Chitah Posté 29 mars 2010 Signaler Posté 29 mars 2010 Je connais des gens qui adoptent la méthode de Dukan (en gros hyper protéiné). On m'a dit que ce type de régimes faisaient fonctionner les reins à .. euh .. plein régime, et que cela pouvait provoquer des maladies ultérieurement.
DiabloSwing Posté 29 mars 2010 Signaler Posté 29 mars 2010 Donc il faudrait boire en conséquence peut-être…
Timur Posté 2 avril 2010 Signaler Posté 2 avril 2010 Bon, bah…c'est pas franchement écrit noir sur blanc, les auteurs prennent pas mal de gants ("probably"), par contre, les effets de ralentissement de la digestion sont bien mis en avant. Reducing the rate of digestion of carbohydrate spreads the absorption of carbohydrate along a longer portion of the small intestine (159,160), and tends to increase the amount of carbohydrate which escapes digestion in the small intestine (161). For example, the amount of carbohydrate from lentils entering the colon is 2.5 times as great as carbohydrate from bread. D'ailleurs je ne vois pas en quoi ça déresponsabilise, de savoir que le surpoids est bel et bien une anomalie qui se corrige. C'est juste que la cause n'est pas dans la taille des portions, mais ailleurs. Que la cause soit génétique ne change rien au fait que si le sujet bouffe moins et mieux, il perdra du poids.
Fenster Posté 2 avril 2010 Signaler Posté 2 avril 2010 mais rien à faire : privation = perte de poids. = plus de chances de crever
h16 Posté 3 avril 2010 Signaler Posté 3 avril 2010 Non. Privation ne veut pas dire absence totale. On peut se priver de faire des repas complets, sans risquer la mort non plus. Nuance, juste milieu, tout ça. Et des recherches ont montré à plusieurs reprises que les animaux très légèrement sous-nourris (j'insiste sur le légèrement, i.e. avec encore une petite sensation de faim en fin de repas) vivaient en meilleure santé plus longtemps. C'est aussi observé chez les humains : les populations qui comptent le plus de centenaires sont celles dont les individus ne mangent pas beaucoup.
Chitah Posté 3 avril 2010 Signaler Posté 3 avril 2010 Et des recherches ont montré à plusieurs reprises que les animaux très légèrement sous-nourris (j'insiste sur le légèrement, i.e. avec encore une petite sensation de faim en fin de repas) vivaient en meilleure santé plus longtemps. C'est aussi observé chez les humains : les populations qui comptent le plus de centenaires sont celles dont les individus ne mangent pas beaucoup. On le sent bien lorsque, a contrario, on fait un repas gargantuesque (pendant les fêtes de famille par exemple) où l'on s'empiffre jusqu'à la limite de ce que l'estomac peur prendre : en général, on ne se sent pas très bien après, plutôt mou, apathique, et compagnie.
Nick de Cusa Posté 3 avril 2010 Signaler Posté 3 avril 2010 On peut réduire la sensation de faim dans ses journées en mangeant moins. Expérience en cours concluante (dans mon cas). On peut parfaitement varier les quantités mangées et varier énormément la dépense physique (de : "pas de sport du tout" à "3 heures intensives par semaine") sans jamais prendre ou perdre un kg, expérience concluante en cours depuis 20 ans. Conclusion de cette expérience là : il existe des physiologies différentes. Quiconque sort une affirmation "vraie pour tout le monde" sur la prise de poids, dit une connerie.
Chitah Posté 3 avril 2010 Signaler Posté 3 avril 2010 Conclusion de cette expérience là : il existe des physiologies différentes. Quiconque sort une affirmation "vraie pour tout le monde" sur la prise de poids, dit une connerie. Je ne sais pas ce que ça vaut, mais j'ai trouvé ceci qui détaille trois grands types de métabolisme : endomorphe, ectomorphe, et mésomorphe. A priori moi je serai ceci : L'ectomorphe possède un tempérament agité, nerveux, à l'activité "speed". Il ne présente pas de dispositions aux performances sportives qui sollicitent de la force musculaire prolongée et endurante. L'intérêt pour l'ectomorphe de suivre un entraînement adapté peut considérablement améliorer ses capacités sportives. L'ectomorphe peut se permettre de s'alimenter pratiquement avec tous les aliments car la prise de poids est difficile.
Nick de Cusa Posté 3 avril 2010 Signaler Posté 3 avril 2010 C'est d'ailleurs évoqué par Taubes. Si un jour je rencontrais un médecin intéressé par son art, et pas seulement par son cachet et rédiger une ordonnance à la fin, je discuterais avec lui de la question des morphologies marfanoïdes. Et des implications physiologiques et cardiaques. PS : c'est vraiment triste des gens qui font 9 ans médecine pour ensuite produire à la chaine, pendant des décennies, de la consultation tout en myopie.
POE Posté 4 avril 2010 Signaler Posté 4 avril 2010 Le "problème" de ces typologies et autres classifications du genre humain, c'est qu'elles n'ont pas de fondement réellement scientifique. Bien sûr ce n'est un problème que si on n'a une approche uniquement scientifique, d'un point de vue empirique, elles sont certainement utiles.
Chanèle Posté 6 avril 2010 Signaler Posté 6 avril 2010 J 'ai perdu 10 kilos pendant la première moitié de ma grossesse : des piqures aux HCG (hormones de grossesse) feraient maigrir … Selon la période du cycle ovarien, nous n'avons pas les mêmes sensations de faim, ainsi, après mon ovulation, je suis plus affamée et attirée par les sucres Le sommeil joue également considérable sur les sensations de faim : si on dort mal, on mange mal …
Nick de Cusa Posté 7 avril 2010 Signaler Posté 7 avril 2010 Bien 20 ans qu'on nous assène "5 portions de fruits et légumes par jour contre le cancer". Surprise surprise, c'est sans aucun fondement, l'hypothèse n'était pas testée, maintenant elle l'est, et les résultats sont concluants. Effet bénéfique nul. Prévention du cancerLes fruits et légumes, pas une panacée … Une nouvelle étude publiée sur le site Internet du journal du National Cancer Institute conclut que le lien entre la consommation de fruits et de légumes et la prévention du cancer n'est que très faible, et ce, dans le meilleur des cas. Des chercheurs de l'école de médecine Mount Sinaï de New York se sont penchés sur les données de l'étude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition). Cette étude a été menée sur 478 000 personnes de 10 pays européens de 1992 à 2000. 30 000 des personnes suivies dans le cadre de l'EPIC ont développé un cancer. Depuis 1990, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient que la consommation quotidienne de 5 portions de fruits et légumes aide à prévenir le cancer. La plus récente mouture du Guide alimentaire canadien préconise même 7 à 10 portions. Selon les chercheurs, le risque de contracter un cancer est en fait réduit d'environ 3 % pour chaque augmentation de 200 grammes de la quantité de fruits et légumes consommés par jour, ce qui équivaut à 2 portions supplémentaires. Une plus grande consommation de légumes seulement réduit le risque de cancer de 2 %, mais seulement chez les femmes. … http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante…s_legumes.shtml Une remarque : c'est une nouvelle bien en évidence aujourd'hui en Anglais. En Français, google ne m'a rendu que ce lien vers le Canada.
h16 Posté 7 avril 2010 Signaler Posté 7 avril 2010 Bien 20 ans qu'on nous assène "5 portions de fruits et légumes par jour contre le cancer". Surprise surprise, c'est sans aucun fondement, l'hypothèse n'était pas testée, maintenant elle l'est, et les résultats sont concluants. Effet bénéfique nul.http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante…s_legumes.shtml Une remarque : c'est une nouvelle bien en évidence aujourd'hui en Anglais. En Français, google ne m'a rendu que ce lien vers le Canada. Contrepoints ! Contrepoints ! Contrepoints !
Nick de Cusa Posté 7 avril 2010 Signaler Posté 7 avril 2010 Contrepoints !Contrepoints ! Contrepoints ! Séssuikidikïé.
Jesrad Posté 8 avril 2010 Auteur Signaler Posté 8 avril 2010 Si quelqu'un en fait un article sur Contrepoints, développez sur cette propension des gouvernements à lancer des campagnes hygiénistes eugénistes de santé publique à tout bout de champ sitôt qu'une annonce fracassante (et généralement infondée) touche les grands médias. Citez par exemple ceci.
José Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Si quelqu'un en fait un article sur Contrepoints… Et toi, qu'attends-tu pour te joindre à l'équipe ?
DiabloSwing Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 (badurl) http://www.foodinc-lefilm.com/videos (badurl) Ca sonne gauchiste quand même. A voir à l'usage.
jabial Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Moui bon, au mieux on peut dire que les obèses avant de l'être, mangent mal. Ensuite, ce que tu dis pour la privation, c'est le meilleur moyen pour que les obèses le restent, parce que découragés (manger la même chose en moindre quantité n'est pas la "solution"), une fois que l'on mange moins, le métabolisme s'adapte, devient économe et on ne mincit plus. Il y a tout de même des limites. Le corps n'est pas magique : manger procure une certaine quantité d'énergie, l'activité organique la dépense. Augmenter l'output et réduire l'input finit nécessairement par taper dans les réserves. Si ça ne marche plus il faut simplement augmenter la dose. D'ailleurs je ne vois pas en quoi ça déresponsabilise, de savoir que le surpoids est bel et bien une anomalie qui se corrige. C'est juste que la cause n'est pas dans la taille des portions, mais ailleurs. Mais oui bien sûr, comme chacun sait avant la révolution industrielle les pauvres étaient gros Pour ce que ça vaut, j'ai perdu 12 kilos sans avoir à me priver ni avoir faim. Explique moi comment tu as fait alors, ça m'intéresse. Autre chose: pour moi culpabiliser sur son assiette est bien plus malsain, je connais des gens qui s'enferment dans des cycles de pénitence/privation, craquent, culpabilisent, et recommencent, sans que ça les aident le moins du monde. D'ailleurs ça ne m'étonnerait pas que le succès continu de certaines méthodes d'amaigrissement pourtant sans résultats tangibles ne tienne que grâce à l'ascendant que ça rend très facile à prendre sur ces gens. La seule méthode d'amaigrissement qui marche c'est de manger normalement. Le corps n'est pas capable de maintenir par magie de la graisse. Il faut de l'énergie pour ça. N'oublions pas l'hérédité. Il y a des familles d'obèses, et je ne suis pas certain que l'éducation alimentaire soit seule responsable. Et l'imitation des parents, par exemple, n'a strictement rien à y voir On le sent bien lorsque, a contrario, on fait un repas gargantuesque (pendant les fêtes de famille par exemple) où l'on s'empiffre jusqu'à la limite de ce que l'estomac peur prendre : en général, on ne se sent pas très bien après, plutôt mou, apathique, et compagnie. Voilà. Il est tout à fait malsain de manger jusqu'à se sentir "plein". Il faut apprendre à arrêter avant. Il faut aussi apprendre à ne pas faire des graisses et des sucres rapides des éléments habituels de l'alimentation, mais au contraire des plats exceptionnels. Et surtout varier, varier, varier. Il n'y a pas de liberté de s'empoisonner sans conséquences. Qui veut être en bonne santé, fait gaffe à son assiette. Et c'est tout. Pour mémoire, j'ai 20 kilos en trop et si vous me regardez manger, vous saurez pourquoi. J'assume.
Rincevent Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Pour mémoire, j'ai 20 kilos en trop et si vous me regardez manger, vous saurez pourquoi. J'assume. Pareil (sauf que j'ai 40 kilos en trop… Enfin, plus que 35 maintenant).
Chitah Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Au fait, l'Indice de Masse corporelle, c'est un truc bidon ou pas? Et tiens je raconte ma vie : mon taux de graisse est de 11%, et il paraît que c'est pas beaucoup.
Rincevent Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Au fait, l'Indice de Masse corporelle, c'est un truc bidon ou pas? C'est un excellent indice de la corpulence… Que cette corpulence soit due au gras ou au muscle. Et 11%, c'est assez peu je crois (mais ça ne m'étonne pas de toi).
jabial Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Au fait, l'Indice de Masse corporelle, c'est un truc bidon ou pas? C'est pas entièrement bidon : disons que c'est bon pour 90% de la population. Il va sans dire que comme ça ne prend pas en compte le fait que le poids soit en grasse, en os ou en muscles, ça doit s'interpréter à la lumière de ta morphologie et de ta force physique. Et tiens je raconte ma vie : mon taux de graisse est de 11%, et il paraît que c'est pas beaucoup. Non, c'est plus que la norme. Pour un homme c'est 8%. EDIT : je me suis trompé, vivent les sources internet 11 c'est pas beaucoup en effet.
Rincevent Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Non, c'est plus que la norme. Pour un homme c'est 8%. J'ai pris mes renseignements : * chez un homme de corpulence moyenne et en bonne santé, âgé de 17 à 29 ans, le taux de graisses corporelles est d'environ 15 % * chez la femme de corpulence moyenne et en bonne santé, âgée de 17 à 29 ans, le taux de graisses corporelles est d'environ 25 %
Chitah Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Non, c'est plus que la norme. Pour un homme c'est 8%. Pour mon âge, internet me dit 17,5% : http://www.easygym.com/physiologie/masse-graisseuse.htm
Chitah Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Oui oui, édité, je me suis trompé. Sais-tu que Sébastien Chabal est à 7%? Et au fait : j'ai appris que j'étais à 11 parce que j'ai fait le check up de la Sécu, franchement c'est pas mal (les test dits Investigation Prévention Clinque ou un truc comme ça).
Fenster Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Voilà.Il est tout à fait malsain de manger jusqu'à se sentir "plein". Il faut apprendre à arrêter avant. Il faut aussi apprendre à ne pas faire des graisses et des sucres rapides des éléments habituels de l'alimentation, mais au contraire des plats exceptionnels. Et surtout varier, varier, varier. Il n'y a pas de liberté de s'empoisonner sans conséquences. Qui veut être en bonne santé, fait gaffe à son assiette. Et c'est tout. Peuf peuf…
DiabloSwing Posté 8 avril 2010 Signaler Posté 8 avril 2010 Jabial, je pense que tu serais inspiré de lire quelques chapitres du livre de Gary Taubes, au moins ceux où il démonte la gentille fable des calories qui comptent. C'est à la fois surprenant et logique, et on comprend pourquoi tant d'obèses ne réussissent pas à entreprendre un régime. Et font le yo-yo.
Jesrad Posté 9 avril 2010 Auteur Signaler Posté 9 avril 2010 Il y a tout de même des limites. Le corps n'est pas magique : manger procure une certaine quantité d'énergie, l'activité organique la dépense. Augmenter l'output et réduire l'input finit nécessairement par taper dans les réserves. Au prix de dérèglements qui ne devraient se produire que lors de circonstances exceptionnelles (famine)… Mais oui bien sûr, comme chacun sait avant la révolution industrielle les pauvres étaient gros Je n'ai pas dit que s'affamer ne faisait pas maigrir, j'ai dit que ce n'était pas nécessaire pour maigrir. Explique moi comment tu as fait alors, ça m'intéresse. J'ai réduit énormément la part de glucides dans mon alimentation (plus de céréales, quasiment plus de féculents, plus de sucre). Je mange un peu plus d'œufs et de viandes grasses, aussi, et j'ai beaucoup augmenté en contrepartie la quantité de lipides (d'après le food log que Laure tient, on est autour de ~70% de nos calories venant des graisses, ~25% des protéines et le restant des glucides rescapés). Et j'évite aussi tout ce qui est nourriture préparée, je cuisine à partir des ingrédients de base. Exemple de plats: lasagnes où les feuilles de pâte sont replacées par des tranches d'aubergine, filet mignon de porc cuisiné à la crème avec des haricots verts baignant dans le beurre, filets de poisson poêlés à l'huile de coco avec de la ratatouille généreusement arrosée d'huile d'olive, salade d'avocats, y a du choix. La seule méthode d'amaigrissement qui marche c'est de manger normalement. Le corps n'est pas capable de maintenir par magie de la graisse. Il faut de l'énergie pour ça. Voilà, c'est aussi ça l'idée quand je dis que le corps humain n'est pas normalement destiné à accumuler des réserves jusqu'au surpoids, et donc que ce surpoids est le signe d'une anomalie - qu'il faut chercher à mon avis précisément dans ce que "manger normalement" veut vraiment dire Jabial, je pense que tu serais inspiré de lire quelques chapitres du livre de Gary Taubes, au moins ceux où il démonte la gentille fable des calories qui comptent. C'est à la fois surprenant et logique, et on comprend pourquoi tant d'obèses ne réussissent pas à entreprendre un régime. Et font le yo-yo. Ou alors il peut regarder la vidéo dont je lui ai donné le lien plus haut, où Gary Taubes lui-même explique ce passage, photos et schémas à l'appui
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant