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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Hé, vous avez vu le Mises Daily d'aujourd'hui ? C'est Louis Rouanet, un mec de Sciences-Po Paris, et membre de LThink qui l'a fait. Si quelqu'un peut toquer à la porte de sa page fesse-bouc pour lui demander l'original en français, histoire qu'on le publie ?

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Su vous trouvez des textes traduisibles sur Piketty, ce serait bien. Idem pour tout ce qui est progrès scientifique.

Liberal Pundits of the World Unite Over Thomas Piketty's New Book

Democratic pundits have enthusiastically and unconditionally embraced Capital in the Twenty-First Century, a book that evokes Karl Marx and talks about tweaking the Soviet experiment.

David Harsanyi | April 25, 2014

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Hé, vous avez vu le Mises Daily d'aujourd'hui ? C'est Louis Rouanet, un mec de Sciences-Po Paris, et membre de LThink qui l'a fait. Si quelqu'un peut toquer à la porte de sa page fesse-bouc pour lui demander l'original en français, histoire qu'on le publie ?

 

Déjà demandé 

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Su vous trouvez des textes traduisibles sur Piketty, ce serait bien. Idem pour tout ce qui est progrès scientifique.

Liberal Pundits of the World Unite Over Thomas Piketty's New Book

Democratic pundits have enthusiastically and unconditionally embraced Capital in the Twenty-First Century, a book that evokes Karl Marx and talks about tweaking the Soviet experiment.

David Harsanyi | April 25, 2014

Je le trouve très inférieur à Living With Inequality, publié aujourd'hui.
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Non, j'ai déjà en stock celui de Updated Priors.

D'une manière générale, j'ai en stock deux (bientôt trois) traductions de recensions de Pipiketty.

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Est-ce que quelqu'un a commencé à traduire l'excellent The World's Resources Aren't Running Out du Wall Street Journal ? Si non, je veux bien m'y mettre.

 

Cet article n'a rien de nouveau, ni d'excellent.

 

Sérieusement :

"There are extensive lower grade deposits, and if we get desperate, all the phosphorus atoms put into the ground over past centuries still exist, especially in the mud of estuaries. It's just a matter of concentrating them again."

 

La seule phrase que je retiens c'est : "Until about 10 years ago, it was reasonable to expect that natural gas might run out in a few short decades and oil soon thereafter."

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Au fait je ne m’appelle pas Jean Louis dans la vie de tous les jours, (mes parents m'ont épargné cet affront huhu) c'est juste que je suis mauvais pour trouver des pseudos donc par voie de conséquence...

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Les bases de la domination étatique et de la soumission publique

 

Par Robert Higgs

Lundi 28 Avril 2014

 

La familiarité peut en effet, comme le dit le dicton, engendrer le mépris, mais il peut aussi entraîner une sorte de somnolence. Les gens qui n'ont jamais connu qu'un certain état des choses - même quand cet état des choses est extrêmement problématique - ont tendance à ne rien remarquer du tout, à ne rien soupçonner, ils sont pour ainsi dire comme des somnambules. Telle est la situation de l'homme moderne par rapport à l’État. Ils l'ont toujours vu sous le même angle, et ils le prennent totalement comme un acquis, le considérant comme ils opinent sur le temps qu'il fait : s'il pleut ou fait beau, s'il y aura des éclairs ou des brises printanières apaisantes ; l’État est toujours là, comme un aspect de la nature elle-même. Même lorsque qu'il s'avère destructeur, ses exactions sont admises comme des "actes de Dieu".

 

Nous sommes lié à l’État à travers ce somnambulisme non pas parce que cela est inscrit dans nos gènes, mais parce que nos conditions de vie et de un long conditionnement historique à vivre sous la domination de l'État nous prédisposent à réagir de cette manière inconsciemment. Les gens qui ont vécu dans d'autres circonstances, néanmoins, ont réagi très différemment. Ce n'est que lorsqu'une population adopte l'agriculture et la sédentarité qu'elle se montre vulnérable à la domination de l’État. A l'époque l'humanité ne s'organisait qu'en bandes de chasseurs et de cueilleurs, la fondation d'un État était impossible : les gens n'avaient que peu ou pas de biens non périssables à titre de richesse qui pouvait être pillée, et si quelqu'un tentait d'imposer sa domination comme l’État actuelle sur la bande à laquelle il appartenait, ses membres s’enfuyaient tout simplement, mettant ainsi autant de distance entre eux et les exploiteurs que possible pour échapper à la prédation de l’État. (Voir, par exemple, l’analyse récente de James C. Scott intitulée : The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia)

 

Cependant, durant les 5.000 à 10.000 dernières années, pour la quasi-totalité des habitants de la planète, l’État a existé comme un prédateur omniprésent et agresseur des droits de l'homme. Son pouvoir de dominer et de piller s'étayait et s'appuie toujours sur son exploitation habile de la peur des gens, dont beaucoup étaient et sont associés à l’État lui-même, quant aux menaces pesants sur leur vie et leur intégrité physique. Dans cet état de fait, presque l'intégralité de la population a fini par devenir incapable de même imaginer de vivre sans État.

 

Pour les rares exceptions qui ont réussi à s'extirper de cet état d'aveuglement par rapport à l’État, deux questions principales se précipitent dans leur esprit :

 

1) Qu'est ce que ces gens - les pivots centraux de l'État, sa garde prétorienne, ses lèche-bottes, et ses supporters du secteur privé - pensent ils qu'ils sont pour nous traiter comme ils le font ?

 

2) Pourquoi la quasi-totalité d'entre nous s’accommode de ce traitement scandaleux ?

 

Ces questions peuvent facilement former - et ont en effet déjà formé - le cœur de nombreux livres, articles et manifestes. Bien que rien, même pas l'approche d'un consensus n'ait émergé, il semble assez clair que les réponses à la question (1 ont beaucoup à voir avec la forte prévalence des gens malintentionnés, arrogants avec un avantage comparatif en terme de violence et pour berner leurs victimes. Face au choix fondamental entre ce que Franz Oppenheimer appelait les moyens économiques d'obtenir la richesse (par la production et l'échange) et les moyens politiques (par le vol et l'extorsion de fonds), les membres des classes dirigeantes ont opté résolument pour la seconde. Et c'est en vertu de ce choix que le pape Grégoire VII (1071-1085), chef de la capitale révolution papale qui a commencé pendant son pontificat et a suivi son cours sur une période de près de cinquante ans (voire plus en Angleterre), n'a pas mâché ses mots quand il a écrit (cité par Harold Berman): "Qui ne sait pas que les rois et les princes tirent leurs origines d'hommes ignorants Dieu et qui ne s'élèvent au-dessus de leurs camarades que par l'orgueil, le pillage, la trahison, l'assassinat, - bref, par tout type de crime - à l'instigation du diable, le prince de ce monde, qui aveugle les hommes par leur cupidité et les rend intolérant dans leur audace." Il est possible, bien sûr, que certains dirigeants politiques croient sincèrement qu'il y ait une base juste légitimant leur domination sur leurs semblables - de nos jours surtout via la conviction qu'une victoire électorale est équivalent à l'onction divine - mais aucune de ces tromperies ne modifient la réalité de leur situation.

 

Quant à savoir pourquoi nous nous soumettons aux outrages de l'État, les réponses les plus convaincants ont à voir avec la peur de l'État (et de nos jours, pour beaucoup, la peur des responsabilités personnelles également), avec l'appréhension de se distinguer de la masse lorsque d'autres victimes ne voudront prendre le risque d'unir leurs forces avec ceux qui résistent et, probablement la plus importante raison, avec l'"hypnose" idéologique (comme Léon Tolstoï l'a caractérisé) qui empêche la plupart des gens d'être en mesure d'imaginer la vie sans Etat ou de comprendre pourquoi la demande d'immunité intrinsèque de l'Etat vis à vis de la morale qui lie tous les êtres humains est une pure sottise. Si une personne ordinaire ne peut moralement assassiner ou voler une autre, aucun individu composant l’État ne le peut; et, bien sûr, les particuliers ne peuvent pas déléguer de droits à voler ou assassiner à l’État parce qu'ils n'ont pas ces droits au préalable. Comme Tolstoï, de nombreux auteurs ont reconnu que les classes dirigeantes travaillent très dur pour imprégner leurs victimes d'une idéologie qui sanctifie l’État et ses actions criminelles. À cet égard, on se sent obligé de convenir que de nombreux États ont historiquement été étonnamment talentueux dans cette voie. Ainsi, sous les nazis, le citoyen Allemand lambda pensait qu'il était libre, tout comme aujourd'hui les Américains pensent qu'ils sont libres. La capacité de l'idéologie a borné l'esprit des citoyens et les incliner vers le syndrome de Stockholm semble avoir peu de limites, même quand un régime tel que celui de l'URSS, qui a verrouillé sa population dans une pauvreté persistante, poursuivait ses tentatives d’enchantement idéologique avec des retours sur investissement de plus en plus faibles.

 

Ainsi, une astucieux combinaison de force arrogante et d'insolente fraude peut être considérée comme les ingrédients principaux que l’État emploie dans ses efforts multiformes pour induire la somnolence de ses victimes. Bien sûr, quelques actes de cooptation ajoutent un piquant essentiel au mélange, et ainsi tous les États effectuent de légers efforts redistributifs aux victimes dont ils ont arraché une partie de leur propriété. Pour ce "don" gracieux, ils deviennent généralement très reconnaissants.

 

Article également publié dans The Beacon.

 

Je vous conseil de vérifier la traduction de la partie en rouge.

L'article original est celui ci.

Posté

"... ou de comprendre pourquoi la prétention de l'état à s'abstraire de la morale des hommes relève du pure délire" ?

Posté

La phrase est : to understand why the state’s claim to intrinsic immunity from the morality that binds all other human beings is the purest bunk. C'est le passage en gras qui me chiffonne mais ta traduction me semble juste. Du moins, elle va dans le sens de l'argumentation de l'auteur.

Posté

On peut dire "la prétention de l'état à s'abstraire par nature de la morale" si le but c'est d'insister sur le "instrinsic".

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