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Avis aux catholiques


Messages recommandés

Invité Arn0
Posté
Privation ?

Pour le coup l'erreur est de moi, mais j'avais corrigé tout de suite.

Posté
Privation ? Si c'est privatisation que tu veux dire, à mon avis tu peux changer ta tendance, parce que ça fait un moment que les auteurs classiques ont compris que certains biens et domaines ne pouvaient pas être sujets à privatisation ! :icon_up:

Tiens c'est nouveau. Il existe des biens publics maintenant ?

Le libéralisme classique ne reconnait absolument pas cette catégorie. Dans le cadre d'un minarchisme tu peux trouver un seul bien public : la sécurité.

Le reste c'est du socialisme édulcoré ou non.

Pour le coup l'erreur est de moi, mais j'avais corrigé tout de suite.

Je pensais que tu y accordais le concept d'exclusion.

Posté
Tiens c'est nouveau. Il existe des biens publics maintenant ?

Le libéralisme classique ne reconnait absolument pas cette catégorie. Dans le cadre d'un minarchisme tu peux trouver un seul bien public : la sécurité.

:mrgreen::doigt::mrgreen:

Donc le libéralisme classique ne connaît aucune forme de bien public, et a contrario le minarchisme en reconnait ? :icon_up:

Aller, pour finir une phrase de ce cher Adam :

« Le troisième et dernier devoir du souverain est d’entretenir ces ouvrages ou ces établissements publics dont une grande société retire d’immenses avantages, mais sont néanmoins de nature à ne pouvoir être entrepris ou entretenus par un ou plusieurs particuliers, attendu que, pour ceux-ci, le profit ne saurait jamais leur en rembourser la dépense. »
Posté

Parole d'Adam Smith n'est pas parole d'Evangile. Sa phrase sous-entend le concept d'externalités. Or les externalités sont des chimères constructivistes. Il n'y a pas d'externalités si les droits de propriété sont bien définis.

Il n'existe pas de patrimoine national. Il existe un patrimoine local, qui a des effets bénéfiques localisés et spécifiques. L'usine de micro-ondes de Versailles ne profite pas plus des retombées du château que moi.

Posté
Aucun rapport avec la présente discussion.

Rapport à ton post.

Dès qu'un doute est émis sur l'Eglise (en tant qu'institution, des hommes uniquement) ou sur la religion catholique, ça vient forcément d'un gnostique, d'un athée, d'un pauvre socialiste qui n'a rien compris ou d'un méchant anti-catholique.

La communauté chrétienne est bien plus vaste. Et de nombreux Chrétiens ne s'offusquent pas qu'on remette en question des dogmes érigés par des hommes, au nom de Dieu certes, mais par des hommes.

Maintenant, faut-il s'interdire de commenter des discours publics (puisque le message est à vocation universel) ? Les croyants non catholiques osent parler de la religion catholique, ou même des athées, et c'est mal ?

Posté
Maintenant, faut-il s'interdire de commenter des discours publics (puisque le message est à vocation universel) ? Les croyants non catholiques osent parler de la religion catholique, ou même des athées, et c'est mal ?

Le probleme, et je ne le dis pas pour toi, c'est de voir le niveau des commentaires.

Mais sur une base saine, il est tout a fait intelligent et meme utile de discuter des actions de l'Eglise qui est bien, comme tu le dis justement, une institution purement humaine avec tous les defauts que cela comporte.

Posté
Le probleme, et je ne le dis pas pour toi, c'est de voir le niveau des commentaires.

Je ne dis pas le contraire.

Mais sur une base saine, il est tout a fait intelligent et meme utile de discuter des actions de l'Eglise qui est bien, comme tu le dis justement, une institution purement humaine avec tous les defauts que cela comporte.

Merci.

Posté
Privation ? Si c'est privatisation que tu veux dire, à mon avis tu peux changer ta tendance, parce que ça fait un moment que les auteurs classiques ont compris que certains biens et domaines ne pouvaient pas être sujets à privatisation ! :icon_up:

Heu !

qu'est ce qui ne pourait pas être pivatisé au juste !

Invité Arn0
Posté
Parole d'Adam Smith n'est pas parole d'Evangile. Sa phrase sous-entend le concept d'externalités. Or les externalités sont des chimères constructivistes. Il n'y a pas d'externalités si les droits de propriété sont bien définis.
:icon_up:
Posté
Il est très bien St Thomas, pas certain que beaucoup de religieux l'aient étudié.

Le Thomisme peu étudié ? Il a directement influencé certains papes, dont Pie X.

L'organisation n'a pas grand chose à voir. Et n'a pas le même passif, les même rites et superstitions sans intérêts. Bref, c'est différent.

Onfray est parmis nous !

Posté
Même le péché devient collectiviste !

Ce n'est pas un raisonnement collectiviste. C'est simplement prendre en compte qu'à partir du moment où tout groupe d'individus est en interaction, il y a des phénomènes émergents, d'influence, etc.

Posté

Si nous prenons d'un côté le message des Evangiles qui est le fondement de l'Eglise, et de l'autre ce qui fonde le libéralisme, nous sommes forcés d'admettre qu'il y a divergence. Il est donc illusoire et anti chrétien de vouloir sans cesse faire coïncider les deux, lors même qu'ils ne sont pas fondés sur la même vérité.

Posté
…le message des Evangiles qui est le fondement de l'Eglise, et de l'autre ce qui fonde le libéralisme, nous sommes forcés d'admettre qu'il y a divergence.

Je ne vois pas en quoi le message d'amour des Évangiles serait en divergence ou contradictoire avec le libéralisme.

Sinon, 'tite lecture : "Libéralisme et christianisme".

Posté
…la dîme par exemple, qui était une spoliation sur laquelle une partie de ses biens provient, ça ne doit pas trop te poser de problèmes ?

De fait, la dîme n'était pas kasher d'un point de vue anarcap, mais pouvait relativement passer la rampe d'un point de vue libéral classique ou minarchiste. Certes, l'Église levait une manière d'impôt - qui, au passage, ne s'éleva que très exceptionnellement à 10%, se situant en moyenne dans les 5% -, mais fournissait des prestations diverses et variées : charité publique, hôpitaux, enseignement (écoles primaires, instituts et collèges d'enseignement secondaire et universités). Donc, la dîme n'était pas une contribution volontaire, mais il est exagéré de parler de spoliation dans ce cas - si l'on reste toujours dans le cadre libéral classique.

Posté
Si nous prenons d'un côté le message des Evangiles qui est le fondement de l'Eglise, et de l'autre ce qui fonde le libéralisme, nous sommes forcés d'admettre qu'il y a divergence. Il est donc illusoire et anti chrétien de vouloir sans cesse faire coïncider les deux, lors même qu'ils ne sont pas fondés sur la même vérité.

Merci de m'apprendre que je suis un mauvais chrétien.

Quels textes fondent le libéralisme en passant ? Je ne savais pas que c'était une religion.

Posté
Je ne vois pas en quoi le message d'amour des Évangiles serait en divergence ou contradictoire avec le libéralisme.

Sinon, 'tite lecture : "Libéralisme et christianisme".

Tiens, tu cites Guillaumat, maintenant ? :icon_up:

Posté
Même Satan peut invoquer les Saintes Écritures.

Surtout si Satan t'habite.

:icon_up:

Posté
Si nous prenons d'un côté le message des Evangiles qui est le fondement de l'Eglise, et de l'autre ce qui fonde le libéralisme, nous sommes forcés d'admettre qu'il y a divergence.

:icon_up:

Où ça?

Je trouve au contraire que les Evangiles sont une merveilleuse illustration du libéralisme.

Invité Arn0
Posté
Si on s'amuse à remonter dans le temps on peut aller loin et jouer longtemps : la dîme par exemple, qui était une spoliation sur laquelle une partie de ses biens provient, ça ne doit pas trop te poser de problèmes ?

Oui enfin il y a prescription : il n'est plus possible de distinguer ce qui proviendrait de la spoliation du le reste, et les victimes et leurs ayant-droits ne sont plus identifiables. L'église catholique elle est toujours là, en droit naturel les églises lui appartiennent donc encore.

Posté
Je trouve au contraire que les Evangiles sont une merveilleuse illustration du libéralisme.

Dans ce cas, dis moi ce qui fonde le libéralisme, et ce qui fonde le christianisme, et nous verrons.

Posté
Dans ce cas, dis moi ce qui fonde le libéralisme, et ce qui fonde le christianisme, et nous verrons.

Dans les deux cas, la liberté.

Les évangiles sont une ode à la liberté, au libre arbitre.

Posté
héhé :doigt:

Ne voila-t-il pas une belle démonstration de mes propos?

Tes propos, non mais je rêve je t'ai pas attendu pour savoir que tout peut être privatisé, je ne serais pas anarcap sinon.

De fait, la dîme n'était pas kasher d'un point de vue anarcap, mais pouvait relativement passer la rampe d'un point de vue libéral classique ou minarchiste. Certes, l'Église levait une manière d'impôt - qui, au passage, ne s'éleva que très exceptionnellement à 10%, se situant en moyenne dans les 5% -, mais fournissait des prestations diverses et variées : charité publique, hôpitaux, enseignement (écoles primaires, instituts et collèges d'enseignement secondaire et universités). Donc, la dîme n'était pas une contribution volontaire, mais il est exagéré de parler de spoliation dans ce cas - si l'on reste toujours dans le cadre libéral classique.

Tien si tu as des sources la dessus ça m'interesse.

Tiens, tu cites Guillaumat, maintenant ? :mrgreen:
Même Satan peut invoquer les Saintes Écritures.

:icon_up: de fait, la plus part des anarcap non anglophone connaissent Rothbard grace au travail de traduction de guillaumat.

Tous des ingrats je vous dis.

Tu l'a lu en quelle langue Lucilio ? :mrgreen:

Dans ce cas, dis moi ce qui fonde le libéralisme, et ce qui fonde le christianisme, et nous verrons.

Posté

Pas convaincant. Notamment ce genre de phrase qui conclut :

A propos de ces clercs qui parlent d'économie -- ou de libéralisme -- sans avoir eu assez l'amour de la vérité pour y avoir acquis une compétence quelconque, il n'est pas exagéré de parler de reniement. Dieu, est d'abord Vérité et renier le culte de la Vérité c'est évidemment renier Dieu.
Dans les deux cas, la liberté.

Les évangiles sont une ode à la liberté, au libre arbitre.

C'est ton intreprétation des Evangiles, je ne te suis pas.

Je croyais t'avoir vu défendre la propriété comme fondement du libéralisme ?

Posté
Je ne vois pas en quoi le message d'amour des Évangiles serait en divergence ou contradictoire avec le libéralisme.

C'est la réflexion que je me suis fait il y a peu. Quelque part, il faut aimer l'individu pour le désirer libre, les socialistes n'aiment pas les hommes (un loup), les libéraux ne sont pas forcés de les aimer tous non plus, mais assez pour leur faire confiance pour leur vie.

Merci de m'apprendre que je suis un mauvais chrétien.

Tu peux être un très bon catholique quand même :icon_up:

Posté
:icon_up:

Il est évident que dans le cadre de relations commerciales libres, un processus mémétique aurait fait émerger les pratiques internalisantes. Au lieu de ça l'interventionnisme étatique créé externalités sur externalités.

Maintenant si tu penses qu'on a besoin d'une régulation étatique parce qu'il existe des externalités "naturelles", tu as le droit de partir en courant chez les keynésiens.

Par ailleurs, j'estime que certains rites sont parfaitement idiots. Qu'ils relèvent plus de la superstition que de la croyance. Après chacun fait ce qu'il veut.

Enfin le fait que l'Eglise catholique ait été la survivance de l'Empire romain est un tabou. Allez savoir pourquoi…

Posté
Il est évident que dans le cadre de relations commerciales libres, un processus mémétique aurait fait émerger les pratiques internalisantes. Au lieu de ça l'interventionnisme étatique créé externalités sur externalités.

:doigt:

…l'Eglise catholique ait été la survivance de l'Empire romain…

:icon_up:Les bronzés au catéchisme vient de sortir mercredi sur vos écrans.

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