoup en intermittents. Ca simplifie la paperasse et ca permet a une vraie force de travail (les techniciens cine/jv/post prod) d'etre mis dans le meme panier que les saltimbanques et autres punks a chiens glandeurs, ce qu'ils apprecient beaucoup.

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En théorie, les employeurs de société de jeux vidéo, doivent faire signer des cession de droit d'auteur pour chaque projet sur lequel le salarié va travailler.

 

 

je suis mort de rire d'apprendre ca.C'est du delire pour l'employeur, c'est super malsain pour l'employe et je me demande si ca s'adresse specifiquement aux auteurs de BD celebres qui viennent faire de la direction artistique ?  c'est vraiment bizarre.

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Le droit d'auteur Français est quand même vraiment foireux (je suis en plein dedans !). En théorie, les employeurs de société de jeux vidéo, doivent faire signer des cession de droit d'auteur pour chaque projet sur lequel le salarié va travailler.

Dafuk, des cessions au cas par cas, j'était persuadé que l’existence d'un contrat de travail le spécifiant suffisait pour transférer les droits patrimoniaux sur tout ce qui était crée dans le cadre du travail !

Est-ce à dire q'un développeur peut exiger qu'on le paye, au delà de son salaire, pour l'usage de son code ?!?

Si jamais quelqu'un gagne un procès dans ce sens, toute l'industrie française s’arrête brutalement, ça serait presque drôle !

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toute l'industrie est basee sur l'inverse a savoir que ce qui est produit in-house est la propriete de la maison.

C'est si debile que je ne suis pas absolument sur de comprendre de quoi on parle, ca peut pas etre ca, si ?

c'est pas la base du marxisme, ou de la repossession du vol des moyens de production?

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si tu refuses de signer tu vas te faire une belle reputation.Au dernieres nouvelles a ma connaissance ( ca date un peu) les compagnies francaises de JV et /ou postprod emploie beaucoup en intermittents.Ca simplifie la paperasse et ca permet a une vraie force de travail (les techniciens cine/jv/post prod) d'etre mis dans le meme panier que les saltimbanques et autres punks a chiens glandeurs, ce qu'ils apprecient beaucoup.

Ce n'est plus le cas, le JV n'est plus considéré comme du spectable. Quand j'ai commencé, les boites avaient le choix de se définir soit comme faisant des logiciels, soit comme étant du spectacle. Plus précisément, dans mes différents emplois, j'ai été affilié syntec, et convention audiovisuelle.

Ça à énormément évolué depuis peu (depuis Cryo en fait). Il y a par exemple désormais un code NAF spécial pour le jeux video.

 

Dafuk, des cessions au cas par cas, j'était persuadé que l’existence d'un contrat de travail le spécifiant suffisait pour transférer les droits patrimoniaux sur tout ce qui était crée dans le cadre du travail !

Est-ce à dire q'un développeur peut exiger qu'on le paye, au delà de son salaire, pour l'usage de son code ?!?

Si jamais quelqu'un gagne un procès dans ce sens, toute l'industrie française s’arrête brutalement, ça serait presque drôle !

Pour le logiciel, si j'ai bien compris, c'est un droit d'auteur un peu différent, parce que l'oeuvre est d'un type différent (oeuvre collective).

Dans ce type d'oeuvre ou il est impossible de définir quel est exactement la part de l'auteur dans l'oeuvre finale, seule la personne morale est investie des droits.

 

Edit : Le jv est une oeuvre de collaboration, ou différents auteurs collaborent.

Edit2 : Je viens de voir que c'est encore plus compliqué. En fait, seul les artistes dont le métier existait avant l’invention du jeu vidéo (graphistes, musiciens) bénéficient d’un droit d’auteur spécifique à ces métiers. Un codeur, n'a donc pas les même droit qu'un graphiste, puisque pour lui, c'est le droit d'auteur logiciel -- donc oeuvre collective -- qui est utilisé :-)

 

toute l'industrie est basee sur l'inverse a savoir que ce qui est produit in-house est la propriete de la maison.

C'est si debile que je ne suis pas absolument sur de comprendre de quoi on parle, ca peut pas etre ca, si ?

c'est pas la base du marxisme, ou de la repossession du vol des moyens de production?

Oui, c'est d'ailleurs ce qui pose des soucis pour signer avec des éditeurs étrangers, et probablement une des raisons de la mort du JV en France.

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toute l'industrie est basee sur l'inverse a savoir que ce qui est produit in-house est la propriete de la maison.

C'est si debile que je ne suis pas absolument sur de comprendre de quoi on parle, ca peut pas etre ca, si ?

Si, et c'est tellement débile qu'ils n'ont pas l'air d'oser le faire en dehors du jeu vidéo, même en France, mondieu que c'est débile.

C'est du même niveau de débilité que l'inverse (les boîtes qui s'imaginent être propriétaires de toutes les idées que tu a dans ta douche).

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Aaah Internet...

Merci pour le bon lien. Je vais pouvoir envoyer ma propre lettre de menace alors, je serais le premier !

 

Unfortunately, the world loves a more sensational version of events (we had no idea about that here at Kotaku). And so Metro's story, which has been read as "threats-cause-writer-to-leave," has been spreading around the Internet at the expense of the subtler, more nuanced original Polygon take.
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Si jamais quelqu'un gagne un procès dans ce sens, toute l'industrie française s’arrête brutalement, ça serait presque drôle !

Et pourtant, il y a régulièrement des cas semblables, ce me semble.
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Pour le logiciel, si j'ai bien compris, c'est un droit d'auteur un peu différent, parce que l'oeuvre est d'un type différent (oeuvre collective).

Dans ce type d'oeuvre ou il est impossible de définir quel est exactement la part de l'auteur dans l'oeuvre finale, seule la personne morale est investie des droits.

Voilà, c'est ça.

Mais lorsqu'un dev produit 1 driver, par exemple, (ou un plugin, ou un petit jeu standalone, ou etc...) tout seul tout propre, et qu'il peut prouver qu'il est seul à l'avoir fait, il arrive qu'il gagne un procès l'opposant à sa société sur base du droit d'auteur, justement.

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Mais lol alors, je ne vais évidemment pas aller en justice mais des codebase ou j'ai tout fait de A a Z, y'en a pas mal.

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Mais lol alors, je ne vais évidemment pas aller en justice mais des codebase ou j'ai tout fait de A a Z, y'en a pas mal.

Heureusement, la plupart des gens sont raisonnables et font comme toi. Dans certains cas épineux (une société qui fonctionne sur 1 produit avec 1 truc fait par 1 gars dans son coin, et réalise de très très gros profits alors que le dev reste salarié lambda), c'est moins joyeux.
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Ca reste moins cher d'acheter une PS4 avec Fifa. Et FIFA (sans compter le bundle avec CoD Ghosts), on sent que ce qui intéresse Microsoft c'est les dudebros de base.

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Ca reste moins cher d'acheter une PS4 avec Fifa. Et FIFA (sans compter le bundle avec CoD Ghosts), on sent que ce qui intéresse Microsoft c'est les dudebros de base.

Surtout que pour Fifa c'est une version dématérialisée donc pas moyen de le revendre plus tard. Moi le seul truc que je trouve bien sur la One c'est les serveurs dédiés. Sur playstation les serveurs sont pourris. Et il n'y a vraiment aucune exclu..

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C'est vrai la liste n'est plus très à jour. Faudra que je revois ça... à la sortie des console (on sera, je l'espère, mieux fixé vu comment Nintendo perdait ses exclus jours après jours à l'E3).

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Sujet un poil trollesque: Usul est-il de gauche ? 

 

Dans son dernier 3615, nous le voyons clairement lire Le Monde diplomatique mais je n'arrive pas à cerner s'il est réellement de gauche (Pierre Sèverin lisant le journal) ou si c'est un effet comique de parodie (Usul se moquant des gauchistes). 

 

Ses critiques du système vidéoludique étant tantôt parodiques, tantôt acerbes et directes, il est difficile de cerner le message du bonhomme. Seuls quelques indices: un dessin de Laurent Joffrin en décor - qui sera changé par un dessin d'Attali; un épisode tourné sur un développeur en esclavage qui se syndicalise dans un grand ridicule - référence directe aux gauchos; l'apparition de Louis-Émile de Réac' pour dénoncer le côté mafieux et cupide des patrons d'entreprise de jeux vidéos; et une invective directe à Dorian, son acolyte, le qualifiant de libéral. 

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T'as suivi l'espèce de "clash" qu'il y a eu entre Usul et je sais pas qui ? Usul avait fait un gros post facebook sur Usulmaster pour parler de sa vision de l'humour et tout ça ; t'auras peut-être des éléments de réponse un peu solides.

 

(par contre, ce post, c'est l'apogée du TL;DR. Je suis pas arrivé au bout, je le mets en copie en spoiler :

 

Bonjour.

Alors, d'ordinaire je n'aime pas trop répondre aux polémiques, particulièrement quand elles prennent un tour personnel comme c'est le cas de celle qui va nous intéresser ici, je n'aime pas non plus quand celles ci prennent des allures de feuilleton de l'été. Mon but a toujours été d'inciter à la réflexion (y compris voire surtout à la réflexion critique) mais jamais d'inciter à la haine. Cela vaut aussi pour les gens qui pensent différemment de moi, il est bon que chacun puisse être contesté, que chacun puisse se défendre, pourvu, j'y tiens, que ça ne se transforme ni en lutte personnelle, ni en spectacle grotesque.

Voilà pourquoi je ne réponds pas en vidéo, certains sujets sont assez sérieux pour mériter de n'être pas ainsi dévoyés, or, je pense que le format même de la vidéo-réponse se prête bien d'avantage au spectacle qu'à l'échange d'arguments calmes et réfléchis. La question centrale ici étant celle de la réception du public. Que retiendra-t'il, le public, de ce genre de vidéo? Comment en parlera-t'il s'il veut l'évoquer vite fait, en surface. Je pense que le format même fait qu'il en retiendra en grande partie ses aspects les plus caricaturaux, le face caméra, les quelques vannes les mieux senties, les moments d'indignation, d'empathie, les temps forts émotionnels... On aura beau donner tous les arguments qu'on veut, adopter le ton le plus calme qui soit, ce sera toujours une "vidéo clash" ou une "vidéo réponse" et ce n'est pas ce que je suis venu faire sur internet.

Voilà pour la forme, revenons aux prémices.

Il y a de cela quelques mois, je suis tombé sur quelques vidéos qui m'ont indigné, elles parlaient de la peine de mort, du féminisme, des syndicats... en gros de sujets qui me tiennent assez à cœur pour que je me sente offusqué de la manière dont ils étaient ici traités. On a tous notre petite sensibilité et c'est là que je veux en venir puisque le sujet sérieux ce n'est ni Kriss ni moi, c'est la question de l'humour.

Ces vidéos n'avaient pas pour but d'être offensantes, elles avaient été pensées dans un pur esprit provoc' un peu réac' mais ne se voulaient pas être autant de vrais manifestes politiques, autant de vrais discours crédibles. Et pourtant c'est ainsi que je les ai
interprétées.

Lorsque j'écris un 3615, en général, celui ci a une thèse, le plus souvent je l’énonce clairement, face caméra et tout le monde comprend ce que j'en pense. Lorsque je veux faire de l'ironie ou du second degrés, je me sers d'un ton ou de personnages clairement identifiables. Il peut y avoir confusion, toujours, c'est normal, mais mes vidéos sont assez claires pour qu'on ne se demande jamais, au final, si je crois à ma thèse ou pas.
Quand je parle du marketing ou des boites de jeu, je parle en mon nom et je défends mes conclusions.

Lorsque Kriss défend l'idée qu'il peut faire une vidéo sur la peine de mort, une vidéo qui dit clairement, face caméra, que son retour est souhaitable car certains la mériteraient mais, qu'ensuite, il nous explique que ce n'est pas le fond de sa pensée, là je suis septique. Pourquoi diffuse t'il des idées auxquelles il ne croit pas? pour le buzz? pour l'amour de l'humour? Se rend il compte que sa vidéo flattera les plus ardents défenseurs du retour à la justice expéditive? Comment cela se fait il que lui, qui respecte manifestement assez l'humain pour considérer par exemple que puisqu'il y a des erreurs judiciaires, il faut faire en sorte que la justice puisse revenir sur ses jugements et que la peine de mort rend, de fait, ces procédure délicates, comment se fait il qu'il fasse une vidéo défendant l'opinion contraire?

Lorsqu'on en vient à défendre une thèse, publiquement, sans ou avec humour, on sait qu'on répand des idées, des mots, des pensées, des arguments, que chacun reprendra, analysera, réfutera ou acceptera selon son propre parcours. On fournit du grain à moudre comme on dit. Il faudrait être sot pour prétendre que cela n'a aucune influence sur le public qui reçoit ces thèses et ces arguments, aussi intelligent soit il.
Se cacher derrière le fait que "c'est de l'humour" ne règle pas tout, loin de là, ça ne fait que complexifier le problème.

Je ne vais pas revenir une énième fois sur la citation de Desproges que tout le monde se plait à galvauder si souvent. Ce que je pense c'est qu'on peut rire de tout, point.

Mais que ce n'est jamais anodin.

La fréquence élevée des blagues sexistes traduit quelque chose de ce qui se trame dans l'inconscient collectif par exemple. Si je choisis de me moquer des féministes ou des grévistes, ça n'est pas la même chose qui si je choisis de rire des racistes ou des banquiers. Dans les deux cas je donne du grain à moudre, encore
une fois, mais à qui?
Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a, pour moi, aucun sujet tabou, mais vraiment aucun.
En revanche, il faut être prêt à se dire que même l'humour peut blesser et il importe de se demander qui on va blesser et à qui cela va profiter.

Il m'arrive de n'être pas fier de certaines de mes saillies: je me souviens avoir fait il y a peu une très mauvaise blague sur le fait de "bourrer la gueule d'une fille pour la choper". Cette blague dont j'aurais pu dire qu'elle était anodine, que ce n'était que de l'humour, je m'en suis excusé. Derrière celle ci, il y avait quelque chose, un substrat culturel un peu crado qui tenait de la culture du viol et qui ne me ressemblait pas vraiment.
A posteriori, j'avais fait passer le mauvais message et si très peu de monde l'a noté, c'est justement parce que ces idées là, ces stéréotypes nazes, sont déjà largement répandus dans notre fond commun culturel: faire boire les filles, c'est classique quoi.
Mais est ce que j'avais envie de renforcer ça en y remettant ma petite couche?
Pas vraiment. Humour ou pas humour, j'avais fait passer le mauvais message, par facilité d'écriture.

Je pense que vous avez saisi le fond de mon propos, il me paraissait d'ailleurs important de montrer que je ne me pose pas en donneur de leçon impeccable et que ce recul critique que j'ai sur les autres, je l'exerce aussi sur ma propre production, en tout cas j'essaie.

Revenons aux vidéos de Kriss. Lorsqu'il dit s'en prendre au politiquement correct, je veux bien, je conçois même que son humour vienne en grande partie du fait qu'il s'efforce d'aller à l'encontre des idées reçues et c'est ce que les internautes trouvent rafraichissant. Mais si je me suis ému lors du visionnage de certaines d'entre elles c'est qu'elles avaient tapé là où mon propre parcours m'avait fait développer une certaine sensibilité.

Si je me lance dans les blagues sur les roux, je sais que certains prendront ça avec humour, d'autres seront forcés de prendre ça avec humour pour ne pas se retrouver marginalisés par tous ceux que ça aura fait rire et qui leur auraient reproché de ne pas avoir d'humour s'ils avaient réagi autrement et je sais aussi que certains seront vexés, blessés, même si on leur dit que c'est de l'humour.

J'étais donc dans la position de celui qui s'était vexé, je n'avais pas trouvé ça drôle, les blagues sur les "féministes hystériques" ça fait un bout de temps que ça ne me fait plus marrer et je trouvais, de plus, que ça répandait des idées qui allaient à l'encontre des miennes. C'était donc un problème de fond.

J'ai fait un post échaudé sur mon facebook perso, sous le coup de la colère et de l'indignation (rien de public donc). Ce post a circulé, certains internautes avides de confrontations ont cru bon de le rapporter à Kriss, on en a causé lui et moi et nous sommes arrivés à cette conclusion : nos positions ne sont pas conciliables mais tenons nous en là, je n'avais pas pour but de me lancer dans un quelconque clash. J'ai également cru bon de lui préciser que je m'étais un peu emporté et que c'était regrettable.

Il y a un peu plus d'une semaine nous avons évoqué son émission sur Radio Usul. Encore une fois le but n'était pas de lancer une vendetta, juste d'évoquer la question de l'humour et des responsabilités qu'implique la prise de parole dans la sphère publique, comme je viens de le faire ici un peu plus haut. En gros, c'était 10 minutes sur 5 heures d'émission et ce cas était traité comme un exemple permettant d'illustrer une thèse. Thèse selon laquelle l'humour ne justifie pas tout, que c'est un problème plus compliqué et qu'il était dommage d'entretenir ainsi l'ambigüité.
Alors bien sûr c'était dans un cadre détendu, les mots étaient moins précis et le verbe plus leste, mais aucune insulte n'a été proférée, c'était même tout à fait courtois, c'est d'ailleurs la seule fois où j'ai publiquement évoqué les vidéos de Kriss. A aucun moment il ne me serait d'ailleurs venu à l'esprit de faire une vidéo anti-Kriss ou de faire de la lutte contre les podcasts réacs mon cheval de bataille.
Au contraire, je suis de ceux qui envisagent le net comme un vaste espace de débat où tous les points de vue doivent pouvoir s'exprimer, je sais que Kriss est également de ceux là, voilà pourquoi je regrette la tournure personnelle qu'il a donné à cette histoire en se posant en victime des infâmes donneurs de leçon prétentieux du 3615.

Je conçois ceci dit qu'il ait pu, lui même, se sentir attaqué, ou même blessé par mes propos, il a lui aussi sa sensibilité et c'est bien normal et c'est sans doute parce qu'il a été blessé qu'on puisse comprendre ses vidéos de travers qu'il a tenu à apporter tous ces éclaircissements, quitte à largement caricaturer mes positions.

En vérité, ces vidéos, je ne les ai pas comprises de travers, je les ai comprises différemment, et je sais que je ne suis pas le seul, Si de tels malentendus sont possibles, c'est bien que persiste une certaine ambigüité.

Qu'il tape sur les syndicalistes, les grévistes, ok, mais qu'il laisse le droit à ceux que ça touche de se sentir offusqués plutôt que de nous prendre de haut en nous disant qu'on a rien compris.

Je n'accepte pas, de plus, qu'il ait joué sur le pathos de la situation et qu'il en ait tiré deux vidéos, ça, je trouve ça malhonnête. Ce qui aurait pu être un débat d'idée s'est transformé en pugilat public et il en résulte une confrontation qui ne nous fait pas honneur.

J'aimerais assez que ce message clôture ce feuilleton de l'été navrant, feuilleton qui aurait pu être beaucoup plus intéressant.
En écoutant le début de sa première vidéo, je m'étais dit que l'inviter au prochain Radio Usul aurait pu donner naissance à un vrai débat plutôt instructif, mais la suite m'a montré qu'on en tirerait pas grand chose et que ce serait d'avantage un spectacle qu'un échange vu la manière dont il avait réussi à manipuler les affects de son public tout en déformant mes intentions.

Encore une fois je pense que c'était fait sans penser à mal, mais les conséquences ont été pénibles à supporter, voilà pourquoi nous nous en tiendrons à ce long pavé, qui aura au moins eu le mérite de m'amener à éclaircir ma position.

Des bisous

)

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Bref, il dit qu'on peut rire de tout, mais que ce que le choix du sujet et du type de traitement de ce sujet révèle et implique, ce n'est jamais anodin et si on est intelligent, on en tient compte.

Je me trouve encore d'accord avec lui: vous aurez par exemple du mal à me voir faire une blague raciste, non pas que je sois pour l'interdiction de celles-ci, mais que c'est pas du tout mon truc. Et quand je vois quelqu'un que je sais n'avoir aucune inclination raciste en faire, je suis aussi tenté qu'Usul de lui faire remarquer que son choix de type de blague n'est peut-être pas très malin.

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Merci pour l'affaire, je n'étais pas au courant. Comme dit Jesrad, il explique simplement que faire de l'humour - et en conséquence, par extension grossière de ma part, user de sa liberté d'expression -  nécessite d'être responsable. 

 

Maintenant, après avoir lu son texte, je reste confus mais je penche plus sincèrement pour un esprit gauchiste d'Usul. J'imagine que sa remarque à Dorian le qualifiant de libéral n'était qu'un outil comique représentant un socialoïde traitant de libéral toute idée non-socialcompatible. Du coup, sa force est d'avoir ce recul nécessaire à la réflexion et à l'autodérision. C'est d'ailleurs un peu ce qui m'intéresse dans le collectif Nesblog - les analyses filmiques de Karim Debbache sont très intéressantes même si certaines demanderaient à être plus poussées.

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Le "des bisous" est un effet comique: il indique un rapprochement implicite entre l'auteur et le lecteur qui, paradoxalement, ne se connaissent pas de manière intime. Ainsi, il signifie en fin de texte que cette querelle n'est pas importante et doit le rester ainsi; l'humour et la détente importent plus, puisqu'ils peuvent très bien amener la réflexion. 

 

Mais, en y réfléchissant à l'instant, il y a quelque chose qui m'étonne: son texte explique très bien qu'il a une ligne de conduite qu'il tient dans son humour et qu'il tend à définir clairement les moments où il ironise et les autres où il est sincère. Pourtant, il y a tout de même une ambiguïté flagrante dans son attitude. Ce qui me fait penser qu'en fait, ce mec est soit un gros troll, soit un cynique qui s'amuse à lancer ses pommes de discorde; dans les deux cas, c'est un sadique. 

Posté

C'est un gauchiste "comme tout le monde", je doute qu'il soit fortement politisé, c'est juste "normal" d’être gauchiste.

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