littlehorn Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 L'école obligatoire est fascisante. Que certains disent qu'il y a trop de laxisme dans l'école, de la part des professeurs, est horrifiant. Seuls des fascistes peuvent dire une chose pareille. Prenez un manche de casserole, et trouvez la cavité adéquate. Devrait pas être trop difficile. Etant donné que les enfants sont forcés par leurs parents de se taper des conneries pratiquement toute la journée, je trouve parfaitement naturel, et particulièrement heureux, qu'ils se comportent comme des petits cons. Ils ne devraient même pas se trouver là. Ils feraient mieux de se casser et de vivre leur vie. Et merci à ceux parmi vous qui participent à la mort de leur âme en justifiant ce système fasciste, qui leur demande en bref: tu te fais chier, mais tu dois te soumettre, pour ton bien. Et c'est pas le genre de choses qu'on entend autre part, pas vrai ? [Libertaire de gauche, pas libéral. Libéral=Capitaliste=Contrôle.]
teabag Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 Etant donné que les enfants sont forcés par leurs parents de se taper des conneries pratiquement toute la journée […] Ils feraient mieux de se casser et de vivre leur vie. C'est cela, oui.
Invité jabial Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 L'école obligatoire est fascisante. Que certains disent qu'il y a trop de laxisme dans l'école, de la part des professeurs, est horrifiant. Seuls des fascistes peuvent dire une chose pareille. Prenez un manche de casserole, et trouvez la cavité adéquate. Devrait pas être trop difficile.Etant donné que les enfants sont forcés par leurs parents de se taper des conneries pratiquement toute la journée, je trouve parfaitement naturel, et particulièrement heureux, qu'ils se comportent comme des petits cons. Ils ne devraient même pas se trouver là. Ils feraient mieux de se casser et de vivre leur vie. Et merci à ceux parmi vous qui participent à la mort de leur âme en justifiant ce système fasciste, qui leur demande en bref: tu te fais chier, mais tu dois te soumettre, pour ton bien. Et c'est pas le genre de choses qu'on entend autre part, pas vrai ? [Libertaire de gauche, pas libéral. Libéral=Capitaliste=Contrôle.] -> door Encore que non, on a besoin de détente sur liborg.
Calembredaine Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 L'école obligatoire est fascisante. Que certains disent qu'il y a trop de laxisme dans l'école, de la part des professeurs, est horrifiant. Seuls des fascistes peuvent dire une chose pareille. Prenez un manche de casserole, et trouvez la cavité adéquate. Devrait pas être trop difficile.Etant donné que les enfants sont forcés par leurs parents de se taper des conneries pratiquement toute la journée, je trouve parfaitement naturel, et particulièrement heureux, qu'ils se comportent comme des petits cons. Ils ne devraient même pas se trouver là. Ils feraient mieux de se casser et de vivre leur vie. Et merci à ceux parmi vous qui participent à la mort de leur âme en justifiant ce système fasciste, qui leur demande en bref: tu te fais chier, mais tu dois te soumettre, pour ton bien. Et c'est pas le genre de choses qu'on entend autre part, pas vrai ? On ne reste pas un gosse toute sa vie. A partir d'un moment, il faut savoir se prendre en main et cela ne se fait pas tout seul, ça passe par une dure période d'apprentissage. [Libertaire de gauche, pas libéral.] On s'en doutais un peu. Ne pas vouloir responsabiliser ses enfants et ne pas vouloir leur inculquer les bases nécessaires à la vie, c'est vouloir les rendre dépendants de la collectivité. Des esclaves au service des plus forts ou des plus malins.
Alxandr Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 L'école obligatoire est fascisante. Que certains disent qu'il y a trop de laxisme dans l'école, de la part des professeurs, est horrifiant. Seuls des fascistes peuvent dire une chose pareille. Prenez un manche de casserole, et trouvez la cavité adéquate. Devrait pas être trop difficile.Etant donné que les enfants sont forcés par leurs parents de se taper des conneries pratiquement toute la journée, je trouve parfaitement naturel, et particulièrement heureux, qu'ils se comportent comme des petits cons. Ils ne devraient même pas se trouver là. Ils feraient mieux de se casser et de vivre leur vie. Et merci à ceux parmi vous qui participent à la mort de leur âme en justifiant ce système fasciste, qui leur demande en bref: tu te fais chier, mais tu dois te soumettre, pour ton bien. Et c'est pas le genre de choses qu'on entend autre part, pas vrai ? [Libertaire de gauche, pas libéral. Libéral=Capitaliste=Contrôle.] Avez-vous des enfants ? Savez-vous comment on "vit sa vie" quand on n'a pas bénéficié de l'école ? J'ignorais que ce type d'argumentation (et je suis bon prince en la qualifiant comme telle) pouvait exister à gauche, la gauche représentant pour moi la patrie de la collectivité et, partant, la matrice de tous les fascismes (et je parle ici des vrais fascismes, ceux qui ruinent les libertés des sociétés, et non la juste rigueur d'enseignement nécessaire à ce qu'un enfant s'arme intellectuellement pour devenir un homme libre et indépendant).
Ash Posté 14 juin 2009 Auteur Signaler Posté 14 juin 2009 Ils feraient mieux de se casser et de vivre leur vie. Surtout pas ! Ca donne des cas sociaux dans ton genre.
Invité jabial Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Pour parler sérieusement, je suis tout à fait d'accord sur le fait que l'école publique est une mauvaise institution, et je suis relativement contre l'enseignement de masse. Et je pense, oui, que l'école a des points communs avec la prison. Ce que ne semblent pas avoir saisi notre camarade libertaire, toutefois, c'est que comme en prison, la plus terrible oppression n'est pas exercée par les matons mais bien par les codétenus. Et donc, plus de discipline est une bonne chose pour les élèves, même si la meilleure solution serait un enseignement individualisé que peu de parents sont aujourd'hui prêts à dispenser.
Randian shithead Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 J'ignorais que ce type d'argumentation (et je suis bon prince en la qualifiant comme telle) pouvait exister à gauche Ah bon ? Et Boris Vian, il était de droite peut-être ? La critique de l'école est au contraire très courante chez les libertaires. Et comme le fait remarquer Jabial, elle n'est pas nécessairement infondée. Puis bon, assimiler tous les libertaires de gauche à des collectivistes, c'est du pipi de chat prêt-à-penser. (Soit dit en passant, ça la fout mal quand on s'est vanté quelques posts plus haut d'être bien plus cultivé que tous ces ignares passés par l'enseignement publique.)
h16 Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 -> door Encore que non, on a besoin de détente sur liborg. Exactement. Maintenant, c'est notre chose, notre jouet. Allez, les enfants fascisants, jettez-vous dessus !
Ash Posté 14 juin 2009 Auteur Signaler Posté 14 juin 2009 Pour parler sérieusement, je suis tout à fait d'accord sur le fait que l'école publique est une mauvaise institution, et je suis relativement contre l'enseignement de masse. Et je pense, oui, que l'école a des points communs avec la prison. Ce que ne semblent pas avoir saisi notre camarade libertaire, toutefois, c'est que comme en prison, la plus terrible oppression n'est pas exercée par les matons mais bien par les codétenus. Et donc, plus de discipline est une bonne chose pour les élèves, même si la meilleure solution serait un enseignement individualisé que peu de parents sont aujourd'hui prêts à dispenser. L'enseignement de masse a plutôt très bien fonctionné. Il a alphabétisé la majorité des français. Si aujourd'hui l'école est un foutoir, c'est bien parce qu'elle n'a plus rien à voir avec son ainé (perte d'autorité, nivellement par le bas, instruction délaissée pour des activités secondaires, mépris de l'entreprise & du littéraire, etc…). Il faut plutôt chercher à la retrouver plutôt qu'invoquer un hypothétique home-schooling que plus personne n'a les moyens d'assumer. La critique de l'école est au contraire très courante chez les libertaires. Et comme le fait remarquer Jabial, elle n'est pas nécessairement infondée. Bien sûr que si. C'est du gauchisme à la petite semelle.
Lancelot Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 L'école obligatoire est fascisante. Que certains disent qu'il y a trop de laxisme dans l'école, de la part des professeurs, est horrifiant. Seuls des fascistes peuvent dire une chose pareille. Prenez un manche de casserole, et trouvez la cavité adéquate. Devrait pas être trop difficile.Etant donné que les enfants sont forcés par leurs parents de se taper des conneries pratiquement toute la journée, je trouve parfaitement naturel, et particulièrement heureux, qu'ils se comportent comme des petits cons. Ils ne devraient même pas se trouver là. Ils feraient mieux de se casser et de vivre leur vie. Et merci à ceux parmi vous qui participent à la mort de leur âme en justifiant ce système fasciste, qui leur demande en bref: tu te fais chier, mais tu dois te soumettre, pour ton bien. Et c'est pas le genre de choses qu'on entend autre part, pas vrai ? [Libertaire de gauche, pas libéral. Libéral=Capitaliste=Contrôle.] ?
Alxandr Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Ah bon ? Et Boris Vian, il était de droite peut-être ?La critique de l'école est au contraire très courante chez les libertaires. Et comme le fait remarquer Jabial, elle n'est pas nécessairement infondée. Puis bon, assimiler tous les libertaires de gauche à des collectivistes, c'est du pipi de chat prêt-à-penser. (Soit dit en passant, ça la fout mal quand on s'est vanté quelques posts plus haut d'être bien plus cultivé que tous ces ignares passés par l'enseignement publique.) Si ces lignes me sont adressées, comme il me semble puisqu'elles suivent une citation que vous faites de l'un de mes posts, que diriez-vous d'essayer au moins d'appuyer vos questions ou commentaires sur des éléments que j'ai réellement écrits ? Premièrement, c'est la gauche que j'ai assimilée au collectivisme. Je m'étonnais donc des arguments de cet intervenant qui se prévaut d'être de gauche. J'avoue très volontiers que je connais certainement mal la pensée des "libertaires de gauche" mais cette intervention que j'évoquais ne m'en donne pas particulièrement envie. Deuxièmement, je ne vois pas en quoi j'aurais indiqué que la critique de l'école pouvait être infondée, même si je rejoins totalement le post de Ash sur l'enseignement de masse (approche pragmatique, je le concède). Troisièmement, et soit dit en passant, pouvez-vous me rappeler où je me serais "vanté quelques posts plus haut d'être bien plus cultivé que tous ces ignares passés par l'enseignement publique" ? J'ai simplement donné un exemple de situation où mes professeurs me tutoyaient et où cela m'a très bien convenu. Nulle part je ne me suis vanté de quoi que ce soit, et à aucun moment je n'ai distingué particulièrement l'enseignement public du privé, essayant justement d'expliquer que tel n'était pas le débat des échanges que j'avais avec JR…
Randian shithead Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Troisièmement, et soit dit en passant, pouvez-vous me rappeler où je me serais "vanté quelques posts plus haut d'être bien plus cultivé que tous ces ignares passés par l'enseignement publique" ?J'ai simplement donné un exemple de situation où mes professeurs me tutoyaient et où cela m'a très bien convenu. Nulle part je ne me suis vanté de quoi que ce soit, et à aucun moment je n'ai distingué particulièrement l'enseignement public du privé, essayant justement d'expliquer que tel n'était pas le débat des échanges que j'avais avec JR… Fort bien, j'avais mal compris. Mes excuses. edit : et les libertaires sont de gauche de toute façon. Je réitère ce que j'ai dit : gauche n'est pas synonyme de collectivisme, en particulier dans le cas de certains libertaires.
Invité jabial Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 L'enseignement de masse a plutôt très bien fonctionné. Il a dé-alphabétiser la majorité des français. (emphasizing is mine) La preuve par l'exemple. Bien sûr que si. C'est du gauchisme à la petite semelle. À la petite semaine C'est une expression qui signifie "sans vision à long terme", et qui provient du vocabulaire des prêts à très court terme (et à fort taux d'intérêt) qui étaient consentis par des usuriers et où les intérêts étaient comptabilisés par semaine. À ne pas confondre avec "au petit pied", expression tout aussi désuète qui signifie originellement "à petite échelle", le pied étant ici l'unité de mesure et non le membre auquel on pense de prime abord. Notons que la lettre de la loi française n'interdit nullement le homeschooling ; ceux qui le pratiquent sont persécutés hors de tout cadre légal, et les plus courageux d'entre eux n'abandonnent pas.
Invité jabial Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Mais encore ? J'ai édité mon message et mis en gras ce qui a provoqué mon hilarité.
Invité jabial Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Voilà c'est corrigé. C'est toujours faux. D'une part, même si tu évites maintenant le contresens, on dit alphabétiser et non dé-analphabétiser. D'autre part, le participe passé requiert une terminaison en -é et non en -er. Par ailleurs il est étonnant de voir un conservateur défendre un système dont un des buts essentiels était d'arracher la jeunesse à l'enseignement catholique.
Randian shithead Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Par ailleurs il est étonnant de voir un conservateur défendre un système dont un des buts essentiels était d'arracher la jeunesse à l'enseignement catholique. Voui, et puis bon, Lucilio avait déjà montré que le taux d'alphabétisation avait déjà bien grimpé sans l'enseignement public.
Calembredaine Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Puis bon, assimiler tous les libertaires de gauche à des collectivistes, c'est du pipi de chat prêt-à-penser. Un libertaire non collectiviste, c'est un libéral.
Alxandr Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Un libertaire non collectiviste, c'est un libéral. C'est également ainsi que je le vois (en restant ouvert à des corrections/précisions s'il en était besoin).
José Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 L'école obligatoire est fascisante. Non, elle est républicaine. L'école obligatoire est bien une immonde saloperie. Mais ce sont les gentils républicains qui l'ont imposé, pas les fascistes. Mais, bon, c'est vrai… c'est quoi un fasciste si ce n'est un républicain cohérent ? Toi, par contre, t'es bien une victime de l'enseignement obligatoire : t'es un vrai con.
neuneu2k Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Un libertaire non collectiviste, c'est un libéral. Mouaif, ou pas, ça peut être un anomiste de la pire espèce aussi, souviens toi de Nidhalg par exemple.
Saucer Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Un libertaire non collectiviste, c'est un libéral. Et un gauchiste. Mais c'est sans grande importance. Les libertaires sont des pignoufs en révolte contre la gravité. Leur révolte est sans fin parce qu'elle n'a aucun sens ni aucun but. Affranchir l'Homme de toutes ses chaînes est impossible et parfaitement grotesque.
Ash Posté 14 juin 2009 Auteur Signaler Posté 14 juin 2009 Par ailleurs il est étonnant de voir un conservateur défendre un système dont un des buts essentiels était d'arracher la jeunesse à l'enseignement catholique. Et pour les autres de se faire plus royaliste que le roi. Je reconnais les mérites de ce système, ça ne fait pas de moi un jacobin. Tout au plus autre chose qu'un poseur. Un libertaire non collectiviste, c'est un libéral. Je ne vois pas ce que ça excuse.
Randian shithead Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Et un gauchiste.Mais c'est sans grande importance. Les libertaires sont des pignoufs en révolte contre la gravité. Leur révolte est sans fin parce qu'elle n'a aucun sens ni aucun but. Affranchir l'Homme de toutes ses chaînes est impossible et parfaitement grotesque. Voilà. C'est très différent. Suffit pas de rejeter l'État et la collectivisation pour être libéral.
free jazz Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Et un gauchiste.Mais c'est sans grande importance. Les libertaires sont des pignoufs en révolte contre la gravité. Leur révolte est sans fin parce qu'elle n'a aucun sens ni aucun but. Affranchir l'Homme de toutes ses chaînes est impossible et parfaitement grotesque. On retrouve aussi ce caractère chez certains libertariens. La critique libertaire est une sorte d'excitant qui ne dépasse pas le stade de la révolte adolescente contre toute autorité et toute hiérarchie. Cette agitation est propice à la confusion mentale, c'est pourquoi les libertaires, qui vivent en troupeaux errants, assimilent tout obstacle à leurs caprices à une mauvaise volonté imaginaire qu'ils nomment capitalisme ou société bourgeoise, sans laquelle l'humanité coulerait des jours heureux dans une société égalitaire. En proie à cette confusion, ils ne voient pas que leurs idées laxistes ont profondément pénétré le pouvoir avec la domination culturelle et idéologique de la génération 68, ni que l'évolution libertaire des moeurs a déchaîné les forces du marché. Leur idéologie trône précisément à l'école, le modèle de l'enfant roi, de l'applatissement des hiérarchies ayant depuis lontgemps servi de guide pédagogique dans les IUFM gavées aux bourdieuseries. Ils n'ont pas encore compris que la destruction des hiérarchies et de la discipline implique un affaiblissement de l'individu, une perte d'autonomie, une augmentation du moutonnisme le plus débile. Les libertaires sont devenus une branche sectaire du socialisme greffée sur une attitude extatique, qui a trouvé un terrain propice dans l'imagination des jeunes intoxiqués de l'éducation nationale. Ils y trouvent ainsi un moyen de flatter leur désir d'originalité, conformément à la norme du système dont ils sont de fidèles dévots.
Calembredaine Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Et un gauchiste.Mais c'est sans grande importance. Les libertaires sont des pignoufs en révolte contre la gravité. Leur révolte est sans fin parce qu'elle n'a aucun sens ni aucun but. Affranchir l'Homme de toutes ses chaînes est impossible et parfaitement grotesque. Absolument. Ma boutade consistait à souligner l'incohérence de ceux qui se prétendent libertaires. Le rejet de toute autorité que prône le libertaire revient à fermer les yeux sur la nature de l'Homme. On retrouve aussi ce caractère chez certains libertariens. La critique libertaire est une sorte d'excitant qui ne dépasse pas le stade de la révolte adolescente contre toute autorité et toute hiérarchie. Cette agitation est propice à la confusion mentale, c'est pourquoi les libertaires, qui vivent en troupeaux errants, assimilent tout obstacle à leurs caprices à une mauvaise volonté imaginaire qu'ils nomment capitalisme ou société bourgeoise, sans laquelle l'humanité coulerait des jours heureux dans une société égalitaire.En proie à cette confusion, ils ne voient pas que leurs idées laxistes ont profondément pénétré le pouvoir avec la domination culturelle et idéologique de la génération 68, ni que l'évolution libertaire des moeurs a déchaîné les forces du marché. Leur idéologie trône précisément à l'école, le modèle de l'enfant roi, de l'applatissement des hiérarchies ayant depuis lontgemps servi de guide pédagogique dans les IUFM gavées aux bourdieuseries. Ils n'ont pas encore compris que la destruction des hiérarchies et de la discipline implique un affaiblissement de l'individu, une perte d'autonomie, une augmentation du moutonnisme le plus débile. Les libertaires sont devenus une branche sectaire du socialisme greffée sur une attitude extatique, qui a trouvé un terrain propice dans l'imagination des jeunes intoxiqués de l'éducation nationale. Ils y trouvent ainsi un moyen de flatter leur désir d'originalité, conformément à la norme du système dont ils sont de fidèles dévots. Oui mais j'ai du mal à voir un rapport quelconque avec le libertarianisme. Certains libertariens comme qui?
Esperluette Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Reste que l'EdNat, malgré l'objectif prétendu de répandre la culturation et le savouâr, servait surtout dans mes souvenir à formater l'esprit citoyen. Dans ce mouvement pour arracher les mouflets aux parents catho & partisans de diverses valeurs non-républicaines toussa, l'autorité parentale s'est brisée. Le résultat est tout à fait cohérent. Ce processus dépasse toute espérance : le mouvement naturel des parents et de leurs mouflets consiste à se tourner systématiquement vers l'Etat. A tel point que la remise en question de certains principes relèverait presque de la haute trahison.
Rincevent Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Reste que l'EdNat, malgré l'objectif prétendu de répandre la culturation et le savouâr, servait surtout dans mes souvenir à formater l'esprit citoyen. Dans ce mouvement pour arracher les mouflets aux parents catho & partisans de diverses valeurs non-républicaines toussa, l'autorité parentale s'est brisée. Le résultat est tout à fait cohérent. Ce processus dépasse toute espérance : le mouvement naturel des parents et de leurs mouflets consiste à se tourner systématiquement vers l'Etat. A tel point que la remise en question de certains principes relèverait presque de la haute trahison. Voui voui, c'est aussi mon impression. Rétrospectivement, les programmes d'Education Civique (pour ne parler que d'eux) sont effrayants.
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