Lexington Posté 19 mai 2009 Auteur Signaler Posté 19 mai 2009 Ici, à Paris 3 :Pitoyables dans la lutte, pitoyables dans l'échec. Il y a beaucoup de potentiel pour le Prix Flanby cette année avec les "bloqueurs" Et une possibilité de faire parler du Prix d'ailleurs si on est pas trop en retard sur l'actualité cette fois
Esperluette Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 Une "lutte" qui finalement n'aura servi à rien si ce n'est à restreindre un peu plus la liberté des étudiants non-grévistes. Là, clairement, le mouvement est foutu. Ça prend l'eau de toute part. Ils remettront le couvert l'an prochain. En espérant que les non-grévistes motivés pourront fuir les facs agitées pour s'inscrire dans des établissements corrects…
Taishar Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 La Catho ? Oui, mais ça dépend dans quelle ville… Pour connaitre celle de Lille, c'est toujours mieux que Lille II, mais ce n'est pas glorieux non plus, enfin ça se dégrade au fil des ans.
Brock Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 Une "lutte" qui finalement n'aura servi à rien si ce n'est à restreindre un peu plus la liberté des étudiants non-grévistes. Là, clairement, le mouvement est foutu. Ça prend l'eau de toute part. Ils remettront le couvert l'an prochain. bah faut pas deconner les vacances c'est le mois prochain on se retrouve en septembre :|
john_ross Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 bah faut pas deconner les vacances c'est le mois prochain Il y a des choses immuables même en ce bas monde que même les gauchistes ne pourront pas changer : Festival de Cannes Roland Garros Exam Vacances
Esperluette Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 Ah je sais pas quelle fac proposer en langues actuellement. Je suis passée par Paris III, c'était bordélique à en rêver de lance-flammes mais les problèmes émanaient plutôt de l'administration que des élèves.
F. mas Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 La Catho ? Oui, mais ça dépend dans quelle ville… Pour connaitre celle de Lille, c'est toujours mieux que Lille II, mais ce n'est pas glorieux non plus, enfin ça se dégrade au fil des ans. Mieux que Lille II la Catho ? On doit parler des murs, pas de l'enseignement (ni même de la bibliothèque d'ailleurs).
Citronne Posté 19 mai 2009 Signaler Posté 19 mai 2009 Eh ben à Aix en Provence, on n'a même pas peur… AVIS A TOUS LES ETUDIANTS L'assemblée générale des étudiants a voté cet après-midi un blocage total du site schuman. Par conséquent, la présidence de l'Université de Provence a décidé de le fermer administrativement MERCREDI 20 MAI. Si vous avez des documents ou encore des dossiers de candidature de financement de stage, je les accepterai jusqu'au mercredi 27 mai (accueil LEA, porte A275 ouvert de 9h00 à 12h00). Il vous est vivement conseillé de lire les annonces de CLAROLINE pour savoir si l'accès au site est possible vendredi 22 mai et la semaine prochaine.
Brock Posté 21 mai 2009 Signaler Posté 21 mai 2009 apres la police des trains, la police des ecoles. J'attends avec impatience la police des hopitaux et la police de la recherche. http://www.liberation.fr/societe/010156847…lice-des-ecoles
Esperluette Posté 21 mai 2009 Signaler Posté 21 mai 2009 Coller des amendes aux parents démissionnaires. Ils ne doutent de rien. Ni de l'ambiance que ça va créer dans les familles, ni des conséquences sur les mioches. Apprendre aux parents à éduquer leurs mioches à coups de sanctions fiscales avec l'EdNat pour arbitrer, alléchant programme.
Rincevent Posté 21 mai 2009 Signaler Posté 21 mai 2009 Coller des amendes aux parents démissionnaires. Ils ne doutent de rien. Ni de l'ambiance que ça va créer dans les familles, ni des conséquences sur les mioches. Apprendre aux parents à éduquer leurs mioches à coups de sanctions fiscales avec l'EdNat pour arbitrer, alléchant programme. Les mioches en question ayant déjà été conçus en espérant un chèque de l'Etat, il ne faut pas s'étonner que l'ambiance familiale soit déjà dégradée.
G7H+ Posté 21 mai 2009 Signaler Posté 21 mai 2009 Excellent article du Figaro (tout arrive) où le journaliste raconte des drames personnels/familiaux, un type de récit massivement exploité par les étatistes ("et à Micheline, 53 ans, licenciée économique de Moulinex, vous lui dites quoi, hein, bande d'ultralibéraux assoifés de sang ?") et trop peu abordé par les libéraux (on devrait travailler sur ça) : Les parents des étudiants les plus modestes sont les premières victimes de l'interminable conflit universitaire.Fatigués, parfois désespérés, les étudiants les plus fragiles ou les modestes sont aussi les premières victimes d'un conflit vieux de quinze semaines. Ceux qui sont inscrits en première année, plongés dans le grand bain kafkaïen de l'université, sont les plus perdus. Étudiante en première année de lettres modernes appliquées à la Sorbonne-Paris-IV, Claire a pris un petit boulot de vendeuse, faute de cours depuis janvier. Elle avait perdu pied après un BTS qui ne lui convenait pas et espérait retrouver cette année une motivation avec des études universitaires plus longues et «approfondies». Son enthousiasme du premier semestre a vite été douché. Aujourd'hui, elle doute de ses goûts, de ses choix, de la logique de ses études. «On l'a vue peu à peu se décourager. Elle hésite à s'inscrire l'an prochain dans une une université privée, à la “Catho”, par exemple, ou encore à changer complètement de cursus», raconte son père. Ce qu'elle décrit comme une «prise en otages des étudiants par les enseignants» et le manque d'informations sur la tenue des examens et des cours l'ont particulièrement meurtrie. Étudiante en première année d'histoire à Poitiers, Caroline a quant à elle carrément «laissé tomber la fac» pour un job dans un magasin de téléphonie mobile, payé 1 200 € par mois. Travailler toute seule, alors que c'était sa première année d'études supérieures, l'a découragée. «J'ai préféré abandonner les examens plutôt que de me retrouver avec une moitié de diplôme sans valeur.» Elle verra l'an prochain si elle poursuit ses études. Au début du conflit, Sophie, 19 ans, était contre la «masterisation» de la formation des futurs professeurs des écoles. Mais aujourd'hui, cette étudiante méritante qui a obtenu son bac avec mention bien est à bout. Sa mère, femme de ménage, a divorcé et élève seule ses trois enfants. «Depuis toute petite, je veux être professeur des écoles», raconte-t-elle. Elle bénéficie d'une bourse, mais, si elle ne peut valider son année, elle risque de la perdre : «Je vis avec 446 euros qui me permettent de payer mon loyer de 400 euros et mes déplacements. Pour le reste, ma mère me fait mes courses de nourriture », congie-t-elle. Parents à la rescousse Avec un budget aussi serré, le moindre grain de sable est dramatique. Non contente de risquer de perdre sa bourse, elle n'a pas pu s'engager pour le travail estival dont elle a besoin pour boucler ses fins de mois. «J'avais prévu de travailler de juin à mi-septembre. Mais ne sachant pas comment allaient s'organiser les examens, je n'ai pas pu m'engager. » Pas question pour elle de changer d'orientation. Elle veut être professeur des écoles et fera tout pour y parvenir. Même si, avec la réforme, qu'elle désapprouve, elle doit faire une année d'études supplémentaire à ses frais pour y parvenir. À 22 ans, Zhao est en troisième année de géographie, à Aix-en-Provence. Comme d'autres, cette jeune fille s'inquiète des conséquences financières du blocage. Ses parents appartiennent à la classe moyenne chinoise, son père est ingénieur, mais c'est un effort financier très important pour eux. «Si mon année n'est pas validée, je vais perdre mon logement en cité universitaire et cela me coûtera beaucoup plus cher pour me loger, s'inquiète-t-elle. On ne sait pas si on va passer nos examens et quand… On ne peut rien prévoir.» Elle ne pourra pas rentrer chez elle, en Chine, cet été. «Je n'ai pu ni passer mes examens, ni chercher un travail, ni même réserver mon billet d'avion !» s'insurge-t-elle. Elle veut toutefois continuer, car, pour avoir une équivalence dans son pays, elle doit obtenir un master. Si l'année était perdue, cela lui coûterait entre 5 000 et 6 000 euros de plus. Les jeunes désireux d'étudier n'ont que rarement bénéficié du soutien des comités antibloqueurs que l'on a vus fleurir, notamment pendant les manifestations liées au contrat première embauche en 2006. Au syndicat étudiant UNI, on observe que le mouvement, plus massif, touchait l'ensemble des facs. Davantage concentré dans les universités de sciences humaines, il a cette fois-ci eu du mal à mobiliser les antigrèves. La longueur de la contestation a aussi lassé plus d'un antibloqueur. Enfin, le fait que les professeurs d'université aient massivement appelé les étudiants à soutenir leur mouvement de contestation en a décontenancé plus d'un, «car le statut d'un enseignant, ça en impose». Finalement, ceux qui sont allés à la rescousse des étudiants, ce sont souvent leurs parents. Certains, exaspérés par la situation, ont même décidé de monter des comités de soutien, à Rennes, Tours ou Orléans. Simplement, «parce que ce sont très souvent nous, leurs parents, qui les finançons», comme l'explique Laurent Garcia, cadre dans une entreprise d'assurances bretonne : «J'ai plaisir à payer les études d'anglais de ma fille unique. Mais trois mois sans cours, c'est trop quand on dépense 600 euros par mois», raconte-t-il. Il réfléchit à intenter une action en justice pour se faire rembourser les frais d'inscription. «C'est une action symbolique mais je veux tenter le coup.» Installée à son compte depuis trente ans, Guilaine Rimbourg ne rechigne pas, elle non plus, à travailler plus pour payer les études de sa fille étudiante en deuxième année de langues étrangères appliquées à l'université Rennes -II, où les cours ont repris depuis quinze jours. Marjorie habite à Rennes, à quelque 150 kilomètres du domicile familial. «Il y a la location du studio, 400 € par mois, et nous lui donnons 40 € chaque semaine. Avec cette somme, elle doit se nourrir», résume-t-elle. Et d'ajouter : «Dès son entrée au lycée, j'ai commencé à faire une cagnotte pour lui payer ses études.» Mais ces économies ne suffisent plus, le fils de son mari préparant un bac professionnel et la petite dernière étant au collège. La famille doit se serrer la ceinture. D'autant plus qu'après avoir perdu son emploi le mari de Guilaine Rimbourg a accepté un travail moins bien rémunéré. «Je ne me plains pas, prévient cette dynamique quinquagénaire. Je trouve seulement inadmissible qu'on ait laissé les bloqueurs empêcher la tenue des cours pendant plus de quatre mois et que leurs dégradations restent impunies. Quant aux professeurs, si certains ont vraiment essayé de faire cours, d'autres se sont vite éclipsés de l'université.» Renoncer au job d'été Mercredi, son téléphone ne cessait de sonner dans son institut de beauté guingampais. Après avoir écrit, fin mars, au premier ministre et au président de l'université Rennes-II, avec d'autres parents d'étudiants, elle a créé Générations Bretagne. «Nous sommes une soixantaine, mais nous recevons des centaines d'appelsde Toulouse, Marseille, Lille ou Paris.» Exaspérés de payer des études à leurs enfants qui se retrouvent sans cours, beaucoup sont en plein désarroi, au bord des larmes au téléphone. Guilaine reçoit des témoignages de familles, souvent issues de classes moyennes, racontant que leur enfant a perdu son job d'été en raison des reports d'examens et n'arrivera donc peut-être pas à rembourser son prêt étudiant. Un père de famille qui venait de se faire licencier lui a expliqué que, si son fils aîné devait redoubler, il ne pourrait pas payer des études à celui qui passe le bac cette année. Selon elle, «les contestataires n'ont rien à faire des gens modestes qui se sont endettés pour envoyer leurs enfants à l'université». Elle se dit par ailleurs «choquée» par les récentes propositions du gouvernement, qui consistent à allonger la durée des bourses étudiantes ou à financer une partie de leur logement sans distinguer grévistes et non-grévistes. «Il faut taper du poing sur la table», s'indigne-t-elle, persuadée «que le mouvement va reprendre à la rentrée». Comme Guilaine Rimbourg, Valérie Jamain, secrétaire médicale et mère d'une jeune fille de 18 ans inscrite en première année de langues étrangères appliquées à Tours, se dit «en dehors de toute idéologie politique» et inquiète pour l'avenir de sa fille, dont l'université vient à peine de se débloquer. «Aujourd'hui, elle n'a encore que deux heures par-ci, par-là. Dix de ses enseignants sur douze sont en grève… C'est le flou total.» Elle a aussi fondé un collectif de parents. Les quelque cinquante familles adhérentes ne supportent plus que «les étudiants soient pris en otages».«Cette situation démotive nos enfants , fustige-t-elle. Ma fille a la chance d'habiter sur place. Mais je pense aux parents qui ont engagé beaucoup de frais. Certains habitent dans les Landes, le Loiret ou l'Eure-et-Loire. Ils payent des abonnements Internet, des studios, des abonnements de train. Tout ça pour rien.» Comme la plupart des parents contactés par Le Figaro, elle s'agace «de ces enseignants qui ne se déclarent même pas grévistes et continuent à être payés». Lien : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20…t-souffrir-.php
Esperluette Posté 22 mai 2009 Signaler Posté 22 mai 2009 J'aimerais tellement voir les grévistes, bloqueurs et autres empêcheurs de bosser en rond tenus d'assumer financièrement les conséquences de leurs actes, à savoir indemniser les étudiants non-grévistes de leurs débours pour l'année loupée. Mais la "solidarité" présente cet avantage pratique d'être fréquemment à sens unique.
philippe-73 Posté 26 mai 2009 Signaler Posté 26 mai 2009 Quelqu'un connaitrait-il une fac de psycho, si possible dans la région parisienne, qui n'ait pas été massivement sujette à des blocages ?Je connais quelqu'un qui a besoin de changer de fac, vite. Merci A Paris IV, l'annexe où ont lieu les cours de LLCE diverses est fermé depuis le début du semestre. C'est un peu comme moi pour et les Lettres, j'ai beau désespérément chercher une faculté qui ne fasse pas grève, je ne trouve strictement rien. C'est toute la branche des sciences humaines, divin rempart d'étudiants politisés et syndiqués, qui se trouve gangrénée par le mouvement.C'est assez éloquent de voir la réaction que ces olibrius grévistes ont, dès lors qu'il s'agit de contester la sainteté de leur mouvement ; entre les façons de huer lors des AG, et de s'écrier :"Coupez-leur le bras !", en parlant de ceux qui votent pour l'interruption de la grève et les tentatives désespérées des enseignants d'interpréter comme une basse manipulation toute tentative des étudiants non grévistes (il semble exister plusieurs pétitions désireuses de faire cesser les grèves) de reprendre les cours, j'ai de plus en plus l'impression que les professeurs, et leurs serviles continuateurs étudiants, soit tentent réellement de nous entourlouper tous en étant conscients que ce qu'ils disent est bancal, boîteux et fumeux, soit pensent véritablement que leur combat est Juste et Bon. Même si je penche pour la deuxième solution (ce qui n'améliore pas ma perception de la grande sagacité des étudiants et des professeurs), j'ai parfois l'impression que tout ceci n'est qu'une basse manoeuvre, un vil boniment, permettant de nous suborner à la Sainte Cause. Pas en banlieue parisienne…. Mais l'université de Savoie possède une très bonne formation en psycho avec des amphis à taille humaine (200 personnes) et idem en LLCE Anglais… Et cette année, 0jours de blocage, l'année dernière 1/2 journée…. Il faut dire que les batiments sont communs avec la fac de droit et une partie de l'institut de managment… Résultat? L'UNI est le premier mouvement étudiant devant l'UNEF, Sud and co et c'est un petit coin de paradis. Je fais ma pub
Adrian Posté 27 mai 2009 Signaler Posté 27 mai 2009 La date limite du blocage de l'université des Lettres et Sciences humaines fixée par son président, Daniel Filâtre pour l'aménagement d'une session d'examens à la fin du mois du mois de juin est écoulée ce mercredi 27.Comme un pied de nez à la présidence, la veille de ce mercredi butoir, l'Assemblée générale des étudiants et enseignants grévistes votaient le maintien du blocage jusqu'au 2 juin prochain.Daniel Filâtre n'a pas été entendu. De toute façon, les étudiants grévistes ne s'entendent pas entre eux non plus. L'Union nationale des étudiants de France (Unef) proposait la tenue de partiels portants sur le contenu du premier semestre. Proposition que l'AG a rejeté. C'est une validation automatique générale maquillée en examens factices avec fourniture des sujets et des corrections que les grévistes ont voté à main levée. C'est rigolo, mais cela ne fait pas rire tout le monde. Contacté par Libé Toulouse, Daniel Filâtre n'a pas voulu «commenter cette décision» de maintenir le blocage. Une session extraordinaire de son conseil d'administration devrait voter le 2 juin le report des examens en septembre. Les grévistes se disent déjà prêts à y faire des propositions «plus acceptables». Il n'est pas sûr qu'ils y soient entendus. «Les étudiants du Mirail porteront toute leur vie le fardeau de cette année perdue, nous a par ailleurs indiqué le ministre de l'Éducation nationale, hier mardi. Ceux qui imposent le blocage envers et contre tout en sont responsables. Ils ont une curieuse conception de la démocratie». «C'est le gouvernement qui est responsable de cette impasse en refusant de négocier malgré 16 semaines de blocage», rétorque Ludivine Labbé, porte-parole de L'Unef. Le dialogue de sourds peut se poursuivre longtemps. Dans les couloirs vides d'une université fermée, il a encore moins de chance d'aboutir. Les étudiants les plus bêtes de France ?
Lockan Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Mais comment se fait-il (je vous jure j'ai énormément de mal à comprendre pourquoi) que les étudiants ne se rendent pas compte qu'ils agissent contre leurs intérêts, et qu'ils sont manipulés ? Je pense qu'une majorité d'entre eux n'est pas contre la réforme, peut-être scpetique. Je suis contre les blocages. je trouve les articles du forum de bonne qualité. Je me suis confronté sur un forum aux bloqueurs. L’impunité avec laquelle ils pensent que leurs blocages sont légitimes est consternante. Peut-être serez vous intéressé pour les mettre devant leurs contradictions… (badurl) http://forum-socialiste.net/viewtopic.php?f=24&t=17431&st=0&sk=t&sd=a&start=154 (badurl) Cordialement, Lockan
Citronne Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 Je pense qu'une majorité d'entre eux n'est pas contre la réforme, peut-être scpetique.Je suis contre les blocages. je trouve les articles du forum de bonne qualité. Je me suis confronté sur un forum aux bloqueurs. L’impunité avec laquelle ils pensent que leurs blocages sont légitimes est consternante. Peut-être serez vous intéressé pour les mettre devant leurs contradictions… (badurl) http://forum-socialiste.net/viewtopic.php?f=24&t=17431&st=0&sk=t&sd=a&start=154 (badurl) On quote en badurl s'il vous plait? Et non. C'est peine perdu. L'enfer est pavé de bonnes intentions vois-tu? Ils estiment sincèrement que ce qu'ils font est juste, légitime, que c'est une forme de dialogue, que c'est le seul moyen de communiquer qu'ils ont. Ils jouent les courageux, ils n'ont pas les couilles d'aller bloquer les trucs qui feraient vraiment chier comme l'Elysée ou autre. Leurs petits plaisirs, c'est d'emmerder le citoyen lambda. Ils prétendent se battre et avoir des couilles, ce ne sont que des mauviettes qui ne vont pas bien loin par peur de se faire taper dessus par les CRS. Ils ne peuvent inspirer rien d'autre que de la pitié. Parler, convaincre, ça fait longtemps que ce n'est plus la peine.
Lexington Posté 28 mai 2009 Auteur Signaler Posté 28 mai 2009 [incise] Si vous êtes à l'université d'Avignon ou connaissez quelqu'un qui y est, envoyez moi un MP [/incise] Edit: Résolu, merci à tous
Ash Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 L'actualité récente venant de Corée du Nord montre que le dialogue ne marche pas avec certains individus. Faut taper les premiers ?
Apollon Posté 28 mai 2009 Signaler Posté 28 mai 2009 L'actualité récente venant de Corée du Nord montre que le dialogue ne marche pas avec certains individus. Si il marche. Grâce au dialogue, la Corée du nord réussit à survivre, à envoyer des missiles par-dessus le Japon et à avoir la bombe. Le dialogue, ça marche.
Glockinette Posté 2 juin 2009 Signaler Posté 2 juin 2009 Si il marche. Grâce au dialogue, la Corée du nord réussit à survivre, à envoyer des missiles par-dessus le Japon et à avoir la bombe.Le dialogue, ça marche. Bien vu! Trop de tolérance tue la tolérance. Et, pour qu'il y ai dialogue, encore faut-il etre 2 à vouloir réellement dialoguer…
lib Posté 3 juin 2009 Signaler Posté 3 juin 2009 Apparament,le blocage prend fin au mirail après 3-4 mois de grêves: http://www.laprovence.com/articles/2009/06…fac-bloquee.php Accueil › FranceFin du blocage à Toulouse-II, dernière université paralysée par la grève Publié le mercredi 3 juin 2009 à 12H55 1 › 2 Des policiers sont postés aux entrées de la faculté de Toulouse-Le Mirail, le 3 juin 2009 Eric Cabanis AFP La police a évacué dans la nuit de mardi à mercredi les étudiants qui tenaient les piquets de grève à l'université Toulouse-II Le Mirail, dernier établissement d'enseignement supérieur paralysé en France, marquant la fin de quatre mois de perturbations universitaires. Le président de l'université, Daniel Filâtre, a demandé l'intervention des forces de l'ordre après avoir reporté en septembre la session d'examens de juin, suscitant la colère des étudiants. "Les étudiants qui étaient restés cette nuit à la fac ont été délogés par les forces de l'ordre", vers 05h00 sans incident, a déclaré à l'AFP Côme, l'un des porte-parole des étudiants grévistes. Les forces de l'ordre contrôlaient mercredi les accès au campus et le service d'ordre de l'université filtrait les entrées pour éviter que des étudiants bloquent à nouveau la faculté, comme ils l'avaient fait après une première tentative de déblocage il y a deux semaines, a constaté l'AFP. "Ils ont cassé la grève, ils ont débloqué la fac. Nous sommes scandalisés mais le mouvement n'est pas terminé, ça m'étonnerait que les étudiants, les enseignants et les personnels acceptent la présence de la police sur le campus", a ajouté le porte-parole étudiant. Une assemblée générale doit se tenir jeudi pour décider de la suite du mouvement dans cette faculté de lettres, langues, histoire, où la mobilisation est traditionnellement forte. A Reims, les forces de l'ordre sont également intervenues le 20 mai pour déloger les étudiants qui bloquaient le campus de l'université. Les étudiants, soutenus par une partie des enseignants et du personnel bloquaient Toulouse-II depuis trois mois pour protester contre les réformes des universités du gouvernement avant d'en être délogés par la police. La présidence de Toulouse-II a programmé les examens durant la première quinzaine de septembre, avec une session de rattrapage en octobre, précisant que les étudiants de certaines filières pourront remettre en juin "des travaux pédagogiques", c'est-à-dire des mémoires ou des rapports. "Le conseil d'administration de Toulouse Le Mirail a refusé les propositions de la FSU et de l'UNEF d'une session d'évaluation fin juin, début juillet pour valider les diplômes de cette année universitaire. Alors que ce dispositif pédagogique rendait possible les quatre semaines de cours nécessaires -selon le ministère- pour valider les diplômes", a dénoncé le syndicat enseignant SNESUP. "Ces décisions, si elles sont maintenues, ne peuvent qu'aboutir à une exacerbation des tensions et compromettre encore plus les possibilités de validation du semestre", ajoute le communiqué. Devant les grilles fermées de l'université, un groupe d'étudiants et d'enseignants-chercheurs dénonçaient l'intervention des forces de l'ordre. "C'est de la politique, il fallait casser le mouvement avant les élections (européennes)", estime l'un d'eux, Hervé Larroze, professeur de psychologie. L'université, fermée administrativement mardi, doit rouvrir jeudi à 09h00. Les 83 universités de France ont été concernées par le mouvement de protestation contre la réforme de l'université, qui prévoit notamment l'entrée de financements privés dans le budget des établissement. Les autres universités mobilisées vont organiser des sessions d'examens en juin et certaines reporteront en septembre ceux qui n'auront pas pu être programmés avant l'été. © 2009 AFP
Etienne Posté 3 juin 2009 Signaler Posté 3 juin 2009 La faculté de Toulouse-II ou le Mirail aux alouettes.
Nick de Cusa Posté 3 juin 2009 Signaler Posté 3 juin 2009 Tiens? Un groupe de pression violent ça ne doit pas toujours gagner? Pour en avoir le coeur net, ne faudrait-il pas chercher à répéter l'expérience? Pêcheurs, agriculteurs, cheminots, séquestreurs, grévistes bloqueurs, etc. Ca ne vaudrait-il pas le coup d'essayer, au lieu de s'aplatir à chaque fois, comme ça, pour voir? Soyons fous.
Apollon Posté 3 juin 2009 Signaler Posté 3 juin 2009 Devant les grilles fermées de l'université, un groupe d'étudiants et d'enseignants-chercheurs dénonçaient l'intervention des forces de l'ordre."C'est de la politique, il fallait casser le mouvement avant les élections (européennes)", estime l'un d'eux, Hervé Larroze, professeur de psychologie. A quoi tient une élection..
Skeggjöld Posté 5 juin 2009 Signaler Posté 5 juin 2009 Skeggjöld doit être contente.Universités : Paris-IV a voté le déblocage http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/05/…e-deblocage.php Je passe subrepticement pour vous narrer quelques évènements derniers, qui me comblent et m'effarent. Ceci permettra d'expliquer ma soudaine absence et de rassurer certains sur les raisons de mon départ précipité mais point définitif (si toutefois je survis au mois de juin, ce qui n'est pas encore dit). Le Grotesque, sous la menace de la tutelle, a été sommé de procéder à l'ouverture des salles, à la tenue des cours et à l'organisation d'examens. Les quelques étudiants grévistes se sont rendus à l'AG voter docilement la reprise des cours, eux qui, une semaine auparavant, refusaient obstinément de reprendre les cours et de penser à la question des examens. Leur mouvement, en dépit d'une permanence dans la Cour d'Honneur pour accueillir les protestations des grévistes et de quelques AG têtues, s'essouffle inlassablement et se ridiculise aussi certainement que les beaux jours sont à venir. Mon immense sourire lorsque je croise ces médiocres pantins doit leur paraître encore plus cruel qu'un coup de matraque d'un CRS. Cependant, le personnel administratif a d'ores et déjà voté la grève pour septembre prochain et des rumeurs concernant une grève des enseignants-chercheurs et des étudiants syndiqués dès les premiers jours de septembre commencent à poindre impitoyablement. Les examens se tiendront la dernière semaine de juin, les cours seront prolongés jusque là. Chaque UFR organise sa propre session, avec ses maladresses et ses stupidités. J'ai, pour vous dire à quel point je panique grandement : Une dissertation à faire en cinquante minutes Une dissertation ou un commentaire composé en deux heures dans une salle sans tables Une épreuve de latin en cinquante minutes Une épreuve de stylistique/grammaire en cinquante minutes Je suis au bord profond de la mourance et de l'abîme intellectuel. Je me fiche complètement de savoir que les notations serons moins strictes et que les épreuves pourront être simplifiées, il FAUT qu'en cinquante minutes minimum j'en fasse le plus possible, j'en écrive le plus possible et que je montre que je n'ai pas besoin d'épreuves simplifiées pour valider ma licence. Autant vous dire que je suis réellement mal partie étant donné la durée des dites épreuves !
john_ross Posté 5 juin 2009 Signaler Posté 5 juin 2009 Je suis au bord profond de la mourance et de l'abîme intellectuel. Je me fiche complètement de savoir que les notations serons moins strictes et que les épreuves pourront être simplifiées, il FAUT qu'en cinquante minutes minimum j'en fasse le plus possible, j'en écrive le plus possible et que je montre que je n'ai pas besoin d'épreuves simplifiées pour valider ma licence. Autant vous dire que je suis réellement mal partie étant donné la durée des dites épreuves ! C'est tout à votre honneur mais la seule chose importante est pour vous de quitter cette université.
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