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Mon papa médecin.


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Posté
Il est tout à fait possible aujourd'hui d'appeler deux ambulances mais je doute que la sécu rembourse les deux prestations. Et je doute encore plus qu'une assurance privé de santé le fasse.

En outre malgré des appels centralisés, il est courant aujourd'hui que trois intervenants différents arrivent sur les lieux (Samu, pompiers, médecin) alors que théoriquement un seul devrait être là.

J'avoue ne pas comprendre ton argumentation, Domi. Sauf erreur ou volonté manifeste de commander plusieurs ambulances, je ne vois pas comment elles pourraient être en compétition sur une urgence. Ecoutes téléphoniques? Complicité au sein des entreprises concurrentes? Mais comment ferait-elle alors pour justifier leur facture alors qu'on ne leur a rien demandé?

Tu es sérieux ? car moi je ne l'étais pas…

C'était un hommage indirect aux qualités d'un système privé…

Posté

Dommage j'arrive un peu tard et de plus, partant demain pour des vacances bien méritées, je n'aurai pas le temps développer….

Henri, tu pourras dire à ton papa médecin, et très éminent confrère hospitalier,que des spécialistes de médecine interne en libéral çà existe, et des cliniques privées où on travaille le dimanche aussi! J'avoue avoir bondi en lisant tout çà. :icon_up:

A Nantes nous avons un excellent établissement (classé N°1 par le Point) qui dispose de services de médecine et de chirurgie, où on accueille les malades jour, nuit et WE, de toutes origines et quels que soient leurs revenus. ( CMU compris)

Les médecins et chirurgiens y bossent 50 % de plus qu'à l'Hopital, et tout le monde s'y retrouve notamment l'Assurance maladie

IL y a un authentique service d'urgences qui fonctionne avec des médecins rémunérés à l'acte, comme en ville…on y attend 3 fois moins longtemps qu'à l'hosto et on, est sûr d'avoir affaire à quelqu'un de compétent et urgentiste à 100%

Au CHU çà commence à faire la gu…alors on attaque sur le thème " les cliniques sont rachetées par des fonds de pension américains…c'est pas moral…" ou on stigmatise les dépassements - légaux- d'honoraires du secteurs 2 de certaines spécialités ( mais en oubliant les honoraires scandaleux des hospitaliers en "secteur privé" une aberration à supprimer d'urgence.)

En attendant de plus en plus de malades font le choix du privé. Les médecins de villes apprécient les excellents contacts avec leurs collègues des cliniques ( arriver à joindre un confrère hospitalier relève de l'exploit, même en semaine. J'ai remarqué que le WE commence le vendredi à midi :doigt: )

Bon, on est loin de la privatisation dont certains rêvent, mais enfin, il y a une ébauche de libre concurrence, et il faudra bien que l'hopital s'inspire des méthodes du privé .

Invité jabial
Posté
en oubliant les honoraires scandaleux des hospitaliers en "secteur privé" une aberration à supprimer d'urgence

Va falloir que tu détailles un peu plus pour convaincre des libéraux que des honoraires sont "scandaleux" et qu'il faut réglementer ça d'urgence :icon_up:

Posté
Au CHU çà commence à faire la gu…alors on attaque sur le thème " les cliniques sont rachetées par des fonds de pension américains…c'est pas moral…" ou on stigmatise les dépassements - légaux- d'honoraires du secteurs 2 de certaines spécialités ( mais en oubliant les honoraires scandaleux des hospitaliers en "secteur privé" une aberration à supprimer d'urgence.)

Le maintien du "secteur privé à l'hôpital me parait nécessaire.

J'avais entendu un jour le professeur Debré expliquer à la télé que certains de ses clients ou patients prenaient le concorde pour pouvoir le consulter. Avouez qu'a 50 000 FRF l'aller retour il aurait été ridicule de leurs faire payer le tarif sécu.

De plus le maintien du "secteur privé" à l'hôpital permet aux CHU de garder de bon spécialistes pour former les étudiants en médecine.

Après faut-il limiter le "secteur privé" seulement aux CHU je ne sais pas mais j'avoue que je ne vois pas pourquoi.

Posté
Va falloir que tu détailles un peu plus pour convaincre des libéraux que des honoraires sont "scandaleux" et qu'il faut réglementer ça d'urgence :icon_up:

Eh bien c'est très simple…Ce sont des praticiens hopitaliers , rémunérés et jouissant d'une garantie d'emploi à vie sans jamais la mondre évaluation de leurs capacités, qui consacrent une partie de leur temps de travail (déjà rémunéré) à recevoir en consultation ou à opérer des patients prêts à avancer l'argent ( avec en général dépassement conséquent) pour être reçus plus vite et ils l'espèrent, être mieux traités que le malade "public"

Ces gens, qui sont souvent ceux dénoncent à longueur de temps la soi-disant médecine à 2 vitesses qu'entraînerait une libéralisation de la santé en font eux-mêmes une démonstration absolument caricaturale.

Cet "arrangement" date d'une époque où les hospitaliers étaient mal rémunérés et surtout , avaient une couverture retraite moins bonne que dans le privé ( maintenant c'est plutôt l'inverse). Ainsi l'hopital entendait garder dans ses murs des praticiens prestigieux, et ceux-ci arrondissaient leur retraite….Donnant/donnant

Maintenant c'est un moyen pour eux de se faire des c…. en or aux frais du contribuable , la quasi totalité des honoraires d'une intervention pratiquée en secteur "privé" tombe dans leur poche et il n'en reversent qu'une faible part à l'Hopital. Qui s'en fout puisque d'une manière ou d'une autre l'Etat viendra combler son déficit et lui évitera le dépot de bilan qui frapperait une clinique privée qui se laisserait aller à de telles négligences.

Leur homologue de clinique privé lui, sur les mêmes honoraires perçus pour la même intervention, aura d'énormes frais ( salle d'op ,assurances, personnel etc…) Donc c'est une concurrence déloyale caractérisée, en plus d'être une pratique moralement discutable vu la sélection des patients …et on l'imagine, le moins bon traitement réservés aux malades "publics"

Imaginez un prof de l'EN, qui décide de faire la même chose…il consacre 20% de ses heures de cours( déjà rémunérées), à faire, au sein de l'établissement, avec les moyens techniques de celui-ci, des cours particuliers payants à des élèves volontaires , en laissant livrés à eux-mêmes les élèves n'ayant pas payé .

Posté
Le consentement est nécessaire. Le droit naturel exige l'inviolabilité, l'indisponibilité du corps…

Si certains veulent cloper, qu'il le fassent. Ce n'est pas aux hommes de l'Etat de s'en occuper pour eux. De même, c'est tout sauf darwinien ce que tu me racontes. Darwin et Galton partaient du principe que la sélection naturelle n'existait pas chez les hommes. Eliminer les témoins de jéhova et autres nuisibles fait parti d'une forme de sélection naturelle moins violente que les camps de concentration…

Jolie contradiction! Je te signale que l'indisponibilité du corps implique, fort logiquement, des limites au pseudo-"droit à disposer de son corps" et donc au mythe du consentement absolu, plus généralement. C'est un principe incompatible avec la fumeuse "propriété de soi" que tu semblais pourtant défendre dans l'autre fil.

Sinon, le dernier paragraphe est un gloubiboulga incompréhensible qui mélange des notions qui n'ont rien à voir les unes avec les autres (pourquoi parler de sélection naturelle et d'élimination des Témoins de Jehovah ici?).

Et comme jabial: tu m'as l'air très courtois et sympa mais effectivement, au lieu d'essayer désespérément de briller en ces lieux, il serait bon de t'instruire au préalable sur les notions que tu emploies.

Posté

Attention à ne pas confondre exercice mixte ( public+ privé) et secteur privé hospitalier.

En exercice mixte, la partie libérale l'est totalement, avec ses frais et ses risques pour le praticien.

Le secteur privé à l'hopital, c'est une hérésie malsaine, sans aucun risque d'aucune sorte

Si un praticien de la stature d'un B.Debré est particulièrement renommé et demandé, je ne trouve pas choquant qu'il soit mieux rémunéré, mais il faut que son mérite soit reconnu, évalué, et répercuté sur sa rémunération .(pas facile d'ailleurs, la "rémunération au mérite"…. :icon_up: )

Invité jabial
Posté

Tu ne m'as défnitivement pas convaincu. L'exercice privé à l'hôpital est clairement un moindre mal par rapport à son interdiction. L'hôpital devrait certainement prendre un pourcentage fixe du montant demandé au patient, ça, oui ; mais fixer arbitrairement la rémunération d'un praticien alors que des gens sont prêts à le payer bien plus? C'est une mauvaise affaire pour l'hôpital (donc pour le contribuable) et aussi pour les patients. Il était prévu dès le départ dans le contrat que seuls 80% du temps du praticien serait public, il n'y a aucune arnaque là-dedans, et ce n'est certainement pas le montant de la rémunération qui nuit aux malades "publics".

Posté
Imaginez un prof de l'EN, qui décide de faire la même chose…il consacre 20% de ses heures de cours( déjà rémunérées), à faire, au sein de l'établissement, avec les moyens techniques de celui-ci, des cours particuliers payants à des élèves volontaires , en laissant livrés à eux-mêmes les élèves n'ayant pas payé .

Rassure-toi (?), ça existe !

Posté
Tu es sérieux ? car moi je ne l'étais pas…

C'était un hommage indirect aux qualités d'un système privé…

Ha? Tant mieux. Désolé de t'avoir sous estimé.

Posté
Jolie contradiction! Je te signale que l'indisponibilité du corps implique, fort logiquement, des limites au pseudo-"droit à disposer de son corps" et donc au mythe du consentement absolu, plus généralement. C'est un principe incompatible avec la fumeuse "propriété de soi" que tu semblais pourtant défendre dans l'autre fil.

Sinon, le dernier paragraphe est un gloubiboulga incompréhensible qui mélange des notions qui n'ont rien à voir les unes avec les autres (pourquoi parler de sélection naturelle et d'élimination des Témoins de Jehovah ici?).

Et comme jabial: tu m'as l'air très courtois et sympa mais effectivement, au lieu d'essayer désespérément de briller en ces lieux, il serait bon de t'instruire au préalable sur les notions que tu emploies.

l'indisponibilité du corps induit qu'il ne peut être mis en commerce… L'inviolabilité induit qu'il ne peut être porté atteinte au corps sans le consentement de l'individu. Un enfant de 8ans est de nature à porter un consentement, en droit Français… "lêtre humain ne peut être considéré comme un moyen, mais comme un fin en soi"

Le cas des témoins de Jéhovah m'avait valu une longue litanie de la part de mes professeurs de sciences humaines quand j'étais en médecine, notamment le Professeur Lecoz, membre éminent du CCNE. En l'occurrence, des "gens" qui au titre de leur appréhension cultuelle décident de condamner leur enfant né vivant et viable (il respire à la naissance), donc doté de personnalité juridique, refusent une opération nécessaire à la survie dudit enfant, ou une opération de la mère qui faciliterait la naissance (césarienne…), témoignent manifestement d'un abus de droit, vu que par la sacralisation de leur droit à être témoin de Jéhovah, ils refusent de se faire soigner, et de soigner les leurs.

Notons par exemple la solution du droit anglais, qui considère que les parents sont en état de choc et donc privés de consentement. En ce point les témoins de Jéhovah sont dangereux. Ce n'est pas de la propagande néo marxiste: la jurisprudence de la Cour de cassation est plus qu'abondante en la matière.

Il n'y a pas propriété du soi, car il est hors commerce. Mais chacun est libre de faire ce qu'il veut de son soi, du moment qu'il n'en abuse pas sur autrui (abus de droit).

Invité jabial
Posté

L'abus de droit est une notion juridique qu'on sort d'un chapeau quand devant un acte manifestement abusif on n'a aucune violation d'un droit bien défini. En l'occurrence, ce que tu appelles abus de droit n'a rien à voir avec un abus de droit, c'est une violation de droit toute simple. Ce n'est pas la première fois que je lis ça. Un coup de batte dans la gueule, c'est pas un abus de propriété de la batte, c'est coups et blessures volontaires (le droit violé est celui du type attaché à ladite gueule). Déjà.

Ensuite, va falloir séparer très clairement ce qui est de ce qui devrait être. Parce que dans tes posts, on a souvent du mal à séparer la description (souvent incorrecte) de la loi en vigueur de ce que tu penses être la loi libérale à mettre en place.

Et d'un point de vue libéral, ôter d'un coup de baguette magique tout ce qui contient de l'ADN humain du commerce, c'est totalement hors de propos.

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