Roniberal Posté 23 novembre 2007 Signaler Posté 23 novembre 2007 http://www.gerjc.u-3mrs.fr/Programme.pdf Etant donné que les libéraux d'Aix-Marseille n'ont pas encore droit à leur sous-forum, je le poste ici. Ca a l'air plutôt intéressant…
Mike Posté 23 novembre 2007 Signaler Posté 23 novembre 2007 J'allais le poster! J y ferais certainement une patrouille si j'ai le temps. Sinon y a des sous forums par région ici?
Librekom Posté 23 novembre 2007 Signaler Posté 23 novembre 2007 Oui, mais pas pour touytes les régions !! Il y en 3 : Paris-Ile de France, Rhône-Alpes et Bruxelles-Belgique
Roniberal Posté 23 novembre 2007 Auteur Signaler Posté 23 novembre 2007 J'allais le poster! J y ferais certainement une patrouille si j'ai le temps. Oui, j'espère aussi avoir le temps d'y faire un bref passage. On se retrouve là-bas? Sinon y a des sous forums par région ici? Oui.
Mike Posté 23 novembre 2007 Signaler Posté 23 novembre 2007 Oui, j'espère aussi avoir le temps d'y faire un bref passage.On se retrouve là-bas? Alors sur le programme, ce qui m'intéresse et pour quoi je vais essayer d'être présent: Vendredi matin: 9h30 Les aspects civils de la question Pourquoi pas 10h00 Influences théologiques sur la loi du 22 avril 2005 Pourquoi pas 10h30 Qu’appelle-t-on la fin de vie ? Oui 11h30 Fin de vie et dignité : compassion ou droit ? Oui 12h00 La fin de vie en droit européen Non Vendredi Après midi: ça ne m'intéresse pas… L'approche par pays ça va être du blabla positiviste, chiant à mourir, enfin si j'ose dire. Samedi: 9h00 LE législateur et la fin de vie Bof. 9h20 Le suicide et le droit Oui 9h40 Prolégomènes sur la notion d’euthanasie On verra bien, de toutes façons il est au milieu. 10h00 L’euthanasie ou la pitié dangereuse ? Oui 11h00 Pour une exception d’euthanasie ? ??? 11h20 Le rôle de la personne de confiance dans la fin de vie Oui Sinon il va falloir qu'on milite pour notre sous forum! (librekom, )
Mike Posté 1 décembre 2007 Signaler Posté 1 décembre 2007 Je comptais venir ce matin, mais ma gueule de bois m'en a dissuadé. Tu y étais finalement Roni?
Roniberal Posté 1 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 1 décembre 2007 Je comptais venir ce matin, mais ma gueule de bois m'en a dissuadé. Tu y étais finalement Roni? Non, j'ai pas mal de travail depuis quelques jours à la maison.
Chitah Posté 1 décembre 2007 Signaler Posté 1 décembre 2007 A propos de fin de vie, j'ai lu une interview de l'ancien kiné de Vincent Imbert, qui semble expliquer que ce dernier n'"avait pas conscience de ce qui se tramait, et que c'est la maman de celui-ci qui a tout planifié des mois à l'avance, l'euthanasie de son fils.
Roniberal Posté 1 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 1 décembre 2007 Oui, j'avais vu ça également: http://news.catholique.org/16875-france-vi…lait-pas-mourir France : « Vincent Humbert ne voulait pas mourir »ROME, Jeudi 29 novembre 2007 (ZENIT.org) – « Vincent Humbert ne voulait pas mourir », titre aujourd’hui le quotidien français « Le Parisien - Aujourd’hui en France » auquel se confie le kinésithérapeute de Vincent Humbert, mort par euthanasie. Le kinésithérapeute dénonce : « Vincent, pour ceux qui l’ont connu et véritablement aimé, n’est pas mort dans la dignité ». Le témoignage complet d’Hervé Messager, kinésithérapeute de Vincent Humbert, est en ligne. Avant la diffusion, lundi prochain, à la télévision française, d’un téléfilm consacré à « l’affaire Vincent Humbert », Hervé Messager, son kinésithérapeute, dit vouloir « rétablir certaines vérités », quatre ans après la mort, par euthanasie, du jeune tétraplégique, indique la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune. « Généthique » rappelle que Vincent Humbert était soi-disant devenu aveugle et paraplégique suite à un accident de voiture. Sa mère, Marie Humbert, lui a injecté une dose de barbituriques qui l’a plongé dans le coma. Le Dr Frédéric Chaussoy a alors décidé de débrancher le respirateur artificiel du jeune homme, puis de lui administrer un produit létal, entraînant son décès par arrêt cardiaque. Le 26 février 2006, le juge d’instruction de Boulogne-sur-Mer a clos le dossier Humbert en prononçant un non-lieu pour Marie Humbert et l’anesthésiste qui ont provoqué la mort de Vincent Humbert. L’homicide volontaire a été pourtant reconnu. Mais « l’exonération de responsabilité » est intervenu pour raisons de pression médiatique. Cette affaire avait été très largement médiatisée et avait suscité un long débat à l’origine d’une nouvelle loi sur « l’accompagnement en fin de vie », adoptée le 22 avril 2005 au Parlement et instituant un droit à « laisser mourir ». Hervé Messager a soigné Vincent Humbert pendant presque deux ans au centre héliomarin de Berck-sur-Mer, dans le Nord de la France. Pour lui, l’état du jeune homme a été « déformé ». « Profondément, je ne crois pas qu’il avait envie de mourir », déclare le kinésithérapeute. Pour raconter sa version des faits, Hervé Messager a envoyé un DVD, assorti d’une lettre-témoignage à des députés, sénateurs et journalistes. Ce DVD a été financé par l’association « SOS Fin de vie ». « Ce qui m’a le plus révolté dans l’avalanche médiatique, c’est la répétition en boucle d’une multitude de mensonges. Tous les médias ont repris ces inepties comme s’ils n’avaient aucun souci de vérifier la vérité. Vincent n’était pas tétraplégique. Aucun médecin n’a dit à Marie que son fils avait une lésion de la moelle épinière. Vincent n’était pas aveugle même s’il ne voyait pas bien. Vincent n’avait pas de perfusion (…). Vincent, pour ceux qui l’ont connu et véritablement aimé, n’est pas mort dans la dignité ». « La disparition forcée de Vincent Humbert a été chez nous à Berck un cas unique dans l’histoire de notre hôpital. Mais elle a fait naître beaucoup d’angoisse ici et, j’imagine, ailleurs. (…) Pourquoi avoir tué Vincent ? S’il y a une logique à cette mort, on devrait admettre qu’il y a, dans notre hôpital, des centaines de patients de plus qu’il faudrait tuer ! Si on commence à tuer pour ça, on va finir par tuer tous ceux qui entrent à l’hôpital. Et ceux qui survivent sans progrès au bout de deux ans, qu’est-ce qu’on en fait ? Doit-on les achever ? » « Au nom de la vérité et de l’amitié, j’ose vous dire que Vincent avait encore plein de choses à vivre. Il y a aujourd’hui, dans nos hôpitaux, beaucoup de Vincent qui sont dans des situations dix fois pire que lui. Et les familles veulent que leur proche continue à vivre. Même le patient, quand il peut s’exprimer, veut continuer l’aventure de la vie. Il y a certes, des jours, des moments de dépression. A nous, personnel soignant, de les soutenir, on est là pour cela. Mais il nous faut un climat de confiance ». Pour les médecins qui ont accompagné Vincent Humbert, le téléfilm travestit la réalité. « C’est une accumulation d’éléments tous plus misérabilistes les uns que les autres qui trempent dans l’eau de rose et ne visent qu’à une chose : faire verser des larmes à la ménagère de moins de 50 ans », avait prévenu le Dr Pascal Rigaud, chef du service de rééducation fonctionnelle où séjournait Vincent (« Le Quotidien du Médecin » du 6 septembre 2007). Pour le Dr François Danzé, chef du service de neurologie du centre héliomarin de Berck-sur-mer : « C’est une opération indigne, qui vise à faire du pathos à bon marché sur une histoire qui a profondément bouleversé les membres de nos équipes ». De toute façon, cette histoire n'a été qu'un tissu de mensonges du début à la fin. Un autre exemple: http://www.agoravox.fr/print_article.php3?…mp;format=print Le Pr Louis Puybasset, médecin anesthésiste-réanimateur au groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP, dénonce dans son article d’avril 2007, intitulé "Euthanasie: la nausée des soignants", l’instrumentalisation du débat sur l’euthanasie par des associations à but lucratif comme l’ADMD: instrumentalisation du rôle du soignant et de la détresse des malades et de leur entourage, à l’exemple de Vincent Humbert et de la mère de celui-ci:"Instrumentalisation de la détresse des malades d’abord, puisque l’on cache une revendication qui a pour objet essentiel de créer un droit à la mort derrière une soi-disant solution au problème de la souffrance. Cette forme d’instrumentalisation a été portée jusqu’à la caricature par la ’manipulation’ dont Vincent Humbert et sa mère ont été les victimes. Comment ne pas tenir compte du témoignage de la mère de Vincent, publié par Le Parisien du 6 mars 2007, qui affirme que Jean Cohen, ancien président de l’ADMD, lui a donnée des ’conseils’ lorsqu’elle était à Berck-sur-mer? Médicalement, on s’interroge. Comment ce jeune homme, victime d’un traumatisme crânien sévère et ayant fait plusieurs mois de coma, porteur de séquelles qui telles que décrites dans son livre ressemblent à un atteinte motrice sévère et bilatérale d’origine centrale associé à une cécité corticale, a-t-il pu écrire un livre qui reprend tout des thèses de l’ADMD?" Jean Cohen est vraiment une raclure qui mérite les pires souffrances…
Chitah Posté 1 décembre 2007 Signaler Posté 1 décembre 2007 L'origine des sources plus la tonalité du discours que tu tiens Ronibéral décrédibilise totalement ton propos. Ca ne peut donner à un observeteur extérieur que l'envie de croire le contraire.
Rincevent Posté 1 décembre 2007 Signaler Posté 1 décembre 2007 L'origine des sources plus la tonalité du discours que tu tiens Ronibéral décrédibilise totalement ton propos. Ca ne peut donner à un observeteur extérieur que l'envie de croire le contraire. Ce n'est pas la première fois que je me fais cette réflexion. D'autant que je ne demande pourtant qu'à être convaincu.
Roniberal Posté 1 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 1 décembre 2007 L'origine des sources plus la tonalité du discours que tu tiens Ronibéral décrédibilise totalement ton propos. Ca ne peut donner à un observeteur extérieur que l'envie de croire le contraire. Tiens, ça m'aurait étonné… Je commence à avoir ras-le-bol (et le mot est faible) qu'à chaque fois que je cite un auteur chrétien ou un texte venant d'un site chrétien, on me réponde que je n'aurais pas dû les poster car ça décrédibilise mon argumentation du fait que de nombreuses personnes ne sont pas religieuses ou ne croient pas en la morale religieuse. Que je sache, un seul des deux articles que j'ai postés provient d'un site catholique et, de toute façon, je ne vois pas ce que ça change au schmilblick: cet article est un bref rappel de faits. Quant au second, il s'agit d'un extrait d'interview d'un médecin anesthésiste-réanimateur qui donne une opinion médicale et non religieuse. Concernant mon ton, je n'ai aucune, mais alors aucune raison d'être complaisant face à ces pratiques. Quant à l'"observateur extérieur", merci de le laisser s'exprimer. Pour info, nos adversaires communo-trotskistes utilisent un langage dix fois plus outrancier que le mien pour qualifier l'idéologie libérale et force est de reconnaître que ça marche. A méditer… Ce n'est pas la première fois que je me fais cette réflexion. D'autant que je ne demande pourtant qu'à être convaincu. Tu te fais donc tes opinions sur un sujet selon le ton de tes interlocuteurs et les sources des textes postés?
Chitah Posté 1 décembre 2007 Signaler Posté 1 décembre 2007 Ronibéral, relis bien mon post : le mot-clé c'est "et", c'est pas l'un ou l'autre des deux éléments. Pas la peine de s'exciter non plus, au passage, et me faire ramasser pour tous les gens qui ont été un jour désagrables avec toi.
Roniberal Posté 1 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 1 décembre 2007 Ronibéral, relis bien mon post : le mot-clé c'est "et", c'est pas l'un ou l'autre des deux éléments. Pas la peine de s'exciter non plus, au passage, et me faire ramasser pour tous les gens qui ont été un jour désagrables avec toi. Mais même les deux éléments réunis ne suffisent pas à discréditer mon propos. Sinon, je n'ai pas dit que toi ou d'autres avaient été désagréables avec moi, ce qui commence à m'horripiler, c'est cette tendance, sur ce forum, à vouloir rejeter, sans l'étudier, toute source chrétienne. Et, encore une fois, l'article de "catholique.org" se bornait à effectuer un rappel de faits (même si il y avait une opinion derrière, je te l'accorde…).
Rincevent Posté 1 décembre 2007 Signaler Posté 1 décembre 2007 Tu te fais donc tes opinions sur un sujet selon le ton de tes interlocuteurs et les sources des textes postés? Le texte ne suffit pas, le contexte est aussi important. Et, qu'on le veuille ou non, nous marchons tous comme ça. Après, la pondération dépend des circonstances.
POE Posté 1 décembre 2007 Signaler Posté 1 décembre 2007 En tout cas, l'affaire en question a l'air moins simple depuis que les deux camps s'en sont saisi pour en faire un symbole, et cela c'est ennuyeux.
Roniberal Posté 1 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 1 décembre 2007 Le texte ne suffit pas, le contexte est aussi important. Et, qu'on le veuille ou non, nous marchons tous comme ça. Après, la pondération dépend des circonstances. En tout cas, ce que je remarque, c'est que le texte n'a même pas été lu apparemment. Seul compte "le lieu d'où on parle". Je t'aime bien mais là, ton honnêteté intellectuelle en prend un coup. En tout cas, l'affaire en question a l'air moins simple depuis que les deux camps s'en sont saisi pour en faire un symbole, et cela c'est ennuyeux. Minute, il y a un seul camp qui a essayé de faire une récupération honteuse d'un événement aussi tragique. L'autre se contente d'observer ces manipulations scandaleuses. Ni plus, ni moins.
Chitah Posté 1 décembre 2007 Signaler Posté 1 décembre 2007 En tout cas, ce que je remarque, c'est que le texte n'a même pas été lu apparemment.Seul compte "le lieu d'où on parle". Tu as bien retenu la leçon. Minute, il y a un seul camp qui a essayé de faire une récupération honteuse d'un événement aussi tragique.L'autre se contente d'observer ces manipulations scandaleuses. Ni plus, ni moins. Editer un DVD à 500 exemplaires pour l'envoyer à des décideurs c'est cela que tu appeles "observer ces manipulations scandaleuses".
Polydamas Posté 2 décembre 2007 Signaler Posté 2 décembre 2007 C'est vrai que quand Marie Humbert s'exprime, elle n'est pas du tout partisane, elle qui est maintenant devenue une militante du droit à l'euthanasie. La vidéo du kiné est ici. En tout cas, l'affaire en question a l'air moins simple depuis que les deux camps s'en sont saisi pour en faire un symbole, et cela c'est ennuyeux. Oui, vu le retentissement qu'a eu l'affaire. Mais je ne suis pas sûr qu'il faille imputer la faute aux cathos… Et puis, bon, ce que je trouve le plus révélateur dans ces propos, c'est la fin: Après la mort de Vincent, beaucoup de familles dont le patient était dans un état aussi grave, voire pire que celui de Vincent, sont venues nous dire : « Mais le nôtre, il ne faut pas le tuer, hein ? Faut pas le tuer !». Ces familles pensaient que nous allions généraliser l’acte isolé et médiatisé d’une seule personne… Certes, nous savons que ces familles souffrent de voir leur proche dans cet état… Mais elles préfèrent le voir vivant. Il y a toujours un fond d’espoir. Ces familles sont donc venues nous voir en nous disant : « Il faut le laisser vivre ». J'imagine ce que serait l'impact d'une loi sur l'euthanasie sur tous ces malades. Ce serait en gros leur dire : "Votre vie n'a aucune valeur…" Tiens, un autre témoignage intéressant, celui de Sylvie Ménard, cancérologue auparavant pro-euthanasie, qui a changé d'avis: " On m'a diagnostiqué il y a deux ans et demi un cancer de la moelle osseuse. Avant cela, je considérais l'euthanasie comme un droit. Depuis que je suis malade, je suis absolument contre. Si on la rend légale, l'euthanasie risque de devenir non pas un droit mais un devoir pour le patient qui, se sentant inutile et coûteux, demanderait la mort. Si on commence à légiférer, c'est la porte ouverte à tous les abus." " Si une personne souffre et se sent inutile, il faut avant tout soigner la dépression. Aide-t-on un dépressif sain à se donner la mort ? Tellement de gens luttent chaque jour pour vivre dignement en fauteuil ou avec des maladies en phase terminale ! Autoriser l'euthanasie, cela équivaudrait à leur infliger une gifle. Ce serait concéder qu'une vie comme la leur, ce n'est pas une vie. Or toutes les vies valent la peine d'être vécues. Je préfère courir le risque d'un peu plus de souffrance que de dire "vous avez raison, votre vie n'est pas valable"." " Je ne pense pas qu'il faille nécessairement être croyant pour voir que la légalisation de l'euthanasie serait la faillite de tout un système. Ma position touche tout le monde, et concerne uniquement la loi." Et Ménard, elle est de quel côté ? Et elle aussi, Elise Gagnet, infirmière en soins palliatifs, elle est de quel côté ?
Chitah Posté 2 décembre 2007 Signaler Posté 2 décembre 2007 C'est vrai que quand Marie Humbert s'exprime, elle n'est pas du tout partisane, elle qui est maintenant devenue une militante du droit à l'euthanasie. Les manquements de cette femme ne peuvent masquer ceux du camp d'en face. La vidéo du kiné est ici. J'ai été très touché par une interview de ce bonhomme dans le Parisien. Il a été tout à fait transparent sur le fait que ce DVD a été financé par "SOS Fin de vie". Sur ce forum, parfois, j'ai l'impression qu'on vit sur une autre planète, on s'invente des querelles qui n'existent que dans les salles de rédaction des grands quotidiens nationaux : l'immense majorité si ce n'est la totalité des gens que je connais est contre toute forme d'euthanasie.
h16 Posté 2 décembre 2007 Signaler Posté 2 décembre 2007 Sur ce forum, parfois, j'ai l'impression qu'on vit sur une autre planète, on s'invente des querelles qui n'existent que dans les salles de rédaction des grands quotidiens nationaux Si sur un forum, on ne débat plus, je ne vois pas ce qu'on va y faire.
Roniberal Posté 2 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 2 décembre 2007 Editer un DVD à 500 exemplaires pour l'envoyer à des décideurs c'est cela que tu appeles "observer ces manipulations scandaleuses". Je te signale, au cas où tu l'ignorerais, que l'émotion qu'a suscitée l'affaire Humbert a débouché sur des aménagements législatifs. L'euthanasie passive se voit renforcée depuis la loi Leonetti du 22 Avril 2005. Et inutile de te dire que sans affaire Humbert, il n'y aurait jamais eu de loi Leonetti. Donc, il est logique qu'un proche du patient fasse toute la lumière sur cette affaire et j'espère bien que la mère de Vincent Humbert sera poursuivie pour ses crimes. Les manquements de cette femme ne peuvent masquer ceux du camp d'en face. Mais quels manquements du camp d'en face? D'un côté, on a une femme qui tente de tuer son fils qui n'avait pourtant rien demandé de tel, avec le soutien inconditionnel d'une association et de l'autre, des personnes qui tentent de faire la lumière sur cette histoire manipulée du début à la fin par les "pro-euthanasie". En quoi est-ce que les "anti" comme SOS Fin de Vie ont-ils manipulé quoi que ce soit? Si demain Contribuables Associés envoie aux députés un documentaire relatant en détails l'état de faillite de la France et de la Sécurité Sociale, tu parleras de manquements ou de manipulations également? Quand LC organise une manifestation pour lutter contre les blocages, tu parles aussi de manipulations ou de manquement? L'association SOS Fin de Vie essaie de diffuser au maximum la manière dont Marie Humbert et ses accolytes de l'ADMD ont tenté de s'approprier cette affaire. Ce que je trouve dégueulasse là-dedans est que ce soit la propre mère d'un enfant qui ne voulait pas mourir qui soit la tête d'affiche de cette tragédie. Sur ce forum, parfois, j'ai l'impression qu'on vit sur une autre planète, on s'invente des querelles qui n'existent que dans les salles de rédaction des grands quotidiens nationaux : l'immense majorité si ce n'est la totalité des gens que je connais est contre toute forme d'euthanasie. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/…euthanasie.html 87% des Français favorables à l'euthanasieNOUVELOBS.COM | 16.03.2007 | 08:50 Ils sont 43% à se dire "tout à fait favorables" et 44% "plutôt favorables" à "la possibilité pour les personnes atteintes de maladies incurables de demander l'euthanasie", selon un sondage Sofres. Un sondage Sofres pour Le Nouvel Observateur et la Fondation Jean Jaurès, publié jeudi 15 mars, révèle que 87% des Français se disent favorables à "la possibilité pour les personnes atteintes de maladies incurables de demander l'euthanasie". Les Français sont en effet 43% à se dire "tout à fait favorables" à l'euthanasie et 44% "plutôt favorables". Ils ne sont que 4% à être "plutôt opposés" et 3% à être "tout à fait opposés". 6% se disent "sans opinion". Une opinion autant partagée par les hommes et les femmes qui sont respectivement 86% et 88% à se dire favorables. Si les personnes favorables à l'euthanasie restent largement majoritaires quelque soit leur âge, leur pourcentage décroît cependant pour passer de 92% pour les 18-24% à 87% pour les 25-34 ans et tomber à 79% pour les 65 ans et plus. Les affinités politiques Ce sont les personnes se déclarant proches de l'extrême gauche qui ont la plus forte opinion favorable envers l'euthanasie (93%), suivies de celles se classant au centre (88%), puis des autres sensibilités, gauche, droite et extrême-droite, toutes à 86%. Les personnes ayant l'intention de voter à l'extrême gauche lors de l'élection présidentielle sont quant à elles 94% à se dire favorables à l'euthanasie, suivies de celles ayant l'intention de voter François Bayrou ou Nicolas Sarkozy (89%), puis par celles ayant l'intention de voter Ségolène Royal ou Jean-Marie Le Pen (85%). Sondage réalisé les 7et 8 mars 2007 selon la méthode des quotas auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus. On se demande qui vit sur une autre planète… Que tu fréquentes des gens sains, soit, mais ils ne constituent hélas pas la majorité, loin de là.
POE Posté 2 décembre 2007 Signaler Posté 2 décembre 2007 Je pense qu'il est difficile d'avoir une idée objective de la réalité de cette affaire lorsqu'on a aucune information particulière. Il y a la vision de la mère, il y a celle du kiné, je ne vois pas comment on peut arriver à y voir clair derrière l'écran d'un ordinateur à moins d'avoir des dons de voyance. Tout ce qu'on peut dire objectivement, c'est que l'affaire ne semble finalement pas aussi simple que prévu.
Roniberal Posté 2 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 2 décembre 2007 Je pense qu'il est difficile d'avoir une idée objective de la réalité de cette affaire lorsqu'on a aucune information particulière. Le fait que Marie Humbert et l'ADMD se soient emparés de cette affaire en en déformant grossièrement les faits ne date pas du témoignage du kiné. Il y a la vision de la mère, il y a celle du kiné, je ne vois pas comment on peut arriver à y voir clair derrière l'écran d'un ordinateur à moins d'avoir des dons de voyance. Aaahhhh, les renvois dos-à-dos, ça faisait longtemps tiens! De nombreux médecins s'étaient déjà interrogés sur certains faits troublants (v. le texte d'Agoravox que j'ai posté en première page) bien avant le témoignage du kiné qui ne m'a pas surpris plus que ça.
Largo Winch Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Si sur un forum, on ne débat plus, je ne vois pas ce qu'on va y faire. Oh, certains pourraient venir y faire quelques calembours, calembredaines, facéties et autres mots d'esprit. ça s'est déjà vu… mais je ne veux dénoncer personne.
Ash Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 Sur cette question, de toute façon, le problème ne vient non pas de l'acte d'euthanasie en lui-même mais sa législation. Comme dans les cas de peines de mort, on en arrivera à tuer quelqu'un légalement et sans aucun responsable direct de cette prise de décision. Sans compter toutes les dérives sociétales d'une telle banalisation. Mais c'est déjà un autre débat.
Polydamas Posté 3 décembre 2007 Signaler Posté 3 décembre 2007 A propos du kine, je tombe là-dessus… D’où vient cette voix qui ose encore contester les conditions de la mort de Vincent Humbert ? Portrait d’Hervé Messager qui fut son kinésithérapeute pendant près de deux ans."Son kiné parle" : "Vincent ne voulait pas mourir". C’est à l’écoute de RTL, sa station favorite, que, le jeudi 29 novembre, Hervé Messager apprend le titre choc qui barre la Une du Parisien-Aujourd’hui en France dont il a reçu la journaliste deux jours plus tôt. L’homme n’est pas près d’oublier le premier commentaire qu’il entend. Le kinésithérapeute « reconnaît être catholique pratiquant » prétend le chroniqueur. Stupéfaction pour celui dont Le Parisien a pourtant précisé qu’il n’était « pas marié à l’Église » et que ses enfants n’étaient pas baptisés. Samedi, trois jours après l’explosion médiatique, Hervé Messager se dit « épuisé, mais soulagé » : « Je m’y attendais, mais pas à ce point ». Entre le standard de l’hôpital et son téléphone fixe, dont le numéro avait été laissé à la journaliste du Parisien, ce fut une déferlante d’appels. Comment se concentrer sur ses patients ? Pendant que sa messagerie sature mettant son téléphone « en carafe », Hervé Messager a subi, jeudi à midi sur Sud Radio, son premier lynchage téléphonique. L’interviewer est expert en guet-apens. De son côté, le journaliste de La Voix du Nord exige une réponse « sinon on met une page blanche sous votre nom ». Hervé s’exécute. Un peu partout, les limiers sont en campagne. « Certains veulent prouver que je suis fou et manipulé. » Le maire de Berck-sur-Mer été appelé. « Heureusement qu’on se connaît : il a dit que j’avais toute ma raison ». Même réponse d’une infirmière générale. Le kiné fait face à une tempête qui n’a rien à envier avec celles qui balaient épisodiquement l’immense plage de Berck jusqu’à ensabler le seuil des maisons. La sienne est cachée dans la verdure du bocage. Il s’y réfugie pour souffler, tenter un Sudoku ou s’adonner à son loisir favori, le billard anglais. Se sont succédé là « après le boulot », les caméras de Canal+ puis de France 3 pendant qu’à Paris, sur le plateau de LCI, le journaliste pouvait prendre à témoin son public contre « le petit kiné qui n’a pas daigné venir » se confronter à Marie Humbert. Au 20 heures de TF1, jeudi soir, la mère de Vincent avait déjà la part belle. L’icône médiatique est toutes griffes dehors contre le kiné taxé de « mensonge » et de « méchanceté gratuite ». Pour minimiser son témoignage, elle affirme, sans lui répondre sur le fond, qu’Hervé n’aurait été kiné de Vincent que 5 mois (Le Parisien), 6 mois (France soir) ou 8 (RTL), avec des durées qui s’échelonnent de « 5 minutes une fois par semaine » (La Voix du Nord) à « une à deux heures maximum par semaine » (France soir). Face à ces contradictions, Hervé Messager, lui, ne varie pas : « J’ai les preuves administratives ». Pourquoi ressortir ça après quatre années ? « J’ai écrit dans Le Réveil de Berck dès la mort de Vincent, puis un an plus tard, dans La Croix… Mais je n’intéressais pas. Un journaliste m’a avoué : ‘c’est pas vendable’ ! » À l’époque des faits plusieurs médecins et l’ergothérapeute de Vincent s’exprimaient dans le même sens que le kiné. L’Agence France Presse n’en avait pas fait une seule dépêche. Trop d’émotion en jeu pour contredire la mère avouera, incognito, un chef de service de l’AFP. Cette fois encore l’Agence a censuré Hervé. Au Centre Héliomarin de Berck « c’est l’omerta » confie une soignante désirant garder l’anonymat, une peur qu’elle a du mal à expliquer. Seul le docteur Danzé, chef de service, ose publiquement appuyer le témoignage d’Hervé. « Les autres me soutiennent en privé », se console le kiné. Plusieurs « pontes » l’ont toutefois appelé de divers hôpitaux pour le féliciter, et le « bravo » reçu par texto de son ex-femme lui a fait chaud au cœur. « Tous me disent que ma sincérité ne fait pas de doute ». « Qu’il laisse Vincent tranquille », persiste sa mère. « Mais pourquoi Marie va dans tous les médias pour promouvoir la fiction qui présente sa version des faits ? » répond le kiné. C’est ce téléfilm qui l’a poussé à redire, « une dernière fois avant qu’il ne soit trop tard », que la mort de Vincent n’était pas une fatalité. France Soir de vendredi a beau prétendre Marie « terrassée », elle défend bec et ongles « son » téléfilm. Même si ses dénégations lui « font mal aux tripes », le kiné soupire : « Au moins, ceux qui veulent savoir sauront ». De Montpellier où il dirige le service de réanimation du CHU, le professeur Olivier Jonquet commente : « Celui-là, il en a ! » Après 34 années de service à l’hôpital Héliomarin de Berck, Hervé Messager dit n’avoir « rien à gagner ». Pourquoi alors brave-t-il la dictature de l’émotion qui force les Français à ratifier la mort de Vincent Humbert ? « Par amour de la vérité ». Réponse lumineuse de celui qui se définit comme « mécréant ». Leçon de courage pour les croyants. Tugdual DERVILLE
Invité jabial Posté 6 décembre 2007 Signaler Posté 6 décembre 2007 J'aimerais en avoir le coeur net tout de même. Pratiquant, ou mécréant? A-t-il un histoire de participation à des campagnes pro-vie, anti-euthanise ou autres? A-t-on bien vérifié la crédibilité du témoignage de la mère? Y a-t-il déjà eu procès? Si oui, pourquoi le kiné ne s'y est-il pas manifesté?
Balko Posté 6 décembre 2007 Signaler Posté 6 décembre 2007 Il n'y a pas eut de procès. Le parquet a demandé un non lieu. Sans rentrer dans le débat Pour ou Contre , je trouve ca bizzarre que ce kiné ne se soit pas manifesté pendant l'instruction et parle juste avant la diffusion du téléfilm histoire de relancer une polémique. Comme on parle de la fin de vie, etes vous pour ou contre débrancher le respirateur artificiel de quelqu'un en mort cérébral comme ce fut le cas cette nuit du policier espagnol blessé par l'ETA ? Des actes d'euthanasie sur des morts cerebraux il y en a des dizaines en France chaque jour et cela ne choque personne. On pourrait laisser la personne vivre comme un légume pendant le restant de ca vie mais est-ce respecter la condition humaine que de faire ca ?
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