JohnMaynard Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 16:26, Tramp a dit : C'est sur, alors que les politiques de Friedman, comme donner blanc seing à Nixon pour imprimer à fond (pas pour le bien être de l'économie mais comme d'hab dépenser sans compter pour attaquer un autre pays), ça a fait du bien. Et je parle pas des politiques de Bernanke, héritier de Friedman, qui fait qu'aujourd'hui il n'y a jamais eu autant d'Américains qui utilisent des food stamps.Mon dieu, mon dieu ... Rarement lu un commentaire plus crétin que celui-ci! Friedman a passé les années 70 à critiquer la politique monétaire laxiste de la FED ...http://0055d26.netsolhost.com/friedman/pdfs/newsweek/NW.05.22.1972.pdf http://0055d26.netsolhost.com/friedman/pdfs/newsweek/NW.06.25.1973.pdf http://0055d26.netsolhost.com/friedman/pdfs/newsweek/NW.06.24.1974.pdf http://0055d26.netsolhost.com/friedman/pdfs/newsweek/NW.12.08.1975.pdf http://0055d26.netsolhost.com/friedman/pdfs/newsweek/NW.10.03.1977.pdf http://0055d26.netsolhost.com/friedman/pdfs/newsweek/NW.04.24.1978.pdf http://hoohila.stanford.edu/friedman/all_commentary.php Le 03/07/2014 à 16:26, Tramp a dit : D'ailleurs, il n'y a pas eu de do-nothing dans les années 30. La Fed a réduit d'un tiers la masse monétaireC'est vrai. Et c'est qui qui a démontré les erreurs de la FED dans les années 30? Friedman.http://en.wikipedia.org/wiki/A_Monetary_History_of_the_United_States
Tramp Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 1/ Fed. 2/ Je croyais qu'on avait rien fait et même encouragé à ne rien faire dans les années 30. 3/ C'est dommage que Friedman n'en ait pas tiré les bonnes conclusions, surtout avec l'accumulation de cycles économiques depuis 1917. Et Friedman était crétin de croire que l'abandon de Bretton-Woods qu'il appelait de ses voeux allait mener à autre chose qu'au financement de l'Empire Américain. Ce qui me fait marrer, c'est que les banques centrales passent leur temps à faire des politiques que même ceux qui défendent le principe de la banque centrale disent qu'elles ne sont pas bonnes et n'arrivent pas à en tirer les conclusions : soit la banque centrale est incapable de mener une bonne politique monétaire (si tant est que ça existe), soit que ce n'est pas son objectif. Et ce n'est pas parce que Friedman a montré que la Fed a fait n'importe quoi, que ses prescriptions auraient mieux marché. Et puis s'il faut citer des bouquins : A History of Money and Banking in the USA, by M.N. Rothbard.
ph11 Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 18:08, JohnMaynard a dit : Je crois que 90% des économistes QUI S'Y CONNAISSENT UN PEU EN POLITIQUE MONÉTAIRE partagent mes vues. Scott Sumner, le porte-drapeau des market monetarists, sur le début de la crise ... http://www.themoneyillusion.com/?p=19168 http://www.themoneyillusion.com/?p=19174 http://www.themoneyillusion.com/?p=19187 En gros, 90% des personnes qui partagent tes vues les partagent. C'est un peu comme la réélection d'un dictateur qui a 93% malgré le fait qu'il soit le seul candidat.
JohnMaynard Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 18:25, Lucilio a dit : http://www.bis.org/publ/arpdf/ar2014e.pdf Krugman a inventé un excellent terme pour qualifier ce genre d'idées: le sadomonetarisme! Un excellent commentaire de beckworth sur les recommandations de la BIS: http://macromarketmusings.blogspot.de
Tramp Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 21:48, JohnMaynard a dit : Krugman a inventé un excellent terme pour qualifier ce genre d'idées: le sadomonetarisme! Un excellent commentaire de beckworth sur les recommandations de la BIS: http://macromarketmusings.blogspot.de En fait, qu'est-ce qui donne de l'autorité à Krugman à part les bons mots, le fait qu'il écrive pour le New York Times, qu'il aime Obama (et donc qu'il est cool) et un prix Nobel sur des questions d'échanges internationaux (et donc pas de politique monétaire ?). Tu sais, toi qui a dit que la politique monétaire n'avait pas créé la bulle internet ni immobilière, Krugman qui semble-t-il fait autorité, a dit exactement l'inverse.
JohnMaynard Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Quand j'ai commencé à lire son blog, je ne partageais vraiment pas ses opinions. En 2009, moi aussi je croyais que l'assouplissement quantitatif de la FED allait être inflationniste. Krugman disait que non. Les faits lui ont donné raison. A moi de comprendre pourquoi. Moi aussi, je croyais que la Grèce devait faire de l'austérité budgétaire. Plein de pays ont fait de l'austérité budgétaire dans les années nonante, sans impact notable sur l'économie. Krugman disait que l'austérité budgétaire allait dévaster l'économie grecque (et toute l'économie de la zone Euro). Les faits lui ont donné raison. A moi de comprendre pourquoi. Ce qui ne veut pas dire que je suis obligé de partager toutes ses opinions. Mais je n'ai aucun doute que Krugman est un excellent économiste.
Tramp Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 22:27, JohnMaynard a dit : Quand j'ai commencé à lire son blog, je ne partageais vraiment pas ses opinions. En 2009, moi aussi je croyais que l'assouplissement quantitatif de la FED allait être inflationniste. Krugman disait que non. Les faits lui ont donné raison. A moi de comprendre pourquoi. Moi aussi, je croyais que la Grèce devait faire de l'austérité budgétaire. Plein de pays ont fait de l'austérité budgétaire dans les années nonante, sans impact notable sur l'économie. Krugman disait que l'austérité budgétaire allait dévaster l'économie grecque (et toute l'économie de la zone Euro). Les faits lui ont donné raison. A moi de comprendre pourquoi. Ce qui ne veut pas dire que je suis obligé de partager toutes ses opinions. Mais je n'ai aucun doute que Krugman est un excellent économiste. Tu sais, il ne suffit pas dire oui ou non. C'est 50/50. Encore faut-il expliquer pourquoi. Exemple : Krugman disait que la baisse des dépenses publiques allait écraser l'économie grecque or dans la réalité, le gouvernement grec a surtout augmenté considérablement les impôts (comme quasiment l'ensemble des autres pays, la France en particulier). Résultat prévisible : le PIB privé s'est effondré. Les Grecs se sont serrés la ceinture mais pas le gouvernement. Citation Les faits lui ont donné raison. Comme disait Say (merci Raoul. ) : Citation Ainsi n’y a-t-il pas d’opinion extravagante qui n’ait été appuyée sur des faits, et c’est avec des faits qu’on a souvent égaré l’autorité publique. La connaissance des faits, sans la connaissance des rapports qui les lient, n’est que le savoir non digéré d’un commis de bureau
NoName Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 22:27, JohnMaynard a dit : Moi aussi, je croyais que la Grèce devait faire de l'austérité budgétaire. Plein de pays ont fait de l'austérité budgétaire dans les années nonante, sans impact notable sur l'économie. Krugman disait que l'austérité budgétaire allait dévaster l'économie grecque (et toute l'économie de la zone Euro). Les faits lui ont donné raison. A moi de comprendre pourquoi. Un Belge, tout s'explique !
JohnMaynard Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 22:07, Tramp a dit : En fait, qu'est-ce qui donne de l'autorité à Krugman à part les bons mots, le fait qu'il écrive pour le New York Times, qu'il aime Obama (et donc qu'il est cool) et un prix Nobel sur des questions d'échanges internationaux (et donc pas de politique monétaire ?).En matière monétaire, Krugman a eu en 1998 une contribution importante pour le Japon. Ce qui lui a probablement permis d'analyser correctement la politique monétaire quand les États-unis se sont retrouvés dans une situation analogue 10 ans plus tard.
Rincevent Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 22:27, JohnMaynard a dit : Quand j'ai commencé à lire son blog, je ne partageais vraiment pas ses opinions. En 2009, moi aussi je croyais que l'assouplissement quantitatif de la FED allait être inflationniste. Krugman disait que non. Les faits lui ont donné raison. A moi de comprendre pourquoi.De fait, il a été terriblement inflationniste. Sur le prix des actifs (et notamment des obligations publiques), pas sur le CPI.
JohnMaynard Posté 3 juillet 2014 Signaler Posté 3 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 23:05, Rincevent a dit : De fait, il a été terriblement inflationniste. Sur le prix des actifs (et notamment des obligations publiques), pas sur le CPI.Mais la dynamique des prix des biens et des services n'a pas du tout le même caractère que celle des actifs financiers.Entre 1929 et 1933, les prix des obligations publiques étaient aussi très élevés. Dans les années 70, période de politique monétaire franchement laxiste, les taux d'intérêt étaient très élevés, et donc les prix des obligations étaient très bas. (Curieusement, l'immobilier et les actions n'ont pas rapporté grand chose en terme réels.)
Brock Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Citation L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible il me semble qu'on peut etre un imbecile qui fait l'intello non? c'est d'ailleurs un truc courant je pense huhu
Tramp Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 23:30, JohnMaynard a dit : (Curieusement les actions n'ont pas rapporté grand chose en terme réels.) C'est pas curieux, il n'y avait pas de croissance. On peut pas inventer des profits.
Cugieran Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 22:32, NoName a dit : Un Belge, tout s'explique ! C'eut pu être un helvète... Citation C'est pas curieux, il n'y avait pas de croissance. On peut pas inventer des profits. Ou alors avec EPSON color plus ? Citation il me semble qu'on peut etre un imbecile qui fait l'intello non? c'est d'ailleurs un truc courant je pense huhu Oui aussi mais le pot aux roses est plus vite découvert. Il n'aura fallu que quelques posts. Citation En matière monétaire, Krugman a eu en 1998 une contribution importante pour le Japon. Aaaaagh mais non, mais non mais quoi de bon au Japon depuis 30 ans? Rien. Ce Krugman fait du bullshit avec tout ce qu'il touche et sa barbe est décidément trop moche.
Jesrad Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 22:27, JohnMaynard a dit : En 2009, moi aussi je croyais que l'assouplissement quantitatif de la FED allait être inflationniste. Krugman disait que non. Les faits lui ont donné raison. A moi de comprendre pourquoi.Je sais pas, moi j'ai bien profité de l'inflation sur l'or en tout cas. Citation Moi aussi, je croyais que la Grèce devait faire de l'austérité budgétaire. Plein de pays ont fait de l'austérité budgétaire dans les années nonante, sans impact notable sur l'économie. Krugman disait que l'austérité budgétaire allait dévaster l'économie grecque (et toute l'économie de la zone Euro).Euh, nan. Il n'a rien compris du tout à la situation de l'Islande, le cas de l'Italie lui donne complètement tort sur l'austérité, le Japon aussi quand on regarde le détail et pas juste les indicateurs plus superficiels, et ce n'est pas en agitant les bras et en lançant des affirmations péremptoires confondant 'austérité et orthodoxie économique' avec la politique du pied du mur et de la fuite en avant fiscale pratiquée par exemple en Grèce et en France qu'il va devenir convaincant.
Tremendo Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Genre il y a eu austérité dans les PIGS et en France. Lol C'est marrant les krugmaniens ne sortent jamais les stats sur l'évolution de la dépense et de la dette publique, eux qui adorent les grands tableaux avec des indicateurs macro-économiques.
h16 Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Les posts shakiresques ont été déplacés. Ce thread est destiné à traiter du sujet Armageddon Economique, pas d'autre chose.
Jesrad Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Il paraît que Krugman est un bon économiste. Il paraît.
José Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le 03/07/2014 à 21:48, JohnMaynard a dit : Krugman a inventé un excellent terme pour qualifier ce genre d'idées: le sadomonetarisme! Moi, je lis que des économistes qui s'y connaissent en peu en politique monétaire (les mecs de la banque centrale des banques centrales) sont d'accord pour dire que tu (enfin, ceux de ta race) racontes des conneries. Quant au masomonétariste Krugman, qui l'écoute encore de nos jours ?
Jesrad Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 (chut, le réveille pas de son rêve éveillé, il croit encore que si les malinvestissements se soldent à perte en phase de bust, c'est seulement parce que les gens manquent de liquidités pour les acheter, et pas parce que, euh, ils valent rien en fait)
JohnMaynard Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le 04/07/2014 à 06:12, Tremendo a dit : Genre il y a eu austérité dans les PIGS et en France. Lol C'est marrant les krugmaniens ne sortent jamais les stats sur l'évolution de la dépense et de la dette publique, eux qui adorent les grands tableaux avec des indicateurs macro-économiques. Ainsi n’y a-t-il pas d’opinion extravagante qui n’ait été appuyée sur des faits, et c’est avec des faits qu’on a souvent égaré l’autorité publique. La connaissance des faits, sans la connaissance des rapports qui les lient, n’est que le savoir non digéré d’un commis de bureau. Say Données de base: - PIB de 100 - Dépenses publiques de 50, recettes publiques de 45 - Déficit budgétaire de 5, donc 5% du PIB Situation de départ : la politique monétaire est menée correctement. L'économie est proche de son potentiel, le chômage est peu élevé. Le taux directeur de la banque centrale assure l'équilibre monétaire, càd qu'il implique une inflation et/ou une croissance du PIB nominal stable et raisonnable. Le taux directeur de la banque centrale est de 4% et les taux d’intérêt à 10 ans sont de 5%. Le gouvernement décide réduire le déficit budgétaire de 5% du PIB à 3% du PIB. Réduire le déficit budgétaire, c'est réduire la demande de crédit de l’état. L'équilibre entre l'offre d'épargne et la demande de crédit de l'ensemble de l'économie va donc se modifier. L'équilibre est retrouvé par une baisse des taux d'intérêt à 10 ans de 5% à 4%. La banque centrale doit agir dans le même sens que les forces de marché pour maintenir l'équilibre monétaire. Elle réduit le taux directeur de 4% à 3%. Au bout du compte, l'épargne du secteur privé diminue un peu, les investissements du secteur privé augmentent un peu. Il n'y a au total pas d'effets sur le PIB. Le multiplicateur keynésien est de ZERO. Situation de départ : La politique monétaire est restrictive. Le taux directeur pour assurer un équilibre monétaire adéquat serait de -2%, mais le taux directeur actuel est à 0% et ne peut bien entendu pas baisser plus. La banque centrale ne prend aucune initiative pour compenser. Le taux directeur actuel implique une inflation et une croissance du PIB nominale trop basse et/ou en baisse. Par conséquent, l'épargne est forte, et les investissements du secteur privé faibles. Les taux d’intérêts à 10 ans sont donc faibles, disons 1.5%. L'économie tourne en-dessous de son potentiel, et le taux de chômage est élevé. Le gouvernement décide de réduire le déficit budgétaire par réduction des dépenses publiques de 2% du PIB, càd de 50 à 48. L'équilibre entre l'offre d'épargne et la demande de de crédit de l'ensemble de l'économie va donc se modifier. Les taux d’intérêt à 10 ans tombent à 1%. Le taux directeur pour assurer un équilibre monétaire adéquat passe de -2% à -3%, mais la banque centrale ne fait rien. Il y a donc une contraction monétaire qui fait baisser le PIB. Du coup, le multiplicateur keynésien n’est plus de zéro mais de 3. La réduction du déficit budgétaire fait donc passer le PIB de 100 à 94 (2 de dépenses publiques en moins x le multiplicateur keynésien de 3). Consommation et investissements du secteur privé baissent. Les recettes de l’état baissent dans la même proportion que le PIB et passent de 45 à 42 (45% du PIB de 94). Le déficit budgétaire passe donc de 5 (50-45) à 6 (48-42). Le ratio dette publique / PIB augmente nettement plus rapidement que sans austérité. Idem pour l’endettement des ménage et des entreprises. Par ailleurs, le taux d’épargne (% d'épargne par rapport aux revenus) ne bouge pas beaucoup (baisse des taux longs mais hausse des taux réels courts). Comme le PIB se contracte, les revenus des ménages baissent, et l’épargne est en absolu moins élevée. Ce qui restore l’équilibre épargne – investissements. Merci la troika !
JohnMaynard Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Bon, je donne 24h à ce forum pour enlever tout ce qu'il y a dans mon profil que je n'ai pas indiqué moi-même. Je rigole pas : j'ai un Autrichien en otage.
ph11 Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le 04/07/2014 à 09:01, JohnMaynard a dit : Bon, je donne 24h à ce forum pour enlever tout ce qu'il y a dans mon profil que je n'ai pas indiqué moi-même.
FabriceM Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le 04/07/2014 à 09:01, JohnMaynard a dit : Bon, je donne 24h à ce forum pour enlever tout ce qu'il y a dans mon profil que je n'ai pas indiqué moi-même. Sinon quoi ? Tu t'en vas ? Eh bien, bon vent. Le sort qui a été fait a ton profil signifie que la modération te crache à la gueule, mais te laisse l'opportunité de déblatérer ce que tu veux. Ce n'est déjà pas si mal.
Jesrad Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le mec parle de faits, puis sort un truc 100% théorique tiré de nulle part et correspondant à aucune situation réelle. Essaie-voir avec les vrais chiffres de la Grèce, pour rire ?
Tremendo Posté 4 juillet 2014 Signaler Posté 4 juillet 2014 Le 04/07/2014 à 08:41, JohnMaynard a dit : Ainsi n’y a-t-il pas d’opinion extravagante qui n’ait été appuyée sur des faits, et c’est avec des faits qu’on a souvent égaré l’autorité publique. La connaissance des faits, sans la connaissance des rapports qui les lient, n’est que le savoir non digéré d’un commis de bureau. Say Données de base: - PIB de 100 - Dépenses publiques de 50, recettes publiques de 45 - Déficit budgétaire de 5, donc 5% du PIB Situation de départ : la politique monétaire est menée correctement. L'économie est proche de son potentiel, le chômage est peu élevé. Le taux directeur de la banque centrale assure l'équilibre monétaire, càd qu'il implique une inflation et/ou une croissance du PIB nominal stable et raisonnable. Le taux directeur de la banque centrale est de 4% et les taux d’intérêt à 10 ans sont de 5%. Le gouvernement décide réduire le déficit budgétaire de 5% du PIB à 3% du PIB. Réduire le déficit budgétaire, c'est réduire la demande de crédit de l’état. L'équilibre entre l'offre d'épargne et la demande de crédit de l'ensemble de l'économie va donc se modifier. L'équilibre est retrouvé par une baisse des taux d'intérêt à 10 ans de 5% à 4%. La banque centrale doit agir dans le même sens que les forces de marché pour maintenir l'équilibre monétaire. Elle réduit le taux directeur de 4% à 3%. Au bout du compte, l'épargne du secteur privé diminue un peu, les investissements du secteur privé augmentent un peu. Il n'y a au total pas d'effets sur le PIB. Le multiplicateur keynésien est de ZERO. Situation de départ : La politique monétaire est restrictive. Le taux directeur pour assurer un équilibre monétaire adéquat serait de -2%, mais le taux directeur actuel est à 0% et ne peut bien entendu pas baisser plus. La banque centrale ne prend aucune initiative pour compenser. Le taux directeur actuel implique une inflation et une croissance du PIB nominale trop basse et/ou en baisse. Par conséquent, l'épargne est forte, et les investissements du secteur privé faibles. Les taux d’intérêts à 10 ans sont donc faibles, disons 1.5%. L'économie tourne en-dessous de son potentiel, et le taux de chômage est élevé. Le gouvernement décide de réduire le déficit budgétaire par réduction des dépenses publiques de 2% du PIB, càd de 50 à 48. Je ne t'ai pas demandé de me pondre un exemple mais de rappeler les faits dans la vie réelle, il n'y a pas eu d'austérité dans les PIGS et en France. La dette publique a continué à augmenter. Réduire les déficits par rapport au PIB, la dépense peut très bien continuer à augmenter en absolu si le PIB augmente davantage. Dans le cas des PIGS ce ne fut pas le cas, on a augmenté les impôts sans baisser la dépense publique. Et réduire le déficit par rapport au PIB signifie toujours dépenser plus que ce que l'on gagne, ergo ce n'est pas de l'austérité, c'est continuer à gérer comme une daube le pognon et continuer à générer de la dette.
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