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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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A première vue ça a pour effet d'augmenter le contrôle de l'Etat sur le privé, donc pas bon.

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Constat implacable de Bernard Lugan sur la crise de l'université, qu'il analyse comme non réformable étant donné le degré avancé de pourriture par les syndicats, le gaucho-corportatime et le nivellement par le bas induit par la massification. La privatisation totale est désormais la seule solution pour sauver l'université française et restaurer la sélection.

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Constat implacable de Bernard Lugan sur la crise de l'université, qu'il analyse comme non réformable étant donné le degré avancé de pourriture par les syndicats, le gaucho-corportatime et le nivellement par le bas induit par la massification. La privatisation totale est désormais la seule solution pour sauver l'université française et restaurer la sélection.

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Je connaissais cette vidéo et je suis parfaitement d'accord avec tout ce qu'il affirme. Pour l'avoir vu à une séance de dédicaces de son Histoire de l'Afrique et pour lui avoir parlé de vive voix, je puis vous dire qu'il en a gros sur le cœur et que son dégoût de l'université n'est pas près de passer ! Il a paru étonné qu'une simple étudiante, en Lettres de surcroît, soit d'accord avec lui !

Concernant la Sorbonne, il y a quelques AG à déplorer, sans grande envergure… Et un séminaire déplacé au dernier moment à l'ENS à cause d'une manifestation boulevard saint Michel…

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Motion votée le 18 décembre 2009

au Conseil d’administration

Le Conseil d’administration de l’Université Paris-Sorbonne, réuni en formation plénière le vendredi 18 décembre 2009, juge inacceptables les propositions relatives à la réforme de la formation et du recrutement des enseignants rendues publiques par les deux ministères de tutelle le 13 novembre 2009.

Après lecture du projet de « circulaire pour la mise en place des diplômes nationaux de master ouverts aux étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement, rentrée universitaire 2010 », il estime que l’élaboration de maquettes d’un master enseignement relève d’une gageure.

Le dispositif proposé, inapplicable selon le calendrier annoncé, implique que se superposent durant la même année universitaire des exigences multiples : acquisition des savoirs fondamentaux, participation aux stages, préparation au concours, initiation à la recherche et rédaction d’un mémoire, mobilité internationale, réorientation en second semestre en cas d’échec au concours.

Le Conseil d’administration de l’Université Paris-Sorbonne s’inquiète d’un tel dispositif dont les contradictions, loin d’améliorer la formation des maîtres en élevant leur niveau de qualification, mettent en péril autant la cohérence scientifique de l’année de master que l’acquisition des compétences pédagogiques et didactiques nécessaires au métier d’enseignant.

Il déplore que les ministères de tutelle cherchent à faire passer en force, au mépris des avis et des propositions recueillis auprès de toutes les instances consultées depuis plus d’un an, une réforme rejetée par l’immense majorité des acteurs du monde éducatif et de la recherche. Il s’étonne de voir ainsi s’imposer aux universités de nouvelles contraintes, sans concertation, au moment même où s’affiche la volonté d’assurer leur autonomie.

En accord avec ses précédentes motions relatives à la « mastérisation » de la formation des maîtres, en accord avec la motion votée par le Conseil de l’IUFM de l’Académie de Paris le mercredi 9 décembre 2009, en accord avec les motions convergentes votées en cette fin d’année 2009 par les conseils de nombreuses autres universités, Le Conseil d’administration de l’Université Paris-Sorbonne demande une révision profonde d’un dispositif qui, en l’état, menace l’avenir de l’Ecole républicaine.

Il renouvelle son appel à l’ouverture de véritables négociations, plus que jamais nécessaires.

http://www.paris-sorbonne.fr/fr/spip.php?breve362

foouugl.gif

Posté
Un de mes de mes profs en licence avait tenu des propos similaires à un étudiant qui passait la session orale de septembre : "si vous ne lisez pas les livres qu'on vous donne en bibliographie, vous n'avez rien à faire à la fac".

C'est sidérant de voir que beaucoup d'étudiants ne sont pas curieux et se contentent juste du minimum syndical à la fac.

Les livres, c'est tellement surfait… :icon_up:

Je n'ai pas énormément lu de livres cités en bibliographie tout simplement parce que nos gentils théoriciens sont bien mignons mais bouquiner ne te donnera pas plus un travail au sortir de la fac. Sortir ce genre de phrases grandiloquentes, c'est un peu rentrer dans le moule des extrême-gauchisants qui estiment que l'université est un lieu où l'on vient uniquement pour avoir de la culture et non pas obtenir un métier à la sortie.

Pour ce qui est de la remise en cause des bourses sur critère sociaux, je suis d'accord MAIS, je vais vous faire part de ma propre expérience.

Un an passé au Japon en échange, je passe mes examens dans mon université japonaise en juillet. Mes notes sont donc recensés pour la deuxième session. Avec 15,4 de moyenne, je n'ai pas eu droit à la bourse au mérite car j'ai obtenu ces notes lors de la deuxième session qui est un rattrapage et pas lors de la première.

Je me suis démenée avec l'administration, sans résultat. Les bourses au mérite ne marchent pas dans certains cas. :doigt:

Posté
Je n'ai pas énormément lu de livres cités en bibliographie tout simplement parce que nos gentils théoriciens sont bien mignons mais bouquiner ne te donnera pas plus un travail au sortir de la fac. Sortir ce genre de phrases grandiloquentes, c'est un peu rentrer dans le moule des extrême-gauchisants qui estiment que l'université est un lieu où l'on vient uniquement pour avoir de la culture et non pas obtenir un métier à la sortie.

Si je partage ton analyse sur l'objectif des études, je t'incite à revoir ta position sur la culture générale, notamment dans ton domaine d'étude. Elle ne t'aidera sans doute pas à trouver un premier job (quoique…), mais elle facilitera ta carrière si tu veux grimper les échelons et ne pas peiner à la tache, particulièrement dans une grosse boite. Certes, être performant est un net plus, même en France.

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Si je partage ton analyse sur l'objectif des études, je t'incite à revoir ta position sur la culture générale, notamment dans ton domaine d'étude. Elle ne t'aidera sans doute pas à trouver un premier job (quoique…), mais elle facilitera ta carrière si tu veux grimper les échelons et ne pas peiner à la tache, particulièrement dans une grosse boite. Certes, être performant est un net plus, même en France.

Je te rassure, ma culture générale se porte très bien et pourtant je ne la trouve pas forcément dans des livres. Particulièrement dans mon domaine d'étude :icon_up:.

Je ne dis pas que la culture générale est inutile, je dis simplement qu'à vouloir faire l'hyper promotion de la lecture d'ouvrages des bibliographies, on donne du grain à moudre au moulin de l'extrême gauche. L'université, c'est un système d'études supérieures censé t'aider à avoir un diplome qui te permettra éventuellement d'avoir un boulot à la sortie. Ta culture G, tu peux te la faire tout seul sans avoir besoin de professeurs pour t'indiquer quels sont les bons livres.

Posté
Je te rassure, ma culture générale se porte très bien et pourtant je ne la trouve pas forcément dans des livres. Particulièrement dans mon domaine d'étude :doigt:.

Je ne veux rien savoir :icon_up:

Ta culture G, tu peux te la faire tout seul sans avoir besoin de professeurs pour t'indiquer quels sont les bons livres.

Ce n'est pas parce que les campus sont occupés par l'EG que les profs ne sont pas bons et que leurs conseils ne sont pas avisés. Lorsqu'on gratte un peu, on se rend compte qu'il y a dans le lot des enseignants absolument remarquables. Ensuite, tu as (hélas raison. Dans notre système, libre à chacun de bénéficier pleinement de leur enseignement…ou non.

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Ta culture G, tu peux te la faire tout seul sans avoir besoin de professeurs pour t'indiquer quels sont les bons livres.

Bien entendu, il ne s'agit pas de lire ce que le prof dit de lire parce que le prof a dit de le lire (quoique dans l'état actuel même ça serait un progrès).

L'important est la démarche d'aller s'intéresser à ce qu'il y a autour et au delà de ce qui est enseigné, ce qui n'a rien de gauchiste.

Posté

En même temps la culture G ne se limite pas à son propre domaine de compétences, mais plutôt à tout ce qui peut nous enrichir et qui est un tant soit peu éloigné de ce qu'on connaît/maîtrise déjà. L'ouverture d'esprit implique de s'intéresser tout ce qui n'est pas propre à son activité principale.

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Euh, oui, certes, je n'ai d'ailleurs pas dit le contraire. Enfin bon, on ne peut avoir pour point de départ que ce qu'on sait.

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L'apologie par certains du philistinisme généralisé me fait dire qu'on vit vraiment une époque formidable. Enfin, je signale quand même la création d'un cercle des professeurs et des chercheurs disparus, qui bien qu'encouragée par un organisme qui n'est pas vraiment de ma paroisse (le MAUSS) me semble extrêmement sympathique.

(badurl) http://universitesenlutte.wordpress.com/2009/02/15/le-cercle-des-professeurs-et-des-chercheurs-disparus (badurl)

Posté
En même temps la culture G ne se limite pas à son propre domaine de compétences, mais plutôt à tout ce qui peut nous enrichir et qui est un tant soit peu éloigné de ce qu'on connaît/maîtrise déjà. L'ouverture d'esprit implique de s'intéresser tout ce qui n'est pas propre à son activité principale.

Absolument. Cela-dit, ouverture d'esprit et culture générale ne vont pas toujours de pair. On peut trouver des personnes (j'en connais plusieurs) qui ont une culture générale très développée, et qui pourtant font preuve d'une grande fermeture d'esprit - et vice versa.

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Ta culture G, tu peux te la faire tout seul sans avoir besoin de professeurs.

Surement. Néanmoins les conseils pratiques d'un professeur peuvent s'avérer utiles et agréables. Comme toujours, tout est question de doigté.

Slurp, sympa cette liqueur de framboise!

  • 2 weeks later...
Invité rogermila
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La Conférence des Grandes Ecoles s'oppose aux quotas d'étudiants dans leurs établissements et refuse un nivellement par le bas..

La Conférence des grandes écoles (CGE) a écrit fin décembre qu'elle "désapprouvait la notion de 'quotas', alors qu'un objectif de 30% de boursiers dans les grandes écoles a été fixé par le gouvernement.

Dans un texte du 23 décembre, consacré notamment aux boursiers, la CGE, "rappelant que l'admission dans les grandes écoles est basée sur le mérite, désapprouve d'une manière générale la notion de 'quotas' et réaffirme que les niveaux des concours doivent être les mêmes pour tous".

http://www.liberation.fr/depeches/01016119…as-de-boursiers

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La Conférence des Grandes Ecoles s'oppose aux quotas d'étudiants dans leurs établissements et refuse un nivellement par le bas..

Ah, pourtant je sais de source sûre que certains des membres le font déjà, faute de trouver assez d'étudiants pour remplir les classes.

Enfin bon, je suis d'accord sur le principe.

Posté
Ah, pourtant je sais de source sûre que certains des membres le font déjà, faute de trouver assez d'étudiants pour remplir les classes.

Enfin bon, je suis d'accord sur le principe.

Certaines écoles de commerce permettent à des diplômés de fac ou d'autres écoles (ingénieurs, IEP, …) de rejoindre leurs cursus en deuxième ou troisième année, voire dès la première année pour les moins sélectives, mais sur la base d'un concours d'entrée spécifique et "universel" pour ces diplômés.

A ma connaissance cela ne va pas au-delà (*), et il n'y a donc pas de "quota" au sens où la CGE l'a dénoncé.

(*) à noter tout de même que puisque ces autres écoles, à commencer par Sciences Po, usent du quota, l'on pourra admettre que les écoles de commerce en sont aussi victimes indirectement et à un degré faible…

Invité rogermila
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Enfin bon, je suis d'accord sur le principe.

Violente réaction du Commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances, Yazid Sabeg. :icon_up:

La partie la plus interessante de son discours est digne de l'époque du Soviet Suprême

Il n'a pas peur de remettre en cause l'indépendance des Grandes Ecoles, pour leur imposer une forme d'étatisation à but social.

Carrément grave venant d'un membre du Gouvernement.

"Les pauvres ne menacent pas la qualité de nos écoles et des élèves qui en sortent, c'est absolument scandaleux de le dire", a dit Yazid Sabeg.

"Deuxièmement, la Conférence des grandes écoles est soumise à une politique qui est impulsée au plus haut niveau de l'Etat, il y a un gouvernement qui conduit la politique éducative de ce pays, il y a un financement public important (…)

Toutes ces écoles sont soumises à une ligne politique, et la ligne politique aujourd'hui c'est de faire de l'ouverture sociale un enjeu tout à fait fondamental de la politique éducative", a poursuivi M. Sabeg.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/…ndes-ecoles.php

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Violente réaction du Commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances, Yazid Sabeg. :icon_up:

La partie la plus interessante de son discours est digne de l'époque du Soviet Suprême

Il n'a pas peur de remettre en cause l'indépendance des Grandes Ecoles, pour leur imposer une forme d'étatisation à but social.

Carrément grave venant d'un membre du Gouvernement.

J'espère que les chambres de commerce tiendront bon… et j'espère surtout que les dirigeants des écoles les plus connues ne se sentiront pas obligés de "montrer l'exemple" en se courbant devant le gouvernement sur ce sujet (cf. l'erreur stratégique particulièrement dommageable de Sc-Po).

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J'espère que les chambres de commerce tiendront bon… et j'espère surtout que les dirigeants des écoles les plus connues ne se sentiront pas obligés de "montrer l'exemple" en se courbant devant le gouvernement sur ce sujet (cf. l'erreur stratégique particulièrement dommageable de Sc-Po).

Moi je suis passé par une voix parallèle et je pense que la qualité de l'enseignement dans ses écoles provient de 2 choses: le fait qu'on paye (souvent à crédit) et qu'on a passé une sélection. Même les élèves qui n'ont pas beaucoup d'argent parviennent à y rentrer, ces écoles fournissent des bourses aux élèves méritants qui ont réussi le concours avec de bons résultats mais qui n'ont pas les moyens de payer l'école. Cela profite à l'école qui obtient des élèves motivés et à l'élève qui bénéficiera d'un enseignement de bonne qualité.

Bien sûr on peut parler de la qualité de l'enseignement qui est prodigué, mais il est globalement bon. Surtout ce n'est pas le foutoir! Les écoles sont bien entretenues, pourvues avec un matériel correct et en état de marche (j'ai fait 3 ans de fac et franchement le matos et les installations…). Les grandes écoles donnent des formations ayant pour but de les former à un métier assez précis (en général) puisqu'on se spécialise en dernière année.

Le fait d'avoir un concours équivalent pour tous (dans le concours dans lequel on se présente: prépa ou diplômé bac+2 ou +3) est une bonne chose, tout le monde est sur un même pied d'égalité pour intégrer ses écoles. La sélection ne retient que les meilleurs et plus motivés. Les profs ont très souvent une expérience professionnelle, ce qui fait que les élèves bénéficient de certaines anecdotes et de la transmission d'une expérience et non pas uniquement d'un savoir théorique. De plus, on sort de ces écoles avec souvent 1 an de stage et donc une petite connaissance du monde de l'entreprise, ce qui aide à se sentir à l'aise lors d'un premier contrat.

Alors, on peut toujours polémiquer sur les qualités de ces écoles, mais au final c'est pas trop mauvais et on sort de là avec un bagage correct qu'il faut faire fructifier ensuite avec l'expérience professionnelle, il n'y a pas de mystère.

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Moi je suis passé par une voix parallèle et je pense que la qualité de l'enseignement dans ses écoles provient de 2 choses: le fait qu'on paye (souvent à crédit) et qu'on a passé une sélection. Même les élèves qui n'ont pas beaucoup d'argent parviennent à y rentrer, ces écoles fournissent des bourses aux élèves méritants qui ont réussi le concours avec de bons résultats mais qui n'ont pas les moyens de payer l'école. Cela profite à l'école qui obtient des élèves motivés et à l'élève qui bénéficiera d'un enseignement de bonne qualité.

Bien sûr on peut parler de la qualité de l'enseignement qui est prodigué, mais il est globalement bon. Surtout ce n'est pas le foutoir! Les écoles sont bien entretenues, pourvues avec un matériel correct et en état de marche (j'ai fait 3 ans de fac et franchement le matos et les installations…). Les grandes écoles donnent des formations ayant pour but de les former à un métier assez précis (en général) puisqu'on se spécialise en dernière année.

Le fait d'avoir un concours équivalent pour tous (dans le concours dans lequel on se présente: prépa ou diplômé bac+2 ou +3) est une bonne chose, tout le monde est sur un même pied d'égalité pour intégrer ses écoles. La sélection ne retient que les meilleurs et plus motivés. Les profs ont très souvent une expérience professionnelle, ce qui fait que les élèves bénéficient de certaines anecdotes et de la transmission d'une expérience et non pas uniquement d'un savoir théorique. De plus, on sort de ces écoles avec souvent 1 an de stage et donc une petite connaissance du monde de l'entreprise, ce qui aide à se sentir à l'aise lors d'un premier contrat.

Alors, on peut toujours polémiquer sur les qualités de ces écoles, mais au final c'est pas trop mauvais et on sort de là avec un bagage correct qu'il faut faire fructifier ensuite avec l'expérience professionnelle, il n'y a pas de mystère.

Nous sommes bien d'accord, et ton premier paragraphe m'inspire un dernier commentaire :

Yazid Sabed est décidément un crétin (et/ou un manipulateur d'opinions), qui accuse les écoles de commerce de refuser les "pauvres".

Or précisément il n'y a aucune espèce de critères reposant sur l'argent, pour intégrer une école de commerce :

- jusqu'au passage du concours, tout est gratuit (lycée puis prépa),

- le concours proprement dit n'est pas très cher,

- et les frais de scolarité, certes élevés quant à eux, peuvent être pris en charge, le cas échéant, par des associations d'anciens diplômés, ou peuvent faire l'objet d'un prêt à taux très avantageux de la part de n'importe quelle banque qui sera ravie d'investir dans un jeune méritant.

Une dernière réflexion : il est piquant de constater que le principe de méritocratie se trouve finalement défendu par des écoles de commerce semi-privées (je veux dire par là n'appartenant pas fondamentalement à l'appareil d'Etat), au contraire d'un nombre croissant d'autres établissements ayant fait naufrage depuis belle lurette.

Posté

HEC est gratos pour les boursiers.

Les concours sont gratuits pour les boursiers (ils coutent assez cher, ça peut monter à 600€)

"Les pauvres ne menacent pas la qualité de nos écoles et des élèves qui en sortent, c'est absolument scandaleux de le dire", a dit Yazid Sabeg.

"Deuxièmement, la Conférence des grandes écoles est soumise à une politique qui est impulsée au plus haut niveau de l'Etat, il y a un gouvernement qui conduit la politique éducative de ce pays, il y a un financement public important (…)

Toutes ces écoles sont soumises à une ligne politique, et la ligne politique aujourd'hui c'est de faire de l'ouverture sociale un enjeu tout à fait fondamental de la politique éducative", a poursuivi M. Sabeg.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/01/…ndes-ecoles.php

Il est d'une mauvaise foi gerbante.

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Il est d'une mauvaise foi gerbante.

Pas mieux…

Je ne comprends vraiment pas l'association qu'il fait entre quotas et l'ouverture sociale. Soit l'élève est bon et il trouveras une solution, soit il est mauvais mais dans ce cas qu'est ce qu'il vient faire là, et est ce qu'on ne ferait pas mieux d'améliorer la qualité de notre enseignement secondaire, avec tout plein de solution libérales adéquates.

Invité rogermila
Posté
Yazid Sabed est décidément un crétin (et/ou un manipulateur d'opinions), qui accuse les écoles de commerce de refuser les "pauvres".

Il est surtout très dangereux, car il préconise sans le dire ouvertement, deux concours pour entrer dans les grandes écoles (écoles de commerce mais aussi écoles d'ingénieurs)

- un concours normal ouvert à tous.(mais comportant 30% de places en moins dans chaque promotion; ces places étant résevées aux candidats du concours (bis))

- et un concours (bis) ouvert uniquement sur critères sociaux.

Posté

Lorsqu'on paye une école nous ne payons qu'un tiers de la scolarité, 1/3 est assumé par la chambre de commerce et le dernier tiers par l'Etat. Je suis persuadé que le nombre d'étudiants se présentant aux concours de ces écoles ne baisserai pas si les grandes écoles s'affranchissaient de l'Etat et se faisaient payer le dernier tiers par les élèves. je ne serais pas choqué et au contraire heureux, les grandes écoles feraient ce que bon leur semble sans avoir à supporter ce genre d'imbécilités affligeantes.

Le concours doit être le même pour tous qui se présentent soit au concours prépa soit au concours parallèle. Dans les deux cas on se base sur un diplôme acquis par sur des critères sociaux. J'ai payé mon école à crédit et franchement j'en tire une certaine fierté car je n'ai pas fait payer mes parents, je me suis assumé et je ne le regrette pas.

L'entrée par des critères sociaux, je dis non! Qu'ils passent le concours comme tout le monde, s'ils sont bons qu'on les aide, comme je l'ai dit plus haut, cela sert à l'école et à l'élève!

Invité rogermila
Posté
L'entrée par des critères sociaux, je dis non! Qu'ils passent le concours comme tout le monde, s'ils sont bons qu'on les aide, comme je l'ai dit plus haut, cela sert à l'école et à l'élève!

Sur la même longueur d'onde que Sabeg j'entendais ce matin un socialo, partisan de la prise en compte des critères sociaux pour intégrer des grandes écoles, dire que les concours sont taillés sur mesure pour les étudiants issus des milieux aisés qui ont suivi une scolarité normale avec de bons professeurs, tandis que les "défavorisés sociaux" ont été pénalisé dès l'école primaire par des problèmes familiaux, d'argent, de cités etc…

Posté
Sur la même longueur d'onde que Sabeg j'entendais ce matin un socialo, partisan de la prise en compte des critères sociaux pour intégrer des grandes écoles, dire que les concours sont taillés sur mesure pour les étudiants issus des milieux aisés qui ont suivi une scolarité normale avec de bons professeurs, tandis que les "défavorisés sociaux" ont été pénalisé dès l'école primaire par des problèmes familiaux, d'argent, de cités etc…

Dans mon école la majorité étaient issus de classes moyennes, j'ai jamais vu des porsches sur le parking! Par contre il y avait aussi pas mal de gars qui touchaient des bourses, ou dont les parents ne pouvaient pas trop aider et bossaient au carrefour en tant que caissière ou en faisant des inventaires. Moi perso je bossais tout l'été dans un resto en tant qu'assistant sommelier avec 5 jours de congé sur les 2 mois et demie et tout l'hiver à ma taper des "extras" quand il y avait des soirées spéciales.

Donc dire que dans les grandes écoles il n'y a que des riches c'est d'une bêtise affligeante.

De plus, il y a un ORAL!! Donc bon profs ou mauvais profs cela ne change rien, il faut savoir s'exprimer, montrer quelques connaissances de l'actualité parfois (lire les news sur le net ça coûte le prix de l'abonnement), un brin d'humour parfois et montrer qu'on est pas idiot. Alors on me dira qu'il faut se présenter dans chaque école, voyager etc… Mais combien j'en ai vu prendre le train, aller dans chez des étudiants de l'école passer la nuit pour ne pas avoir à payer, etc…

Ces gens ne sont que des idiots (pour être poli). j'avais des potes qui vivaient dans des aparts pourris parce que c'est tout ce qu'ils pouvaient se payer. Certains avaient bossé tout l'été pour se payer le laptop qui est vraiment très utile (et à l'époque c'était 2000 euros le 800 MHz).

Ah c'est certain aussi que le gars qui se présente en jeans avec un pull à capuche et qui parle avec des yo et des wesh, il aura pu avoir les meilleures notes, il ne sera pas pris.

Tiens je pense à autre chose aussi, l'école faisait en sorte que des sportifs de haut niveau puissent intégrer le cursus et aménageaient leurs emplois du temps. Quand on a fait une école de commerce ou d'ingé qui fait partie des grandes école, en général, on trouve du boulot et les employeurs préfèrent ces étudiants, pour une simple raison: Ils sont mieux formés et déjà sélectionnés! Par contre ceux qui sortent de certaines facs….

De plus, les banques ont es accords avec les écoles, les taux sont très bas et on ne rembourse qu'une fois les études terminées. Elles ne rechignent pas à prêter à ces élèves, pourquoi? Parce qu'ils ont plus de chances de trouver un emploi stable et correctement rémunéré. Donc NON pour intégrer une école de commerce, même quand on n'a pas d'argent, c'est possible, plus difficile de vivre oui, mais d'un point de vue du concours NON, les chances sont égales!

Invité rogermila
Posté

Le président de la conférence des grandes écoles justifie son refus des quotas dans une interview à "Libération".

extrait:

"Nous partageons l’objectif du gouvernement qui est d’intégrer plus de jeunes modestes dans les filières sélectives : médecine, droit, grandes écoles, Sciences Po, etc.

Mais toute politique de quotas serait inefficace voire contre-productive car elle nécessiterait deux concours séparés, un pour les boursiers et un pour les non-boursiers.

Dans un cas, tout le monde passerait les mêmes épreuves, dans l’autre, il faudrait prendre les meilleurs d’une sous-catégorie, ce qui est inégal"

http://www.liberation.fr/societe/010161208…ition-de-quotas

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