Librekom Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 http://www.7sur7.be/7s7/fr/1507/Sante/arti…-efficace.dhtml Bien qu'il soit de loin le plus cher au monde, le système de santé américain est l'un des moins efficaces parmi les pays riches, selon une étude américaine qui le compare à l'Australie, le Canada, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni. Critères: accessibilité, efficacité, santé et espérance de vie Parmi les systèmes de santé de ces sept pays, le système américain arrive en dernière position, selon tous les critères mesurés par l'étude: accessibilité, efficacité, santé et espérance de vie de la population. Les éditions précédentes de ce rapport, publié annuellement par le Commonwealth Fund, ne montrent guère de progrès depuis 2004 aux Etats-Unis, mais ses auteurs espèrent que la réforme de l'assurance maladie du président Barack Obama apportera des changements notables. L'espoir: la réforme Obama "Le fait le plus marquant par lequel le système américain se différencie des systèmes des autres pays est l'absence de couverture universelle. La réforme de la santé récemment signée par le président Barack Obama devrait commencer à améliorer l'accès à l'assurance et aux soins", affirment les chercheurs du Commonwealth Fund. D'ici 2014 lorsqu'elle sera pleinement appliquée, la réforme du président Obama devrait permettre de couvrir 32 millions d'Américains non-assurés jusqu'ici. Les Pays-Bas arrivent en tête des sept pays étudiés, suivis de près par le Royaume-Uni et l'Australie. Absence de couverture universelle L'Allemagne parvient en 4e position, suivie par la Nouvelle-Zélande, le Canada et les Etats-Unis. Au niveau du coût, les Etats-Unis consacrent aux dépenses de santé un budget presque double par habitant par rapport aux autres pays étudiés dans le rapport. Les dépenses de santé s'élèvent à 7.290 dollars par an par tête d'habitant aux Etats-Unis contre 3.837 dollars pour le pays le mieux loti, les Pays-Bas, et 2.992 dollars pour le Royaume-Uni. Les dépenses canadiennes se limitent à 3.895 dollars par an. Dernier de la classe En terme de qualité des soins, la Nouvelle-Zélande devance les Pays-Bas au premier rang. En terme d'efficacité, c'est le Royaume-Uni qui détient la palme tandis que les systèmes de santé australien et canadien viennent en tête pour l'espérance de vie et la bonne santé de leurs assurés. Les Etats-Unis sont également en dernière position lorsqu'il s'agit de la sûreté des soins. Les patients américains ont plus de risques que les autres de se voir prescrire des médicaments inadéquats, des doses erronées ou d'attendre plus longtemps les résultats d'analyses problématiques, affirme le rapport. La sûreté des soins laisse à désirer aux USA Lourdeurs des coût administratifs, mauvais emploi des technologies de l'information, ré-hospitalisations, analyses médicales en double: les critères d'efficacité du système américain sont au plus bas. Près d'un adulte sur cinq aux Etats-Unis, souffrant d'une maladie chronique, se fait soigner aux urgences alors qu'il devrait consulter un médecin généraliste. Ce taux est trois fois celui de l'Allemagne ou des Pays-Bas. (afp/th) 23/06/10 16h27 Pouvez vous s'il vous plait envahir massivement les commentaires de cet article. ca me rejouirrai, pour l'instant je suis au boulot, mais je compte bien m'y mettre de soir
Invité jabial Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 Ça sert à rien. Les faits sont faciles à trouver pour quiconque sait faire une recherche Google. Quand on a envie de croire des bêtises, on les croit et c'est tout, on requalifie les faits qui ne vont pas dans notre sens en propagande et voilà. La meilleure façon d'arriver à une conclusion ridicule, c'est de la prendre comme prémisse. En termes d'efficacité c'est le Royaume Uni qui tient la palme ? Je me marre.
Invité Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 Je ne vois pas trop ce qu'il y aurait a redire, le systeme de sante aux USA est de loin le plus couteux. mais c'est aussi le plus gros producteur d'innovations technologiques dans le domaine. Ce qui releve de la qualite plutot que de la baisse des couts. Le reste de l'article est un melange de classement aux methodologies inconnues et probablement improbables, ca n'a ni queue ni tete. En particulier le paragraphe : Dernier de la classe. Ou les mecs changent de classement a chaque pays, ce qui est uber pratique de ne pas comparer differents systems sur des criteres identiques. Par contre, l'espoir Obama. Tres drole, avec les subventions, comme en France, les couts vont exploser. La meme operation sur un animal en humaine en France (d'ailleurs ou est le Phare de l'Humanite dans ces classements douteux ?), avec le meme materiel, coute 10 fois plus cher. Si ce n'est pas a cause des subventions… Edit : je viens de penser que la localisation d'un service ou d'un bien est un determinant crucial de son cout. Alors si on prends l'Alaska, je me doute bien que tout y sera plus chere qu'ailleurs a part les glacons.
Tremendo Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 Ceci dit, ils estiment que les Pays-Bas, l'Australie et la Nouvelle-Zélande sont meilleurs, et ces systèmes de santé ont été libéralisés, donc quelque part cette étude va un peu dans notre sens. On peut encore faire une comparaison digne d'intérêt entre plusieurs systèmes libres, certains valent mieux que d'autres voilà tout. Que le système américain coûte plus cher qu'ailleurs est vrai, mais chacun paie pour ses consommations et ceci prouve que la médecine n'est pas "gratuite", ça n'en fait pas un système inefficace juste moins efficace comparé à une poignée de pays qui ont aussi un système libre ou semi-libre. En revanche, je me demande quand je vois le Royaume-Uni devant si cette étude est vraiment sérieuse.
Librekom Posté 29 juin 2010 Auteur Signaler Posté 29 juin 2010 Cher ,Nous avons bien reçu votre réaction et nous la traiterons le plus rapidement possible. La rédaction se réserve le droit de raccourcir les réactions et de les reformuler. La rédaction n'est pas tenue de mettre toutes les réactions en ligne. Au moins, ceux la, ils annoncent la couleur !
pipo Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 Au moins, ceux la, ils annomcent la couleur ! le premier commentaire commence bien Et dire que certains, ici, adeptes du libéralisme à outrance voudraient le prendre comme modèle… Bien que le système américain possèdent clairement des dysfonctionnements (surfacturation entre autre), la méthodologie est vraiment douteuse : comparer avec juste 6 pays (trié pour arriver aux conclusions voulues ?) Et comme à l'habitude l'article est pourris : "une étude" : de qui, financée par qui ? le titre accrocheur "Le système de santé US est le plus cher et le moins efficace" entre 6 pays riches choisi pour l'étude
Sous-Commandant Marco Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 L'étude a été menée par le Commonwealth Fund, une organisation privée qui a pour but d'améliorer le système de santé américain : http://en.wikipedia.org/wiki/Commonwealth_Fund Dès lors, il n'y a rien de surprenant à ce qu'ils trouvent que le système peut être amélioré. Ensuite, le tout est repris par des médias socialisants et voilà le résultat. Cependant, j'ai tendance à être d'accord avec la conclusion de l'étude : les Américains payent très cher pour un système qui n'est pas fondamentalement meilleur. Et ça me paraît logique : plus on a de l'argent à donner à son médecin et plus on est malade, forcément.
Invité jabial Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 Le CWF est un machin gauchiste comme en possèdent de nombreux riches américains. Carneggie, par exemple. Leur but avoué est la couverture universelle, c'est-à-dire le système de santé communiste. Enfin bref : http://www.nationalreview.com/agenda/23034…h-care/avik-roy
henriparisien Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 L'étude a été menée par le Commonwealth Fund, une organisation privée qui a pour but d'améliorer le système de santé américain :http://en.wikipedia.org/wiki/Commonwealth_Fund Dès lors, il n'y a rien de surprenant à ce qu'ils trouvent que le système peut être amélioré. Ensuite, le tout est repris par des médias socialisants et voilà le résultat. Oui, bon on trouve des éléments similaires ici : http://assets.opencrs.com/rpts/RL34175_20070917.pdf Je ne pense pas que le système de santé américain soit particulièrement libéral ; et je ne vois pas pourquoi nous serions obligés de le défendre. Le seul point positif que l'on peut lui trouver, c'est que les individus ne sont pas obligé de s'assurer. Au dernier pointage, ils n'étaient que 6 millions à en profiter. Pour le reste, il s'agit d'un système utra-réglementé et tenu par des oligopoles.
Tremendo Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 L'étude a été menée par le Commonwealth Fund, une organisation privée qui a pour but d'améliorer le système de santé américain :http://en.wikipedia.org/wiki/Commonwealth_Fund Dès lors, il n'y a rien de surprenant à ce qu'ils trouvent que le système peut être amélioré. Ensuite, le tout est repris par des médias socialisants et voilà le résultat. Cependant, j'ai tendance à être d'accord avec la conclusion de l'étude : les Américains payent très cher pour un système qui n'est pas fondamentalement meilleur. Et ça me paraît logique : plus on a de l'argent à donner à son médecin et plus on est malade, forcément. Il n'y a surtout pas de quoi fouetter un chat puisque l'étude compare le système de santé américain à d'autres systèmes basés sur l'assurance maladie privée comme les Pays-Bas, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. On sait que le niveau des dépenses de santé représente une part non-négligeable du PIB US, mais l'étude révèle bien que d'autres systèmes libres beaucoup plus efficaces et moins coûteux existent, ce qui devrait aussi réjouir les libéraux. En revanche, prendre les Etats-Unis toujours comme référence pour interdire la libéralisation du secteur est de la manipulation gauchiste. Il y a des petits côtés dérangeants dans ce système mais on aime bien assaisonner cela de catastrophisme, alors qu'il reste bien plus efficace comparé à d'autres.
neuneu2k Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 Je ne pense pas que le système de santé américain soit particulièrement libéral ; et je ne vois pas pourquoi nous serions obligés de le défendre. +1000
Hr77 Posté 29 juin 2010 Signaler Posté 29 juin 2010 Il est drôle que l'on présente le système de santé américain comme privé, alors que Medicare/Medicaid et la Sécurité sociale sont les deux principaux postes budgétaires américains (1500 milliards USD annuels). Je trouve ça étrange que l'Etat ait à injecter 1500 milliards USD annuels dans un système privé. Donc soit les journaux français nous racontent des salades, soit il y a un trou noir où s'évapore l'argent.
Dardanus Posté 30 juin 2010 Signaler Posté 30 juin 2010 Il est drôle que l'on présente le système de santé américain comme privé, alors que Medicare/Medicaid et la Sécurité socialesont les deux principaux postes budgétaires américains (1500 milliards USD annuels). Je trouve ça étrange que l'Etat ait à injecter 1500 milliards USD annuels dans un système privé. Donc soit les journaux français nous racontent des salades, soit il y a un trou noir où s'évapore l'argent. L'article sur la protection sociale aux EU sur wikipédia est plutôt nuancé (eh oui) : protection sociale aux EU sur wikipedia
xavdr Posté 30 juin 2010 Signaler Posté 30 juin 2010 Les débats sur le système de santé US sont généralement débilissimes. Les gens y compris les experts des systèmes de soins nationaux ne savent pas de quoi ils parlent quand il s'agit de comparer les systèmes nationaux car ils ne connaissent que les subtilités du leur, citent des chiffres étrangers sans comprendre leur contenu, et aboutissent à des conclusions absurdes. Quelques faits : Il n'y a pas un système de soins aux USA mais 50. La dépense nationale de soins ("santé") augmente plus que proportionellement avec le PNB/hab (ou le PNB PPA/hab). Plus le PNB/hab (ou le PNB PPA/hab) est élevé plus les médecins et infirmiers sont chers. Plus les gens sont riches plus ils se payent de confort médical ou paramédical. Plus les pays sont riches d'un fort PNB/hab plus ils sont prompts à payer plutôt qu'à rechigner sur les tarifs, si bien qu'ils financent beaucoup plus que les autres pays l'amortissement des frais de recherche et de mise sur le marché. Ainsi la France a vu péricliter son industrie pharmaceutique et les USA sont la source d'une grande partie des innovations de santé dont la planète bénéficie ensuite à coût réduit. Sont également comptabilisés en dépense de soins les fleurs du cabinet médical, secrétariat 24x7, cures thermales et autres seins en silicones, toutes choses dont les américains sont non seulement les pionniers, mais de grands consommateurs. Sont aussi comptabilisées en dépenses de soins l'indemnisation des victimes de soins ratés par faute professionnelle, qui balbutie à peine en France alors qu'aux USA elle représente (via l'assurance professionnelle) une part importante des frais des prestataires de soins. La durée de vie est plus due au style de vie et à l'hygiène qu'au système de soin. L'obésité est très répandue aux US, plus qu'en France. Les bandes armées s'entre tuent, les drogués y sont nombreux (pression commerciale liée au PNB/hab), les homosexuels back roomers plus débridés, etc. Les statistiques de bons soins aux US sont en plus forte progression que celles des pays européens. Nombre de types de cancers y sont décelés beaucoup plus vite et beaucoup mieux guéris qu'en France. C'est normal : aux USA via la liberté de choisir on privilégie souvent l'efficacité, en France le maire préside le conseil d'administration de l'hopital de sa ville et lui impose souvent de réduire le chomage quitte à manquer de matériel. Les mauvaises statistiques liées au système de soins US sont les naissances et les crises cardiaques.-- Concernant les problèmes lors de la naissances, cela vient de la spécification des statistiques différente des autres pays (limite entre fausse couche et accouchement raté, avortements thérapeutiques, sauvetages chirurgicaux in utero risqués de bébés à naître, etc.). La statistique n'est donc pas directement comparable et une étude plus fine conduit à penser que le système US est aussi performant que le système Suisse considéré comme le meilleur en Europe.-- Concernant les crises cardiaques, les décès plus nombreux viennent de l'obésité, de la population afroaméricaine (un raidissement avec l'age de certaines valves cardiovasculaires, problème en voie récente de résolution avec l'apparition d'un médicament aténuant considérablement le problème), des distances entre les lieux de'habitation et les hôpitaux (choix de vie lié à la forme de l'habitat et non imputable au système de soins) et enfin d'un facteur juridique restrictif impactant le système de soins qui est l'interdiction faite aux médecins d'exercer dans les véhicules si bien que des secouristes moins experts sont seuls autorisés à soigner les cardiaques lors de leur convoyage ce qui est bien moins efficace que le SAMU français. Les statistiques nationales globales incluent pêle mêle les immigrés et les nationaux de naissance. Or les immigrés US par exemple latinos viennent de pays ou l'hygiène, l'alimentation notamment en eau potable, et aussi le suivi médical sont bien moins bon qu'aux USA ou en Europe, ce qui est la cause directe d'une durée de vie réduite. L'écart est moindre entre les pays européens et les pays arabes. Même sans appliquer de correctifs liés aux modes de vie et aux différences de spécification statistique des grossesses à problème, les statistiques de soins sont meilleures au sein de la population de souche européenne aux USA qu'en Europe. La différence avec les populations latinos vient en partie importante des conditions des immigrés avant leur entrée aux USA et avec les populations afroaméricaines du surcroit génétique de crises cardiaques (en cours d'atténuation par voie médicamenteuse). J'ajoute deux questions. La 1ère va choquer certains papistes et autres intégristes des formes plus ou moins avouées d'acharnements thérapeutiques. Plusieurs mois de fin de vie horrible sont ajoutés artificiellement à une forte proportion de la population, infligée sans pitié à des agonisants par des administrations de soins dont les prestations sont automatiques. Aux USA où les soins sont plus choisis, la fin de vie plus libre, les excès en la matière sont peut-être moins nombreux. La 2de est plus consensuelle. Il se peut aussi que les maisons de retraites si fréquentes en Europe où les familles sont moins unies et les appartements exigus plus nombreux permettent un suivi médical de chaque instant qui fait durer la vie sans la rendre plus heureuse. Ces deux questions mériteraient d'être étudiées, à la fois sur le plan technique et sur le plan éthique. Je ne dispose pas de synthèses en la matière permettant d'évaluer leurs incidences sur les statistiques administratives de santé nationales. Enfin signalons que l'évolution des statistiques de santé aux USA est meilleure qu'en Europe et en France, que les technologies de l'information à usage médicales y sont déployées plus rapidement, et que la prochaine génération de soins nanotech qui s'annonce révolutionnaire viendra selon toute vraisemblance beaucoup des USA et peu de la France.
xavdr Posté 30 juin 2010 Signaler Posté 30 juin 2010 Dans un système de soin (les étatistes irresponsabilisants préfèrent dire système de santé comme si la santé dépendait principalement du système de soin) il y a 2 volets : - le financement, - les prestations. Le financement aux USA est mixte privé public, selon des architectures propres à chaque état. Entre autres Medicare et Medicaid, l'un national et l'autre régional en cofinancement national assurent le financement des soins des personnes agées [dans tous les états] et des pauvres [dans la plupart des états]. Les étatistes mentionnent une statistique effrayante concernant le nombre de personnes non assurées. Ce nombre est sans grande signification car il inclue : - les personnes âgées qui de droit sont couvertes mais attendent généralement plusieurs années qu'un incident grave se produise pour bénéficier rétroactivement de ladite assurance publique, - toute personne non assurée durant une journée, ce qui est le cas des personnes changeant de job à la jonction de 2 semaines (qui ne sont pas assurées durant le WE de jonction) ou les chercheurs d'emplois qui préfèrent ne pas souscrire à une assurance pour la période relais, - les personnes aisées ayant fait le choix d'être leur propre assureur. En outre on peut se demander si au lieu de s'effrayer il ne conviendrait pas plus de s'enthousiasmer que la liberté soit accordée aux entrepreneurs de préférer optimiser le lancement de leur entreprise plutôt que de s'assurer, ou aux pauvres de préférer une bonne alimentation, une voiture, une grande maison et des services télécom plutôt que ladite assurance santé promue en prestation obligatoire par les étatistes. Les prestations hospitalières US sont effectuées principalement par des hopitaux privés à but non lucratif. A Paris on peut mentionner l'exemple de l'hopital Rothschield qui fonctionne sur ce principe, également très répandu aux Pays-Bas. Aux USA les hôpitaux y sont souvent couplés aux cabinets médicaux dont ils sont une prolongation. Bon, tout n'est pas rose dans ce(s 50) système(s) mais à tout prendre, je le(s) préfère (pour quelques dizaines d'entre eux) nettement au système FR.
Librekom Posté 1 juillet 2010 Auteur Signaler Posté 1 juillet 2010 Merci Xavier de m'avoir eclaire sur cette question senssible, je te suggere d'en faire un article et d'essayer de le publier dans un journal. Trop de gens sont dans l'ignorance total a ce sujet.
Domi Posté 1 juillet 2010 Signaler Posté 1 juillet 2010 … Il y a quelques années de cela, la personne que tu avais invité pour faire une présentation du système américain ( à la suite du film de Moore) en avait une vision beaucoup plus critique. Il avait parlé d'un ami à lui, faisant pourtant partie des hauts revenus ,qui ne parvenait plus à payer ses primes à la suite d'un cancer.
kolb Posté 1 juillet 2010 Signaler Posté 1 juillet 2010 xavdr merci pour cet éclairage. Ce système comporte surtout ce qui est une des valeurs libérale: celle de s'abstenir. Ainsi les hautes revenus peuvent dépenser des sommes importantes pour des soins qu'ils estiment meilleurs,… parfois à tort.
Invité Arn0 Posté 2 juillet 2010 Signaler Posté 2 juillet 2010 [*] La durée de vie est plus due au style de vie et à l'hygiène qu'au système de soin. L'obésité est très répandue aux US, plus qu'en France. Les bandes armées s'entre tuent, les drogués y sont nombreux (pression commerciale liée au PNB/hab), les homosexuels back roomers plus débridés, etc.
Rincevent Posté 2 juillet 2010 Signaler Posté 2 juillet 2010 Ceci dit, il reste vrai que l'espérance de vie est avant tout une conséquence du mode de vie. Les progrès de la médecine, hors antibiotiques et vaccins, ont une influence tout à fait marginale en comparaison.
xavdr Posté 2 juillet 2010 Signaler Posté 2 juillet 2010 Oui. Dans les PVD les facteurs de différence les plus importants sont l'eau potable et l'hygiène individuelle (précautions face à la transmission des maladies, savon, papier de toilette, dentifrice, nettoyage des lieux de vie, nettoyage et cuisson de la nourriture…). Ensuite viennent la nutrition, l'hygiène publique (ramassage des ordures, etc.) et l'hygiène sexuelle (notamment face au sida dans des pays ou plus de 10% de la population est touchée). Les prestations de soin sont très très loin derrière. Dans les pays développés les différentiels de santé provenant des modes de vie en matière de nutrition, d'hygiène, de rythme de vie, sont importants. Aussi le fait de se soigner quand cela est pertinent a un rôle important, par exemple en matière dentaire, qui réduit la dépense et allonge la durée et la qualité de la vie. Le système de soin en tant que tel a probablement moins d'importance que ces facteurs exogènes, même si l'écart est beaucoup plus faible que dans les PVD. EDIT : Il convient aussi de mentionner l'importance des conditions climatiques et de façon duale, du chauffage domestique ou de la climatisation (qui a parfois un rôle ambigü avec le soulagement du stress physiologique mais propage certains microbes). Ainsi les pays d'Europe méditerranéenne ont clairement une situation climatique favorisée qui apporte plusieurs trimestres (voire années) de vie supplémentaires par rapport aux pays d'Europe du Nord.
xavdr Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 Il y a quelques années de cela, la personne que tu avais invité pour faire une présentation du système américain ( à la suite du film de Moore) en avait une vision beaucoup plus critique. Il avait parlé d'un ami à lui, faisant pourtant partie des hauts revenus ,qui ne parvenait plus à payer ses primes à la suite d'un cancer. J'avais invité Fabrice qui a des vues sur plusieurs systèmes de santés étranger. Son point de vue sur le système US était mitigé, loin des caricatures qu'on trouve dans le bouche des "responsables" français. Dans le résumé que j'ai publié un peu plus haut il y a pas mal d'informations qu'il n'avait pas, notamment sur l'analyse explicative pragmatique des différentiels de statistiques. Il avait en effet mentionné l'existence de lacunes assurantielles mais je ne sais plus le détail de l'exemple que tu rapportes. Comme je l'ai évoqué il y a des lacunes assurantielles volontaires aux USA et c'est tant mieux. Il y en a aussi qui sont négligeables. Par contre il existe aussi des conflits d'encules-mouches entre assurés et assureurs. C'est déjà pénible pour la tôle froissée, c'est carrément angoissant pour les questions de vie et de mort médicale. Ceci dit cela fait partie des choses qui s'améliorent au fil des années et ne concerne pour l'essentiel que certaines compagnies d'assurance. Des labels qualité associatifs, des avis de représentants des assurés, etc. peuvent apporter des marges de progression. Les médias font pleurer dans les chaumières en évoquant des cas tordus mais jamais ils ne disent que la plupart de ces lacunes assurantielles découlent de tentatives de fraude qui se retournent cruellement contre les resquilleurs. Surtout il faut voir les faits en les pondérant par leurs nombres. Avoir quelques ratages assurantiels avec certains prestataires low-costs vaut mieux qu'avoir une assurance publique irresponsable qui dilapide les fonds en babioles (cas de la sécu FR), ne permet pas de financer les soins couteux, étouffe l'industrie pharmaceutique, nourrit crapuleusement de gras effectifs syndicaux et de grasses loges FM, etc. Au final les quelques rattages assurantiels ont bien moins d'impact qu'un système public bancale. Le système US est un système vivant ou des innovations jaillissent et des ajustements structurels se produisent. Le système FR est un système nécrosé, presque fossilisé.
POE Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 Ceci dit, il reste vrai que l'espérance de vie est avant tout une conséquence du mode de vie. Les progrès de la médecine, hors antibiotiques et vaccins, ont une influence tout à fait marginale en comparaison. Je n'en suis pas convaincu. D'abord, à côté du mode de vie, existe le déterminisme génétique. Ensuite, une bonne part de la mortalité est relative aux affections cardiovasculaires dont le traitement et la prévention (diabète, cholestérol, hypertension) s'est grandement amélioré ces 30 dernières années. Avoir quelques ratages assurantiels avec certains prestataires low-costs vaut mieux qu'avoir une assurance publique irresponsable qui dilapide les fonds en babioles (cas de la sécu FR), ne permet pas de financer les soins couteux, étouffe l'industrie pharmaceutique, nourrit crapuleusement de gras effectifs syndicaux et de grasses loges FM, etc. Au final les quelques rattages assurantiels ont bien moins d'impact qu'un système public bancale. Le système US est un système vivant ou des innovations jaillissent et des ajustements structurels se produisent. Le système FR est un système nécrosé, presque fossilisé. Euh, arguments rationnels et références nécessaires.
Rincevent Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 Ensuite, une bonne part de la mortalité est relative aux affections cardiovasculaires dont le traitement et la prévention (diabète, cholestérol, hypertension) s'est grandement amélioré ces 30 dernières années. La prévention des maladies cardiovasculaires, améliorée ? Laisse-moi rire. Surtout quand tu cites le cholestérol comme responsable : augmenter le taux de cholestérol de 50 % par rapport à la normale n'augmente presque pas le risque de faire une crise cardiaque (de mémoire, il est multiplié par quelque chose comme 1,02).
POE Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 La prévention des maladies cardiovasculaires, améliorée ? Laisse-moi rire. Surtout quand tu cites le cholestérol comme responsable : augmenter le taux de cholestérol de 50 % par rapport à la normale n'augmente presque pas le risque de faire une crise cardiaque (de mémoire, il est multiplié par quelque chose comme 1,02). Peu importe à vrai dire. Il est prouvé que la prise de médicaments hypocholestérolémiants (en particulier les statines) a un rôle bénéfique sur la mortalité cardiovasculaire et la mortalité.
Rincevent Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 Peu importe à vrai dire. Il est prouvé que la prise de médicaments hypocholestérolémiants (en particulier les statines) a un rôle bénéfique sur la mortalité cardiovasculaire et la mortalité. Quel est le rapport bénéfice-coût ?
POE Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 Quel est le rapport bénéfice-coût ? La question initiale est celle l'influence du traitement sur la mortalité. J'ignore le rapport bénéfice-coût, cela dit ta question est une bonne question de santé publique.
Rincevent Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 La question initiale est celle l'influence du traitement sur la mortalité. Précisément. Si le traitement a des effets secondaires qui peuvent se solder par la mort, il faut se poser la question.
DarkT Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 Euh, arguments rationnels et références nécessaires. +1, surtout pour le coup d'étouffer l'industrie pharmaceutique, alors qu'on sait que ces derniers utilisent une partie des médecins comme vendeurs et ont aussi leurs entrées dans pas mal de services étatiques (cf H1N1), voire sont financés par de l'argent public pour certains projets. idem pour le "ne permet pas de financer les soins couteux", ça me fait juste sourire, sachant que je fais partie des personnes ayant eu des soins très très coûteux et que je n'ai pas dépensé un rond. Ce sujet est très intéressant sur le point du démontage de préjugés ayant court sur le système US, mais dans ce cas il faut essayer de ne pas faire la même chose sur le système FR.
POE Posté 3 juillet 2010 Signaler Posté 3 juillet 2010 Précisément. Si le traitement a des effets secondaires qui peuvent se solder par la mort, il faut se poser la question. Ah, dans ce cas, il faut parler de bénéfice-risque et non de bénéfice-coût. Le bénéfice-risque est positif dans la plupart des études et méta-analyses sauf exception de certaines statines qui ont été rétirées du marché. Il faut cependant noter que plus le risque d'événements cardiovasculaires (infarctus, HTA, tabagisme associé par exemple) est elevé plus le bénéfice est grand.
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