Lancelot Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 http://www.contrepoi…iage-homosexuel Mouais. L'auteur occulte soigneusement la plus grande partie du problème en postulant que l'état est nécessaire pour légitimer et chapeauter les institutions. Dans ce cadre bien entendu que la "privatisation" du mariage est impensable, mais c'est un raisonnement circulaire. D'un point de vue historique, le mariage et la famille ont-ils vraiment toujours été subordonnés à l'autorité gouvernementale ? Est-ce vraiment souhaitable ? Voilà la vraie interrogation qui permet de s'extirper du biologisme.
Johnnieboy Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Son exercice consiste, tout simplement, en l’accomplissement des fonctions régaliennes au sein de la cellule familiale : les parents ont sur leurs enfants et entre leurs enfants pouvoir de juridiction et de police ; ils peuvent imposer des corvées et prononcer des sentences punitives et contraindre à leur exécution (c’est cet exercice des fonctions régaliennes sur la cellule familiale qui justifie les avantages fiscaux des couples mariés, car ils paient en nature, par cet exercice, une part de leur contribution à l’exercice par l’état des fonctions régaliennes à l’échelle de la société). Cet argument est original mais me semble complètement faux. Les avantages fiscaux, c'est avant tout une incitation à faire des gosses et donc à procréer les payeurs de retraite de demain.
fryer Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Loic Floury dans les coms est assez exceptionnel Tant que vous n'accepterez pas l'Homme tel qu'il est et tant que vous tenterez de le changer ou pire, de vous ingérer dans sa vie privée, vous ne serez jamais libéral. C'est beau.
neuneu2k Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 L'article commet la même erreur que son opposé qui est d’accepter comme l’idée que les intuitions naturelles sont l’affaire de l’état, ce qui transforme une défense du mariage comme bien plus qu’une simple relation contractuelle en défense du monopole étatique du mariage. Par contre, il est quand même de bien meilleure qualité que celui de Loic Floury et se prends des commentaires haineux « libéraux » du niveau des pires commentaires gauchistes. Finalement, c’est les commentaires qui parlent le plus…
José Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Sinon j'ai beaucoup aimé l'argument qui démontre que le mariage n'est pas un contrat en raison de l’inaliénabilité de la volonté humaine. Bah, ce n'est même nécessaire. Le mariage n'est pas un contrat. Point. L'axiomatose propriétariste, c'est une sale maladie, mais la contractualite aigüe n'est pas moins pernicieuse. Et 'achement contagieuse, en plus.
fryer Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Bah, ce n'est même nécessaire. Le mariage n'est pas un contrat. Point. L'axiomatose propriétariste, c'est une sale maladie, mais la contractualite aigüe n'est pas moins pernicieuse. Et 'achement contagieuse, en plus. Ouais, mais faut le prouver aussi que ce n'est pas un contrat comme un bête contrat de travail/de prostitution etc. Ou alors on ne le prouve pas mais on se heurte à ceux qui pensent qu'il s'agit d'un contrat.
Hamster ancap Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Comment réfléchir convenablement sur ce sujet tant que les biais suivants demeurent : - Besoin pour les parents de combler un sentiment branlant d'identité via le désir d'"être" parent - Usage de vocable relative au verbe avoir (avoir un enfant) avec toutes les représentations liées alors qu'un enfant c'est avant tout beaucoup à donner (comme l'a fait remarqué la FéeC) - Croyance dans le modèle familial comme plus ou moins incontournable/normal/souhaitable, ce qui est souhaitable c'est que l'enfant se construise un modèle d'homme et de mère intérieur à peu pret sain et équilibré (cad capacité ) prendre soin de lui et des autres, à poser ses limites et à réaliser ce qu'il souhaite faire dans le monde etc. c'est un peu simple mais voyez l'idée…Et le couple judéo-chrétien n'est qu'un des cadres ou ceci est possible. - Croyance dans le fait que c'est au parents de remplir ce role : souvent les parents font ce qu'ils peuvent et les enfants vont prendre ici ou la les "compléments" dont ils ont besoin…C'est ainsi depuis toujours, les gosses font ca quasiment d'instinct des qu'un oncle/tante/éducateur est disposé à jouer ce rôle…Des lors pourquoi une telle fixation sur le modèle familial? Certes il permet un condensé de tout ce qui est utile à u gamin…En théorie! Parce qu'en pratique…Cela dépend tellement de la famille…Que je me demande souvent si la croyance en la cellule familiale n'est pas plus nocive et pathogène que ses alternatives…A voir au cas par cas la encore, comme souvent…Avec comme corollaire le deuil d'une théorie générale.
José Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Ouais, mais faut le prouver… Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc. 1
fryer Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc. Merci, c'est plus clair.
NicolasB Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc. Je comprends mais alors que penses tu du contrat de mariage? Il y a bien une partie juridique à ce contrat qui définit les modalités entre les époux pour pas mal de choses? Je sais que c'est optionnel mais beaucoup de personnes y souscrivent.
José Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 …que penses tu du contrat de mariage? C'est un contrat privé annexe et facultatif au mariage, qui règle pour l'essentiel des questions patrimoniales.
neuneu2k Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc.
Noob Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc. Ben dit donc quand il s'y met le Lucillo, c'est plutôt efficace, un peu comme sur le fil des playmates en fait. Question, je fais partie des gens pour qui ceci a certainement été mélangé jusqu'à la lecture de cette article ou de ce fil. Est-ce que je fais partie d'un groupe peu étendu d'individu qui n'ont jamais eu de discernement sur le sujet, ou cette confusion est très répandue ? J'aurais plutôt tendance à dire le deux quand on voit les commentaires sur l'article posté plus haut. Si tel est le cas qu'elle en est la cause ? La contractualite aigüe dont parle lucillo n'est certainement pas que l'unique privilège des libéraux, si ?
Lancelot Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Si tel est le cas quelle en est la cause ? D'énormes biais idéologiques et un mépris latent pour les "sciences molles" font que l'économie, la psychologie ou l'anthropologie sont en France très mal connues par le public et parasitées par des théories bidons même chez les experts. Il n'y a pas de raison que les sciences juridiques soient épargnées. Le point positif c'est qu'on idolâtre la "science dure", donc on ne se tape pas les créationnistes.
docludo Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 le mariage n'est pas un contrat il serait plus une déclaration ?
jubal Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Ben dit donc quand il s'y met le Lucillo, c'est plutôt efficace, un peu comme sur le fil des playmates en fait. +1
neuneu2k Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 D'énormes biais idéologiques et un mépris latent pour les "sciences molles" font que l'économie, la psychologie ou l'anthropologie sont en France très mal connues par le public et parasitées par des théories bidons même chez les experts. Il n'y a pas de raison que les sciences juridiques soient épargnées. Le point positif c'est qu'on idolâtre la "science dure", donc on ne se tape pas les créationnistes. Bof, c'est une explication plaisante, mais qui n’explique pas que cette confusion soit partagée dans tout l’occident au sens large et se propage comme les sauterelles. Je pense tout simplement que les deux notions (liées) qui sont l’honneur et les cérémonies à charge symbolique sont détruite par la disparition quasi-totale de l’éducation traditionnelle, mélange entre l’émulation d’un idéal mythologique et l’exemple donné par les générations plus âgées. Cette éducation traditionnelle à été remplacée par une éducation de masse ou le mythe est réduit a sa portion congrue, ou les contacts intergénérationnels sont évités au maximum par regroupement par classe d’âge et ou les modèles adultes sont des enseignants, une population de fonctionnaires eux-mêmes isolée des réalités de l’âge adulte (non pas qu’ils soient éloignés du terrain, du terrain et des vrais problèmes, ils en rencontrent, mais c’est par définition des problèmes d’enfant et d’adolescent). Pour faire court, le mariage, c’est un concept de la fin de l’adolescence et du passage a l’age adulte, comme le passage à l’âge adulte n’est plus une fin, comme il n’y a pas de passage, mais une transition optionnelle et floue, le concept est inaccessible a la majorité de la population. Tl ;Dr : tout ça, c’est la faute au puer aeternus, c’est ma gnose a moi. le mariage n'est pas un contrat il serait plus une déclaration ? Un serment plus q'une simple déclaration, et comme l'explique bien l'article de contrepoints (ce n'est pas dans cette partie qu'il est un peu HS), le mariage est une union, pas une association. Si il est réussi (ce qui à priori est le but), le résultat n’est pas la simple association de deux individus, l’individualisme méthodologique atteint ici une de ses limites, le résultat est une nouvelle entité émergente. 1
Largo Winch Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc. Ce que tu dis là est tellement frappé au coin du bon sens que j'étais persuadé que c'était quelque chose d'évident et d'admis par la plupart. Qu'il y ait autant de commentaires agressifs et à côté de la plaque en réponse à cet article, les bras m'en tombent ! Mon mauvais esprit me reprend, mais je ne peux pas m'empêcher de constater que, comme par hasard, ceux qui ont cette vision contractualiste totalement déconnectée de la réalité se réclament de Rothbard… Sinon, je n'arrive pas à comprendre comment, partant de cette approche contractualiste du mariage, on en arrive à justifier le mariage gay ? - Si on entend par "contrat" un simple accord entre deux personnes, une simple "union libre" devrait suffire. - Si ce sont les droits attachés au mariage qui intéressent les personnes, alors ces questions sont réglées par le pacs. Non, ceux qui réclament un mariage gay souhaitent quelque chose qui va bien au-delà d'un "contrat" : soit une reconnaissance institutionnelle, soit des "droits à" (droit à l'adoption…). Du coup, être pour le mariage gay en disant qu'il ne s'agit que d'un contrat me paraît extrêmement faiblard…
Ventura Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Bof, c'est une explication plaisante, mais qui n’explique pas que cette confusion soit partagée dans tout l’occident au sens large et se propage comme les sauterelles. Je pense tout simplement que les deux notions (liées) qui sont l’honneur et les cérémonies à charge symbolique sont détruite par la disparition quasi-totale de l’éducation traditionnelle, mélange entre l’émulation d’un idéal mythologique et l’exemple donné par les générations plus âgées. Cette éducation traditionnelle à été remplacée par une éducation de masse ou le mythe est réduit a sa portion congrue, ou les contacts intergénérationnels sont évités au maximum par regroupement par classe d’âge et ou les modèles adultes sont des enseignants, une population de fonctionnaires eux-mêmes isolée des réalités de l’âge adulte (non pas qu’ils soient éloignés du terrain, du terrain et des vrais problèmes, ils en rencontrent, mais c’est par définition des problèmes d’enfant et d’adolescent). Pour faire court, le mariage, c’est un concept de la fin de l’adolescence et du passage a l’age adulte, comme le passage à l’âge adulte n’est plus une fin, comme il n’y a pas de passage, mais une transition optionnelle et floue, le concept est inaccessible a la majorité de la population. Tl ;Dr : tout ça, c’est la faute au puer aeternus, c’est ma gnose a moi. Moi je dirais simplement que c'est l'Homme qui a décidé de prendre la place de Dieu. Le genre d'histoire qui en général ne finit pas bien …
poney Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 La différence, c'est que l'Homme existe. Dieu, hein …
Ventura Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 La différence, c'est que l'Homme existe. Dieu, hein … Je ne te donnerai aucune garantie sur le sujet mais j'affirmerai quand même que l'Homme n'est pas la mesure de toute chose. Tout ne relève pas de son pouvoir ou son bon vouloir. Tout ne se contractualise pas, par exemple. J'assume le pari.
Largo Winch Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 l’individualisme méthodologique atteint ici une de ses limites, le résultat est une nouvelle entité émergente. ?? Heu, non. En sciences sociales, l'individualisme méthodologique est au contraire la meilleure méthode pour comprendre les phénomènes d'émergence. Comme l'explique très bien Boudon.
neuneu2k Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Heu, non. En sciences sociales, l'individualisme méthodologique est au contraire la meilleure méthode pour comprendre les phénomènes d'émergence. Comme l'explique très bien Boudon. Rohh, si il faut qualifier avec finesse maintenant, disons alors le réductionnisme individualiste, qui, comme tout réductionnisme, ne comprends pas l’émergence.
GilliB Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Je pense qu'il faut lire le livre de Duby "Le chevalier, la femme et le prêtre" qui est un classique, qui explique la création au moyen age du sacrement du mariage, qui formate l'esprit occidental. Evolution du mariage de la fin du Xs. au début du XIIIs. Elle est marquée par la lutte des dirigeants de l'Eglise pour imposer leurs conceptions de l'institution matrimoniale. Le mariage, chez les rois et les féodaux, était surtout une affaire lignagière, destinée à conserver l'héritage et à augmenter les possessions. La hiérarchie ecclésiastique, oblige, non sans peine, les prêtres à vivre dans le célibat, et rêve d'enfermer le peuple laïque dans la cellule conjugale, cadre consacré, contrôlé par le clergé. L'ordre qu'elle veut instaurer ne se substitue pas au désordre, mais à un ordre différent et contrarie d'autres obligations morales et de vieilles habitudes. Les hommes n'acceptent pas facilement de ne plus pouvoir à leur gré renvoyer leur femme lorsqu'elle ne leur donne pas de fils, ou tout simplement parce qu'un meilleur parti se présente| ils n'acceptent pas non plus de ne pas pouvoir épouser leur cousine (l'inceste allait jusqu'au 7degré de consanguinité). Des accommodements permettaient aux deux morales de s'ajuster. Le mariage prend place parmi les sept sacrements. L'amour dit courtois se développe dans la société mondaine| mais les règles et les rites du mariage chrétien s'installent. Ce système a duré jusqu'à nous. Toujours la même histoire, le pouvoir, les pouvoirs qui veulent contrôler les hommes.
neuneu2k Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Toujours la même histoire, le pouvoir, les pouvoirs qui veulent contrôler les hommes. GiGo, quand on a une seule grille de lecture, on voit toujours la même chose.
GilliB Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 GiGo, quand on a une seule grille de lecture, on voit toujours la même chose. En avoir plusieurs c'est être schizophrène
neuneu2k Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 En avoir plusieurs c'est être schizophrène 4/6 des voix dans ma tête pensent que c'est du bullshit.
GilliB Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 4/6 des voix dans ma tête pensent que c'est du bullshit. 2/6 des voix dans ta tête te disent que tu es dieu… tout va bien
Lancelot Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Dey si mi trolinn' Il a bien raison. Non à la médicalisation perfide, oui au jugement de valeur couillu.
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