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Posté

Source et suite : http://www.europe1.fr/societe/syndicats-dans-l-armee-la-cedh-condamne-la-france-2248401

Un avis ? Quel est la réponse/position libéral sur l'interdiction de la grèVe ou de se syndiqué au sein de l'armée ?

Dans un pays libre, les fonctionnaires n'ont ni syndicat, ni droit de vote. Ca a longtemps été ainsi dans un tas de pays civilisés.

Et il peut être utile de rappeler que la grève, dans l'armée, ça s'appelle la mutinerie. Et ce n'est pas super bien vu.

Posté

Dans un pays libre, les fonctionnaires n'ont ni syndicat, ni droit de vote. Ca a longtemps été ainsi dans un tas de pays civilisés.

Et il peut être utile de rappeler que la grève, dans l'armée, ça s'appelle la mutinerie. Et ce n'est pas super bien vu.

 

 

Avoir le droit de se syndiquer n'a jamais voulut dire avoir le droit de grève. Les policiers et les magistrats ont le droit d'être syndiqué mais pas le droit de grève.

 

 

Quant au premier, on a sans doute pas la même vision d'un pays libre.

Et sinon, il y a même des pays civilisés sans liberté de la presse et tout.

Maintenant, chacun son droit de les défendre.

Posté

 

 

Les policiers et les magistrats ont le droit d'être syndiqué mais pas le droit de grève.

 

Et si tu ne fais pas partie de ces syndicats, tu ne progresses pas dans la fonction publique. Ça renforce la politisation de la police et de la justice et le corporatisme. Les policiers et les juges sont déjà au-dessus des lois, il vaut mieux éviter que l'organisation passe au-dessus du gouvernement, contrôlé par le Parlement.

 

Posté

Et si tu ne fais pas partie de ces syndicats, tu ne progresses pas dans la fonction publique. 

J'ai déjà entendu cette théorie.

Posté

Et si tu ne fais pas partie de ces syndicats, tu ne progresses pas dans la fonction publique.

 

Vrai et faux. C'est un moyen de progression mais pas le seul. Le corps est d'ailleurs la principale pour les postes hauts placé. L'étiquette politique et/ou le réseau en sont une autre.

Posté

Ce n'est pas une théorie et c'est particulièrement vrai dans la police.

 

http://blogs.mediapart.fr/edition/police-co/article/040414/le-syndicalisme-de-la-police

Là tu me montres un gars qui a fait carrière grâce à ses relations dans la politique.

 

L'article parle des problèmes incestueux entre politique et syndicat.

 

Ca ok.

Si tu es le copain du président de la république (donc du patron si tu es fonctionnaire), tu vas faire une carrière fulgurante.

 

Mais absolument rien ne dit qu'il faut être syndicaliste pour avoir une promotion.

Posté

http://police.etc.over-blog.net/article-les-syndicats-de-police-pour-les-nuls-75129692.html

 

 

 

Les syndicats de police ne peuvent plus prétendre être des contre-pouvoirs, ils font partie du système et ne sont que d’aimables filtres entre la base et l’administration.
Ils font diversion et, dociles, ils élaborent des stratégies d’immobilisme pendant que les flics de base avalent des couleuvres, eux qui sont les seuls à connaître et vivre la réalité de la sécurité publique.

 

Posté

C'est facile à vérifier expérimentalement, il faut prendre, disons, les 1000 mecs les plus haut placés de la police, regarder le pourcentage de syndiqués, et comparer au pourcentage de syndiqués dans le reste de la police.

 

Posté

Avoir le droit de se syndiquer n'a jamais voulut dire avoir le droit de grève. Les policiers et les magistrats ont le droit d'être syndiqué mais pas le droit de grève.

 

 

Quant au premier, on a sans doute pas la même vision d'un pays libre.

Et sinon, il y a même des pays civilisés sans liberté de la presse et tout.

Maintenant, chacun son droit de les défendre.

Je suis allé un peu loin. Que les fonctionnaires montent des associations qui se trouvent être des syndicats, pourquoi pas (là encore, peut-être pas dans l'armée, où ça pourrait créer un problème de double hiérarchie) - même si ça politise davantage la fonction publique qu'en leur absence. Mais le droit de grève, non, non et non. En Allemagne par exemple, aucun fonctionnaire n'a le droit de grève à ma connaissance, et fort peu de gens s'en plaignent.
Posté

Je n'ai pas grand chose à reprocher au droit de grève à titre personnel, même si je pense qu'il faut se prendre pour une victime pour y recourir.

Je suis plutôt opposé à l'existence du statut de fonctionnaire, qui devrait être transformé en CDI à l'exception négociable des magistrats et juges d'instruction. Et bien sûr, ne pas permettre à une personne travaillant pour la fonction publique de se présenter à une élection. L'Angleterre fait déjà ça, il faut démissionner du service public pour pouvoir se présenter.

Posté

On aurait donc le droit de ne pas respecter son contrat de travail sans qu'il n'y ait de conséquences ? 

Posté

Ce n'est pas la finalité du droit de grève, qui n'est d'ailleurs pas payé (normalement...). Ce n'est pas la grève qui me dérange, c'est plutôt d'y avoir recours. Si une personne n'est pas contente de son emploi, elle négocie avec son employeur, ou se trouve un autre travail, ou se met à son compte. Faire un caprice et extorquer des avantages "ou bien alors sinon", c'est un comportement de victime, pas d'adulte responsable.

 

D'ailleurs, mention spéciale aux pilotes d'Air-France qui ont arrêté leur grève au 14ème jour, sachant qu'elle n'était plus payée à partir du 15ème... Bien joué, les parasites.

Posté

On aurait donc le droit de ne pas respecter son contrat de travail sans qu'il n'y ait de conséquences ? 

 

 

La grève sans conséquences pour le salarié n'a pas à exister, tout comme la demande d'interdiction de la grève pour l'employeur. C'est un risque que tout ou partie des salariés prennent en connaissance de cause.

J'ajouterais que dans une utilisation raisonnable (pour ne pas dire "en bon père de famille" puisque c'est interdit désormais), la grève intervient dès lors que l'employeur ne respecte pas sa part du contrat.

Posté

 

 

Ce n'est pas la finalité du droit de grève, qui n'est d'ailleurs pas payé (normalement...)

 

À moins que ton contrat précise que tu peux prendre des congés sans solde à volonté, c'est une rupture unilatérale du contrat de la part du salarié. Le salarié met fin unilatéralement au contrat, l'employeur n'a qu'à en prendre note voir le poursuivre aux prud'hommes.

 

 

 

D'ailleurs, mention spéciale aux pilotes d'Air-France qui ont arrêté leur grève au 14ème jour, sachant qu'elle n'était plus payée à partir du 15ème... Bien joué, les parasites.

 

Tu es sur ? J'ai entendu Air France dire qu'un jour de grève c'est 5 jours sans paie (vu que c'est le temps de rotation complet d'un avion) et qu'ils avaient arrêté après que tout le petit personnel d'Air France ait craint pour son emploi.

Posté

J'ajouterais que dans une utilisation raisonnable (pour ne pas dire "en bon père de famille" puisque c'est interdit désormais), la grève intervient dès lors que l'employeur ne respecte pas sa part du contrat.

 

Oui, mais la grève est une façon assez "lutte des classes" de résoudre un différent. Il y a la négociation via les délégués du personnel, l'inspection du travail, les prud'hommes... Recourir à la grève est une méthode de victimes, d'irresponsables.

Posté

Non.

 

J'ai la même position que Bastiat dessus.

 

Bastiat défend le droit de prendre des congés à volonté ? Je croyais qu'il défendait l'abolition du délit de coalition (le droit de s'associer quoi).

Posté

J'ajouterais que dans une utilisation raisonnable (pour ne pas dire "en bon père de famille" puisque c'est interdit désormais), la grève intervient dès lors que l'employeur ne respecte pas sa part du contrat.

 

Oui mais ça ce n'est pas le droit de grève. C'est le droit normal des contrats.

Posté

On aurait donc le droit de ne pas respecter son contrat de travail sans qu'il n'y ait de conséquences ? 

 

La rupture du contrat est une conséquence possible et les compensations ou autres conséquences éventuelles sont normalement précisées dans le contrat.

Au delà de ça, faire grève c'est juste ne pas venir travailler. Si un seul mec le fait, il est viré et doit éventuellement compenser, c'est normal.

 

Mais il ne t'auras pas échappé que l'intérêt de la grève c'est de se mettre d'accord pour s'arrêter de travailler à une échelle telle que l'employeur préfère négocier que virer tout le monde et avoir à remplacer tout son personnel.

 

Bref le droit de grève n'a pas vraiment besoin d'exister en lui même, je suppose qu'on en parle parce qu'à une certaine époque, les patrons appelaient la garde républicaine pour remettre les gens au travail et ça leur semblait une façon juste de traiter le problème. En réponse les associations d'ouvriers ont invoqué un "droit de grève" qu'ils avaient en fait déjà, le droit de ne pas subir des conséquences de rupture de contrat non établies à l'avance (type assaut de garde républicaine).

Posté

C'est simple.

 

Le droit de grève en tant que droit-liberté, c'est à dire le droit de faire la grève sans finir en prison, est une bonne chose.

Le droit de grève en tant que droit-créance, c'est à dire le droit de faire la grève sans en subir aucune conséquence de la part de son employeur, est un aberration. 

Posté

Bastiat défend le droit de prendre des congés à volonté ? Je croyais qu'il défendait l'abolition du délit de coalition (le droit de s'associer quoi).

Bastiat a défendu le droit de grève.

 

Perso, je défends le droit à avoir le droit de mettre le droit de grève dans son contrat.

Après à chacun de signer ou pas un contrat avec ce droit.

 

Actuellement on impose cette clause, dans l'immense majorité des cas il y a le droit, dans une infime minorité, tu n'as pas le droit.

Le problème d'imposer, dans un sens ou l'autre me gêne.

 

Le droit de grève en tant que tel pas du tout.

Posté

C'est simple.

 

Le droit de grève en tant que droit-liberté, c'est à dire le droit de faire la grève sans finir en prison, est une bonne chose.

Le droit de grève en tant que droit-créance, c'est à dire le droit de faire la grève sans en subir aucune conséquence de la part de son employeur, est un aberration. 

 

Voilà en gros.

Posté

Ce fantasme de la grève = vacance à volonté, c'est un fantasme.

 

Si tu veux des vacances à volonté, vaut largement mieux faire dans l'arrêt maladie.

Lancer une grève pour une journée de congé, c'est pas rentable du tout.

Posté
Le droit de grève en tant que droit-liberté, c'est à dire le droit de faire la grève sans finir en prison, est une bonne chose.

Le droit de grève en tant que droit-créance, c'est à dire le droit de faire la grève sans en subir aucune conséquence de la part de son employeur, est un aberration. 

 

+1

 

Posté

J'aime bien cette citation de trotsky sur les grévistes:

 

"La meilleure place, pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c'est le camp de concentration"

 

Le droit de grève est d'ailleurs interdit en Chine.

Posté

Oui mais ça ce n'est pas le droit de grève. C'est le droit normal des contrats.

 

C'est vrai, à l'instar du droit de retrait.

Posté

Ce fantasme de la grève = vacance à volonté, c'est un fantasme.

 

Si tu veux des vacances à volonté, vaut largement mieux faire dans l'arrêt maladie.

Lancer une grève pour une journée de congé, c'est pas rentable du tout.

 

C'est un peu le principe du droit de grève, à moins qu'on considère qu'avoir l'aval des syndicats/représentants du personnel est une obligation pour faire grève en Libéralie, ce qui me semble peu probable.

 

 

 

Le droit de grève est d'ailleurs interdit en Chine.

 

Et alors ? Le problème de la Chine c'est le travail forcé pas l'interdiction de faire grève.

 

Si t'as un contrat avec un avocat, il a le droit comme ça de ne pas venir au procès ? Ou ça marche uniquement dans le cas du salariat la grève ?

Posté

Bastiat a défendu le droit de grève.

En aucun cas. Il défend le droit de coalition. C'est à dire le droit pour les employés de s'associer. Mais aussi le droit pour le patron de congédier sur le champ les grévistes, ou faire appel à des casseurs de grèves.

Et il le dit très clairement .

Invité
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