Brock Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 Qui parle de réponses ? J'ai parlé du champ religieux. Ce sur quoi se penche la religion n'a absolument pas été résolu par la science. tu veux parler du rechauchangement climatique?
Sylvain Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 Cela dépend des opinions. De la même manière, on peut dire également que la philosophie n'a pas donné de réponse. Ce qui ne veut nullement dire que la science a évincé en quoi que ce soit la philosophie. Je ne suis pas non plus d'accord avec cette affirmation. Je pense que la philosophie n'a plus d'intérêt depuis longtemps, en admettent qu'elle en ait eut un un jour.
free jazz Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 Je ne suis pas non plus d'accord avec cette affirmation. Je pense que la philosophie n'a plus d'intérêt depuis longtemps, en admettent qu'elle en ait eut un un jour. Tu peux jeter Rothbard & Rand à la poubelle dans ce cas. En te lisant faire l'apologie des pseudo-sciences, on voit que les positivistes n'apprennent rien de leurs erreurs et retombent dans les mêmes superstitions.
ernest Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 Je ne suis pas non plus d'accord avec cette affirmation. Je pense que la philosophie n'a plus d'intérêt depuis longtemps, en admettent qu'elle en ait eut un un jour. 1) Ca veut rien dire, quid de la philosophie politique ? 2) Dans une optique à la Revel (Pourquoi les philosophes ?) je te rejoindrais volontiers. Mais la philosophie morale propose tout de même - au niveau individuel - de conduire notre vie d'une certaine façon, selon certains principes. Et ça peut être intéressant, parfois.
jubal Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Ce sur quoi se penche la religion n'a absolument pas été résolu par la science. Ni par la science, ni par la religion en ce qui me concerne. Il ne reste que l'intuition pour etudier ses questions.
Sylvain Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Tu peux jeter Rothbard & Rand à la poubelle dans ce cas. En te lisant faire l'apologie des pseudo-sciences, on voit que les positivistes n'apprennent rien de leurs erreurs et retombent dans les mêmes superstitions. Nous ne serons donc pas d'accord. Le mot "pseudo-science" a un contenu précis et ne peut s'appliquer ni à la théorie de l'Evolution, ni à la mémétique, ni à la psychologie évolutionniste. Je pense qu'il faut lire les auteurs (Darwin, Dawkins, Pinker, Boyer, Gouillou, etc.) qui présentent ces domaines de recherche pour pouvoir continuer la discussion. 1) Ca veut rien dire, quid de la philosophie politique ?2) Dans une optique à la Revel (Pourquoi les philosophes ?) je te rejoindrais volontiers. Mais la philosophie morale propose tout de même - au niveau individuel - de conduire notre vie d'une certaine façon, selon certains principes. Et ça peut être intéressant, parfois. 1 : je pensais à la "philosophie philosophique" bien sûr ; 2 : la morale fait partie du domaine des recherches sur la nature humaine (Pinker).
José Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Je pense que la philosophie n'a plus d'intérêt depuis longtemps, en admettent qu'elle en ait eut un un jour. Tu es fou si tu penses que la science suffit à expliquer le monde et à lui donner du sens. Comme le rappelait Popper, qui n'était pas croyant, mais humble : "La raison veut tout justifier, mais elle ne peut pas se justifier elle-même : le raisonnement le plus profond part toujours d'une prémisse irrationnelle." En d'autres mots, la confiance dans la raison, et partant, dans la science, naît, au départ, d'un acte de foi. Voilà pourquoi la religion et/ou la philopsophie ne verront jamais leur champ errodé par la science.
F. mas Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Je ne suis pas non plus d'accord avec cette affirmation. Je pense que la philosophie n'a plus d'intérêt depuis longtemps, en admettent qu'elle en ait eut un un jour. Ben tiens. C'est soit de la naiveté, soit du philistinisme.
José Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Ni par la science, ni par la religion en ce qui me concerne. Il ne reste que l'intuition pour etudier ses questions. Je suis plus ou moins d'accord avec toi. Sauf lorsque tu opposes religion et intuition. L'homme est forcé de vivre en-dedans de sa nature. La raison peut être le guide qui l'aide à saisir sa nature ; mais même dans sa forme la plus élevée et abstraite, la raison humaine ne trouve pas en elle-même la base rationnelle qui permettrait à l'homme de sortir de cette impasse. L'étroitesse de la science l'empêche d'embrasser les vastes horizons que l'âme humain ouvre. Le scientisme accuse la religion de constituer un abandon de la faculté de connaître, de la raison. Mais, en réalité, de tous temps, la raison humaine se base sur des vérités premières, qu'elle ne peut pas prouver ; qu'à côté de sa faculté apodictique, qu'est la raison, l'esprit dispose d'une autre faculté plus profonde, la faculté intuitive. C'est à cette faculté intuitive de l'esprit que la religion donne au fond et d'une manière globale le nom de foi. Ce qui est saisi par l'intuition, étant premier, n'a pas, comme le rappelle Aristote, besoin d'être prouvé, ne peut être prouvé. Or l'ineffable et l'incompréhensible est ce qu'on saisit par intuition, ce qu'on accepte comme fondement de sa pensée, ce sans quoi on ne peut pas penser, et pourtant ce qu'on ne peut pas prouver par des arguments rationnales. Nous l'acceptons justement parce que nous sentons, en même temps, que sa présence, qu'il dépasse notre raison. Et cela, les grands, les vrais scientifiques (Pasteur Popper, etc.), le savent très bien.
Sylvain Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Tu es fou si tu penses que la science suffit à expliquer le monde et à lui donner du sens. Comme le rappelait Popper, qui n'était pas croyant, mais humble : "La raison veut tout justifier, mais elle ne peut pas se justifier elle-même : le raisonnement le plus profond part toujours d'une prémisse irrationnelle." En d'autres mots, la confiance dans la raison, et partant, dans la science, naît, au départ, d'un acte de foi. Voilà pourquoi la religion et/ou la philopsophie ne verront jamais leur champ errodé par la science. La science n'a pas pour objet de donner un sens au monde, elle nous aide plus modestement à mieux connaître le monde, ce que n'ont jamais pu faire ni la religion, ni la philosophie. L'objet finalement de la science est la quête de la vérité. La différence, c'est que la science progresse et nous permet d'agir sur le monde, il suffit de regarder autour de soi. Il n'y a pas de progrès en religion ni en philosophie. P. S. : je suis quand même étonné du nombre d'attaques ad hominem sur ce forum, je croyais que la modération décourageait ce genre de comportement. C'est soit de la naiveté, soit du philistinisme. C'est cela oui… Je suis plus ou moins d'accord avec toi. Sauf lorsque tu opposes religion et intuition. L'homme est forcé de vivre en-dedans de sa nature. La raison peut être le guide qui l'aide à saisir sa nature ; mais même dans sa forme la plus élevée et abstraite, la raison humaine ne trouve pas en elle-même la base rationnelle qui permettrait à l'homme de sortir de cette impasse. L'étroitesse de la science l'empêche d'embrasser les vastes horizons que l'âme humain ouvre. Le scientisme accuse la religion de constituer un abandon de la faculté de connaître, de la raison. Mais, en réalité, de tous temps, la raison humaine se base sur des vérités premières, qu'elle ne peut pas prouver ; qu'à côté de sa faculté apodictique, qu'est la raison, l'esprit dispose d'une autre faculté plus profonde, la faculté intuitive. C'est à cette faculté intuitive de l'esprit que la religion donne au fond et d'une manière globale le nom de foi. Ce qui est saisi par l'intuition, étant premier, n'a pas, comme le rappelle Aristote, besoin d'être prouvé, ne peut être prouvé. Or l'ineffable et l'incompréhensible est ce qu'on saisit par intuition, ce qu'on accepte comme fondement de sa pensée, ce sans quoi on ne peut pas penser, et pourtant ce qu'on ne peut pas prouver par des arguments rationnales. Nous l'acceptons justement parce que nous sentons, en même temps, que sa présence, qu'il dépasse notre raison. Et cela, les grands, les vrais scientifiques (Pasteur Popper, etc.), le savent très bien. Tu ne fais qu'affirmer des choses sans strictement rien démontrer. Comment expliques-tu que certaines personnes n'aient pas la foi si c'est si simple ? La croyance religieuse est une production naturelle du cerveau humain, elle a de fortes probabilités de survenir mais cela ne veut pas dire qu'elle soit vraie.
José Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 La science n'a pas pour objet de donner un sens au monde, elle nous aide plus modestement à mieux connaître le monde, ce que n'ont jamais pu faire ni la religion, ni la philosophie. Encore une fois, ce que tu dis est simplement faux. Ou alors tu réduis le monde à bien peu de chose : ce que pourrait "expliquer" la science. Et encore une autre fois, la science ne peut s'expliquer, se fonder par elle-même. Et si la science ne peut, comme tu le reconnais, donner du sens, la preuve est faite que le champ religieux et philosophique ne sera jamais réduit par la science. La différence, c'est que la science progresse et nous permet d'agir sur le monde, il suffit de regarder autour de soi. Il n'y a pas de progrès en religion ni en philosophie. Une autre fois, tu réduis le monde à une peau de chagrin, comment la science nous permet "d'agir" sur nos sentiments, les goûts et les couleurs, la partie irrationnelle de l'être humain ? je suis quand même étonné du nombre d'attaques ad hominem sur ce forum… Il me semble que tu prends vite la mouche. Tu ne fais qu'affirmer des choses sans strictement rien démontrer. Et toi, comment "démontres"-tu la raison ? Comment expliques-tu que certaines personnes n'aient pas la foi si c'est si simple ? D'abord, toi, comment expliques-tu que tant de scientifiques soient parfaitement croyants ? Sinon, si certains n'ont pas de foi de type religieux, tous, nous faisons preuve de foi tout court. Tous les jours, quant nous faisons confiance à notre raison. Et les scientifiques ne sont pas les derniers, comme le rappellent Popper ou Aristote. La foi est essentielle à la science. Le scientifique a besoin de la foi lorsqu’il travaille parce qu’il doit croire qu’il y a un ordre dans l’univers et que l’esprit humain est capable de comprendre cet ordre. Sans cette croyance, le scientifique n'aurait aucun intérêt à essayer de comprendre un monde présumé désordonné et incompréhensible. De fait, c’est grâce à la foi en un monde compréhensible, que les hommes ont pu passer de la superstition à la réflexion scientifique et réaliser toutes les avancées scientifiques. L'autre aspect de la foi des scientifiques apparaît dans le postulat qu’il existe une réalité unique et objective partagée par tous même si cette réalité passe par nos sens et s'il peut avoir des différences selon l’interprétation personnelle que chacun en fait. C'est grâce à cette foi que la pensée scientifique rejette l’idée de Berkeley d'un monde qui naîtrait de l’esprit, ou la possiblité de l’existence plusieurs visions du monde à la fois valides et opposées. Enfin, le scientifique prouve encore plus simplement sa foi en affirmant que la vérité existe. La croyance religieuse est une production naturelle du cerveau humain, elle a de fortes probabilités de survenir mais cela ne veut pas dire qu'elle soit vraie. Tu réduis abusivement mon propos, qui ne se limitait pas à la seule foi religieuse, mais parlait de l'intuition.
free jazz Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Nous ne serons donc pas d'accord.Le mot "pseudo-science" a un contenu précis et ne peut s'appliquer ni à la théorie de l'Evolution, ni à la mémétique, ni à la psychologie évolutionniste. Il s'agit d'une discipline complètement non scientifique selon la plupart des critères épistémologiques. Elle n'a pas de programme sérieux reconnu dans la communauté scientifique, ni domaine de recherche défini, pas d'objet précis. Sa méthode s'appuie sur une métaphore (le mème) & des hypothèses ad hoc invérifiables (la culture et les idées comme produit d'un gène) pour palier ses propres insuffisances. Elle se présente comme une une théorie purement spéculative qui se veut totalisante, et prétend remplacer à terme par une extrapolation du darwinisme toutes les sciences sociales, politique, psychologie et anthropologie comprises. A ce titre la vision du progrès dont tu te déclares adepte et que tu crois très nouvelle est de facto un paradigme du passé, c'est celle du positivisme formulé par Auguste Comte au XIXè qui repose sur le mythe positiviste des trois états : l'humanité serait passée par le stade théologique, puis métaphysique ou philosophique et finalement l'état scientifique - le scientisme devenant la fin de l'histoire. Outre que cette vision naïve est celle d'un enfant de 10 ans, elle est à l'origine comme le montre Hayek, de la plupart des délires constructivistes du XXè s, particulièrement la croyance que la planification par une organisation scientifique de la société peut régler tous les problèmes. L'ironie étant qu'à partir de ce paradigme positiviste la science devient une religion séculière, comme on l'a vu chez Comte et sa tentative pathétique de religion scientiste de l'Humanité. Comme je le disais il est désolant de voir que les positivistes n'apprennent rien de leurs erreurs passées et retombent dans les mêmes attitudes mystiques, les mêmes abus de langage. Bref tu fais de la théologie déguisée en science, ceci étant probablement dû à une indigestion de science-fiction.
Sylvain Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 free jazz : merci de me rappeler pourquoi je ne suis pas venu sur ce forum pendant longtemps.
neuneu2k Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 free jazz : merci de me rappeler pourquoi je ne suis pas venu sur ce forum pendant longtemps. En même temps, venir sur un forum philosophique et libéral et dire que la philosophie ne sers a rien et que la liberté n’existe pas, c’est un peu chercher les coups hein !
F. mas Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 La science n'a pas pour objet de donner un sens au monde, elle nous aide plus modestement à mieux connaître le monde, ce que n'ont jamais pu faire ni la religion, ni la philosophie. L'objet finalement de la science est la quête de la vérité.La différence, c'est que la science progresse et nous permet d'agir sur le monde, il suffit de regarder autour de soi. Il n'y a pas de progrès en religion ni en philosophie. Trois lectures philosophiques urgentes : le principe de raison de M. Heidegger, l'homme spéculaire de R. Rorty, La condition de l'homme moderne de H. Arendt et la structure des révolutions scientifiques de T. Kuhn. Ou l'on apprend de la bouche de ces inutiles de philosophes que la science comme progrès continu détaché du reste du monde social n'est qu'une idéologie commode à l'usage du milieu scientifique (du moins en période ordinaire, par opposition aux périodes dites révolutionnaires), que la division du monde entre opinion et connaissance, entre d'un côté le monde ordinaire et celui de la science (avec valeur de vérité) est un truc platonicien (merci Platon), que le retournement de la science vers le monde pratique ne peut se penser qu'à partir des catégories posées par ladites philosophie platonicienne (le fameux passage de la vita contempativa à la vita activa). Et puis si l'on veut vraiment approfondir la question de la définition de la science, on pourra aussi relire avec une joie non dissimulée l'éthique à Nicomaque d'Aristote (qui après tout est philosophe, mais aussi l'un des pères de la biologie), ainsi que le Ménon, le théétète et le livre VI de la République de Platon. Alors on méditera sur ces philosophes et scientifiques (et même religieux voire très religieux pour certains) que furent les Descartes, Pascal, Godel, Arnaud, Nicole, Hume, Russell, Poincaré, Koyré, Dupuy, Popper, etc pour se demander quel est au fond le point commun entre philosophie et science. De là peut-être partira une interrogation sur l'objet de la science et celui de la philosophie, sur la question toute bête de savoir comment la science peut à la fois se penser comme un progrès continu (dont les datas sont perpétuellement changeant) et sa prétention à la vérité (c'est-à-dire à la garantie transhistorique de ses résultats), comment aussi cette accumulation fantastique de connaissances techniques a pu se faire de concert avec une régression morale à peu près généralisée, comment petit à petit la science a changé de statut, d'instrument de domination sur la nature elle est passée au stade de domination technique sur l'homme. Quelques indices : tekné et phronesis.
Sylvain Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 En même temps, venir sur un forum philosophique et libéral et dire que la philosophie ne sers a rien et que la liberté n’existe pas, c’est un peu chercher les coups hein ! Oulah, nous sommes dans un sujet concernant les croyances et les non-croyances religieuses et je me demande bien où j'ai dit que la liberté n'existe pas. F.mas : tu ne pratiques que le mépris et/ou les insultes avec les gens qui ne sont pas d'accord avec toi ?
Esperluette Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Tiens, je profite de la discussion, qui attire probablement l'oeil de chrétiens. J'ai ouï moult bien des Confessions de st Augustin, dont paraît-il la pensée n'a pas pris une ride au fil des siècles et dont le niveau surpasse des générations d'intellectuels. Des commentaires ?
neuneu2k Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 F.mas : tu ne pratiques que le mépris et/ou les insultes avec les gens qui ne sont pas d'accord avec toi ? Bah tu a donné une liste d’auteurs qu’il faut nécessairement avoir lu pour te répondre, F.Mas fait de même, ça pose un problème ?
Invité jabial Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Nous ne serons donc pas d'accord.Le mot "pseudo-science" a un contenu précis et ne peut s'appliquer ni à la théorie de l'Evolution, ni à la mémétique, ni à la psychologie évolutionniste. La théorie de l'évolution est scientifique et expérimentale. La psychologie évolutionniste basique est une théorie scientifique qui tient debout, contrairement à certaines thèses de certains de ses partisans. La mémétique est une réification abusive qui n'apprend rien sur rien - c'est une pseudo-science qui contient des éléments d'anthropologie (scientifique) pour se soutenir. Ceci dit, ce n'est pas du tout idiot d'étudier la propagation d'une chose du point de vue de la chose et non de ce qui la propage ; mais ça se faisait déjà. Ce n'est qu'un avatar du holisme. Tu es fou si tu penses que la science suffit à expliquer le monde et à lui donner du sens. Pour l'instant, on n'a clairement pas assez pour expliquer la conscience humaine. Quand certains chercheurs vous expliquent qu'eux ont la clé et que vous leur demandez d'aller plus loin, soit ils vous répondent que c'est trop compliqué pour votre petit cerveau, soit ils vous sortent une explication qui se résume à "la conscience est une propriété émergente des réseaux neuronaux suffisamment complexes". Cette théorie est trouée et le restera tant qu'on n'aura pas réussi à créer un réseau neuromimétique conscient - et plus ça va plus on se rend compte que de toute façon les vraies neurones ne se comportent pas simplement comme des portes électroniques (ou chimiques mais passons) à poids. Comme le rappelait Popper, qui n'était pas croyant, mais humble : "La raison veut tout justifier, mais elle ne peut pas se justifier elle-même : le raisonnement le plus profond part toujours d'une prémisse irrationnelle." En d'autres mots, la confiance dans la raison, et partant, dans la science, naît, au départ, d'un acte de foi. Voilà pourquoi la religion et/ou la philopsophie ne verront jamais leur champ errodé par la science. Oui voilà : la philosophie est nécessaire mais pas forcément la religion, ça reste un choix. De plus, la philosophie peut s'aborder sous un angle scientifique, car si la science n'explique pas tout elle permet d'éliminer les explications irréalistes (Dieu a créé le monde en 7 jours). Je pense qu'il est un Créateur, mais il est clair que la Bible est écrite par des humains vivant dans leur époque dont je soupçonne qu'ils n'avaient pas plus de connexion avec Dieu que toi et moi. Mais, en réalité, de tous temps, la raison humaine se base sur des vérités premières, qu'elle ne peut pas prouver ; qu'à côté de sa faculté apodictique, qu'est la raison, l'esprit dispose d'une autre faculté plus profonde, la faculté intuitive. L'intuition n'est pas plus profonde que la raison ; elle se trompe tout le temps. L'intuition sert à induire ce qu'on ne peut déduire. Il faut bien un point de départ pour raisonner. Mais tout ce qui relève de l'intuition doit être confirmé ou infirmé par un raisonnement ou par une mesure ; quand c'est impossible, alors on reste sur une incertitude. C'est à cette faculté intuitive de l'esprit que la religion donne au fond et d'une manière globale le nom de foi. Non, la foi, ce n'est pas l'intuition. La foi comprend des choses extrêmement contre-intuitives. La foi, c'est fides, la confiance, et notamment la confiance dans l'histoire racontée par les aïeux.
F. mas Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 F.mas : tu ne pratiques que le mépris et/ou les insultes avec les gens qui ne sont pas d'accord avec toi ? Mmmh il faut plutôt y voir ironie et Charité (cette vertu théologale totalement out of date). Ironie, même si le média internet (satanée technique) tend à effacer la frontière entre ironie et sarcasme, et Charité, parce que je ne me contente pas de pointer le philistinisme : j'offre fraternellement quelques références minimales pour s'en sortir (ici pour combler un manque de connaissances pas vraiment vraies, puisque plutôt indépendantes de la production scientifique). et je rajoute un smiley pour souligner à quel point j'ironise
Rincevent Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Trois lectures philosophiques urgentes : le principe de raison de M. Heidegger, l'homme spéculaire de R. Rorty, La condition de l'homme moderne de H. Arendt et la structure des révolutions scientifiques de T. Kuhn. [TrollMéchantEtSarcastique] Comment peut-on faire confiance en matière de science à un type qui ne sait pas compter jusqu'à 3 ? [/TrollMéchantEtSarcastique]
F. mas Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 [TrollMéchantEtSarcastique] Comment peut-on faire confiance en matière de science à un type qui ne sait pas compter jusqu'à 3 ? [/TrollMéchantEtSarcastique] ok je sors
Nick de Cusa Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 … et je rajoute un smiley pour souligner à quel point j'ironise Ca serait bien, mais ça ne marche pas. Il faut choisir. C'est dur. Si on signale que c'est de l'ironie, ça n'en est plus.
Lancelot Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Je suis le seul à penser que la science et la métaphysique (partie de la religion qui nous intéresse) ne sont en fait que des branches de la philosophie ? Sinon j'ai fait une tentative un jour de lire Condition de l'homme moderne mais il fait partie des rares bouquins à avoir réussi à me tomber des mains. C'est moi ou il est totalement soporifique ?
F. mas Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Je suis le seul à penser que la science et la métaphysique (partie de la religion qui nous intéresse) ne sont en fait que des branches de la philosophie ?Sinon j'ai fait une tentative un jour de lire Condition de l'homme moderne mais il fait partie des rares bouquins à avoir réussi à me tomber des mains. C'est moi ou il est totalement soporifique ? Le livre m'a semblé particulièrement mal traduit, et donc pénible de ce point de vue, mais pour le reste, c'est toi ! >>>
José Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 …la métaphysique (partie de la religion qui nous intéresse)… Euuuhhh… la métaphysique, une partie de la religion ?
Lancelot Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Le livre m'a semblé particulièrement mal traduit, et donc pénible de ce point de vue, mais pour le reste, c'est toi ! >>> Pénible, c'est le mot. Il faudrait donc que je retente ma chance en vo. Dans longtemps. Euuuhhh… la métaphysique, une partie de la religion ? Je voulais dire que la religion s'intéresse à la métaphysique, mais toute la métaphysique n'est pas religieuse bien sûr.
Ash Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 La science n'a pas pour objet de donner un sens au monde, elle nous aide plus modestement à mieux connaître le monde, ce que n'ont jamais pu faire ni la religion, ni la philosophie. L'objet finalement de la science est la quête de la vérité.La différence, c'est que la science progresse et nous permet d'agir sur le monde, il suffit de regarder autour de soi. Il n'y a pas de progrès en religion ni en philosophie. P. S. : je suis quand même étonné du nombre d'attaques ad hominem sur ce forum, je croyais que la modération décourageait ce genre de comportement. C'est cela oui… Tu ne fais qu'affirmer des choses sans strictement rien démontrer. Comment expliques-tu que certaines personnes n'aient pas la foi si c'est si simple ? La croyance religieuse est une production naturelle du cerveau humain, elle a de fortes probabilités de survenir mais cela ne veut pas dire qu'elle soit vraie.
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