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Demain, plus de sushis ?


Messages recommandés

Posté
Ah, toi aussi, tu emploies cette stratégie-là quand tu n'as pas lu les références de Chitah ! Bienvenue au club :icon_up:

Qu'est-ce que tu veux dire exactement ?

Je te paie un nouveau masque à gaz si tu trouves la réponse. :doigt:

Ne joue pas à ça.

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De toute façon, plus aucune espèce ne peut disparaître aujourd'hui. Il suffit de conserver l'ADN d'un animal pour garantir sa reproductibilité.

:icon_up: Alors là coco, ça m'intéresse, tu es sûr de ça?

Posté

:icon_up:

De toute façon, plus aucune espèce ne peut disparaître aujourd'hui. Il suffit de conserver l'ADN d'un animal pour garantir sa reproductibilité.

Je ne crois pas. Qui fournira l'ovule ? Qui fournira la matrice ? Et surtout, qui élèvera l'animal pour lui donner les instincts qu'il faut (apprendre de quoi ne pas se nourrir, comment chasser, comment se reproduire, comment intimider les prédateurs, et un tas d'autres choses qui font de l'élevage hydroponique un rêve lointain).

Et Schnappi soulève un point important : en deçà d'une certaine diversité génétique (50 à 100 animaux vraiment différents les uns de autres), une espèce dégénère.

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Et Schnappi soulève un point important : en deçà d'une certaine diversité génétique (50 à 100 animaux vraiment différents les uns de autres), une espèce dégénère.

La diversité génétique réapparaît au fur et à mesure de l'augmentation de la population, par mutation.

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La diversité génétique réapparaît au fur et à mesure de l'augmentation de la population, par mutation.

Le danger est alors de manger du thongre.

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Qu'est-ce que ça veut dire, probablement athée ?

Athée ockhamien, mais pas insensible au pari pascalien. Dieu ne m'est pas utile dans ma vie de tous les jours, et ça tombe bien : Dieu ne peut pas être utile, il ne peut qu'être (ou non). Et si il existe, il n'intervient pas dans ce monde, ce qui rend son existence indécidable au sens logique, et la foi intrinsèquement personnelle.

Difficile de résumer en deux lignes 24 ans de réflexion. :icon_up:

Posté
Comme si tu avais commencé à y penser le jour de ta naissance :icon_up:

Oh non, mais à, mettons, 8 ans j'avais déjà pas mal réfléchi sur le sujet. Le Talmud-Tora est fertile pour qui sait comprendre ce qu'il apporte. :doigt:

Posté
Rincevent ta messagerie est pleine !

Tu peux aussi m'envoyer un mail. :doigt:

Voici ce que j'ai sur Che Guevara : http://www.histem.org/guevara.htm

Je suis déjà au courant de l'existence de ce site, fort bien documenté, et donc le whois révèle des surprises. :icon_up:

Posté
Athée ockhamien, mais pas insensible au pari pascalien. Dieu ne m'est pas utile dans ma vie de tous les jours, et ça tombe bien : Dieu ne peut pas être utile, il ne peut qu'être (ou non). Et si il existe, il n'intervient pas dans ce monde, ce qui rend son existence indécidable au sens logique, et la foi intrinsèquement personnelle.

Tu crois cela ? Et qui s'est adressé à Moïse, d'où vient la révélation, d'où vient la Tora ?

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La diversité génétique réapparaît au fur et à mesure de l'augmentation de la population, par mutation.

Tu en es sûr de cela? Parce que j'ai un peu cherché sur le net, et je n'ai pas vraiment trouvé de sources….

Invité jabial
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Oui oui, la diversité génétique réapparaît naturellement quand des espèces disparaissent et laissent la place à d'autres. Par exemple, après la disparition des dinosaures, le nombre d'espèces de mammifères a littéralement explosé.

En fait, il est probable que si on séparait deux populations humaines pendant un million d'années, leurs descendants auraient des caractéristiques différentes et ne pourraient plus se reproduire ensemble naturellement.

La clé de la spéciation, c'est la séparation reproductive. Tant qu'une population mutante reste en contact avec la population générale, il y a un effet de "retour à la norme". Si par contre ils ne se reproduisent qu'entre eux, les différences vont s'accentuer jusqu'à rendre la reproduction impossible.

Posté
Oui oui, la diversité génétique réapparaît naturellement quand des espèces disparaissent et laissent la place à d'autres. Par exemple, après la disparition des dinosaures, le nombre d'espèces de mammifères a littéralement explosé.

En fait, il est probable que si on séparait deux populations humaines pendant un million d'années, leurs descendants auraient des caractéristiques différentes et ne pourraient plus se reproduire ensemble naturellement.

La clé de la spéciation, c'est la séparation reproductive. Tant qu'une population mutante reste en contact avec la population générale, il y a un effet de "retour à la norme". Si par contre ils ne se reproduisent qu'entre eux, les différences vont s'accentuer jusqu'à rendre la reproduction impossible.

:icon_up: J'ai arrêté la biologie en 3ème, merci pour ces précisions…..

Donc vraiment, j'ai l'impression que cette histoire de disparition du thon ou d'autres espèces est de l'affabulation pure et simple…

Invité jabial
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Non, non, aucun rapport.

Ce qui est faux c'est que la biodiversité, une fois détruite, ne se reconstituerait pas. Elle se reconstituerait, mais avec autre chose que du thon, et attention, on parle de millions d'années.

Par contre on ne m'a toujours pas démontré en quoi il était impossible de réintroduire en océan du thon issu de la pisciculture.

  • 5 weeks later...
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Et hop, encore un effet de la gestion collectiviste des ressources halieutiques, quelle surprise :

Les thoniers français en pleine tempête judiciaire

Les professionnels sont soupçonnés d'avoir dépassé leurs quotas de capture de thon rouge. Ils n'auraient déclaré que la moitié des prises.

ONT-ILS fraudé ? Les thoniers-senneurs français sont soupçonnés par la Commission européenne d'avoir largement dépassé le taux admissible de captures (TAC) fixé au printemps à 5 593 tonnes pour la saison 2007. Les bateaux français auraient prélevé au total plus de 10 000 tonnes mais n'en auraient déclaré que la moitié. Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et de la Pêche a promis « transparence et fermeté » et annoncé l'ouverture d'une enquête administrative et d'une procédure judiciaire.

Il s'agit de déterminer s'il y a eu fraude notamment sur les droits de pêche qui auraient pu être cédés à des armateurs turcs. Les parquets de Montpellier et de Marseille vont être bientôt saisis de ce dossier. « Nous n'avons pas de preuve que des droits de pêche français aient pu être monnayés auprès d'armateurs turcs, mais de sérieuses suspicions existent, estime Philippe Moge, le directeur régional des affaires maritimes. Pour la crédibilité de la profession tout entière, il est important de faire la lumière sur cette affaire. Le système permettrait à des opérateurs de faire de l'argent sans dépenser pour la pêche. »

Dans cette tourmente sans précédent autour de quotas que personne ne semble respecter.

Le rapport publié la semaine dernière par l'expert Roberto Mielgo Bregazzi pointe les fraudeurs en plaçant en tête l'Italie (7 663 tonnes de dépassement en 2007), l'Espagne (5 389 tonnes) devant la France (4 671 tonnes). Pire, selon cette même étude, l'Italie, l'Espagne et la Libye sont les trois pays qui auraient le plus minoré les prises réelles en 2007.

Un système dépassé

« Selon cette étude, souligne André Fortassier de l'Association méditerranéenne des thoniers-senneurs, ce sont les pays qui accusent la France qui fraudent le plus. D'ailleurs aujourd'hui, en Méditerranée, tout le monde triche sur les captures. Les Français n'exploitent que 33 bateaux en Méditerranée. Nous respectons à la lettre les directives émises par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique et de Méditerranée (Iccat). Nous n'utilisons plus d'avions pour localiser les bancs de thon rouge. Les Italiens et les Espagnols, qui exploitent plusieurs centaines de bateaux, en font-ils autant ? », demande-t-il.

Depuis des années, les patrons thoniers français ont le sentiment d'être les plus contrôlés dans un système de déclarations de captures parfaitement dépassé, notamment en Méditerranée. « Les thoniers savent ce qu'ils pêchent, mais ils n'ont pas une vision d'ensemble des prises, explique Henri Gronzio, président du comité régional Languedoc-Roussillon des pêches. Ils ne peuvent pas être tenus pour responsables du dépassement des quotas. »

En attendant les premières investigations, les thoniers français réclament que l'Europe mette en place un comité scientifique impartial pour dresser un inventaire des ressources alors que les ONG, comme Greenpeace ou le Fonds mondial pour la nature (WWF), redoutent une extinction du thon rouge.

  • 2 months later...
  • 2 years later...
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Thon rouge : le gouvernement prêt à braver la colère des pêcheurs

[ 04/02/10 ]

Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé hier que la France va plaider pour l'interdiction du commerce international du thon rouge. Mais afin de rassurer les pêcheurs, Paris réclame un délai d'application de dix-huit mois.

Face à la surpêche, le thon rouge est menacé d'extinction.Pour les pêcheurs, c'est un véritable coup de tonnerre. Non pas qu'ils soient pris par surprise, puisque les associations écologistes luttent contre la surpêche du thon rouge en Méditerranée depuis plus de dix ans. Mais, pour la première fois, la France rend au sein d'une discussion européenne un avis qui leur est défavorable ! Hier, le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a ainsi annoncé que la France allait plaider pour l'interdiction du commerce international du thon rouge, afin de le protéger d'une possible extinction. Pour le ministre du Grenelle de la mer, opposé à Bruno Le Maire, ministre de la Pêche, l'arbitrage élyséen en faveur de cette interdiction est un « signal puissant et pédagogique » à l'adresse des organisations régionales de pêche chargées de veiller aux ressources. « On change de monde et de mode de régulation », a-t-il prévenu.

Quotas non respectés

De fait, en se prononçant pour l'inscription du thon rouge à l'annexe 1 de la Convention internationale sur les espèces sauvages (Cites), comme le réclame la principauté de Monaco, la France permet de basculer le jeu diplomatique international en faveur des défenseurs de l'espèce menacée et se range implicitement du côté de ceux qui dénonce l'incapacité de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta) à faire respecter ses autorisations de captures. Depuis des années, les quotas de pêche qu'elle fixe sont supérieurs aux recommandations scientifiques et non respectés (cf. graphique). En conséquence, le stock de thons rouges en Méditerranée a baissé de 75 %, notamment depuis l'apparition dans les années 1980 d'une pêche industrielle avec des thoniers senneurs, équipés comme des navires de guerre pour fournir des thons, peu importe leur taille, aux fermes d'engraissement qui approvisionnent le marché japonais. « Il existe une régulation internationale par quotas, qui ne fonctionne pas bien, donc nous faisons appel aux outils qui permettent d'agir sur le commerce », a expliqué Jean-Louis Borloo, sachant que jamais une espèce commerciale de poisson n'a encore bénéficié d'une telle protection.

Trois conditions

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Une décision « catastrophique », dénoncent les thoniers

Grâce à la position française, l'Union européenne, sauf crispation de l'Espagne, devrait donc défendre l'interdiction du commerce en mars prochain, lors de la prochaine réunion Cites. Mais la bataille ne fait que commencer. Le Japon est prêt à déployer les grands moyens pour s'y opposer.

Pour rassurer les pêcheurs, le gouvernement pose trois conditions à son vote écologique. Il réclame d'abord un délai d'application de l'interdiction de dix-huit mois, dans l'attente de nouvelles études scientifiques sur l'état du stock prévues à l'automne 2010, puis à l'été 2011. Il demande aussi le maintien d'une pêche artisanale (180 bateaux concernés), qui puisse commercialiser ses prises dans les pays de l'Union. Enfin, elle demande à la Commission européenne de financer la conversion des thoniers senneurs. A Bruxelles, Greenpeace s'est félicité de la nouvelle position française, tout en critiquant le délai réclamé. A Marseille, les thoniers méditerranéens parlent d'« apocalypse » et sollicitent d'urgence un rendez-vous avec le président de la République. Sur la côte basque, de nombreux pêcheurs artisanaux se taisent, mais se félicitent secrètement de cette décision.

http://www.lesechos.fr/info/agro/020347821…es-pecheurs.htm

Que pensez-vous sur le principe de cette interdiction? Dans un monde libéral, y aurait-il des moyens légitimes de protéger certaines ressources rares, au moins provisoirement, le temps que cette ressource se reconstitue?

Posté
Quelles ressources ne sont pas rares?

Disons celles menacées d'extinction, comme le thon rouge par exemple.

Qui est le plus à même de gérer l'allocation des ressources?

C'est bien la question que je pose, indirectement, quant aux moyens légitimes.

Je pense par exemple à ce genre d'initiative :

Douglas Tompkins, créateur des marques de vêtements The North Face et Esprit a troqué sa panoplie d’homme d’affaire pour celle d’écologiste. Avec ses milliards, il a décidé de préserver les marais d’Ibera en Argentine. Il rachète des terres et y réintroduit notamment des espèces en voie de disparition.

Le milliardaire américain a pour projet de créer un parc national d’1,3 million d'hectares, les marais de l'Ibera, au Nord-Est de l'Argentine. Cette idée n’est pas très bien accueillie par les agriculteurs locaux qui y voient une menace pour leurs exploitations et l'économie de la région.

« L’élevage intensif et la culture industrielle du riz ont un grave impact sur la province de Corrientes. La morphologie de la région est en train de changer. Le simple bon sens nous dit que si l'on continue à abuser de ces terres, les conséquences ne tarderont pas à se faire sentir », a déclaré Douglas Tompkins.

Installé au Chili depuis plusieurs années, Douglas Tompkins a progressivement racheté des milliers d’hectares dans la région. Il est aujourd’hui à la tête de plus de 300 000 hectares composant le Parc Pumalin, devenu aujourd’hui l’un des réservoirs de biodiversité les plus riches au monde.

Invité jabial
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Il existe plusieurs solutions qui ne violent les droits de personne.

La première, c'est l'aquaculture, que ce soit dans un but de conservation ou de production alimentaire.

La seconde, c'est la création de réserves privées, ce qui est difficile mais pas rigoureusement impossible en mer : on dépose des câbles télégraphiques à des profondeurs remarquables, on peut donc bien mettre des filets de retenue et des balises (pour avertir des limites de la propriété) en place.

Et enfin, il y a une chose qu'on oublie un peu vite : plus le thon est rare, plus il sera cher, et donc moins de gens pourront en manger. Pour l'instant, au prix où il est, il est manifestement encore très facile d'en pêcher. Les déclarations selon lesquelles il serait "en danger" sont fondées sur des projections ; en réalité, il sera théoriquement en danger d'ici plusieurs années si toutes choses égales par ailleurs la courbe actuelle se prolonge.

En tout cas il n'existe aucun moyen légitime d'interdire à des pêcheurs de se servir dans l'océan en général.

Et puis le titre de ce fil ne devrait pas être "demain plus de sushis" mais "demain les sushis chez le dealer". Parce que les interdictions, hein…

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Le problème de la surpêche a été résolu en Islande avec les quotas transmissibles.

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Le problème de la surpêche a été résolu en Islande avec les quotas transmissibles.

Ca marchait lorsque l'économie islandaise s'était transformée en gigantesque bulle financière. Maintenant que les banquiers ont vendu leur rollex et que la finance islandaise est retournée à l'état de geyser, l'activité de la pêche va reprendre de plus belle. Voyons si ces quotas sont respectés et ont un effet.

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