fm06 Posté 13 décembre 2019 Signaler Posté 13 décembre 2019 On 12/12/2019 at 9:04 AM, Nick de Cusa said: Greta, Personnalité de l'Année de Time; ce n'est pas très grave, mais tout de même. https://reason.com/2019/12/11/greta-thunberg-time-person-of-the-year/ Voilà: Spoiler Greta Thunberg personnalité de l’année de Time – ce qui ne va pas Les ados activistes sont furieusement en colère – mais une juste colère ne fait pas une politique publique pertinente. Par Robby Soave La canonisation séculière de Greta Thunberg est accomplie. Le magazine Time l’a nommée personnalité de l’année 2019, en la préférant aux manifestants de Hong-Kong ou aux lanceurs d’alerte du gouvernement Trump. La désignation est plutôt arbitraire – comment mesure-t-on l’influence au juste ? – et ne devrait pas être prise trop au sérieux (en tout cas pas depuis 2006). Bien que le ton de l’article de Time sur Thunberg soit largement hagiographique, la désignation n’est pas forcément une approbation du vainqueur : Adolf Hitler a été personnalité de l’année en 1939. Tout ça pour dire que le fait de gagner le titre de personnalité de l’année n’a pas vraiment d’importance et personne ne devrait être trop contrarié que cette année ce soit une activiste du changement climatique de 16 ans. Et pourtant, cette distinction renforce l’idée que Thunberg est quelqu’un dont la juste colère devrait se traduire automatiquement en politique publique. Comme Nick Gillespie l’a fait remarquer dans un article sur son activisme, Thunberg est un avatar de la « pensée catastrophique » et porte un message de désespoir : Les représentations théâtrales de Greta Thunberg sont probablement sincères, mais ni elles ni les réactions déplorables qu’elles suscitent ne sont un bon moyen de promouvoir une politique environnementale efficace dans un monde qui s’enrichit chaque jour davantage. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la moitié de la population mondiale appartient à la classe moyenne ou est désormais plus riche, et le taux de mortalité due aux catastrophes naturelles est bien inférieur à ce qu’il était il y a quelques décennies encore. Protéger toutes ces avancées est aussi important que la protection de l’environnement et, plus important encore, ces deux objectifs ne s’excluent pas mutuellement. Après avoir traité les enfants à peine mieux que des animaux de compagnie pendant des décennies, les médias accordent maintenant trop de poids aux opinions d’ados activistes, en particulier lorsqu’ils manifestent pour des questions telles que le changement climatique, la violence avec armes à l’école, les inégalités de revenus, etc. Comme Ilya Somin l’a écrit, les jeunes – même ceux qui peuvent revendiquer de façon crédible qu’ils ont été particulièrement lésés par une crise – n’ont généralement pas de vision particulière ni de forte connaissance en matière de politiques publiques. D’après Somin : Les jeunes, en règle générale, en savent moins sur l’administration et les politiques publiques que les autres tranches d’âges. C’est pourquoi ils sont aussi moins susceptibles d’avoir des idées valables pour traiter des problèmes difficiles. […] Ce serait une erreur que de rejeter a priori les propositions politiques simplement sur la base de l’âge de leurs adeptes. Mais ce serait aussi une erreur que d’attribuer une sagesse politique particulière aux jeunes. Le fait que de nombreux jeunes soutiennent une cause politique n’ajoute pas grand-chose, au mieux, à ses mérites. Thunberg est la personnalité de l’année de Time mais cela ne rend pas ses affirmations concernant le futur de la planète moins fausses : nous ne sommes pas « au début d’une extinction de masse » et la fin du monde n’aura pas lieu dans 10-12 ans, et ce même si nous n’adoptons pas ses idées radicales. Pour en savoir plus sur l’activisme des ados, voir mon livre Panic Attack : Young Radicals in the Age of Trump.
Séverine B Posté 13 décembre 2019 Signaler Posté 13 décembre 2019 Je voudrais redire aux traducteurs : s'il vous plaît, repassez après DeepL qui ne fournit qu'un travail robotisé et non une traduction exploitable pour Contrepoints (ce qui nous fait quasiment reprendre la traduction intégralement, donc n'est pas un gain de temps). Le but n'est pas d'avoir un texte "juste compréhensible", mais un article qui se lit comme s'il avait été écrit en français directement. Je signale aussi que DeepL a une fonctionnalité intéressante : quand on passe le curseur sur un mot, il fait des propositions de traduction plus appropriées selon le contexte. Merci. 7
Nick de Cusa Posté 16 décembre 2019 Auteur Signaler Posté 16 décembre 2019 Les millenials sont bien moins fans de l'État providence quand ils voient ce que ça coûte https://fee.org/articles/millennials-rosy-view-of-the-welfare-state-dwindles-once-theyre-told-what-it-costs/ 1
Drake Posté 19 décembre 2019 Signaler Posté 19 décembre 2019 La base d'un article sur le thème : "Nous venons de vivre la plus belle décennie dans l'histoire de l'humanité" ? 2 1
fm06 Posté 20 décembre 2019 Signaler Posté 20 décembre 2019 On 12/16/2019 at 7:46 AM, Nick de Cusa said: Les millenials sont bien moins fans de l'État providence quand ils voient ce que ça coûte https://fee.org/articles/millennials-rosy-view-of-the-welfare-state-dwindles-once-theyre-told-what-it-costs/ Voilà. Et je précise que je n'utilise ni DeepL ni Google translate ni aucun autre traducteur automatique ? Spoiler Les jeunes adorent l’Etat-providence… sauf s’ils doivent payer Lorsqu’on leur demande s’ils soutiennent les politiques socialistes, les jeunes de la génération Y répondent généralement oui, mais lorsqu’on leur demande s’ils veulent bien payer pour ça, leur enthousiasme chute remarquablement. Le 13 Août 2018, la publication d’une nouvelle enquête Gallup a fait la une de la presse avec ses résultats chocs. Le sondage a trouvé que 57% des Démocrates ont une vision favorable du socialisme, cependant que le niveau de soutien au capitalisme s’est effondré. Cette poussée de soutien pour le socialisme est largement due à l’enthousiasme naissant chez les électeurs jeunes qui votent plutôt à gauche, car il y a eu une chute de 12 points de pourcentage du soutien au capitalisme parmi les jeunes de 18 à 29 ans sur les deux dernières années. La sentence est donc la suivante : beaucoup de jeunes sont dégoûtés du capitalisme et veulent essayer quelque chose de neuf. Pourtant, s’ils comprenaient vraiment à quel point le socialisme peut être une idéologie destructrice, les membres de ma génération ne s’empresseraient pas d’afficher leur soutien. La plupart des millenials ne savent pas ce qu’est le socialisme En effet, la plupart des jeunes qui soutiennent superficiellement le socialisme ne sont même pas capables de définir ce mot correctement. Une enquête du New York Times en 2010 a montré que seuls 16% des millenials étaient en mesure de définir le socialisme correctement, bien qu’ils soient nombreux à chanter ses louanges. En fait la définition du socialisme est la suivante : « une organisation ou une situation de la société dans laquelle les moyens de production sont possédés et contrôlés par l’Etat », ce qui signifie essentiellement que le socialisme exige un contrôle quasi-total de l’économie par l’Etat. Pourtant, si vous demandez à des supporters typiques de Bernie Sanders (Sénateur du Vermont) quel pays socialiste ils prennent comme modèle, ils citeront probablement, à tort, des pays libres tels que la Suède ou le Danemark. Ils se trompent. Le Danemark par exemple est un pays capitaliste à économie de marché, quoique muni d’un Etat-providence plus développé et d’une fiscalité plus élevée que les Etats-Unis. Mais en fait la réglementation, le commerce et le climat des affaires au Danemark et en Suède sont plus favorables au marché libre qu’aux US, selon l’indice de liberté économique du think-tank conservateur Heritage Foundation. Au cours d’une intervention à Harvard en 2015, le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen a repris des supporters de Sanders qui prenaient le Danemark pour un modèle de pays socialiste, en insistant sur le fait que son pays était « une réussite de l’économie de marché avec la liberté de réaliser vos rêves et de vivre comme bon vous semble ». Alors soyons clairs sur ce dont nous parlons : les pays vraiment socialistes comprennent des dictatures dévastées telles que le Venezuela, la Corée du nord et, en partie, la Chine, car ce sont quelques-uns des rares exemples de pays où l’Etat contrôle directement l’économie. Les jeunes ne semblent pas conscients que, lorsqu’ils disent à un sondeur qu’ils soutiennent le socialisme, ce qu’ils disent vraiment c’est qu’ils préfèreraient vivre dans un pays du style de la Russie soviétique que dans une société de libre échange telle que les US ou le Danemark. Il est évident que l’Union soviétique n’est pas vraiment ce que veulent la plupart des jeunes socialistes, mais ils feraient mieux d’utiliser des termes qui reflètent leurs idées. Ce en quoi croient vraiment les jeunes « socialistes » c’est le capitalisme avec un Etat-providence, qu’on appelle couramment le « modèle nordique » d’après les pays où il est censé avoir réussi comme la Norvège, le Danemark et la Suède. Et il est vrai que ces pays ont des politiques d’aide sociale et de redistribution beaucoup plus développées. Ce qui est « gratuit » coûte cher – à tout le monde Mais la génération dont je fais partie est en grande partie ignorante des inconvénients de ce capitalisme à Etat-providence. Peu importe que ce des socialistes tels que Sanders ou Alexandria Ocasio-Cortez (nouvelle représentante Démocrate de New-York) nous disent, la réalité c’est qu’on ne peut pas financer toutes les bonnes choses « gratuites » au monde simplement en taxant les riches ou en expropriant les abhorrés « 1% » les plus fortunés. Une analyse récente de Brian Riedl du Manhattan Institute, plutôt à droite, a montré que la mise en œuvre d’un programme socialiste – par exemple une couverture de santé monopolistique, un emploi garanti au niveau fédéral et l’université « gratuite » – coûterait 42000 milliards de dollars sur la prochaine décennie. C’est une somme indécente qui exigerait le doublement des recettes fédérales, ce qui voudrait dire de fortes augmentations d’impôts pour tout le monde, pas seulement pour les riches. D’après Riedl, quand il s’agit de socialisme, « Taxer les riches ne suffit pas. L’Amérique devrait atteindre, ou même dépasser, l’énorme fardeau des impôts sur la classe moyenne en Europe ». Après tout, beaucoup de citoyens au Danemark et en Suède payent des impôts qui se montent à la moitié de leurs revenus, voire plus. Est-ce que les membres de ma génération – au moins ceux qui ont un emploi – veulent vraiment vivre dans un pays où près de 60% de leurs revenus partent en impôts ? La réponse est non en grande partie. Lorsqu’on demande aux Américains s’ils approuvent le principe d’une assurance maladie monopolistique, qui est la pierre fondatrice du programme socialiste, une majorité approuve une telle politique. Pourtant, lorsqu’on demande aux mêmes s’ils sont prêts à supporter des hausses d’impôts pour la financer, le soutien s’effondre. Cette tendance ne sera pas moins vérifiée dans ma génération. Lorsqu’ils travailleront et payeront des impôts, les jeunes Démocrates ne seront pas très enclins à livrer leur salaire durement gagné à des sénateurs socialistes ou des députées collectivistes. Donc, bien qu’il soit raisonnable de s’inquiéter des sondages montrant que les jeunes glissent vers le socialisme, la bataille de politique économique n’est pas terminée. Lorsqu’on leur montre ce qu’implique pleinement la réalité du socialisme, ou même de la social-démocratie, ma génération peut changer d’état d’esprit – Il faut juste que les conservateurs fassent passer le message.
Drake Posté 24 décembre 2019 Signaler Posté 24 décembre 2019 Le 19/12/2019 à 16:32, Drake a dit : La base d'un article sur le thème : "Nous venons de vivre la plus belle décennie dans l'histoire de l'humanité" ? Merci Luc. Mais on avait dit pour Contrepoints. 3
Séverine B Posté 26 décembre 2019 Signaler Posté 26 décembre 2019 Le 20/12/2019 à 19:10, fm06 a dit : Voilà. Et je précise que je n'utilise ni DeepL ni Google translate ni aucun autre traducteur automatique ? Masquer le contenu Les jeunes adorent l’Etat-providence… sauf s’ils doivent payer Merci
Nick de Cusa Posté 27 décembre 2019 Auteur Signaler Posté 27 décembre 2019 Environment: le DDT, une erreur qui causa des millions de morts https://fee.org/articles/millions-died-thanks-to-the-mother-of-environmentalism/
Séverine B Posté 29 décembre 2019 Signaler Posté 29 décembre 2019 Très court, et ce serait bien pour commencer l'année : https://fee.org/articles/6-reasons-for-optimism-in-2020/
RaHaN Posté 29 décembre 2019 Signaler Posté 29 décembre 2019 il y a 45 minutes, Séverine B a dit : Très court, et ce serait bien pour commencer l'année : https://fee.org/articles/6-reasons-for-optimism-in-2020/ Je prends, je fais ça demain 1 1
RaHaN Posté 31 décembre 2019 Signaler Posté 31 décembre 2019 Le 29/12/2019 à 11:44, Séverine B a dit : Très court, et ce serait bien pour commencer l'année : https://fee.org/articles/6-reasons-for-optimism-in-2020/ Désolé @Séverine B, je suis rentré plus tard que prévu hier. Je suis en train de boucler, et à la fin il y a un tweet, est-ce que je mets le tweet tel quel, ou bien est-ce que je le traduis aussi ? 1
Nick de Cusa Posté 31 décembre 2019 Auteur Signaler Posté 31 décembre 2019 le tweet sera laissé inséré mais il est bon d'avoir sa traduction en dessous. Autre sujet : Église au Texas, un "gentil" armé à évité un massacre https://reason.com/2019/12/30/a-good-guy-with-a-gun-prevented-a-texas-church-shooting-from-becoming-a-massacre/ 1
Séverine B Posté 31 décembre 2019 Signaler Posté 31 décembre 2019 Il y a 1 heure, RaHaN a dit : Désolé @Séverine B, je suis rentré plus tard que prévu hier. Je suis en train de boucler, et à la fin il y a un tweet, est-ce que je mets le tweet tel quel, ou bien est-ce que je le traduis aussi ? Oui, mets juste la traduction du tweet, on s'occupera de l'insérer... Merci
RaHaN Posté 31 décembre 2019 Signaler Posté 31 décembre 2019 6 raisons d’être optimiste en 2020 ! Nous avons de nombreuses raisons d'être satisfaits et de nous réjouir de la poursuite du progrès humain. Par Tyler Brandt. Article paru le 28 Décembre 2019, sur FEE.org Source : https://fee.org/articles/6-reasons-for-optimism-in-2020/ Révélation « Les années 2010 ont été la meilleure décennie de tous les temps. Les preuves sont impressionnantes. » Ce sont par ces mots que Johan Norberg, membre senior du Cato Institute, débute son article d'opinion pour le Wall Street Journal. A première vue, les mots de Norberg semblent exagérés mais il pourrait avoir raison. À bien des égards, le monde s'améliore de jour en jour, et à un rythme effréné. Cela est en contradiction avec le sentiment général, où des experts clament que la démocratie s'effondre, que la catastrophe climatique menace notre existence même, ou encore que le capitalisme nous mène à notre perte. Pourtant, la réalité est là. Les données montrent que la dernière décennie a été une période d'épanouissement et de progrès humain. Voici six faits sur le progrès humain qui nous donnent des raisons d'être optimistes à l'approche de 2020 : 1 - L’extrême pauvreté est en chute libre Les indices d'extrême pauvreté - définis comme le fait de vivre avec moins de 1,90 $ / jour - sont en baisse et continuent de chuter. De 1990 à 2015, l’extrême pauvreté est passée de 36 à 10 % dans le monde . En 2018, elle est tombée à 8,6 %. Ainsi, ce sont plus de 137 000 personnes qui échappent - chaque jour - à l'extrême pauvreté. 2 - Plus de la moitié de l’Humanité se situe dans la classe moyenne Cela ne vous surprendra peut-être pas, mais il faut savoir qu’en septembre 2018, ce fut la première fois dans l'histoire de l'Humanité que plus de 50 % de la population mondiale se situait dans la classe moyenne, soit près de 3,8 milliards de personnes. L'un des grands bénéfices de cette évolution est la pression que cette classe moyenne fait peser sur l'économie mondiale, ce qui se traduit par davantage d'opportunités d'entreprendre et un commerce plus intense. Pour mettre cela en perspective, seuls 1,8 milliard d’individus étaient concernés par cette situation en 2009, (soit 26 % de la population mondiale). Ce qui signifie que, proportionnellement, le pourcentage de la population mondiale appartenant à la classe moyenne a augmenté de 92 % entre 2009 et 2018. 3 - L'espérance de vie globale augmente Comme Johan Norberg l'indique également dans sa colonne paru dans le WSJ : «L'espérance de vie mondiale a gagné plus de trois ans au cours des dix dernières années, principalement grâce à la lutte contre la mortalité infantile. Selon l'ONU, le taux mondial de mortalité des enfants de moins de 5 ans a diminué, passant de 5,6 % en 2008 à 3,9 % en 2018. Une analyse à plus long terme montre le progrès accompli. Depuis 1950, le Tchad a réduit son taux de mortalité infantile de 56 %, et c'est le pays le moins performant au monde. La Corée du Sud l'a réduit de 98 %.» 4 - Le nombre de décès liés au climat est en recul Norberg répond aussi à la question suivante : "Tout cela n'a-t-il pas été fait au prix d'un environnement dégradé ?" "Non", dit-il. "A un certain stade, les pays développés commencent à moins polluer." Pour illustrer son propos, il cite la baisse du taux de mortalité liée au climat. « Les taux de mortalité liés à la pollution atmosphérique ont diminué de près de 20 % dans le monde et de 25% en Chine entre 2007 et 2017, selon le site Our World in Data. Les décès dus aux catastrophes liées au climat ont diminué d'un tiers entre 2000-09 et 2010-15, pour atteindre un taux de 0,35 décès pour 100 000 personnes, selon l’EM-DAT (la base de données internationale sur les catastrophes) – soit une réduction de 95 % depuis les années 1960. Ce résultat n'est pas attribuable à une diminution du nombre de catastrophes, mais à une amélioration des moyens pour y faire face. » 5 - La vie s'améliore dans les pays les plus défavorisés du monde Les données issues de la Banque mondiale montrent des progrès continus dans les pays les plus pauvres du monde, en particulier au cours des deux dernières décennies. L'accès à l'eau potable a été amélioré, tout comme celui à l'électricité, à l'assainissement et aux combustibles de cuisson propre. Les données indiquent également la diminution des taux de pauvreté et de la mortalité infantile. 6 - Le coût de la création d'entreprise a chuté dans les pays en développement Des réglementations contraignantes et onéreuses peuvent dissuader des personnes de créer leur propre entreprise, ce qui est pourtant l'un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté. Non seulement il est difficile pour l'entrepreneur de contourner la bureaucratie excessive, mais cela finit par lui coûter plus cher. Heureusement, le coût de la création d'une entreprise a considérablement diminué, en particulier dans les pays en développement. Dans les économies à faible et moyen revenu, le coût moyen de la création d'une entreprise était de 141,76 % du revenu par habitant en 2004. En 2019, il n'est plus que de 30,85 %. Pour terminer, quelques données partagées par Norberg sur son compte Twitter : https://twitter.com/johanknorberg/status/1200153324609249281 1. 28 % de la totalité de la richesse que l'humanité a jamais créée (mesurée en PIB par habitant), l’a été au cours de ces dix années. 2. L'extrême pauvreté a diminué de plus de moitié, passant de 18,2 à 8,6 %. Le nombre de pauvres a été réduit de 137.000 - chaque jour. 3. Le taux de mortalité infantile a été réduit d'un tiers. Ainsi près de 2,1 millions de décès d'enfants ont été évités cette année. 4. L'espérance de vie est passée de 69,5 à 72,6 ans. Ainsi, chaque jour de la dernière décennie, la durée de vie moyenne a augmenté de près de 8 heures. 5. La proportion de personnes visées par des lois criminalisant les relations homosexuelles est passée de 40 % à 27 % (contre 74 % depuis 1969). 6. La proportion de pays disposant de lois protégeant les femmes contre les violences conjugales est passée de 53 % à 78 %. 7. Le taux de mortalité mondial dû à la pollution a diminué de 19 %. 8. Malgré le réchauffement de la planète, les décès dus aux catastrophes climatiques ont diminué d'un tiers, pour atteindre 0,35 décès pour 100.000 personnes. Une réduction de 95% depuis les années 1960. 9. De nombreux pays riches ont atteint le "peak stuff". La consommation de 66 des 72 ressources, répertoriées par l'Institut Américain des études géologiques, est en baisse. 10. Malgré les contretemps et la nostalgie des hommes de pouvoir, la part des personnes vivant dans un pays "non libre" a diminué de 34 à 26 % (contre 42,5 % en 1980). Note : - Pour le graphique du N°5, j'ai mis l'image, mais il y a peut-être possibilité de l'intégrer ? Révélation <iframe src="//datawrapper.dwcdn.net/Be0bi/2/" frameborder="0" allowtransparency="true" allowfullscreen webkitallowfullscreen mozallowfullscreen oallowfullscreen msallowfullscreen width="636" height="430"></iframe> - Toujours pour le N°5, j'ai laissé comme traduction de clean cooking fuel "combustibles de cuisson propre". A voir.. 1
fm06 Posté 31 décembre 2019 Signaler Posté 31 décembre 2019 7 hours ago, Nick de Cusa said: Autre sujet : Église au Texas, un "gentil" armé à évité un massacre https://reason.com/2019/12/30/a-good-guy-with-a-gun-prevented-a-texas-church-shooting-from-becoming-a-massacre/ Voilà. Spoiler Un « gentil » armé évite un massacre dans une église au Texas Deux personnes ont été tuées au cours d’une fusillade dans une église à White Settlement au Texas. Cela aurait été bien pire si certains paroissiens n’avaient pas été armés. Christian Britshgi – 30 décembre 2019 Trois personnes sont décédées suite à une fusillade lors d’un office religieux à White Settlement au Texas. Un tireur a tué deux paroissiens dans l’église toute proche de Fort Worth avant d’être abattu par des membres de l’équipe bénévole de sécurité de l’église. Les noms de l’auteur de la fusillade et des victimes n’ont pas été révélés à l’heure où ces lignes sont écrites et le mobile du crime est pour l’instant incertain. Un agent du FBI a décrit le tireur comme une personne de passage dans la région qui avait été arrêtée à plusieurs reprises. Une chose est certaine : Le bilan meurtrier aurait probablement été plus élevé si l’équipe de sécurité de l’église n’avait pas été armée. « Nous avons perdu deux hommes de valeur aujourd’hui » a déclaré lors d’une conférence de presse Britt Farmer, prêtre principal de l’Eglise du Christ de West Freeway où la fusillade s’est produite. « Cela aurait pu être bien pire. Je remercie les autorités de nous avoir donné la possibilité de nous défendre nous-mêmes. » De même, les politiciens et les représentants de l’ordre du Texas ont rapidement félicité l’équipe de sécurité de l’église, dont ils disent qu’elle a évité un plus grand massacre parmi les 242 personnes présentes à l’office du dimanche. « Deux des paroissiens qui sont bénévoles dans l’équipe de sécurité on sorti leurs armes et neutralisé immédiatement le tueur, sauvant on ne sait combien de vies » a déclaré le Lieutenant-Gouverneur du Texas Dan Patrick lors d’une conférence de presse dimanche soir. Le législateur du Texas a voté en mai 2019 un texte abrogeant une disposition de la loi de cet état qui interdisait aux titulaires d’un permis de port d’arme d’être muni d’une arme de poing dans les lieux de culte. Avant le vote de cette loi, qui est entrée en vigueur en septembre, il n’était pas clair de savoir dans quelles circonstances quelqu’un pouvait légalement porter une arme dans une église. Selon le New York Times, l’église de West Freeway a une équipe de sécurité depuis plus de 10 ans, donc l’effet de cette loi sur le fait que l’église ait été protégée par des personnes armées est incertain. Pourtant, les circonstances de la fusillade semblent confirmer le phénomène souvent moqué du « gentil avec une arme » qui arrête ou empêche des tueries de masse. Les défenseurs du droit de porter des armes ont avancé que le fait d’autoriser des gens à porter des armes à feu dans des lieux publics peut décourager la violence gratuite et permet aussi aux gens d’arrêter rapidement ces tireurs. Dans le cas de White Settlement, des membres de l’équipe de sécurité ont pu intervenir immédiatement, ce qui a stoppé toute effusion de sang supplémentaire. Une tuerie de masse en 2017 à Sutherland Spring au Texas, où les paroissiens étaient désarmés, a donné lieu à 26 victimes tuées par un tireur en série. Pendant ce temps les défenseurs du contrôle des armes avancent que le simple fait que la fusillade de White Settlement se soit produite prouve qu’on a besoin de plus de restrictions sur la possession des armes à feu. L’ancien représentant démocrate du Texas Beto O’Rourke, qui a passé une grande partie de sa campagne présidentielle infructueuse à parler de confisquer les AR-15 aux gens a déclaré que « ce que nous faisons au Texas, ce que nous faisons dans ce pays, quand il s’agit des armes à feu, cela ne marche pas ». « Ce n’est pas un hasard si l’état a des lois sur les armes parmi les plus faibles du pays » a tweeté la campagne de Brady pour la prévention de la violence par armes à feu qui demande une interdiction de ce qu’ils appellent des « armes de guerre ». Très triste d’apprendre une nouvelle fusillade dans une église au Texas, cette fois à White Settlement près de Fort Worth. Il est clair que ce que nous faisons au Texas, ce que nous faisons dans ce pays, quand il s’agit des armes à feu, cela ne marche pas. - Beto O’Rourke (@BetoORourke), 29 décembre 2019 https://t.co/krwcpL1lih URGENT : 3 victimes, 1 mort, dans une église au Texas Où est-on en sécurité ? Cette semaine nous avons vu des fusillades dans des restaurants, des réunions de famille, des centres commerciaux et à présent une église. La coupe est pleine. - @senatemajldr doit agir ! #EndGunViolence https://t.co/BvFyb0mPcm - Brady (@bradybuzz), 29 décembre 2019 En soutenant que nous devrions interdire certaines armes à feu car elles peuvent être utilisées pour tuer beaucoup de gens en peu de temps, les défenseurs du contrôle des armes admettent que les tireurs de masse existeront toujours. Les défenseurs des « gentils » civils armés sont assez d’accord avec cette prémisse. Lequel des deux camps promeut une solution plus efficace pour réduire le nombre de morts par fusillade ? Jacob Sullum de Reason répète inlassablement que de nombreux tireurs sont en mesure de tuer beaucoup de gens bien qu’ils n’utilisent que des armes de poing ordinaires ou des fusils de chasse (comme le tireur de White Settlement) qui ne sont certainement pas des « armes de guerre » ou des « fusils d’assaut », même avec la définition la plus large. Restreindre les armes à feu, à l’inverse, pourrait bien priver les gens des moyens de se défendre eux-mêmes pendant une fusillade de masse. Le cas de White Settlement est un bon exemple de situation où des citoyens ordinaires armés ont sauvé de nombreuses vies. Dans l’hypothèse inverse où aucun des paroissiens n’aurait été armé et où les « armes de guerre » auraient été interdites, le tireur aurait quand été en mesure de tuer beaucoup de monde.
F. mas Posté 8 janvier 2020 Signaler Posté 8 janvier 2020 Proposition : un rappel éco salutaire sur la recherche de rente (idée assez mal comprise en France!) https://mises.org/wire/how-rent-seeking-impoverishes-nations ou (plus léger et fun) Comment une ado de 14 ans a créé un bizness qui pèse dans le biz des bonbons https://fee.org/articles/how-this-teen-entrepreneur-created-a-million-dollar-candy-empire/
F. mas Posté 9 janvier 2020 Signaler Posté 9 janvier 2020 1 hour ago, Raffarin2012 said: Si ce n'est pas pressé, suis partant pr la faire ce WE. yes!
F. mas Posté 13 janvier 2020 Signaler Posté 13 janvier 2020 Just now, Raffarin2012 said: Le we prochain c'est trop tard ? Dsl pour ce WE, vraiment pas eu le choix. Pas de pb, le sujet est relativement intemporel.
Nick de Cusa Posté 6 février 2020 Auteur Signaler Posté 6 février 2020 Friday For Future vu de l'intérieur, témoignage d'une ex porte-parole https://notrickszone.com/2020/02/05/former-fridays-for-future-teen-activist-reveals-cult-like-control-hostility-leftist-infiltration/
Séverine B Posté 13 février 2020 Signaler Posté 13 février 2020 Margaret Thatcher on socialism : 20 best quotes https://fee.org/articles/margaret-thatcher-on-socialism-20-of-her-best-quotes/ 2
fm06 Posté 14 février 2020 Signaler Posté 14 février 2020 Suggestion: https://nationalpost.com/opinion/conrad-black-what-did-canadians-do-to-deserve-this-government Mais je ne sais pas comment obtenir l'accord de l'auteur (et / ou du journal).
Séverine B Posté 14 février 2020 Signaler Posté 14 février 2020 Le 14/02/2020 à 12:06, fm06 a dit : Suggestion: https://nationalpost.com/opinion/conrad-black-what-did-canadians-do-to-deserve-this-government Mais je ne sais pas comment obtenir l'accord de l'auteur (et / ou du journal). Je te réponds dans un moment.
Rübezahl Posté 14 février 2020 Signaler Posté 14 février 2020 il y a 16 minutes, Séverine B a dit : Marian Tupy. https://humanprogress.org/article.php?p=2435 ça vient de quilette.
Séverine B Posté 14 février 2020 Signaler Posté 14 février 2020 il y a 10 minutes, Rübezahl a dit : ça vient de quilette. On a les droits pour les 2 1
fm06 Posté 15 février 2020 Signaler Posté 15 février 2020 On 2/13/2020 at 3:37 PM, Séverine B said: Margaret Thatcher on socialism : 20 best quotes https://fee.org/articles/margaret-thatcher-on-socialism-20-of-her-best-quotes/ Je prends. J'ai commencé et c'est pas de l'Anglais facile. Je finis ce weekend.
Séverine B Posté 15 février 2020 Signaler Posté 15 février 2020 il y a 16 minutes, fm06 a dit : Je prends. J'ai commencé et c'est pas de l'Anglais facile. Je finis ce weekend. Super ! Merci
fm06 Posté 15 février 2020 Signaler Posté 15 février 2020 Voilà pour Margaret Thatcher. Spoiler Le socialisme selon Margaret Thatcher en 20 citations En 1979, la Dame de fer est devenue Premier ministre d’un pays tourmenté par des conflits sociaux, bloqué par la stagflation et mis à bas par des décennies d’Etat-nounou. 8 février 2020 https://fee.org/articles/margaret-thatcher-on-socialism-20-of-her-best-quotes/ Cet automne marquera le trentième anniversaire du départ du 10 Downing Street de Margaret Thatcher, première femme à la tête du Gouvernement britannique et Premier ministre qui sera resté le plus longtemps à ce poste au XXème siècle. Quels mandats stupéfiants ! De la dépendance à l’autonomie En 1979, la Dame de fer est devenue Premier ministre d’un pays tourmenté par des conflits sociaux, bloqué par la stagflation et mis à bas par des décennies d’Etat-nounou. La Grande Bretagne se débattait sur tous les fronts et était l’homme malade de l’Europe. Pour l’essentiel, Thatcher n’a pas proposé de résoudre les grands problèmes par de petits ajustements comme le suggéraient certains politiciens peureux ou sans conviction. Elle s’est mise en campagne, selon ses mots, pour « reculer les frontières de l’Etat ». Elle voulait revigorer le pays en rétablissant une culture d’entrepreneuriat et de respect de la propriété privée. Elle a rappelé ces objectifs à la nation au cours du deuxième de ses trois mandats, lorsqu’elle a déclaré Je suis arrivée au pouvoir avec une intention délibérée : faire passer la société britannique de la dépendance à l’autonomie – d’une nation de quémandeurs à une nation d’entrepreneurs. Des Britanniques qui se lèvent pour agir, plutôt que de baisser les bras en attendant que d’autres agissent. Femme de convictions, elle pensait que des dirigeants sans principes méritaient de tomber car ils étaient trop peureux pour défendre leurs idées. Elle préférait faire ce qu’elle pensait être juste plutôt que ce qui était politiquement acceptable, comme elle l’a montré dans cette réflexion bien connue : « Pour moi, le consensus semble être la voie de l’abandon de toutes les convictions, principes, valeurs et politiques et la poursuite de quelque chose en quoi personne ne croit, mais auquel personne ne s’oppose ». Lors d’une réunion politique mémorable, elle a sorti de son sac un exemplaire de La constitution de la liberté de F.A. Hayek et l’a jeté sur la table en déclarant « voilà ce en quoi nous croyons !» Une autre fois elle a fait remarquer que Les marxistes se lèvent tôt le matin pour faire avancer leur cause. Nous devons nous lever encore plus tôt pour défendre notre liberté. Elle a bravé la sagesse populaire au sujet du « plafond de verre » auquel les femmes étaient confrontées dans le monde politique britannique. Et elle comprenait les difficultés rencontrées par les gens ordinaires, observant lors d’une interview « j’ai débuté dans la vie avec deux grands avantages : pas d’argent et de bons parents ». Déréglementation et progrès En commençant dans la douleur, ses politiques ont arraché le pays à son apathie pour l’amener dans une nouvelle ère de progrès et de confiance. Ses onze années à la tête du pays ont prouvé qu’un programme énergique de privatisation, de déréglementation et de réduction d’impôts est un antidote efficace contre un collectivisme désastreux. Elle était de plus en plus sceptique envers l’Union Européenne, en partie à cause de son penchant pour la bureaucratie et la réglementation et en partie à cause de ses efforts pour gommer les particularités de chacun des pays. Thatcher est décédée en 2013, mais si elle avait vécu sept ans de plus elle aurait probablement applaudi le Brexit qui a finalement eu lieu le mois dernier. Elle a déclaré à la Chambre des communes en 1991 « notre souveraineté ne vient pas de Bruxelles – elle nous appartient de plein droit et nous en sommes les héritiers ». Dans son livre de 2002, Statecraft: Strategies for a Changing World, elle déclare : « L’Europe », hormis au sens géographique, est une construction totalement artificielle. Cela n’a aucun sens d’agglomérer Beethoven et Debussy, Voltaire et Burke, Vermeer et Picasso, Notre Dame et St Paul, le bœuf bouilli et la bouillabaisse, et de les peindre comme des éléments d’une réalité musicale, philosophique, artistique, architecturale ou gastronomique « européenne ». Si l’Europe nous enchante, comme elle m’a si souvent enchanté, c’est précisément par ses contrastes et ses contradictions, et non par sa cohérence et sa continuité. Elle n’était bien entendu pas parfaite et elle a fait des compromis lorsqu’elle a senti qu’il le fallait. Mais elle avait raison concernant La vision d’ensemble, en particulier les vices du socialisme et les vertus de la liberté. Comme je l’ai écrit en 2013 lors de son décès dans l’hommage intitulé « le mal des idées malsaines » : Les socialistes l’ont détestée parce qu’elle les a affrontés, qu’elle a mis en doute leur compassion feinte, qu’elle a osé montrer l’étatisme comme la secte absurde et déshumanisante que c’est. Elle a symboliquement arraché le gant de velours de la main de fer et elle a parlé du socialisme de l’Etat-providence comme d’un loup déguisé en agneau. Toutes choses que les adorateurs de l’Etat ne peuvent supporter. Alors que se déroule cette année d’élection présidentielle en Amérique, je ne peux pas m’empêcher de me demander ce que Margaret Thatcher penserait de nos politiciens et de leurs promesses. Nul doute qu’elle décrierait les mauvaises habitudes bipartisanes de Washington de dépense et d’endettement. Je pense toutefois qu’elle conserverait un mépris particulier pour ces démagogues qui achètent des votes et se complaisent dans la lutte des classes et toutes les nuances de socialisme. Je la vois bien gronder Bernie Sanders en des termes comme : Nous avons déjà essayé ce que vous prônez et cela a lamentablement échoué. Devenez adulte, trouvez-vous un vrai boulot pour changer et retenez les leçons de l’histoire et de l’économie ! Sa vision du socialisme Vous n’avez pas besoin de me croire sur parole. Je vous propose ici certaines des remarques les plus incisives de Margaret Thatcher au sujet du socialisme qui semble séduire tant d’Américains ces temps-ci. Elles s’étalent sur plusieurs décennies de sa vie publique : 1. « Il est bon de se souvenir comment nous avons conquis notre liberté dans ce pays – pas par de grandes campagnes abstraites, mais par le refus d’hommes et de femmes ordinaires de se faire prendre leur argent par l’Etat. Au début, des gens se sont alliés pour dire à l’Administration de l’époque : vous ne prendrez pas notre argent avant d’avoir réparé les injustices qui nous accablent. C’était leur argent, leur bien, qui était la source de leur indépendance vis-à-vis de l’administration. » 2. « La raison philosophique pour laquelle nous sommes contre les nationalisations et pour l’entreprise privée c’est que nous croyons que le progrès économique vient de l’inventivité, des compétences, de la détermination et de l’esprit pionnier d’hommes et de femmes extraordinaires. S’ils ne peuvent pas mettre en pratique cet esprit ici, ils iront ailleurs dans un autre pays de libre entreprise qui progressera alors plus que nous sur le plan économique. Nous devrions en fait encourager les petites entreprises et les petites sociétés parce que le degré d’innovation issue de ces sociétés est fantastique. » 3. « On m’a attaquée pour avoir mené un combat d’arrière-garde en défendant les intérêts de la classe moyenne… Eh bien si les valeurs de la classe moyenne comprennent l’encouragement de la diversité et du choix individuel, l’attribution de justes primes et récompenses pour le talent et les efforts au travail, le maintien de barrières efficaces contre l’abus de pouvoir de l’Etat et la croyance dans l’accession la plus large à la propriété privée individuelle, alors ces valeurs sont bien ce que je tente de défendre. Ce n’est pas une lutte pour des privilèges, c’est une lutte pour la liberté – la liberté pour chaque citoyen ». 4. « Notre défi consiste à créer le genre de contexte économique qui permet à l’initiative privée et à l’entreprise privée de s’épanouir au bénéfice du consommateur, du salarié, du retraité et de la société dans son ensemble… Je crois que nous devrions juger les gens selon leur mérite et non selon leur profil. Je crois que la personne prête à travailler le plus dur devrait en retirer les plus grands bénéfices et les conserver après impôt. Que nous devrions soutenir les travailleurs et pas les tire-au-flanc ; qu’il est non seulement permis mais louable de vouloir faire profiter votre propre famille de vos propres efforts. » 5. « Je crois profondément – vraiment une foi fervente - dans les vertus de l’autonomie et l’indépendance individuelle. C’est sur elles que se fonde la défense de la société libre, par l’affirmation que le progrès humain s’obtient bien mieux en offrant un espace le plus libre possible pour le développement des talents individuels, qualifiés seulement par le respect des qualités et la liberté des autres… Pendant de nombreuses années il y a eu une érosion subtile des vertus essentielles de la société libre. L’autonomie a été moquée comme si c’était une prétention absurde de banlieusards. La parcimonie a été dénigrée comme si c’était de l’avarice. Le désir des parents de choisir et de lutter pour ce qu’ils considèrent eux-mêmes comme la meilleure éducation pour leur enfant a été méprisé. » 6. « Je ne crois pas, malgré tout cela, que les gens de ce pays ont abandonné toute foi dans les qualités et les caractéristiques qui ont fait d’eux un grand peuple. Pas une seconde. Nous sommes toujours le même peuple. Tout ce qui s’est passé c’est que nous avons temporairement perdu confiance en nos propres forces. Nous avons perdu de vue les drapeaux. Les clairons ont sonné avec hésitation. Il est de notre devoir, de notre raison d’être, de brandir ces drapeaux, afin que tous puissent les voir, et de faire sonner les clairons fort et clair, afin que tous puissent les entendre. Ils rallieront tout simplement ceux qui s’y reconnaissent vraiment. » 7. « Je ne cesserai jamais de combattre. Je veux que ce pays survive, prospère et soit libre… Je n’ai pas combattu les forces destructrices du socialisme pendant plus de vingt ans pour m’arrêter maintenant, alors que la phase critique de la lutte nous arrive dessus. » 8. « Quelles sont donc les leçons que nous avons tirées des trente dernières années ? D’abord, que la poursuite de l’égalité en elle-même est un mirage. Ce qui est plus souhaitable et plus praticable que la poursuite de l’égalité c’est la poursuite de l’égalité des chances. Et la chance ne veut rien dire sauf si elle inclut le droit d’être inégaux et la liberté d’être différents. Une des raisons pour lesquelles nous valorisons les individus c’est non parce qu’ils sont identiques, mais parce qu’ils sont tous différents. Je crois qu’il y a un dicton dans le Middle West : Ne coupez pas les coquelicots les plus hauts. Laissez-les grandir. Je dirais : laissez les enfants grandir et certains seront plus grands que les autres s’ils ont en eux-mêmes la capacité de le devenir. Car nous devons construire une société dans laquelle chaque citoyen peut développer tout son potentiel, à la fois pour son propre bénéfice et pour la société dans son ensemble, une société dans laquelle l’originalité, la compétence, l’énergie et la parcimonie sont récompensées, dans laquelle nous encourageons plutôt que de freiner la variété et la richesse de la nature humaine. » 9. « Permettez-moi de vous donner ma vision. Le droit pour un homme de travailler comme il le veut, de dépenser ce qu’il gagne, de posséder des biens, d’avoir l’Etat à son service et non pas comme maître, telle est la tradition britannique. C’est l’essence d’une économie libre. Et de celle-ci dépendent tous nos autres libertés. » 10. « Certains socialistes semblent croire que les gens devraient être des numéros dans un ordinateur de l’Administration. Nous croyons qu’ils devraient être des personnes. Nous sommes tous inégaux. Personne, grâce aux cieux, n’est pareil qu’un autre, et pourtant la plupart des socialistes pourraient prétendre le contraire. Nous croyons que chacun a le droit d’être différent mais pour nous chaque être humain est d’une importance égale. » 11. « Les socialistes nous disent que telle industrie génère des profits énormes et qu’ils ne devraient pas aller aux actionnaires – mais que le public devrait engranger les bénéfices. Des bénéfices ? Quels bénéfices ? Lorsqu’on transfère la propriété d’une industrie profitable au public, les bénéfices ont tôt fait de disparaitre. La poule aux œufs d’or se fait boudeuse. Les poules d’Etat ne sont pas de grandes pondeuses. L’industrie de l’acier a été nationalisée il y a quelques années dans l’intérêt public – et pourtant le seul intérêt qui reste au public est d’observer le spectacle déprimant de leur argent jeté par les fenêtres au rythme de millions de livres par jour. » 12. « Il en est qui nous alertent non seulement au sujet de la menace venue de l’extérieur, mais aussi au sujet de quelque chose de plus insidieux, qu’on ne perçoit pas immédiatement, quelque chose qui n’est pas toujours intentionnel, qui se produit ici chez nous. Que nous montrent-ils ? Ils nous montrent l’expansion régulière et sans scrupule de l’Etat socialiste. Mais personne ne prétend que la majorité des socialistes sont inspirés par autre chose que des idéaux humanitaires et de bonnes intentions. En même temps bien peu, je pense, nieraient à présent qu’ils ont créé un monstre qu’ils ne peuvent contrôler. De plus en plus, inexorablement, l’Etat que les socialistes ont créé devient de plus en plus hasardeux dans la justice économique et sociale qu’il tente de dispenser, de plus en plus étouffant par ses effets sur les aspirations humaines et l’initiative, de plus en plus politiquement sélectif dans sa défense des droits des citoyens, de plus en plus gargantuesque dans son appétit – et de plus en plus désastreusement incompétent dans ses résultats. Par-dessus tout, il représente une grave menace, quoique non intentionnelle, envers la liberté de ce pays, car il n’y pas de liberté lorsque l’Etat contrôle totalement l’économie. La liberté individuelle et la liberté économique sont inséparables. On ne peut pas avoir l’une sans l’autre. On ne peut pas perdre l’une sans perdre l’autre. » 13. « Une de nos principales et constantes priorités, lorsque nous serons revenus au pouvoir, sera de rétablir les libertés que les Socialistes ont usurpées. Qu’ils sachent que ce n’est pas le rôle de l’Etat de posséder le plus possible de biens. Ce n’est pas le rôle de l’Etat de saisir tout ce qu’on lui laisse prendre. Ce n’est pas le rôle de l’Etat d’agir en dompteur, de faire claquer le fouet, de dicter le fardeau que nous devons tous porter ou de dire jusqu’où nous devons monter. Tout cela c’est la philosophie du socialisme. Nous la rejetons totalement car, même avec de bonnes intentions, elle mène dans une seule direction : l’érosion et finalement la destruction du mode de vie démocratique. » 14. « Il n’y a rien de tel qu’un socialisme sans danger. Si c’est sans danger ce n’est pas du socialisme. Et si c’est du socialisme ce n’est pas sans danger. Le chemin du socialisme nous entraîne vers le bas vers moins de liberté, moins de prospérité, nous abaisse vers plus de confusion, plus d’échec. Si nous le suivons à destination, nous mènerons ce pays à la ruine. » 15. « La réussite économique du monde occidental est le produit de sa philosophie morale et de sa pratique. Les résultats économiques sont meilleurs car sa philosophie morale est supérieure. Elle est supérieure car elle part de la personne, avec sa singularité, sa responsabilité et sa capacité à choisir. C’est à coup sûr infiniment préférable à la philosophie socialiste-étatiste qui met en place un système économique centralisé auquel l’individu doit se conformer, qui le domine, qui le dirige et qui lui dénie le droit de choisir librement. Le choix est l’essence de l’éthique : s’il n’y avait pas de choix il n’y aurait pas d’éthique, pas de bien, pas de mal ; le bien et le mal n’ont de sens que dans la mesure où l’homme est libre de choisir. » 16. « Dans notre philosophie le sens de la vie de l’individu n’est pas d’être le serviteur de l’Etat et de ses objectifs, mais de tirer le meilleur parti de ses talents et de ses qualités. Les sentiments d’être autonome, de jouer un rôle dans la famille, de posséder des biens en propre, de tracer son propre chemin, font tous partie du bagage spirituel qui stabilise le citoyen responsable et qui fournit les assises solides depuis lesquelles les gens regardent autour d’eux pour voir ce qu’ils pourraient faire de plus, pour les autres et pour eux-mêmes. Voilà ce que nous appelons une société morale ; pas une société dans laquelle l’Etat est responsable de tout et personne n’est responsable de l’Etat. » 17. « Une fois que vous avez mis dans la tête des gens que tout cela peut être fait par l’Etat, et que c’est d’une certaine manière un pis-aller ou même dégradant de le laisser à des personnes privées… alors vous commencez à priver les êtres humains d’une des composantes essentielles de l’humanité – la responsabilité morale individuelle. Vous allez de fait tarir en eux la source de la gentillesse humaine. Si vous permettez aux gens de transférer toute leur responsabilité personnelle à l’Etat, le moment viendra – et c’est vraiment pour bientôt – où ce que le contribuable sera disposé à fournir pour le bien de l’humanité s’avèrera être beaucoup moins que ce que l’individu était disposé à donner par amour pour son voisin. Alors ne soyez pas tentés de confondre la vertu avec le collectivisme. Je me demande si les services de l’Etat auraient fait autant pour l’homme tombé dans le fossé que ce que le bon samaritain a fait pour lui ? » 18. « Le capitalisme populaire, qui est l’expression économique de la liberté, se révèle être un moyen bien plus séduisant pour diffuser le pouvoir dans notre société. Les socialistes crient « le pouvoir au peuple » et lèvent le poing serré en disant cela. Nous savons tous ce que cela signifie vraiment – le pouvoir sur le peuple, le pouvoir à l’Etat. Pour nous les Conservateurs, le capitalisme populaire ne ment pas : le pouvoir par la propriété à l’homme et la femme de la rue, donné avec confiance et la main ouverte. » 19. « Je pense que nous avons traversé une période où on a inculqué à trop d’enfants et de gens j’ai un problème, c’est le boulot de l’Administration de s’en occuper ! ou encore j’ai un problème, je vais demander une aide pour y faire face ! Je suis à la rue, l’Administration doit me loger ! Et donc ils se déchargent de leur problème sur la société, et qui est la société ? Cela n’existe pas ! Il n’y a que des individus hommes et femmes et des familles et l’Etat ne peut rien faire sans les gens et les gens s’occupent en priorité d’eux-mêmes. Il est de notre devoir de prendre soin de nous-mêmes et ensuite d’aider à prendre soin de notre voisin et la vie est une affaire de réciprocité et les gens pensent beaucoup trop à leurs droits sans penser à leurs devoirs. La société n’existe pas. Il existe un entrelacs vivant d’hommes et de femmes et de gens et la beauté de cet entrelacs et la qualité de nos vies dépend de la mesure dans laquelle chacun de nous est prêt à se prendre en charge et chacun de nous est prêt à regarder autour de lui pour aider par ses propres forces ceux qui sont dans le malheur. » 20. « Je suis partie en campagne pour détruire le socialisme parce que je sentais qu’il était en opposition avec le caractère du peuple. Nous avons été le premier pays au monde à faire reculer les frontières du socialisme, et ensuite à faire avancer les frontières de la liberté. Nous avons récupéré ce qui nous revient ; nous le rénovons et nous allons de l’avant. » Lawrence W. Reed Lawrence W. Reed est President Emeritus, Humphreys Family Senior Fellow et Ron Manners Ambassador for Global Liberty de la Foundation for Economic Education. Il est aussi auteur de Real Heroes: Incredible True Stories of Courage, Character, and Conviction et de Excuse Me, Professor: Challenging the Myths of Progressivism. Suivez-le sur Twitter and Likez-le sur Facebook.
Séverine B Posté 16 février 2020 Signaler Posté 16 février 2020 Il y a 17 heures, fm06 a dit : Voilà pour Margaret Thatcher. Masquer le contenu Le socialisme selon Margaret Thatcher en 20 citations Super ! Merci beaucoup ! 1
fm06 Posté 16 février 2020 Signaler Posté 16 février 2020 Marian Tupy. https://humanprogress.org/article.php?p=2435 Voilà. Spoiler La bataille pour nourrir l’humanité est gagnée Marian L. Tupy 13-fév.-2020 https://quillette.com/2020/02/11/the-battle-to-feed-all-of-humanity-is-over-humanity-has-won/ https://humanprogress.org/article.php?p=2435 En tan que rédacteur d’un site web qui documente les progrès humains, on me demande parfois de citer la statistique qui montre le mieux l’amélioration de l’état du monde. Je pense tout de suite à l’augmentation de l’espérance de vie car, pour une personne morte, tous les autres indicateurs du bien-être ne sont pas pertinents. Par chance, presque tout le monde sait que nous vivons beaucoup plus longtemps que nos ancêtres. Cela étant, je finis souvent par parler de l’alimentation. Pendant des millénaires la population a vécu au bord de la famine. Aujourd’hui la faim a disparu en dehors des zones de guerre. Examinons quelques données. Dans son livre de 1968, La Bombe P, le biologiste de l’Université de Stanford et alarmiste de la « surpopulation » Paul Ehrlich a fait la célèbre prédiction « la bataille pour nourrir l’humanité est terminée… des centaines de millions de personnes vont mourir de faim, et ce malgré tous les programmes d’urgence que nous pourrions lancer dès maintenant. » Entre 1968 et 2017 la population mondiale a augmenté de 113%, de 3,55 à 6,55 milliards. Sur la même période la quantité moyenne de nourriture disponible par personne et par jour a augmenté de 2334 à 2962 calories – une augmentation de 27%. Pour bien prendre la mesure de cette réussite, considérons les besoins alimentaires de nos amis les humains. Le guide diététique du gouvernement U.S. pour 2015-2020 estime que les besoins en calories par personne et par jour varient de 1600 à 2000 calories pour les femmes et de 1900 à 2500 calories pour les hommes. Ils sont donc en moyenne de 2000 calories par personne et par jour pour les deux sexes sur l’ensemble d’une vie humaine. D’où le nom abrégé du « régime à 2000 calories » que chaque Américain connait. Bien entendu, tout dépend « de l’âge, du sexe, de la taille, du poids et du niveau d’activité physique ». Donc la consommation recommandée pour les femmes atteint un pic entre 19 et 25 ans avec 2000 calories pour les femmes sédentaires et 2400 calories pour celles qui sont actives. La consommation recommandée pour les hommes atteint un pic entre 16 et 20 ans avec 2600 calories pour les hommes sédentaires et 3200 pour ceux qui sont actifs. Les plus jeunes et les plus vieux des deux sexes ont généralement besoin de beaucoup moins de calories. Depuis la découverte de l’agriculture voici environ 12000 ans, la plupart des gens travaillaient du matin au soir afin de produire suffisamment de calories – par le travail des champs et par l’élevage – pour vivre un jour de plus. Les documents historiques anglais suggèrent une consommation de 1500 calories par jour au 13ème siècle, avec une augmentation à 2000 calories au 14ème siècle (une conséquence inattendue de la peste noire qui a fait baisser le prix des terres et monter celui du travail) et une baisse bien en dessous de 2000 calories au 17ème siècle. Ce n’est qu’au 18ème siècle que l’alimentation s’est stabilisée au-dessus de 2000 calories par personne et par jour. L’Angleterre était une des régions les plus développées du monde. En France l’alimentation est restée bloquée en dessous de 2000 jusqu’au début du 19ème siècle. Non seulement les gens avant la Révolution industrielle était très inefficaces pour produire de la nourriture, mais encore l’accès à la nourriture était précaire. Pour la plupart des gens une seule mauvaise récolte et c’était la famine. Les enfants étaient couramment employés aux travaux agricoles à l’âge de quatre ans et malheur au paysan vieux ou malade sans famille ni âme charitable. Selon les estimations les plus récentes de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la nourriture disponible dans seulement deux sur les 173 pays étudiés était en dessous de 2000 calories par personne et par jour en 2017 – la République Centrafricaine (1758) et Madagascar (1903). En Afghanistan elle était à 2000. Partout ailleurs elle était au-dessus de 2000 calories. La Belgique et les Etats-Unis étaient en tête du classement avec respectivement 3768 et 3766 calories. Hélas tout le monde n’est pas au courant de ces données. Regardez cet échange récent entre le comédien américain immensément populaire Bill Maher qui anime l’émission Real Time with Bill Maher sur HBO et le parlementaire Mikie Sherrill qui représente la 11ème circonscription du New Jersey. B.M. : Quel est votre salaire minimum dans le New Jersey ? MS : Nous progressons doucement vers les quinze [dollars par heure]. B.M. : Pas assez pour vivre. M.S. : Eh bien, en fait… personne ne se dit « bon sang, un jour si je bosse dur j’aurai un boulot au salaire minimum et je serai bien » n’est-ce pas ? Ce n’est pas vraiment le rêve de la classe moyenne… je ne pense pas. B.M. : Et les autres ils ne comptent pas ? Ceux qui sont en dessous de la classe moyenne ? M.S. : Mais les gens en dessous de la classe moyenne rêvent de faire partie de la classe moyenne. Donc les gens qui sont en dessous de la classe moyenne disent aussi « non, nous voulons un salaire minimum, nous votons pour… » B.M. : Mais en attendant, ils ne veulent pas manger ? M.S. : Ils le veulent, ils veulent manger, mais ce n’est pas ça qui va émouvoir le cœur ni les esprits de l’Amérique parce que ce que chacun veut c’est un bon boulot stable de la classe moyenne avec des avantages sociaux, hein ? Alors on ne dit pas « oh, vous avez droit à un salaire minimum et je ne sais pas comment vous allez payer vos frais de santé, je ne sais pas comment vous allez financer votre retraite, je ne sais pas comment vous allez pouvoir partir en congé de maternité si quelqu’un est malade… » B.M. : Franklin Delano Roosevelt a bien dit « Les gens de mangent pas en moyenne – ils mangent tous les jours. » Maher est connu pour être un coriace car son argumentation, comme la météo change tout le temps. Le mois dernier par exemple il se plaignait que les Américains battaient des records de surpoids et décès par obésité. Prenons tout de même son argument au sérieux et examinons la quantité de nourriture en fonction de revenus des travailleurs américains au salaire minimum. Le salaire minimum fédéral est de 7,25 $ de l’heure, bien que 90% des smicards américains gagnent plus que ça. En fait le salaire minimum effectif aux Etats-Unis ressortait à presque 12 $ de l’heure en 2019. Un poulet rôti Cotsco entier, qui contient 1037 calories, coûte 4,99 $. Donc presque tous les Américains peuvent se payer plus de 2000 calories pour moins d’une heure de travail. Plutôt que de trimer toute la journée pour se nourrir eux-mêmes, les Américains passent l’essentiel de leur temps au travail à gagner de l’argent pour rembourser leurs emprunts, payer leur assurance santé, de l’éducation, des loisirs, etc. Même dans les pays d’Afrique sub-Saharienne, la région la plus pauvre du monde, la quantité de nourriture disponible par personne et par jour a crû de 1852 en 1961 à 2449 en 2017 – une augmentation de 32%. Selon un rapport, « Il y a une épidémie silencieuse qui balaye l’Afrique et c’est pire que le SIDA. Sur les 20 pays où l’obésité progresse le plus vite, près de la moitié sont en Afrique. Cela pèse de plus en plus sur la santé du continent. » Je soupçonne que, avec l’augmentation de la richesse et de l’accès à l’information, les Africains, comme la plupart des gens, finiront par trouver un équilibre entre se nourrir et vivre en bonne santé. En attendant nous ne pouvons faire autrement que de conclure que la bataille pour nourrir l’ensemble de l’humanité est en effet terminée et c’est l’humanité qui a gagné.
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