Invité jabial Posté 9 février 2010 Signaler Posté 9 février 2010 Je te parle de la garde à vue à la française où pour une amende de merde au pire on te met en garde à vue alors meme que si tu es coupable des faits qui te sont reprochés il ne peut pas y avoir de peine de prison associée. Alors là je suis totalement d'accord. Le couillon qui refuse de se rendre à un interrogatoire, tant pis pour lui, il n'y a aucune légitimité pour le forcer s'il s'agit d'une simple question de contravention. Il n'en existe bien sûr aucun. Et la GAV est un outil normal dans un état de droit.Ce qui est un peu moins normal - et même assez scandaleux - c'est que la GAV est utilisée comme une peine. D'accord aussi. Et surtout, la GAV pour faire parler. D'où mon appui à l'avocat dès la première seconde d'interrogatoire, à peine de nullité du PV de GAV, comme aux USA. Et c'est ce qui s'est passé en 2009 pour plus de 200 000 automobiliste, qui - après avoir commis une infraction punie d'un retrait de point et d'une amende - se sont vu retenu dans les locaux de polices, avec menottes, mise à nu et dans de nombreux cas impossibilité d'aller aux toilettes. C'est aussi ce qui se passe après une plainte déposé au commissariat. Un de mes amis c'est ainsi retrouvé en GAV après la plainte d'un ex-salarié qui l'a accusé de l'avoir poussé à faire un faux témoignage dans un procès au prud'hommes initié par un autre salarié. Quand bien même je ne peux me prononcer sur la foi d'un ouï-dire, ça paraît insensé.
Invité Posté 10 février 2010 Signaler Posté 10 février 2010 Face à la menace de fermeture d'une classe à l'école maternelle, la colère des parents a atteint vendredi son paroxysme : ils ont pris en otage l'enseignante dont le poste est concerné. «Nous nous attendions à une action spectaculaire, mais certainement pas à çà », confiait vendredi matin, la directrice de l'école communale de Nesle, Annie Faylleule. Mais les parents d'élèves n'ont pas reculé pour faire entendre leur exaspération. Ils n'ont pas hésité, à la veille des vacances scolaires à ligoter carrément Géraldine Noblet, l'enseignante concernée par l'éventuelle suppression de poste et à l'accrocher à la grille de l'école. « Nous avons expliqué aux enfants que nous ne voulions pas faire de mal à leur maîtresse, mais que nous voulions seulement qu'ils puissent aller à l'école dans de bonnes conditions », racontait Christelle Monard, secrétaire de l'APE. (Association des parents d'élèves). Ligotée deux heures et libérée par les gendarmes Après deux heures de situation plutôt inconfortable, l'enseignante a été libérée par les gendarmes qui ont été appelés par la directrice sur les conseils de l'inspectrice d'Académie. Ce qui n'a pas empêché les occupants de rester sur place une grande partie de la journée, toujours sous la surveillance des gendarmes au nombre d'une douzaine. Les parents mécontents se sont même déclarés « surpris » d'un tel déploiement des forces de l'ordre. Pour sa part, Géraldine Noblet, l'enseignante prise en otage, déclarait qu'elle n'avait pas subi de violences et qu'elle ne comptait pas porter plainte à la gendarmerie. « On peut toutefois comprendre une telle action citoyenne pour sauver une classe », confiait-elle, en manifestant visiblement beaucoup de compréhension. […] http://www.courrier-picard.fr/courrier/Act…par-les-parents Sans commentaires…
Invité jabial Posté 10 février 2010 Signaler Posté 10 février 2010 Et pas un seul n'a été seulement arrêté. Moi, quitte à relâcher tout le monde une fois au poste, je les aurais embarqués dans le panier à salade histoire de leur faire passer le goût de la délinquance "citoyenne".
Lancelot Posté 10 février 2010 Signaler Posté 10 février 2010 Sans commentaires… J'ai un très bon commentaire :
Messer Posté 11 février 2010 Signaler Posté 11 février 2010 Cool ! Les parents qui font ca, ca donne un super exemple aux enfants. C'est dingue cette impression que les flics n'emmerdent vraiment QUE les plus faibles.
Fedaykin Posté 11 février 2010 Signaler Posté 11 février 2010 Cool ! Les parents qui font ca, ca donne un super exemple aux enfants.C'est dingue cette impression que les flics n'emmerdent vraiment QUE les plus faibles. Chouette on va bientôt pouvoir fusionner le fil avec les syndicalistes qui prennent en otage les patrons @Lancelot : En effet pas mieux ^^
Esperluette Posté 12 février 2010 Auteur Signaler Posté 12 février 2010 Bientôt un «Code de la récré»? ÉDUCATION - Le premier rapport sur les jeux dangereux a été remis mercredi… Benjamin avait 10 ans quand on l'a retrouvé pendu dans les toilettes de son école. Parce que le «jeu de la serviette» a tué son fils, Magali Duwelz se bat depuis une dizaine d'années au sein de l'association SOS Benjamin contre les jeux dangereux qui se multiplient dans les cours de récréation. Mercredi, un tout premier rapport sur le sujet, rédigé par deux députés UMP, a été rendu public. «C'est un grand pas en avant pour nous», se félicite Magali Duwelz. Informer les parents Le document propose notamment de créer un groupe de travail interministériel afin de définir un plan d'action national. Mais aussi d'informer systématiquement en début d'année scolaire les parents des élèves de primaire et de collège sur les jeux du foulard, de la tomate ou encore du catch, qui connaît un succès grandissant chez les 11-13 ans, essentiellement des garçons. Le rapport recommande même de créer un «Code de la cour». «Ce serait un règlement spécifique qui inclurait le respect du corps de l'autre, la liberté de jouer ou non», précise Cécile Dumoulin, coauteur du texte. «Depuis trois ans, nous remettons à l'honneur dans des écoles partenaires la marelle, les billes, le jeu des sept familles. Cela permet d'occuper les élèves et d'éviter que des bagarres s'organisent», explique Magali Duwelz. Soulagée qu'enfin, les élus prennent le problème à bras-le-corps. Laure de Charette Une jeune fille agressée devant son collège FAITS-DIVERS - Elle aurait été victime d'un jeu dangereux… Trois interpellations, dont deux ont débouché sur une garde à vue, ont eu lieu jeudi dans le cadre de l'enquête sur l'agression d'une élève du collège René-Descartes, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), le 18 janvier. L'adolescente de 14 ans a été rouée de coups à la sortie de son établissement par une cinquantaine de collégiens, dans le cadre d'un jeu dangereux. ( ) 14 jours de repos pour la jeune fille D'après une source proche du dossier, c'est une gardienne d'école qui est venue en aide à la victime. La jeune fille s'est vu prescrire 14 jours d'incapacité totale de travail, selon la même source. De son coté, l'inspection académique de Seine-Saint-Denis a précisé hier que l'auteur principal de l'agression avait «comparu devant un conseil de discipline», lequel n'a pas opté pour son «expulsion définitive» du collège. Dans le même temps, la famille de la victime a été reçue par la principale de l'établissement. Une action d'information et de prévention, notamment sur les jeux dangereux, sera mise en place prochainement dans ce collège. Avec agence Les trois collégiennes placées en garde à vue convoquées au tribunal JUSTICE - Elles risquent un travail d'intérêt général ou une lettre d'excuses… Les trois collégiennes placées la semaine dernière en garde à vue à Paris sont convoquées le 16 mars devant un délégué du procureur en vue de se voir infliger une éventuelle mesure de réparation pénale, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Le placement en garde à vue le 3 février de ces jeunes filles à la suite d'une bagarre a suscité l'indignation de leurs parents et de plusieurs organisations et éditorialistes, certains dénonçant une «paranoïa sécuritaire». «Faire un geste de réparation» Ces trois collégiennes sont convoquées le 16 mars devant un délégué du procureur de Paris en vue de se voir infliger, en fonction du préjudice qu'estime avoir subi la victime, une éventuelle mesure de réparation pénale. «Il s'agit de faire un geste de réparation, il peut s'agir d'une lettre d'excuse ou d'un travail en faveur d'une association», a-t-on précisé de source judiciaire. Interrogé sur la mise en demeure que l'avocat des collégiennes, Me Jean-Yves Halimi, affirme avoir fait parvenir au parquet, celui-ci n'a pas souhaité faire de commentaire.
Esperluette Posté 13 février 2010 Auteur Signaler Posté 13 février 2010 A 13 ans, il est tabassé par un camarade de classe http://www.20minutes.fr/article/384362/Fra…e-de-classe.php
Esperluette Posté 15 février 2010 Auteur Signaler Posté 15 février 2010 Val-de-Marne: Un lycéen agressé à coups de cutter à Thiais http://www.20minutes.fr/article/384738/Fra…er-a-Thiais.php
G7H+ Posté 16 février 2010 Signaler Posté 16 février 2010 Une jeune fille agressée devant son collègeFAITS-DIVERS - Elle aurait été victime d'un jeu dangereux… Trois interpellations, dont deux ont débouché sur une garde à vue, ont eu lieu jeudi dans le cadre de l'enquête sur l'agression d'une élève du collège René-Descartes, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), le 18 janvier. L'adolescente de 14 ans a été rouée de coups à la sortie de son établissement par une cinquantaine de collégiens, dans le cadre d'un jeu dangereux. ( ) 14 jours de repos pour la jeune fille D'après une source proche du dossier, c'est une gardienne d'école qui est venue en aide à la victime. La jeune fille s'est vu prescrire 14 jours d'incapacité totale de travail, selon la même source. De son coté, l'inspection académique de Seine-Saint-Denis a précisé hier que l'auteur principal de l'agression avait «comparu devant un conseil de discipline», lequel n'a pas opté pour son «expulsion définitive» du collège. Dans le même temps, la famille de la victime a été reçue par la principale de l'établissement. Une action d'information et de prévention, notamment sur les jeux dangereux, sera mise en place prochainement dans ce collège. Avec agence Se faire tabasser par 50 personnes est un "jeu" ??? L'auteur principal de l'agression n'a pas été expulsé du collège ??? La réponse du collège est "une action d'information" contre les jeux ??? WTF?
Nick de Cusa Posté 16 février 2010 Signaler Posté 16 février 2010 Chatel lance les états généraux de la sécurité scolaire. Question du journaliste d'investigation très pointu de LCI ce matin : "est-ce qu'on pourrait parler d'un Grenelle de la sécurité". Chatel a promis d'inviter des sociologues et des représentants associatifs. C'est bien, personne n'y avait pensé avant lui. Question : est-ce que, quand on lance un "Grenelle" ou "des états généraux", ça fait des diners (avec apéros) et autres avantages en nature à distribuer?
Nick de Cusa Posté 17 février 2010 Signaler Posté 17 février 2010 Un reportage intéressant où le personnel semble arriver à faire régner une certaine discipline: http://sites.radiofrance.fr/chaines/france…missions/pieds/
eclipse Posté 17 février 2010 Signaler Posté 17 février 2010 l'une des clefs de l'ordre retrouvé, et de la réussite des établissements scolaires, c'est d'en déloger ceux qui sont incapables d'y évoluer. Mieux : enlever l'obligation de scolarité, purement et simplement. Immédiatement, comme l'éducation ne sera plus un dû ni un droit mais le privilège de ceux qui ne foutent pas le boxon, le nombre de petits cons dans les établissements va chuter. Et immédiatement aussi, les parents responsables sauront rapidement ce qu'il en coûte (pour eux et leurs enfants) de leur laisser la bride. Quant aux parents totalement irresponsables , ils forment déjà des générations d'enfants perdus. Peut-être est-il temps de s'occuper de ceux qui ne le sont pas encore ? Je me permets de revenir sur un de tes commentaires chez L'hérétique, h16. Nous sommes d'accord, se débarrasser des nuisibles eau sein des établissements scolaires est une priorité afin que l'éducation des autres enfants ne soient pas sacrifiée., que ce soit dans le privé ou le public. Mais que faire des connards illettrés exclus du système éducatif ensuite ? Tu développes un marché d'enseignement adapté aux chieurs ?
Rincevent Posté 17 février 2010 Signaler Posté 17 février 2010 Tu développes un marché d'enseignement adapté aux chieurs ? Dans les années 50 et 60, l'enseignement catholique en France servait notamment à ça.
Invité jabial Posté 17 février 2010 Signaler Posté 17 février 2010 Cool ! Les parents qui font ca, ca donne un super exemple aux enfants.C'est dingue cette impression que les flics n'emmerdent vraiment QUE les plus faibles. Beaucoup de flics regrettent encore le temps où ils pouvaient faire le boulot pour lequel ils ont signé, pourchasser les criminels. Mais il y en a de moins en moins. Aujourd'hui c'est la génération concours au rabais, formation au rabais, même pas le droit de se défendre contre les voyous. Et puis d'un autre côté l'élite, qu'on appelle quand on est obligé de faire de la vraie police. Avec, eux, une formation de plus en plus… militaire plus que policière. Et puis zut, on a la police qu'on mérite, à force de suivre les ordres ils finissent par croire qu'être policier c'est ça, et que tout faire pour arrêter un crime au mépris du danger c'est être un cow-boy.
jubal Posté 18 février 2010 Signaler Posté 18 février 2010 Mais que faire des connards illettrés exclus du système éducatif ensuite ? Tu développes un marché d'enseignement adapté aux chieurs ? C'est aux parents de decider. Ca peut etre envoyer leur enfant dans un etablissement avec plus de discipline, le garder a la maison, ou bien lui faire commencer sa vie active.
Esperluette Posté 23 février 2010 Auteur Signaler Posté 23 février 2010 Le directeur d'une école de Nanterre agressé par un ado de 12 ansFAIT DIVERS - Le garçon, surpris dans la cour, était extérieur à l'établissement… L'Inspection académique des Hauts-de-Seine a annoncé lundi en début de soirée que le directeur d'une école primaire de Nanterre a déposé plainte pour «violences» et «menaces» après l'intrusion d'un garçon de 12 ans dans son établissement vendredi. Selon cette source, lorsque le directeur a surpris l'adolescent dans sa cour d'école, vendredi en fin d'après-midi, le garçon, qui n'est pas inscrit dans l'établissement, s'est mis à l'insulter et à le menacer. Puis, selon des sources policières, alors que le directeur tentait de retenir l'adolescent, ce dernier lui a donné un coup de poing au visage et plusieurs coups à l'avant-bras pour se libérer. Interpellé puis remis à sa mère Le garçon, interpellé puis entendu au commissariat, a été remis à sa mère vendredi. Le directeur n'a pas été blessé, a indiqué une source policière. Les futurs états généraux, qui se tiendront en avril, vont donc avoir du pain sur la planche au regard de cette nouvelle affaire venue s'ajouter à la liste déjà longue des problèmes de violences et autres intrusions dans différents établissements d'Ile-de-France ces dernières semaines. http://www.20minutes.fr/article/386388/Fra…o-de-12-ans.php
Winsor Posté 5 mars 2010 Signaler Posté 5 mars 2010 Je suis d'accord avec toi. Je ne crois pas que la mixité soit la panacée. Je ne sais même pas si elle apporterait du mieux. En revanche, ce que je sais c'est qu'aujourd'hui, des territoires entiers vivent dans un monde où "la violence verbale voire physique est le mode d'interaction normal" et que parfois, nous avons affaire avec les personnes de ces territoires. Disons qu'il est plus facile de réussir sa scolarité si les camarades sont de bons élèves, mais difficile voire quasi-impossible quand on est entouré de cancrelats et de racailles. La ghettoïsation des pauvres d'une part et la ghettoïsation des riches d'autre part n'arrangent en rien les choses. L'offre étant ce qu'elle est, les chefs d'établissements choisiront les meilleurs éléments, à savoir les riches. Les riches iront donc dans les quartiers riches et les grands établissements, les pauvres se rattraperont sur le ZEP. Face à ce dilemme, il n'y a que deux possibilités : soit on tente d'assurer la qualité de l'enseignement dans les ZEP, soit on tente d'établir-réétablir la mixité scolaire (comment ? je sais pas. Peut-être par la suppression de la carte scolaire ou par davantage d'autonomie pour les établissements, à supposer que ça marche. Certains affirmeraient que l'autonomie accélère les processus ségrégationnistes.). Car il serait triste, effectivement, que les pauvres n'aient pas accès à une scolarité fiable et efficace. L'éducation c'est quand même le noyau de la société. La mixité sociale apporterait un plus, quant à savoir si c'est facile à atteindre, et comment, je sais pas tellement.
Glockinette Posté 5 mars 2010 Signaler Posté 5 mars 2010 L'éducation c'est quand même le noyau de la société. Oui; mais le problème, c'est qu'elle est noyautée par une majorité de profs socialo-communistes.
Glockinette Posté 5 mars 2010 Signaler Posté 5 mars 2010 La mixité sociale apporterait un plus, quant à savoir si c'est facile à atteindre, et comment, je sais pas tellement. En théorie, sans-doute. Mais en pratique, elle risquerait de produire un nivelement par le bas supplémentaire. En plus, à moins de l'imposer via une forme de dictature, cette idée de mixité sociale reste une belle utopie. Si c'est sur une base volontaire et que cela tente certains, pourquoi pas. Mais de mon côté, et pour mes futurs enfants, la mixité sociale à l'école, c'est "thanks, but no thanks".
Fenster Posté 5 mars 2010 Signaler Posté 5 mars 2010 En plus, à moins de l'imposer via une forme de dictature, cette idée de mixité sociale reste une belle utopie. Mmmh pas d'accord, elle est bien plus "mixte" naturellement que sous le joug constructiviste.
Winsor Posté 6 mars 2010 Signaler Posté 6 mars 2010 En théorie, sans-doute. Mais en pratique, elle risquerait de produire un nivelement par le bas supplémentaire. En plus, à moins de l'imposer via une forme de dictature, cette idée de mixité sociale reste une belle utopie. Si c'est sur une base volontaire et que cela tente certains, pourquoi pas. Mais de mon côté, et pour mes futurs enfants, la mixité sociale à l'école, c'est "thanks, but no thanks". Tu construis ton raisonnement à partir d'un point de vue moral et idéologique. Ce n'est pas le débat. Saragator disait que la mixité n'a aucun impact positif sur la réussite scolaire. Sauf que… ce n'est pas vrai.
Domi Posté 6 mars 2010 Signaler Posté 6 mars 2010 Tu construis ton raisonnement à partir d'un point de vue moral et idéologique. Ce n'est pas le débat. Saragator disait que la mixité n'a aucun impact positif sur la réussite scolaire. Sauf que… ce n'est pas vrai. A un certain stade quand les mauvais éléments sont devenus trop nombreux dans la société, il peut-être préférable que les bons s'isolent dans l'intérêt de tous. Je ne dis pas que ce soit le cas actuellement. Mais l'isolement des élèves des grandes écoles par rapport aux autres bacheliers n'a-t-il pas une utilité ? Faut-il poussant jusqu'au bout l'argument de la mixité que tout le monde suive les mêmes cursus ? Il peut y avoir des cas où la mixité amène un bien (les bons vont faire progresser les mauvais) ou un mal ( les mauvais vont faire régresser les bons). Dans toutes les hypothèses je suis opposé à la mixité obligatoire.
Chitah Posté 6 mars 2010 Signaler Posté 6 mars 2010 Chitah a parlé : En 1723, un jeune élève de La Flèche tente de tuer son principal par balle, au collège de Montaigu, un simple porteur d'eau est assassiné de trois coup de couteau en ces temps incertains. Le prestigieux lycée Louis Le Grand à Paris, haut lieu de la bourgeoisie favorisée, a été le théâtre d'émeutes d'une violence inouïe, nécessitant l'intervention musclée de sergents de la police. En 1819, il faudra 50 gendarmes pour venir à bout de l'insurrection. A la page 28 d'un livre sur le sujet (où j'ai trouvé les exemples ci-dessus), on trouve deux types de théories sur le sujet de la violence à l'école : la violence était plus présente, largement, dans les temps anciens, et a tendance à disparaître, versus il y a montée de la violence dans les dernières décennies. Bref, c'est un débat complexe, qu'on ne peut laisser au peuple et aux bloggueurs, aussi bien intentionnés soient-ils. Les chercheurs montrent une réalité très complexe, et surtout brisent des idées reçues : la violence en milieu scolaire change, et a même plutôt tendance à largement diminuer. Le ton est un peu sec sur la fin, mais c'est ce que je pense, je suis comme beaucoup le savent pour la dépolitisation de pratiquement tous les débats.
Lancelot Posté 6 mars 2010 Signaler Posté 6 mars 2010 Tant qu'à dépolitiser, dépolitisons à fond : Je me moque de savoir si la violence scolaire a augmenté ou diminué et pourquoi, si la mixité c'est bien ou pas et à quelles conditions… toutes ces considérations n'ont de sens que dans le cadre d'une gestion politique de l'éducation. L'insécurité n'est qu'un argument parmi d'autres contre l'éducation nationale mais l'essentiel n'est pas là. Ce qu'il faut c'est rendre aux parents la possibilité de choisir ce qui leur semble le mieux pour leurs enfants, point.
Winsor Posté 6 mars 2010 Signaler Posté 6 mars 2010 Il peut y avoir des cas où la mixité amène un bien (les bons vont faire progresser les mauvais) ou un mal ( les mauvais vont faire régresser les bons). C'est nouveau ça. Ce n'est pas du tout ce que montrent les études à ce sujet. De façon générale les classes hétérogènes progressent plus que celles qui ne le sont pas. Et si les bons élèves "peuvent" être légèrement ralentis, les mauvais élèves eux, progressent beaucoup plus vite que s'ils se trouvaient dans des classes homogènes. Ce n'est même pas comparable.
Domi Posté 6 mars 2010 Signaler Posté 6 mars 2010 C'est nouveau ça. Ce n'est pas du tout ce que montrent les études à ce sujet. De façon générale les classes hétérogènes progressent plus que celles qui ne le sont pas. Et si les bons élèves "peuvent" être légèrement ralentis, les mauvais élèves eux, progressent beaucoup plus vite que s'ils se trouvaient dans des classes homogènes. Ce n'est même pas comparable. Je m'exprimais davantage en fonction d'une logique spontanée que sur la base d'un constat scientifique.
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