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DSK ou fabius au FMI? Sarkozy dit oui!


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Sarkozy pourrait soutenir une candidature Fabius ou DSK à la direction du FMI

Nicolas Sarkozy pourrait soutenir une éventuelle candidature des socialistes Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn pour la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), a affirmé vendredi le porte-parole de l'Elysée.

"Ce sont deux hommes de qualité. Le président de la République répondra à cette question dans les jours qui viennent", a répondu M. Martinon, interrogé par des journalistes pour savoir si M. Sarkozy "pourrait soutenir la candidature soit de Dominique Strauss-Kahn, soit de Laurent Fabius, à la direction générale du FMI".

MM. Fabius et Strauss-Kahn ont tous deux été ministre de l'Economie et des Finances. M. Fabius a également été Premier ministre.

Des sources parlementaires avaient évoqué jeudi une possible proposition de soutien de M. Sarkozy à M. Fabius pour la présidence du FMI. L'ancien Premier ministre doit être reçu vendredi à l'Elysée, officiellement pour parler du dernier sommet européen. Vendredi, des informations de presse évoquaient également le nom de M. Strauss-Kahn.

Aucun des deux n'a publiquement fait état récemment de son intérêt pour une candidature à la présidence de l'institution financière internationale.

L'actuel directeur général du FMI, l'Espagnol Rodrigo Rato, a annoncé la semaine dernière, à la surprise générale, qu'il quitterait en octobre son poste de directeur général du FMI, deux ans avant le terme de son mandat. M. Rato a invoqué des raisons "strictement personnelles" à son départ.

La Commission européenne a souhaité que l'UE trouve pour lui succéder un candidat susceptible de "poursuivre l'important processus de réforme engagé" au FMI.

Selon une règle non-écrite, l'Europe désigne le dirigeant du FMI, et les Etats-Unis celui de la Banque mondiale.

La succession de M. Rato devrait notamment figurer au menu de la réunion de l'Eurogroupe (ministres des Finances des treize pays de la zone euro) à Bruxelles le 9 juillet, à laquelle le président Sarkozy doit exceptionnellement participer.

En 2000, Laurent Fabius avait brigué la direction du FMI. Aujourd'hui, la candidature de ce partisan du non au référendum de 2005 sur la Constitution européenne pourrait toutefois être mal acceptée par les autres pays de l'UE.

MM. Strauss-Kahn et Fabius ont récemment annoncé qu'ils se retiraient du bureau politique du PS, le premier estimant qu'il fallait "céder la place aux plus jeunes", le second se définissant désormais comme "un sage actif".

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Aïe ! Ouille ! Aïe, aïe, aïe…

Il a raison je trouve.

Quand le FMI se penchera sur notre cas, on aura au moins des experts de la question française.

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Il a raison je trouve.

Quand le FMI se penchera sur notre cas, on aura au moins des experts de la question française.

Il veut pas proposer Pébereau ou Camdessus dans ce cas??

Non, mieux!!!! MADELIN!!!!

Posté
Nicolas Sarkozy pourrait soutenir une éventuelle candidature des socialistes Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn pour la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), a affirmé vendredi le porte-parole de l'Elysée.

Quel talent pour semer la zizanie chez ses adversaires !

Sarkozy, c'est Détritus.

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Nicolas Sarkozy soutient "DSK" pour le FMI

LE MONDE | 06.07.07 | 15h07 • Mis à jour le 06.07.07 | 15h34

Le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 5 juillet, à ses interlocuteurs qu'il recevait à déjeuner à l'Elysée son intention de soutenir la candidature de l'ancien ministre de l'économie de Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn, à la direction générale du FMI (Fond monétaire international). "Nous marchons main dans la main", a expliqué M. Sarkozy. Une information que le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, affirme "ne pas pouvoir démentir".

Le président de la République a également précisé qu'il annoncerait sa décision, dimanche, probablement dans un entretien, recueilli vendredi 6 juillet, et à paraître le 8 dans Le Journal du dimanche. Jean-Christophe Cambadélis indique avoir eu Dominique Strauss-Kahn ce matin par téléphone ce matin. Il lui aurait indiqué n'avoir eu aucun contact avec l'Elysée. M. Strauss-Kahn n'a pas répondu aux appels du Monde.

"UN BON MINISTRE DES FINANCES, C'EST BIEN"

Paris souhaite pourtant récupérer le poste de la direction général du FMI – traditionnellement réservé à un Européen –, vacant depuis la démission de l'Espagnol Rodrigo Rato. Sa succession sera évoquée en début de semaine lors des réunions de l'Eurogroupe (ministres des finances des treize pays de la zone euro) et de l'Ecofin (ministres de l'économie et des finances de l'UE), selon le ministère des finances allemand.

"Ce serait bien que l'on récupère le poste pour la France", a confirmé dans Le Monde du 7 juillet le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. L'Elysée a jusqu'alors cherché à brouiller les pistes en laissant entrevoir son intérêt pour la candidature d'un autre ancien ministre de l'économie de Lionel Jospin, Laurent Fabius. Celui-ci devait être reçu vendredi en début d'après-midi par M. Sarkozy. "Ces noms sont intéressants. Un bon ministre des finances, c'est bien", avait encore observé M. Guéant, sans lever l'ambiguïté sur le choix de l'Elysée.

Jeudi, devant ses hôtes, le chef de l'Etat s'est montré beaucoup plus catégorique en écartant la candidature de M. Fabius en raison de son hostilité au traité constitutionnel européen : " Il a voté 'non' sans le penser ", a-t-il expliqué à ses convives.

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Le cocu de l'ouverture ça reste quand même Bayrou qui se retrouve dépouillé du peu qu'il avait de programme : rassembler au-delà des clivages partisans :icon_up:

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Quel talent pour semer la zizanie chez ses adversaires !
Le cocu de l'ouverture ça reste quand même Bayrou qui se retrouve dépouillé du peu qu'il avait de programme : rassembler au-delà des clivages partisans :icon_up:

Rien à ajouter. :doigt:

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Et toujours pas de mission pour Fillias ?

Merde, doublé par cochon…

Pourtant, Fillias aurait un rôle à sa mesure : il dirigerait un machin anti-libéral qui ne sert à rien, tout seul comme un grand, et en plus il serait loin de la France, permettant l'émergence, entre temps, d'un vrai parti politique libéral… Pas comme cette ( censuré ) d'AL !

Posté

http://caccomo.blogspot.com/2007/06/la-droite-dcomplexe.html

La droite décomplexée

Puisque il devenu bon ton de citer des grands penseurs de gauche, permettez-moi de citer un grand spécialiste de psychologie…Coluche. Voilà comment Coluche décrit un homme complexé : "Avant je faisais pipi au lit et j'avais honte. Je suis allé voir un psy. Maintenant, je fais pipi au lit et je suis fier !".

Il en est ainsi de la droite décomplexée. Avant la droite faisait une politique de gauche, et elle en avait honte. Aujourd'hui, la droite fait une politique de gauche, et elle en est fière.

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Quel talent pour semer la zizanie chez ses adversaires !

Sarkozy, c'est Détritus.

Comparaison frappante.

Invité jabial
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Il divise le PS en deux camps en prévision de la prochaine élection. Sarkozy, extrêmement brillant tel qu'il l'a toujours été, ne se prend pas pour Le Président, il sait qu'il est et reste un politicien qui a été élu président, ce qui n'est pas du tout la même chose. Il est et restera en campagne ; et il pense loin.

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En terme politique, il pense loin. Pour tout le reste, on est en droit de se poser des questions. L'intérêt pour la France qui se lève, qui bosse plus pour travailler plus, est … modéré.

Posté
En terme politique, il pense loin. Pour tout le reste, on est en droit de se poser des questions. L'intérêt pour la France qui se lève, qui bosse plus pour travailler plus, est … modéré.

mais est-ce la préoccupation d'un politicien?

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Les 27 s'entendent pour soutenir la candidature de DSK à la tête du FMI

NOUVELOBS.COM | 10.07.2007 | 12:35

FMI Les ministres des Finances des 27 pays membres de l'UE s'entendent pour soutenir la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la direction du Fonds monétaire international.

© Reuters

L'Union européenne apporte, mardi 10 juillet, son soutien à la candidature de Dominique Strauss-Kahn au poste de directeur général du Fonds monétaire international (FMI), annonce la présidence portugaise de l'UE.

"Les ministres des Finances de l'UE soutiennent la candidature de Strauss-Kahn", a déclaré un porte-parole du ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, en marge d'une réunion avec ses homologues des Vingt-Sept.

Le Portugal a pris acte de ce soutien à la candidature de l'ancien ministre français de l'Economie et des Finances à la succession de l'Espagnol Rodrigo Rato, qui cessera ses fonctions en octobre prochain après avoir démissionné.

La Pologne a défendu la candidature de son ancien Premier ministre Marek Belka, mais n'a pas obtenu de soutien.

"Chasse gardée"

Le poste revient traditionnellement à un Européen, la Banque mondiale étant selon un accord tacite une "chasse gardée" américaine, mais les pays émergents veulent remettre en cause ce partage des plus hautes fonctions internationales.

A Washington, le conseil d'administration du FMI a indiqué lundi que n'importe quel pays pouvait présenter une candidature.

"Toute les candidatures peuvent être posées, sans conditions de nationalité" dit le FMI dans un communiqué de presse.

Pays émergents

Au nom de sa politique d'ouverture, le président français, Nicolas Sarkozy, a proposé le nom de Dominique Strauss-Kahn mais les Français ont présidé aux destinées du FMI pendant 32 des 52 années d'existence de cette institution financière.

Le Français Michel Camdessus, qui a dirigé le FMI pendant 12 ans, avait clairement pris en compte ce nouveau rapport des forces dans son discours d'adieu en 2000.

"Une telle répartition se justifiait en 1950, quand le reste du monde n'était pas représenté ici (à Washington), à part quelques pays d'Amérique latine. Aujourd'hui, les pays émergents sont sur le devant de la scène, aujourd'hui les pays les plus pauvres doivent avoir leur mot à dire", déclarait-il. (Reuters)

Posté

Youpi, un Français au FMI. Quel changement.

Quelle politique le bon DSK serait-il prêt à favoriser, d'après vous ? Mmmh ?

Le premier qui écrit le mot "keynes" a gagné.

Posté
Il divise le PS en deux camps en prévision de la prochaine élection. Sarkozy, extrêmement brillant tel qu'il l'a toujours été, ne se prend pas pour Le Président, il sait qu'il est et reste un politicien qui a été élu président, ce qui n'est pas du tout la même chose. Il est et restera en campagne ; et il pense loin.

On peut faire l'analyse inverse, il ouvre un espace à la gauche parce qu'il se veut au-dessus des partis et le président de tous les français. Mais je suis d'accord que le but de sa stratégie c'est 2012.

Posté

A propos de DSK, une facette du personnage que j'ignorais :

FMI : Sarkozy propulse DSK et enterre Fabius

Ce soir, Nicolas Sarkozy va défendre la candidature du socialiste Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du Fonds monétaire international, un poste traditionnellement réservé à un Européen, son titulaire, l’Espagnol Rodrigo Rato, ayant démissionné pour « raisons personnelles » (un divorce agité).

Même si les Français ont occupé ce poste trente-deux ans sur les cinquante-deux d’existence du Fonds et ont déjà des postes prestigieux dans leur escarcelle (Banque centrale européenne, BERD, OMC), les chances de l’ancien ministre des finances d’être désigné par les Vingt-sept sont plutôt bonnes. D’une part, parce que personne n’a encore proposé une candidature d’un poids équivalent. D’autre part, et surtout, parce qu’il est activement soutenu par Jean-Claude Juncker, le Premier ministre luxembourgeois et président de l’Eurogroupe : il estime ce grand Européen qui a sans doute sauvé la monnaie unique.

En juin 1997, lors du retour surprise des socialistes au pouvoir, l’Union n’est pas passée très loin de la catastrophe. En effet, le PS avait fait de la renégociation dans un sens plus social du Pacte de Stabilité, conclu en décembre 1996, une condition sine qua non de la signature de la France qui devait intervenir formellement à la fin du mois de juin 1997. Et Lionel Jospin pouvait difficilement abandonner en quelques jours cette exigence. Or, pour l’Allemagne, alors dirigée par Helmut Kohl, il était hors de question de rouvrir une discussion qu’elle considérait comme close.

DSK a alors su manœuvrer avec intelligence. Multipliant les rencontres avec ses partenaires, du plus petit au plus grand, il a su les convaincre de la nécessité de donner quelque chose à la France. Les Allemands se sont rapidement retrouvés isolés dans leur refus rigide de toute concession. Jouant sur l’amitié entre Juncker et Kohl, DSK a réussi à amener Berlin à faire un geste. Lors du Sommet d’Amsterdam, un « volet social » peu contraignant, est ajouté au Pacte de stabilité. L’honneur de chaque côté du Rhin est sauf. Et la France a pu alors se rallier à l’euro. DSK jouera aussi un rôle déterminant dans la mise en place de l’Eurogroupe, cette instance de coordination de la zone euro dont les Allemands ne voulaient pas. Bref, il a laissé le souvenir d’un ministre compétent et Européen convaincu.

Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant (et non pressent, j'ai vérifié), il frôle souvent le harcèlement. :icon_up: Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique. Après Jacques Attali et ses goûts somptuaires qui lui ont coûté la présidence de la BERD, la France ne peut pas se permettre un nouveau scandale.

Que Sarkozy présente DSK n’est pas choquant: ce n’est pas du débauchage, comme de nommer au gouvernement un socialiste, même si, un bienfait n’étant jamais perdu, le PS risque de se voir privé de son principal rénovateur. Il s’agit simplement d’un choix bipartisan : pourquoi ne pas désigner le plus compétent ?

En revanche, que le chef de l’Etat ait aussi pensé à Laurent Fabius pour ce poste, ne serait-ce qu’un instant, est surprenant : c’était la certitude de se prendre une claque magistrale. En effet, en Europe personne ne lui a pardonné sa campagne en faveur du « non » au traité constitutionnel : ce qui est admissible d’un obscur opposant, prendre en otage l’Europe pour servir ses ambitions personnelles, ne l’est pas d’un ancien Premier ministre. Il a achevé de se déconsidérer en se réjouissant du futur « traité simplifié », alors même qu’il s’agit du projet de Constitution découpé en tranches. Laurent Fabius a oublié que l’on ne construit pas une carrière politique en s’opposant à la construction communautaire. Sa marginalisation croissante le confirme.

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/couli…y-pro.html#more

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