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Je raconte my life II - Le retour


Mobius

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Posté
Ok je comprends ce que tu veux dire maintenant, au temps pour moi. Tu contestes le chiffre de l'inflation alors que je pensais que tu disais qu'il n'était pas pris en compte.

Techniquement le PIB en valeur est divisé par l'indice de prix d'une année de référence, de cette manière il est à prix constants et donc l'inflation est éliminée, c'est pour ça que je disais que l'inflation "ne joue pas de rôle" dans la croissance, mais effectivement elle en joue bel et bien un dans son calcul.

La question est maintenant de savoir comment l'indice des prix est calculé. S'il est directement fonction de l'indice des prix à la consommation, il se pourrait bien que la croissance soit en grande partie fictive.

La délimitation de la masse monétaire souffre justement de contestation.

Entre M1, M2, M3, M4 et ce qu'on met à l'intérieur de chacun, il y a matière à faire couler beaucoup d'encre.

Les trois premiers indices sont parfaitement définis et ne souffrent que d'erreurs comptables mineures, certainement pas d'un facteur 2 ou 3 comme dans le cas de l'inflation.

Si tu demandes à trois élèves leurs notes et qu'ils ont tous au-dessus de la moyenne de la classe, la seule explication que tu trouves c'est que la moyenne de la classe est fausse ?

Lorsque quasiment tous les cas que je prends sont largement au-dessus et qu'on s'avère incapable de citer des notes au-dessous de la moyenne en nombre suffisant, je dis en effet que le calcul de la moyenne est foireux. C'est à celui qui avance des chiffres de les justifier et pas à moi de les invalider.

Et pour pousser un peu plus loin l'analogie, ici c'est comme si tu demandais à trois élèves du premier rang : il y a un biais de sélection dans tes exemples.

Le seul biais de sélection ici consiste à prendre pile-poil le seul prix qui baisse, celui de l'électronique grand-public. De mon côté, ce sont des prix dont je me souviens, pour lesquels j'ai pu retrouver une trace écrite et qui représentent les principaux postes de dépense des Français (nourriture, logement, transports), à la différence de l'électronique. Dans le cas de la SNCF, comme pour les retards (à peu près toujours sous-estimés), les augmentations des billets que je prends sont à peu près toujours largement supérieures au pourcentage annoncé. Pareil pour les péages et beaucoup d'autres prix revus à la hausse à des dates fixes.

Il n'y a pas de mystère: si l'indice officiel des prix à la consommation est si souvent constesté, cest que, comme pour beaucoup d'autres indices étatiques (chômage, dette, etc), il est enjolivé par plusieurs méthodes.

Posté

Il y a des indicateurs sur la durée de vie en "bonne santé". […]

Certes mais, à nouveau, l'augmentation de ces indices est très largement inférieure à la hausse du PIB/habitant. Par rapport aux années 70, l'espérance de vie a augmenté d'environ 10 ans, soit environ 15%, mais le PIB/h a lui été multiplié par deux.

Je maintiens que le PIB et surtout sa croissance sont des mauvais indicateur du niveau de vie. En réalité, ils traduisent surtout la hausse de la consommation de masse, qui n'est en rien synonyme de la qualité de vie.

Posté

La question est maintenant de savoir comment l'indice des prix est calculé. S'il est directement fonction de l'indice des prix à la consommation, il se pourrait bien que la croissance soit en grande partie fictive.

Les indices des prix (il y a plusieurs méthodes et plusieurs indices) utilisés pour déflater le PIB ne sont pas les mêmes que l'indice des prix à la consommation.

Mais je pense que la différence est minime, et qu'en calculant avec l'IPC cela donne une approximation convenable.

Les trois premiers indices sont parfaitement définis et ne souffrent que d'erreurs comptables mineures, certainement pas d'un facteur 2 ou 3 comme dans le cas de l'inflation.

Oui ils sont parfaitement délimités, mais ce qui pose problème c'est leur définition, et également leur pertinence.

Par exemple, mettre dans M3 les obligations court terme est discutable. Tout comme fixé la limite des obligations éligible à 2 ans. Etc.

De plus même les monétaristes se querellent entre eux pour savoir quel est l'agrégat qui est pertinent et qu'il faut surveiller.

Lorsque quasiment tous les cas que je prends sont largement au-dessus et qu'on s'avère incapable de citer des notes au-dessous de la moyenne en nombre suffisant, je dis en effet que le calcul de la moyenne est foireux. C'est à celui qui avance des chiffres de les justifier et pas à moi de les invalider.

En dehors de l'informatique et ce qui s'y rapporte, ce qui me vient en tête spontanément c'est le téléphone fixe, l'avion, l'électroménager. Mais le petit jeu des exemples est empreint de subjectivité, de biais et d'approximations, c'est très léger pour contester une mesure qui suit une méthodologie rigoureuse.

Il n'y a pas de mystère: si l'indice officiel des prix à la consommation est si souvent constesté, cest que, comme pour beaucoup d'autres indices étatiques (chômage, dette, etc), il est enjolivé par plusieurs méthodes.

Pour le contester il faut dire en quoi les méthodes utilisées enjolivent la réalité. Ce serait une contestation beaucoup plus recevable que de citer quelques exemples qui fondamentalement n'infirme rien du tout.

Moi je ne demande qu'à être convaincu de la fausseté de l'IPC, mais à chaque fois j'entends en guise d'arguments des exemples. Dernièrement j'écoutais Peter Schiff qui affirmait que le CPI sous-estimé l'inflation réelle, et qui, comme seule et unique argumentation, parlait des honoraires de son avocat qui avaient pris 70% en 3 ans :rolleyes:

Posté

[…] En dehors de l'informatique et ce qui s'y rapporte, ce qui me vient en tête spontanément c'est le téléphone fixe, l'avion, l'électroménager. [/Quote]

Soyons sérieux 2 mn, veux-tu. Tout ça ensemble, c'est largement moins de 10% du total des dépenses.

Mais le petit jeu des exemples est empreint de subjectivité, de biais et d'approximations, c'est très léger pour contester une mesure qui suit une méthodologie rigoureuse.

Méthodologie rigoureuse ? Vraiment ? Aux Etats-Unis, elle a déjà changé plusieurs fois, toujours dans le sens d'une réduction de l'inflation. Voir par exemple le site Shadowstats, qui recalcule l'inflation selon les méthodes de 1980 et de 1990:

http://www.shadowstats.com/alternate_data/inflation-charts

En France, dans les années 1980, on calculait l'inflation sur un panier moyen d'une centaine d'articles, certains n'ayant pas été changés depuis les années 50 (le fameux caleçon moletonné de Popeck). J'apprends aujourd'hui que la méthode a changé en France et fait intervenir plus de 16000 prix différents.

Est-ce rigoureux de casser le thermomètre ?

Pour le contester il faut dire en quoi les méthodes utilisées enjolivent la réalité. Ce serait une contestation beaucoup plus recevable que de citer quelques exemples qui fondamentalement n'infirme rien du tout.

J'ai déjà donné deux méthodes:

- donner plus d'importance que dans la réalité à des prix qui diminuent ou augmentent moins que la moyenne,

- tenir compte de l'innovation. C'est peut-être honnête quand l'article sans innovation existe toujours mais déjà nettement moins quand il est remplacé par l'article plus récent.

Je peux en citer d'autres:

- exclure du calcul les prix qui augmentent plus vite que la moyenne, comme les carburants, le tabac, le logement,

- prendre en compte les promotions au lieux des prix réguliers,

- tricher carrément et effrontément, comme la SNCF.

Posté

Pour le contester il faut dire en quoi les méthodes utilisées enjolivent la réalité. Ce serait une contestation beaucoup plus recevable que de citer quelques exemples qui fondamentalement n'infirme rien du tout.

Il y a deux gros reproche qui sont reprochés régulièrement à l'indice des prix.

Le premier est qu'il englobe de tout et pas seulement le panier de la ménagère. Alors que ce que ressent le consommateur c'est surtout l'augmentation du panier de la ménagère.

La réponse de l'INSEE est de dire que ce n'est pas le rôle de l'indice des prix de refléter le panier de la ménagère.

Le deuxième est la faible part du logement dans le calcul.

La réponse de l'INSEE est de dire que la moitié des français sont propriétaire. Et que l'achat d'un logement n'est pas de la consommation mais un investissement.

J'ai déjà donné deux méthodes:

- donner plus d'importance que dans la réalité à des prix qui diminuent ou augmentent moins que la moyenne,

Pourquoi?

- tenir compte de l'innovation. C'est peut-être honnête quand l'article sans innovation existe toujours mais déjà nettement moins quand il est remplacé par l'article plus récent.

Je ne comprends pas bien.

Tu peut donner un exemple?

Je peux en citer d'autres:

- exclure du calcul les prix qui augmentent plus vite que la moyenne, comme les carburants, le tabac, le logement,

Il y a un indice sans tabac.

Pour les autres pourquoi exclure le loyer?

- prendre en compte les promotions au lieux des prix réguliers,

C'est le cas.

Un produit est suivit dans le même magasin.

C'est le prix que tu payes en caisse qui est entré.

(bon on ne tiens pas compte des cartes fidélités par contre).

Posté

[…] Pourquoi?

? Pourquoi quoi ?

Je ne comprends pas bien.

Tu peut donner un exemple?

Je l'ai déjà fait: les airbags de voiture. Il faut suivre.

Il y a un indice sans tabac.

Pour les autres pourquoi exclure le loyer?

Pour tricher pardi.

C'est le cas.

Un produit est suivit dans le même magasin.

C'est le prix que tu payes en caisse qui est entré.

Ce que je voulais dire, c'est que l'enquêteur peut se rendre dans les magasins lors des promotions plus souvent que la fréquence des promotions dans la vie de tous les jours.

Posté

Sur BFM TV, un journaliste vient de présenter un meeting de Sarko, sur fond de l'affiche "La France forte". Malencontreusement (? je me pose la question car BFM TV parle beaucoup de Hollande), un arbre cachait le R de forte tandis que le journaliste cachait le F de France. Spéciale dédicace à la famille 16.

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Posté

Ce que je voulais dire, c'est que l'enquêteur peut se rendre dans les magasins lors des promotions plus souvent que la fréquence des promotions dans la vie de tous les jours.

La règle c'est qu'il aille toutes les 4 semaines dans le même magasin le même jour, relever le même produit. (Vu que 4X12 = 48, il y a 4 semaines sans relevés de prix dans l'année pour se caler)

Posté

J'ai entendu une phrase amusante ce matin : les politiciens français font le même déni de réalité à propos de la crise de la zone euro qu'avec le nuage de Tchernobyl : ça touche tout le monde, mais pas nous.

Posté

Moi je ne demande qu'à être convaincu de la fausseté de l'IPC, mais à chaque fois j'entends en guise d'arguments des exemples. Dernièrement j'écoutais Peter Schiff qui affirmait que le CPI sous-estimé l'inflation réelle, et qui, comme seule et unique argumentation, parlait des honoraires de son avocat qui avaient pris 70% en 3 ans :rolleyes:

Tu peux déjà admirer l'évolution de la méthodologie des Consumer Price Index et etc… Elle change chaque année pour obtenir le résultat voulu. En revanche, si on prend une méthodologie vieille de 15 ans, oulah, omg, oh non trop moche, vite changeons de méthodes.

Il en va d'ailleurs exactement de même avec les taux de personnes sans emploi, ou taux de chômage, etc…

On me dira : voui mais en même tu râles sur l'inefficience des administrations, et tu rales quand elles adaptent leur méthodes aux évolutions de l'environnement. Faudrait savoir.

Ce à quoi je répondrais :

Merde.

JD-1aTTsboU

Posté

Plus je lis, plus je deviens libertarien. A part cela rien de nouveau à l'Est.

Comme disait un sage:

"Once you start down the dark libertarian path, forever will it dominate your destiny"

Fais gaff donc; tu risquerais même de devenir anarcap :ninja:

Posté

J'hésite à aller voir Van Halen en concert. 100 balles c'est pas rien, et je ne sais pas qu'elle est l'ambiance à Montréal. Je sais qu'aux USA les concerts sont plutôt plates. Donc je sais pas.

Posté

C'est pas vraiment leur prestation scénique qui m'inquiète. J'ai vu quelques vidéos récentes et pour cela j'ai pas d'inquiètudes. C'est juste que j'ai vu des vidéos de concert d'AC/DC aux USA et le public et mou de chez mou. Rien à voir avec l'ambiance de fou qu'il y a en Europe. Et j'ai peur que ce soit la même chose à Montréal. Je ne suis pas très chaud pour mettre 100 balles dans un concert où la fosse est assise ou bien si tu n'as pas le droit de te lever dans les gradins.

Posté

Ah, Dieu est toujours là pour nous écouter et nous éclairer. Du coup je relis la Bible, en particulier les psaumes et le Nouveau Testament. Ca fait du bien.

Posté

Soyons sérieux 2 mn, veux-tu. Tout ça ensemble, c'est largement moins de 10% du total des dépenses.

Tu te fondes sur le prix des TGV Paris-Lyon, le prix d'un hôtel en région parisienne et le prix des baguettes, je pense que cela représente moins de 1% des dépenses des ménages… Tu es en mauvaise posture pour pouvoir invoquer le sérieux.

En France, dans les années 1980, on calculait l'inflation sur un panier moyen d'une centaine d'articles, certains n'ayant pas été changés depuis les années 50 (le fameux caleçon moletonné de Popeck). J'apprends aujourd'hui que la méthode a changé en France et fait intervenir plus de 16000 prix différents.

Est-ce rigoureux de casser le thermomètre ?

En quoi est-ce mal de passer d'une centaine de prix à 10000+ ?

Avec plus de prix on obtient une mesure plus fiable. Le thermomètre n'est pas cassé, il est amélioré.

J'ai déjà donné deux méthodes:

- donner plus d'importance que dans la réalité à des prix qui diminuent ou augmentent moins que la moyenne,

Pour la troisième ou quatrième fois : dans l'IPC, les prix sont pondérés en fonction de la part qu'ils représentent dans la dépense totale des ménages. C'est-à-dire que l'importance n'est pas fonction de l'augmentation ou de la diminution des prix. Cette objection est donc totalement irrecevable.

- tenir compte de l'innovation. C'est peut-être honnête quand l'article sans innovation existe toujours mais déjà nettement moins quand il est remplacé par l'article plus récent.

Je ne vois pas en quoi il est malhonnête de tenir compte de l'innovation. L'innovation est le principal facteur de diminution des prix, bien évidemment en supprimant les effets de l'innovation les prix augmenteraient plus, mais dans la réalité l'innovation impact les prix. Pour avoir l'inflation réelle, il faut en tenir compte.

Dans les faits, les produits anciens sont rarement spontanément remplacés par les produits récents. Il y a une période de transition où les produits anciens et récents cohabitent à des prix différents. Ce qui rend l'estimation du service supplémentaire d'autant moins arbitraire.

- exclure du calcul les prix qui augmentent plus vite que la moyenne, comme les carburants, le tabac, le logement,

S'il y a des indices hors tabac, hors énergies, etc., c'est parce qu'en amont, il y a un indice qui inclus tout cela.

- prendre en compte les promotions au lieux des prix réguliers,

Là encore la méthodologie de l'IPC fait que ce n'est pas comme ça que cela se passe. Les prix pris en compte sont enregistrés tout au long de l'année, chaque mois.

- tricher carrément et effrontément, comme la SNCF.

Les prix de la SNCF sont complexes et variés. Je pense que l'évolution du tarif du Paris-Lyon en TGV est vraiment très loin d'être représentatif de l'évolution de l'ensemble des prix de la SNCF.

Posté

J'ai fracassé la vitrine de mon aillephone qui est en train d'aillegoniser.

Peu de regrets vu que c'est un très mauvais téléphone et une merde innommable mais qui bénéficie comme la plupart des produits Apple d'un crédit et d'une surestimation de valeur auprès du public qui poussent à s'interroger sur les dangers de l'adoration sectaire et des gourous.

Malheureusement comme c'est du pro, il va être remplacé par une saloperie I-dentique.

Posté

Tu te fondes sur le prix des TGV Paris-Lyon, le prix d'un hôtel en région parisienne et le prix des baguettes, je pense que cela représente moins de 1% des dépenses des ménages… Tu es en mauvaise posture pour pouvoir invoquer le sérieux.

J'ai pris quelques exemples plus représentatifs que ceux de mes adversaires. Si on considère le prix des hôtels, tous les hôtels d'une catégorie donnée pratiquent des prix proches et à peu près les mêmes hausses. Ces prix et ces hausses sont fortement corrélés aux prix de l'immobilier et de la main d'oeuvre dans la région. J'aurais d'ailleurs pu prendre la côte de l'immobilier, qui a augmenté d'autant sinon encore plus vite.

Pour la quatrième fois, je te prie d'avancer les preuves que la méthodologie annoncée est suivie de façon rigoureuse et sans tricherie. Si c'est le cas, tu dois pouvoir avancer très facilement des prix de marchandises ou de services qui ont augmenté moins vite que l'inflation annoncée et qui représentent une part significative (mettons 30%) des dépenses des ménages.

Sur lib.org, la charge de la preuve incombe à celui qui croit aveuglément aux chiffres avancées par l'état, pas à celui qui les conteste.

En quoi est-ce mal de passer d'une centaine de prix à 10000+ ?

Avec plus de prix on obtient une mesure plus fiable. Le thermomètre n'est pas cassé, il est amélioré.

[/Quote]

Il n'est pas amélioré: il est changé donc je suis fondé à dire que la méthodologie suivie n'est pas rigoureuse, sinon il n'y aurait pas besoin d'en changer. Si tu penses qu'il est amélioré, c'est à toi de le montrer.

J'ai montré aussi que les anciennes méthodologies, dont on disait aussi à l'époque qu'elles étaient rigoureuses, conduisent à des chiffres de l'inflation beaucoup plus élevés que les chiffres officiels aujourd'hui. J'attends toujours ton commentaire à ce sujet.

Pour la troisième ou quatrième fois : dans l'IPC, les prix sont pondérés en fonction de la part qu'ils représentent dans la dépense totale des ménages. C'est-à-dire que l'importance n'est pas fonction de l'augmentation ou de la diminution des prix. Cette objection est donc totalement irrecevable.

Tu répètes bêtement ce que disent les statisticiens. Je dis qu'ils trichent et je l'ai prouvé avec des prix représentatifs.

Je ne vois pas en quoi il est malhonnête de tenir compte de l'innovation. L'innovation est le principal facteur de diminution des prix, […]

Je ne vois pas comment tu peux te contredire ainsi. Un airbag dans une voiture n'en diminue pas le prix, je peux te le garantir. Si l'innovation faisait baisser les prix, en retranchant son effet comme le fait l'INSEE, on aurait une hausse des prix encore plus grande… En fait, comme je l'ai expliqué, l'innovation participe au contraire à l'augmentation générale des prix.

Je pense que tu répètes bêtement ce que disent les crânes d'oeuf de l'INSEE et je ne vois pas l'intérêt de discuter plus avant avec quelqu'un qui avance de telles absurdités, manifestement contredites par ce que tout le monde peut constater dans la vie de tous les jours.

Posté

Pour la quatrième fois, je te prie d'avancer les preuves que la méthodologie annoncée est suivie de façon rigoureuse et sans tricherie.

Je remarque que maintenant que j'ai démonté tes arguments visant à démontrer que la méthodologie employée n'est pas bonne, tu dévies en parlant du respect de cette méthodologie.

Sur lib.org, la charge de la preuve incombe à celui qui croit aveuglément aux chiffres avancées par l'état, pas à celui qui les conteste.

Ce n'est pas une question de lieu mais d'hygiène intellectuelle. Il est quasiment impossible de démontrer qu'une méthodologie est suivie ou n'est pas suivie.

Alors qu'il est beaucoup plus facile de montrer qu'elle est mauvaise (chose que tu as échoué à faire).

Si tu penses qu'il est amélioré, c'est à toi de le montrer.

J'ai vais m'épargner d'expliquer pourquoi une mesure se fondant sur une dizaine de milliers de prix est meilleure qu'une mesure se fondant sur une centaine de prix.

J'ai montré aussi que les anciennes méthodologies, dont on disait aussi à l'époque qu'elles étaient rigoureuses, conduisent à des chiffres de l'inflation beaucoup plus élevés que les chiffres officiels aujourd'hui. J'attends toujours ton commentaire à ce sujet.

Je dois avouer que je ne suis pas très au fait des détails de ces modifications, je suppose que toi non plus. Des modifications peuvent être parfaitement légitimes. Par exemple la structure des dépenses des ménages varie dans le temps, il est normal d'adapter la méthode pour en tenir compte. Les différences peuvent s'expliquer par la moindre adéquation des anciennes méthodes par rapport à la réalité d'aujourd'hui.

Je ne vois pas comment tu peux te contredire ainsi. Un airbag dans une voiture n'en diminue pas le prix, je peux te le garantir. Si l'innovation faisait baisser les prix, en retranchant son effet comme le fait l'INSEE, on aurait une hausse des prix encore plus grande… En fait, comme je l'ai expliqué, l'innovation participe au contraire à l'augmentation générale des prix.

L'innovation fait baisser le prix à qualité égale. Je n'avais pas précisé "à qualité égale" tellement cela me semblait évident. Un airbag dans une voiture augmente la qualité de celle-ci, par conséquent le prix augmente. Et il est normal de prendre en compte en même temps que l'augmentation du prix, l'augmentation de la qualité.

Pour connaitre l'inflation sur les voitures, tu fais une comparaison entre le prix d'une 305 et le prix d'une 308. Pour que cela ait un sens il faudrait qu'une 305 ait une qualité égale à celle de la 308, or ce n'est pas le cas, donc ton calcul est dénué de sens. Et se reposer sur ce genre de calculs bidons pour prendre de haut les statisctiens de l'INSEE, ça ne fait pas sérieux.

Je pense que tu répètes bêtement ce que disent les crânes d'oeuf de l'INSEE et je ne vois pas l'intérêt de discuter plus avant avec quelqu'un qui avance de telles absurdités, manifestement contredites par ce que tout le monde peut constater dans la vie de tous les jours.

Il arrive que le bon sens soit loin de la vérité. Etre d'accord avec "ce que tout le monde peut constater" n'est pas forcément bon signe.

Puisqu'on en est aux confidences, je pense que tu as le même discours que l'average Joe qui croit que son ressenti correspond à la réalité, et que tu en diffères seulement par une rationalisation un peu plus poussée de ce préjugé.

Posté

Ayant pas mal de difficulté à saisir cet article, je vous demande votre aide, si cela ne vous embarrasse pas, afin de m'en présenter les principaux arguments voir discuter les conclusions de l'auteur (en espérant que cette explication soit utile pour d'autres internautes) :

Now that the Greek bailout is topic front and center for the second year

in a row, it means that it is time for the mainstream media to once

again prove to the world that in the past year it has learned precisely didley squat about

how the more complicated securities used in capital markets operate.

Such as CDS. Just like in May 2010, the prevalent trope among the clickbaiters

is that CDS written against Greece will destroy the world, in

superficial attempts to bring about panic induced by the faulty

conventional wisdom that CDS was the cause for the implosion of AIG.

Well, wrong.

First, for those who actually care, CDS is nothing more than a low margin synthetic method to express a bearish position on an underlying credit (such as US government bonds), in the process facilitating market clearance and price discovery. Period. And as long as there is an idiot who is willing to take the other side of a trade which expresses nothing more than appreciation of risk, CDS can be written into existence (which is how Paulson made his Abacus money) or traded on the secondary market (the fact that said idiot is still trading CDS is thanks to the US government policy of making financial risk and failure a thing of the past, but that is the topic for another post). Another key CDS feature that is constantly ignored by nearly everyone is variation margin, or the daily posting of cash collateral based on intraday moves of CDS. This was extensively discussed in our post on the threats posed by the $600 trillion OTC market. A third key fact is that all the data on Greek CDS is publicly available yet nobody bothers to actually check it: after all why let facts stand in the way of a good story. So here are the facts: there is $5 billion in net notional daily margined risk exposure on the Hellenic Republic (also known as Greece). This is a 28% reduction in net notional risk over the past year, the largest drop in risk exposure of any of the top 30 credits tracked by DTCC. The total notional of Greek CDS outstanding is the 21st biggest in the world, behind such names as Italy (at the top), France, Spain, Goldman, JPMorgan, Berkshire and Wells Fargo. Lastly, 5 Year Greek CDS (at last check about 45 points upfront) is currently trading wide of cash bonds, which upon an event of default will likely rise on short covering and higher recovery expectations, which means that sellers of protection will actually receive a cash payment from this point until an actual EOD occurs when the basis between cash and CDS collapses.

The truth is that there is certainly risk from a Greek contagion effect, and far more than a risk - it is a certainty, and the catalyst will be none other than the world's largest and most undercapitalized hedge fund - the ECB, which holds tens of billions of Greek debt as cash collateral which would have to remarked 50% lower in the process making the key European liquidity backstopper insolvent (in practice if not in theory: after all the ECB will just print more €), forcing a self-fulfilling liquidity run prophecy. But the contagion risk is not in Greek CDS, where risk sellers have not only contracted their exposure by the largest amount of the most active contracts, but where daily steady cash outflows to satisfy variation margin mean that banks have "overreserved" for an event of default, and may in fact be cash inflow beneficiaries.

As the DTCC-sourced chart below shows Greek CDS has seen the largest drop in net notional outstanding among the 30 largest positions. Furthermore, as can be seen it is well down on the table. The names in the top 5 positions should be a far greater source of risk, as that is where the perception of risk, and the market "reality" have not yet converged.

CDS%20DTCC%20Update_1_0.jpg

Most important, at least in our opinion, in the table above is not the 21st ranked name, but the 26th one, which has seen the change in its net notional CDS outstanding increase by 136%, or the most of the top 30, over the past year.

It should be rather obvious which "entity" is ranked #26… soon to be #1.

And for those who missed it, such as the entire mainstream media, here is your guide to the uber secret intricacies (yet completely public to those who search) that actually happen in CDS daily margin flows.

CCPs typically rely on four different controls to manage their

counterparty risk: participation constraints, initial margins, variation

margins and non-margin collateral.

A first set of measures are
participation constraints
, which aim to prevent CCPs from dealing with counterparties that have unacceptably high probabilities of default.

The second line of defense is
initial margins
in

the form of cash or highly liquid securities collected from

counterparties. These are designed to cover most possible losses in case

of default of a counterparty. More specifically, initial margins are

meant to cover possible losses between the time of default of a

counterparty,8 at which point the CCP would inherit its positions, and

the closeout of these positions through selling or hedging. On this

basis, our hypothetical CCP sets initial margins to cover 99.5% of

expected possible losses that could arise over a five-day period. CCPs

usually accept cash or high-quality liquid securities, such as

government bonds, as initial margin collateral.

As the market values of counterparties’ portfolios fluctuate, CCPs collect
variation margins
,

the third set of controls.
Counterparties whose portfolios have lost

market value must pay variation margins equal to the size of the loss

since the previous valuation. The CCP typically passes on the variation

margins it collects to the participants whose portfolios gained in

value. Thus, the exchange of variation margins compensates participants

for realised profits/losses associated with past price movements while

initial margins protect the CCP against potential future exposures.

Variation margins, typically paid in cash, are usually collected on a

daily basis, although more than one intraday payment may be requested if

prices are unusually volatile.

Source : http://www.zerohedge…ontagion-threat

Posté

(juste pour ton info, sur ZH, Tyler Durden est un spécialiste des phrases à rallonge dans un style typiquement américain)

(et c'est moi, franchouille spécialiste des phrases à rallonge, qui dit ça :mrgreen: )

Posté

Si c'est le cas, tu dois pouvoir avancer très facilement des prix de marchandises ou de services qui ont augmenté moins vite que l'inflation annoncée et qui représentent une part significative (mettons 30%) des dépenses des ménages.

Selon l'INSEE, ce qui a augmenté moins vite que l'inflation entre 1998 et 2011:

Produits Manufacturés

Habillement et chaussures

Produits de santé

Services de Santé

Transport et communication

(on doit bien être à 30% de la consommation)

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=78&date=20120119

Posté
Selon l'INSEE, ce qui a augmenté moins vite que l'inflation entre 1998 et 2011:

Produits Manufacturés

Habillement et chaussures

Produits de santé

Services de Santé

Transport et communication

(on doit bien être à 30% de la consommation)

http://www.insee.fr/…8&date=20120119

Avec les pondérations de l'INSEE dans le calcul de l'Indice des Prix à la Consommation (IPC), en effet. Mais les pondérations de l'INSEE sont très différentes des principaux postes de dépenses de consommation des Français, que l'INSEE publie également, par exemple ici:

http://www.journaldunet.com/economie/indicateurs/repartition-depenses-de-consommation/index.shtml

On y apprend que le logement est le principal poste de dépense, à environ 25%. Or dans la pondération de l'IPC, les loyers et autres sont à 7,4% seulement. En fait, le prix de l'immobilier à l'achat n'est pas du tout pris en compte dans l'IPC, même par les intérêts bancaires, comme rappelé par un intervenant précédemment et comme indiqué ici:

http://www.parlons-finance.fr/taux-inflation-immobilier-message-17806681.html

Ainsi, l'IPC ne tient pas compte du principal poste de dépense des Français et de l'une des principales causes de la crise. Le tout justifié par un argument fallacieux que je cite:

http://www.insee.fr/fr/methodes/sources/pdf/Indice_des_prix.pdf

Lorsqu’il s’agit d’un logement destiné à être occupé par son propriétaire, quel que soit le poids de l’effort d’épargne pour l’acheter ou le faire construire, il s’agit là encore d’un placement, qui rapportera à son auteur d’être logé, et non d’une consommation.

A ce compte-là, le loyer rapporte aussi au locataire "d'être logé" (fabuleux investissement).

Mais ce n'est pas tout.

La note méthodologique (http://www.insee.fr/fr/indicateurs/ind78/method_idconj_29.pdf ) indique:

L'IPC est un indice de Laspeyres chaîné annuellement. Outre la composition de l'échantillon, les pondérations utilisées pour agréger les 21 000 indices élémentaires (croisement variété x agglomération dans le cas général) sont également mises à jour chaque année. Ces pondérations représentent la part des dépenses associées à l'agrégat concerné au sein de l'ensemble des dépenses de consommation des ménages couvertes par l'IPC.

Elles sont obtenues, pour la plupart, à partir des évaluations annuelles des dépenses de consommation des ménages réalisées par la Comptabilité Nationale.

J'aime bien le "pour la plupart", qui indique que certains coefficients ne sont pas déterminés par la "Comptabilité Nationale". Et comment alors ? Au pif ? Et dans quelle proportion du total ? Mystère. La part des produits manufacturés, dont le prix moyen est à peu près constant, est de 30%, soit 4 fois plus que les loyers. Etrange et pas justifié vu que la case "autres produits manufacturés" est à 21%. Au vu de ces pondérations, justifiées correctement nulle part, je maintiens que c'est là que l'on trouve une source essentielle de manipulation.

Et enfin, la méthodlogie suivie est tellement rigoureuse que le gouvernement envisage de casser à nouveau le thermomètre, comme indiqué ici:

http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/pouvoir-achat-insee/pouvoir-achat-entre-perception-realite-comment-mesurer.html

Lors de la conférence sur l’emploi et le revenu du 14 décembre 2006, le Premier ministre a évoqué la mise en place d’un nouvel indice des prix, incluant le logement, l’énergie, l’eau et le téléphone afin qu’il soit plus représentatif. Lors de sa conférence trimestrielle du 19 décembre 2006, le ministre des finances a annoncé l’ouverture de 3 chantiers : la mise en place d’indices catégoriels, la mise à l’étude par l’INSEE d’une meilleure prise en compte des dépenses de logement des ménages et l’élaboration d’un « bouquet de services-type », élaboré sur la base des dépenses mensuelles avec les associations de consommateurs, permettant le suivi des dépenses dites « contraintes ».
Posté

L'indice des prix à la consommation n'est pas un indice des prix tout court. Il ne prend en compte qu'une partie du système de prix. La partie liée à la consommation.

Cet état de fait est d'ailleurs potentiellement très problématique étant donné que les banquiers centraux utilisent les indices de prix à la consommation pour connaître l'inflation, ce qui élimine tout une partie du système de prix de leur surveillance. D'aucuns pensent qu'avec un indice qui tiendrait compte de la totalité du système de prix, la masse monétaire serait beaucoup mieux gérée.

Mais cela ne change rien au fait que l'immobilier est bel et bien un investissement, et que si l'on se met à prendre en compte les investissements, il faut, par la même logique, également prendre en compte le prix des actifs financiers. Et ainsi transformer l'indice de prix à la consommation en indice de la totalité du système de prix. Ce serait sans nulle doute une grande amélioration pour les banquiers centraux, mais ce serait un indice dont l'utilité est déjà beaucoup plus discutable pour les ménages.

Et le fait que l'IPC ne soit pas la panacée et soit perfectible n'explique toujours pas en quoi il est manipulé par l'état et ses statisticiens chauves stipendiés. Et pourquoi il faudrait davantage faire confiance aux chiffres d'un mec qui vend sa newsletter sur internet.

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