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L'UE nous réclame 1/2 milliard d'Euros


Invité rogermila

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Invité rogermila
Posté

Là c'est le bouquet :icon_up:

L'UE réclame à la France 500 millions d'Euros pour subventions indument perçues par les agriculteurs.

Comme ce matin, j'entendais la "grande gueule" de la FNSEA qui commence à menacer de "tout faire pèter", disant qu'il n'était pas question de rembourser, j'espère qu'ils vont pas encore nous coller une taxe supplémentaire de "solidarité", pour rembourser cette dette. :doigt:

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Les français ont raqué pour les subventions, ils vont maintenant raquer pour payer les amendes relatives à ces subventions :icon_up: c'est open-bar au ministère de l'agriculture.

Invité rogermila
Posté
Les français ont raqué pour les subventions, ils vont maintenant raquer pour payer les amendes relatives à ces subventions

ça en prend le chemin, car le Ministre a déjà cherché à calmer les agriculteurs, en déclarant: qu'aucun "agriculteur en difficulté" (sic) n'aura à rembourser ! !

Donc devinez qui va raquer ?

Car, je doute fort que l'UE abandonne cette créance que l'agriculture française lui doit.

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José Bové a exhorté les agriculteurs à ne pas rembourser, arguant que c'est à l'état de prendre ses responsabilités…

Des producteurs de pêches ont déversé des tonnes de fruits devant un shopi du Roussillon, le gérant les traitait de fainéants, et disait qu'à 1 € de plus le kilo, il préférait les fruits d'espagne…

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José Bové a exhorté les agriculteurs à ne pas rembourser, arguant que c'est à l'état de prendre ses responsabilités l'argent au reste des Français…

Corrigé.

Posté

Anecdote révéatrice : la décision européenne remonte au 28 janvier dernier, mais elle n'a été rendue publique qu'aujourd'hui, grâce à un stagiaire du journal Le Parisien.

Alain Pirot, stagiaire au Parisien et auteur de l'article, a entendu parler de l'affaire alors qu'il s'intéressait aux "ventes au déballage" de fruits et légumes sur les parkings de supermarché. Cette mesure d'urgence, prise par le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, doit favoriser, par un destockage rapide, la régulation des cours du marché, alors que les prix de ces produits sont faibles. Typiquement le genre des sujet saisonnier, sur lequel les rédactions envoient leurs stagiaires de l'été.

Bingo ! Dans le feu de la conversation, des producteurs évoquent ces menaces de remboursements, auprès du stagiaire du Parisien, qui creuse le filon. "On ne lit pas assez le Journal officiel de l'Union européenne, qui est une mine d'informations occultées", a-t-il expliqué à @si. Il a alors contacté la fédération des comités économiques, qui regroupe les producteurs de fruits et légumes, ainsi que le ministère. Le nouveau ministre de l'agriculture, acculé par Bruxelles, semble avoir saisi l'occasion pour donner sa position : oui, les producteurs vont devoir rembourser. Combien ? "Moins de 500 millions", a assuré le ministre, qui ne renie pas le principe du remboursement mais les sommes. Il a essayé de rassurer les producteurs en indiquant que le remboursement allait se faire "au cas par cas". Il s'est évidemment heurté au refus des producteurs : leur représentant, François Lafitte, promet "un été brûlant".

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2218

Invité rogermila
Posté
leur représentant, François Lafitte, promet "un été brûlant

C'est quand même incroyable dans ce pays la fascination pour le feu .

Pour régler un problème on fait référence au feu.

On se croirait toujours au Moyen-Age

Posté
C'est quand même incroyable dans ce pays la fascination pour le feu .

Pour régler un problème on fait référence au feu.

On se croirait toujours au Moyen-Age

Il y a surtout une fascisation fascination pour les marronniers journalistiques qui ne connait pas de trêve.

Posté

Une flacide action pour l'Ema reniée qui ne connaît pas le trèfle, voyons.

Posté

Voici ce que j'ai déjà envoyé (à d'autres personnes qu'aux lecteurs de ce forum) :

À propos de l’injonction faite aux agriculteurs de rendre les aides perçues, je dois dire que lorsque j’étais petit, j’ai appris à l’école maternelle un proverbe : « Donner c'est donner; reprendre c'est voler ».

Quiconque exige la restitution de ce qui a été donné ne fait que déclencher une guerre civile. Que ces aides soient illégales ou illégitimes, cela importe peu : on ne doit jamais exiger la restitution de ce qui a été donné.

Il est parfaitement naturel et souhaitable que les agriculteurs se défendent et engagent une épreuve de force contre le gouvernement.

Entre nous, ce qui serait souhaitable, mais peut-être assez peu réaliste, ce serait que le gouvernement prélève cet argent sur son budget (c'est-à-dire sur les salaires des fonctionnaires et autres dépenses inutiles) plutôt que sur les agriculteurs ou sur les contribuables.

C'est en fait peut-être ce à quoi le gouvernement sera acculé si les agriculteurs résistent et si les contribuables sont insolvables (dans la mesure où le taux de l'impôt a atteint le maximum de la courbe de Laffer).

Posté
Voici ce que j'ai déjà envoyé (à d'autres personnes qu'aux lecteurs de ce forum) :

À propos de l’injonction faite aux agriculteurs de rendre les aides perçues, je dois dire que lorsque j’étais petit, j’ai appris à l’école maternelle un proverbe : « Donner c'est donner; reprendre c'est voler ».

Quiconque exige la restitution de ce qui a été donné ne fait que déclencher une guerre civile. Que ces aides soient illégales ou illégitimes, cela importe peu : on ne doit jamais exiger la restitution de ce qui a été donné.

Il est parfaitement naturel et souhaitable que les agriculteurs se défendent et engagent une épreuve de force contre le gouvernement.

Entre nous, ce qui serait souhaitable, mais peut-être assez peu réaliste, ce serait que le gouvernement prélève cet argent sur son budget (c'est-à-dire sur les salaires des fonctionnaires et autres dépenses inutiles) plutôt que sur les agriculteurs ou sur les contribuables.

C'est en fait peut-être ce à quoi le gouvernement sera acculé si les agriculteurs résistent et si les contribuables sont insolvables (dans la mesure où le taux de l'impôt a atteint le maximum de la courbe de Laffer).

On ne peut pas donner ce qu'on a déjà volé, pris par la force.

Posté
Il y a surtout une fascisation fascination pour les marronniers journalistiques qui ne connait pas de trêve.

+1, par définition.

Voici ce que j'ai déjà envoyé (à d'autres personnes qu'aux lecteurs de ce forum) :

À propos de l’injonction faite aux agriculteurs de rendre les aides perçues, je dois dire que lorsque j’étais petit, j’ai appris à l’école maternelle un proverbe : « Donner c'est donner; reprendre c'est voler ».

Quiconque exige la restitution de ce qui a été donné ne fait que déclencher une guerre civile. Que ces aides soient illégales ou illégitimes, cela importe peu : on ne doit jamais exiger la restitution de ce qui a été donné.

Il est parfaitement naturel et souhaitable que les agriculteurs se défendent et engagent une épreuve de force contre le gouvernement.

Entre nous, ce qui serait souhaitable, mais peut-être assez peu réaliste, ce serait que le gouvernement prélève cet argent sur son budget (c'est-à-dire sur les salaires des fonctionnaires et autres dépenses inutiles) plutôt que sur les agriculteurs ou sur les contribuables.

C'est en fait peut-être ce à quoi le gouvernement sera acculé si les agriculteurs résistent et si les contribuables sont insolvables (dans la mesure où le taux de l'impôt a atteint le maximum de la courbe de Laffer).

Je n'ai pas tout lu mais je te corrige tout de suite : donner c'est obliger. Tout a sa contrepartie : l'échange la prévoit, le don la prend.

Posté

Je n'ai pas tout lu mais je te corrige tout de suite : donner c'est obliger. Tout a sa contrepartie : l'échange la prévoit, le don la prend.

Eh bien. Belle mentalité. Je n'aimerais pas faire partie de tes proches.

Posté
« Donner c'est donner; reprendre c'est voler ».

Sauf qu'il ne s'agit pas de don mais de subvention annuelle, et que donc il est normal que cet argent soit "rendu".

La manière la plus juste est que ceux qui ont perçu indument ces subventions et qui sont toujours en activité voient le montant de leurs futures subventions amputée du trop perçu.

Pour ceux qui ont perçu des subventions indues et qui ont cessé leur activité, il ne faut rien leur réclamer.

Posté
Quelqu'un a une explication complète du sujet ?

Parce que quel rapport entre la vente de fruits sur les parkings et les subventions européennes ?

Ce ne sont pas des subventions européennes, mais françaises.

Posté
Ce ne sont pas des subventions européennes, mais françaises.

Le titre du fil est "L'UE nous réclame 1/2 milliard d'Euros, Subventions agricoles indument perçues"

Comme quoi, c'est pas bien clair cette affaire.

Posté
Le titre du fil est "L'UE nous réclame 1/2 milliard d'Euros, Subventions agricoles indument perçues"

Comme quoi, c'est pas bien clair cette affaire.

Le titre est trompeur, selon ce que j'ai entendu à la radio, l'U.E. demande depuis 2002 que les agriculteurs (arboriculteurs principalement si j'ai bien compris) remboursent à l'état français des subventions perçues entre 1992 et 2002, à hauteur de 500M€. Ces subventions de l'état français auraient été donnés à cause de mauvaises récoltes toussa, mais utilisés par les exploitants pour moderniser leurs installations.

Édit. Le journal de 20H de France 2 en a causé :

[dailymotion]xa2d57[/dailymotion]

Posté
Eh bien. Belle mentalité. Je n'aimerais pas faire partie de tes proches.

C'est que, Apollon, en socialiste cohérent, ne croit pas à la notion de don.

Invité rogermila
Posté

ça devient franchement comique, le télescopage des communiqués du Gouvernement et du Ministre de l'Agriculture qui cherchent à calmer le jeu, en faisant comme s'il s'agissait d'une fausse rumeur, éventée en plein mois d'aout, par un pitoyable journaleux en mal de sensationnel et les communiqués de l'UE qui sont pratiquement des mises en demeure.

Le commissaire européen à l'Agriculture a donné deux mois supplémentaires à la France pour s'expliquer sur la façon dont Paris compte récupérer les importantes aides accordées pendant dix ans aux producteurs français de fruits et légumes.

"Le ministre français (de l'Agriculture Bruno Le Maire) a parlé au commissaire européen (Marianne Fischer Boel) et un délai a été accordé (…)"

http://fr.news.yahoo.com/4/20090805/tts-fr…on-ca02f96.html

Posté
Eh bien. Belle mentalité. Je n'aimerais pas faire partie de tes proches.

c'est pas une mentalite c'est une regle de base de l'espece humaine, enfin je pense que c'est ce qu'il voulait dire.

donner c'est un acte d'echange qui rentre aussi dans la categorie 'commerce' ;

c'est etrange au sein d'une relation amicale ou familiale - qui serait theoriquement exempte de concepts mercantiles-

… ce qui bien sur est faux, a cause de la facon dont fonctionne la machine emotionnelle humaine.

Il s'agit plus ici de realite strategique que de morale…

Invité rogermila
Posté

Pendant que le Gouvernement fait preuve d'atermoiements, cherchant visiblement à étouffer l'affaire, "les Echos" révèle que le remboursement réclamé par l'UE pourrait être bien plus élevé que 500 millions d'euros et atteindre carrément 700 millions ! ! :icon_up:

Le montant des aides illégales que les producteurs français de fruits et légumes devront rembourser risque d'être plus élevé qu'annoncé.

Le ministre Bruno Le Maire avait parlé lundi de 338 millions d'euros d'aides versées indûment par l'Etat entre 1992 et 2002, majorées de 100 à 150 millions d'intérêts de retard.

Mais il semble que, pendant cette période, les producteurs aient aussi bénéficié d'aides versées par les organisations professionnelles du secteur (par le biais de cofinancements par exemple).

Or la Commission européenne conteste également le bien-fondé de ces versements et en demande le remboursement.

La somme exacte n'est pas connue, mais pourrait atteindre 200 millions supplémentaires, selon des sources proches du dossier. Le total pourrait donc être plus proche de 700 millions d'euros que de 500 millions.

http://www.lesechos.fr/info/agro/020923603…-s-alourdir.htm

Quelqu'un a une explication complète du sujet ?

Parce que quel rapport entre la vente de fruits sur les parkings et les subventions européennes ?

ça n'a rien à voir avec les ventes de fruits sur les parkings.

C'est un agriculteur, non-subventionné, qui aurait déposé une plainte à Bruxelles.

Il a intèrêt à garder l'anonymat celui là :doigt:

L'affaire débute en juillet 2002 quand la Commission européenne reçoit une plainte, qui lui apprend l'existence de ces aides, appelées « Plans de campagne », attribuées aux producteurs et provenant des fonds publics de l'Office national interprofessionnel des fruits, des légumes et de l'horticulture (Oniflhor). Cet argent était perçu par des groupements de producteurs et a permis notamment la réalisation de campagne de publicité. La plainte proviendrait d'un producteur français qui, lui, ne bénéficiait pas de ces aides.

http://www.lesechos.fr/info/agro/020923603…-s-alourdir.htm

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