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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Des sigles dans tous les sens, et je n'y connais rien en climatologie donc dans le doute j'en ai laissé un maximum en l'état.

Je m'en occupe. Un grand merci.

Fais toi une note que "consistant" est un faux ami. Ca veut dire cohérent. Par extension, inconsistancies = incohérences.

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Fais toi une note que "consistant" est un faux ami. Ca veut dire cohérent. Par extension, inconsistancies = incohérences.

Je note.

http://eureferendum….px?blogno=82752

L’effondrement de « l’idéal » européen.

Richard North, 7 juin 2012.

Il n’y a rien de plus cher au cœur des européistes (en partant du principe qu’ils en ont un) que l’ouverture des frontières entre les pays membres de l’UE.

Il semble en revanche que cet enthousiasme ne soit pas totalement partagé par les états eux-mêmes. Dans une rare démonstration d’indépendance, les ministres de l’intérieur viennent de s’accorder sur le principe que chaque pays devrait être autorisé à fermer ses frontières s’il l’estime nécessaire.

Cet accord s’applique aux membres de l’espace Schengen et leur permet de réintroduire des contrôles aux frontières en cas de menace pour leur sécurité. Et, pour la première fois, il est possible de définir les flux d’immigration comme des menaces.

Cette position éloigne les ministres de Bruxelles dans la mesure où la commission européenne et le parlement souhaitaient tous deux que de telles décisions soient communautarisées.

Il se pourrait d’ailleurs qu’ils aient le dernier mot, car ces changements doivent être ratifiés par le parlement européen, qui a déjà indiqué qu’il ne les approuverait pas sous leur forme actuelle.

Le commissaire aux affaires intérieures de l’UE Cecilia Malmstrom s’est déclarée « déçue par le manque d’ambition européenne des états-membres », bien que le ministre de l’intérieur allemand Hans-Peter Friedrich ait rejeté l’idée selon laquelle cela marquerait un pas en arrière pour l’UE.

La cause du revirement a été l’arrivée des réfugiés nord-africains suite aux révolutions du Printemps Arabe. La Grèce en particulier a été submergée par un afflux d’immigrants illégaux venant sur son territoire par la Turquie.

Ironiquement, c’est aussi la Grèce qui pourrait être le plus affecté par les nouvelles règles. La Suède, par exemple, se prépare à une explosion des demandes grecques de permis de séjour cette année, leur nombre étant passé de 371 à 767 entre 2010 et 2011.

Si la fuite d’eau se transformait en déluge, les détenteurs de passeports grecs pourraient se retrouver considérés comme des migrants économiques et avoir bien plus de difficultés à traverser les frontières.

Le point le plus intéressant ici est que la réticence des états-membres à accepter d’ouvrir totalement leurs frontières est de mauvais augures pour une union politique totale. Si des flux de population sans restrictions ni frontières ne sont pas les bienvenus, il est difficile de croire qu’un gouvernement sans restrictions ni frontières le sera.

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Comment le socialisme d’entreprise détruit

Une proposition de dépenser 250 millions de dollars d’argent du contribuable sur un projet de commerce ici illustre le dommage que les subventions d’Etat et locales font en prenant de l’argent aux masses pour bénéficier à l’élite déjà riche.

Les subventions d’Etat nationales ou locales pour entreprises ont atteint plus de 70 milliards en 2010, comme calculé par le professeur Kenneth Thomasof de l’université du Missouri-St Louis.

Dans un pays de 311 millions, c’est 900$ pris en moyenne de chaque famille de 4 en 2012. Il n’y a pas de chiffres officiels, mais celui-ci est probablement conservateur parce que – comme documenté par Thomas, cette colonne et Good Jobs First, un organisme de contrôle pour les contribuables financé par Ford, Surdna et d’autres fondations majeures – ces redistributions vers le haut de richesses continuent à s’accentuer.

Dans Irondequoit, juste au dehors de Rochester N.Y, et quelques kilomètres de là où j’habite, le développeur Soctt Congel veut 250 millions de $ en TVA pour financer la reconstruction du centre commercial Medley Centre tout en ajoutant un immeuble et un hôtel. Typiquement les gouvernements locaux émettent des obligations, qui sont payées en utilisant les revenus de TVA qui sont diverties d’utilisations publiques pour le bénéfice du développeur.

Les subventions pour les entreprises de commerce sont la pire sorte de redistribution corporatiste parce que, à la fin de la chaîne économique, le commerce de détail grossit seulement quand la population et les revenus augmentent. Si la population ou le revenu tombe, alors des subventions pour de nouveaux projets comme celui de Congel endommagent les business existant, où les gens dépenseraient sinon leur argent.

Le centre commercial, qui s’est battu depuis le départ, a été construit en 1990 pour 140 millions de dollars d’aujourd’hui. Un associé de COngel, Adam Bersin, l’a acheté en 2005 pour moins de 6 millions de dollars d’aujourd’hui. Il a ensuite persuadé l’agence de développement industriel du Monroe County pour émettre 5,4 millions de $ en obligations et ensuite a filé l’immobilier à Congel en 2007.

Aujourd’hui le centre commercial est vide, ses portes fermées, sauf pour un Sears à une extrémité et un Macy’s à l’autre, chacun avec une poignée de clients pendant mes visites.

Congel a promis un projet à 260 millions $, mais 5 années sur rien sont construit et Congel cherche des délais pour remplir les promesses sur lesquelles on a accordé des coupes dans les taxes sur la propriété.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – les contribuables contribuent quand le marché rejette.

Aux dépens du contribuable

Congel n’a jamais parlé publiquement de ses plans pour le centre commercial et ni Congel ou un quelconque de ses représentants, incluant un avocat, ont retourné mes appels. Mais le mois dernier son bureau a donné une déclaration à une télé locale promettant d’investir non pas 260 millions mais 750 millions $.

Mon examen des coûts de construction pour des hôtels et immeubles suggère que le chiffre de 750 millions $ est largement inflaté, mais ça peut rendre les subventions plus politiquement correctes.

Si le chiffre plus large est réel, et les contribuables injectent 250 millions $, ils paieraient un tiers du projet, alors que pour un projet de 260 millions $ le contribuable paierait 96%.

Faire payer aux contribuables tout un nouvel investissement est devenu commun. General Eletric, par exemple, fait payer aux contribuables de l’Ohio pour couvrir 92% d’un projet de 126 millions $.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – les contribuables donnent du capital, alors que les propriétaires gardent les profits.

Congel, avec GE et d’autres, devrait reposer sur le marché pour financer des projets. Si un projet est sain, le marché le financera, et si non, pourquoi les contribuables devraient donner ?

Quand l’agence de développement industriel du Monroe County a donné au plan de Congel l’approbation initiale j’ai demandé sa due diligence. Le comté a fourni un fin rapport déclarant que si les contribuables financent la restauration les vents du Medley Center grossiraient du 30 millions $ annuellement à 420 millions $.

La couverture du rapport dit que Congel l’a demandé. Judy Seil, directrice de l’agence qui donne l’argent aux entreprises, a confirmé que Congel a payé pour le rapport. Mais, a-t-elle insisté, le rapport est la due diligence du comté.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche. Les pauvres peuvent avoir à passer un test de drogue pour obtenir des allocations mais les demandeurs riches écrivent leur propre ticket.

Ma due diligence montre que le total ajusté de l’inflation des revenus du Monroe County sont tombés de 2,5 milliards $, ou 13%, de 2000 à 2008, la dernière donnée. Avec une telle baisse dans les revenus il semble improbable que les ventes du Medley Centre aient pu grossir par un multiple de 14.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – ignorer les faits inconvénients.

Gagnants et perdants

Quant à l’hôtel proposé, mon analyse de la taxe d’hôtel du comté montre que la demande de logement n’a pas changé depuis 2 décennies. Si les contribuables financent l’hôtel de Congel soi il fait faillite ou presque certainement il force un hôtel existant ou 2 à la faillite.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – l’Etat, pas le marché, choisit les gagnats et les perdants.

En novembre dernier j’ai prévenu qu’on piquerait toujours plus en profondeur les poches des contribuables de l’Etat de New York par une décision de la plus haute court de l’Etat.

La majorité a reconnu que la constitution de l’Etat de New York bannit les cadeaux aux entreprises. Pour éviter ça, la court a statué, l’argent du contribuable peut être dirigé à travers une agence d’Etat de développement économique comme celle que Seil dirige.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – ignorer les lois inconvénientes.

Parce que New York avait une des prohibitions plus forte parmi les 50 constitutions d’Etat, cette décision de justice montre à quel point c’est facile pour les entreprises de piller les trésors d’Etat.

De nouvelles taxes pour payer des stades pour les propriétaires d’équipe, des cadeaux en milliards de $ pour construire des usines et la mise en poche par 2700 entreprises de la taxe d’Etat sur le revenu payée par leurs travailleurs sont devenus communs.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – divertir l’argent d’écoles et autres services publics pour les coffres d’entreprises.

Les 50 New Yorkais des libéraux aux gauchistes Démocrates qui ont porté l’affaire ont demandé une nouvelle audience, citant des erreurs factuelles sérieuses dans la décision de la haute court.

La court non seulement a dénié la requête, elle a aussi imposé 100$ pour les coûts de court. Maître James Ostrowwski de Buffalo, qui représentait les plaintifs, a demandé une « baffe gratuite dans la face des gens qui ont plaidé pour un intérêt public vital sur un budget serré ».

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – pénaliser toute personne avec la témérité de refuser d’être taxé pour donner à ceux déjà riches.

Congel peut ne jamais recevoir 250 millions $ de taxes, mais si c’est le cas les contribuables paieront peu importe qu’ils viennent au centre commercial ou non, tout en affaiblissant ou détruisant des affaires locales existantes.

C’est comme ça que le socialisme d’entreprise marche – privatiser les gains, socialiser les pertes et détruire les concurrents qui n’obtiennent pas de subventions.

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10 observations sur le sauvetage de l'Espagne : http://blogs.telegra…panish-bailout/

1. Madrid vient juste d'ajouter 100 milliards d'euros à son passif à l'étranger. Jusqu'à hier, les euro-optimistes nous assuraient que l'Espagne n'avait rien en commun avec le Portugal et la Grèce parce que sa dette et son déficit étaient bien plus bas. Ce n'est plus le cas. La Deutsche Bank explique à présent que la dette du gouvernement espagnol atteindra 97.2% du PIB en 2014-2015.

2. Cela n'a aucun sens de résoudre un problème de dette en créant plus de dette.

3. L'Espagne devait contribuer au Fonds Européen de Stabilité Financière à hauteur de 93 milliards d'euros. Ceci n'arrivera donc pas, ce qui veut dire que le passif de tous les autres pays va augmenter à proportion.

4. Cela n'a aucun sens de résoudre un problème de dette en créant plus de dette.

5. L'Espagne n'a plus la capacité de rembourser ces prêts, pas plus que la Grèce. Ses dettes augmentent plus vite que son économie, rendant le défaut mathématiquement certain.

6. Qu'il est à ce point prévisible (et déprimant en même temps) de voir le marché de court-terme rebondir sur le dos d'encore un autre sauvetage ! Le marché, comme l'explique Allister Heath, est devenu accro, prêt à tout pour la prochaine injection de cash gouvernemental. Et chaque envolée est bien sûr plus courte que la précédente ; la sensation de manque revient vite… Quel pipeau que ce capitalisme là !

7. La plupart des gouvernements participant aux fonds de sauvetage sont eux-mêmes en déficit. La dette est ainsi empilée sur de la dette. L'Europe s'administre une transfusion en prenant du sang de l'un de ses bras pour se l'injecter dans l'autre. Et en plus, le tube fuit.

8. Combien de fois ces sauvetages bancaires devront échouer ? Aucun des sauvetages précédents n'a eu l'effet désiré ; au contraire, les pays qui ont injecté les plus grosses sommes ont souffert les plus grosses déconfitures. Ce que nous devrions faire, c'est fermer gentiment les banques en déroute, convertir leurs obligations en actions, et forcer les actionnaires et les possesseur d'obligations à subir les conséquences de leurs décisions malheureuses plutôt que faire porter leurs pertes sur les contribuables.

9. Ce n'est pas vraiment un sauvetage de l'Espagne. C'est un sauvetage de l'Euro. L'Europe traite la tumeur, et pas le patient.

10. Cela n'a aucun sens de résoudre un problème de dette en créant plus de dette. C'est si important que je vais le traduire au bénéfice de tout ministre espagnol qui pourrait lire ces lignes : Utilizar deuda para solucionar la crisis de la deuda es ilógico.

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Truthland, la réponse factuelle à Gasland. http://www.masterres…ive-to-gasland/

Le développement d'énormes réserves d'énergie américaine à partir de formations géologiques comme le schiste a été souvent présenté comme une révolution par l'Administration pour l'Information sur l'Energie (EIA), ou comme jouant "un rôle clé dans son futur voué aux énergies propres" par l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), ou encore comme un moyen permettant au pays de “créer des emplois et d'alimenter des industries et des moyens de transports qui sont de plus en plus propres et bon marché” par le Président Obama, un peu plus tôt cette année.

Mais pour une maman du nord-est rural de Pennsylvanie, la seule vraie question qui importait était la suivante : le procédé pour extraire ces ressources est-il sûr ? Ou au contraire, est-il comme le dépeint la star de “Gasland”, Josh Fox, dans son film pour HBO : dangereux et pertubateur – et complètement dérégulé, pour commencer ? Shelly – une mère, grand-mère agricultrice et professeur de sciences à Susquehanna Co., Pa. – voulait des réponses, pour elle-même, sa famille et sa communauté. Elle est donc allée en chercher.

Son voyage à la recherche de la vérité est à présent détaillé et chroniqué dans “Truthland,” qui sera sur les ondes à partir du 14 juin 2012.

“Quand on nous a dit que nous pourrions avoir du gaz naturel sous nos fermes, nous nous sommes sentis bénis.” explique Shelly, qui, comme intervenante dans le film, a interviewé plus d'une douzaine d'experts en énergie et en environnement dans six états. “Mais cette bénédiction fut quelque peu tempérée par les histoires négatives dont nous avions entendu parler à propos de la fracturation hydraulique. Puis est sorti ‘Gasland,’ et il est devenu bien plus dur de déterminer où était la vérité. Eh fait, le professeur de science en moi avait des questions, et je le devais à ma famille d'aller chercher ce qui était vrai. Pour que nos questions trouvent réponse, je savais que j'avais besoin d'aller là où se trouvaient les experts. C'est donc exactement ce que j'ai fait.”

“Evidemment, ce n'est pas la première fois qu'on publie des éléments qui permettent de remettre les choses d'équerre devant la montagne de désinformation que représente ‘Gasland,’” dit Jeff Eshelman, le vice-président en charge des affaires publiques pour l'Association Américaine des Indépendants du Pétrole (IPAA), et vice-président exécutif de Energy In Depth (EID). “Mais c'est la première fois que ces faits sont transmis avec autant de détails clairs, au travers d'un média efficace, comme une histoire racontée par une personne aussi originale et inspirante que Shelly – quelqu'un dont les intérêts en matière de développement, de protection de l'air, de l'eau et de l'environnement sont à la fois sérieux et profondément personnels.”

Pour un projet de type unique, lancé par l'IPAA et de l'EID, le coût de la production de ce film de 34 minutes a été pris en charge par l'industrie – mais aucun des experts qui apparaît dans le film (Shelly comprise) n'a été payé pour leur temps et leur participation. La seule chose qui leur fut demandé fut de dire la vérité, du mieux qu'ils la connaissaient et de la façon dont ils la ressentaient. Ces interviews représente le plus gros morceau de “Truthland” — et la version complète, sans montage, de ces interviews est disponible sur la page “extras” de http://TruthlandMovie.com.

En même temps que le lancement officiel du film la semaine prochaine, la première séance prendra place ce Samedi 16 juin, à Columbus, dans l'Ohio, dans le cadre d'un événement plus large co-organisé par l'Association du Pétrole et du Gaz en Ohio et un numbre important d'autres associations de support. Shelly elle-même a prévu d'y faire une présentation. Une tournée de 35 séances de présentations de “Truthland”, sur plus d'une douzaine d'états, commencera à partir de là. Pour plus d'informations sur les dates et lieux de ces séances, veuillez vous rendre sur la page “screenings” de http://TruthlandMovie.com.

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Bonjour, Longtemps que je n'étais pas venu mais je pense que celui ci vaut le coup… http://www.businessweek.com/ap/2012-06-14/ratings-agency-downgrades-france-to-bbb-plus

Voici la traduction :

NEW YORK (AP) — La note de crédit de la France a été dégradée jeudi par Egan-Jones Ratings, qui dit que la politique proposée par le nouveau gouvernement pourrait affaiblir les finances du pays et que les banques françaises auraient besoin d’aide.

L’agence a abaissé la note de la France de “ A-“ à “BBB+” et a annoncé des perspectives négatives, synonymes de futures nouvelles dégradations.

Egan-Jones est plus petite que les trois principales agences de notation qui notent les entreprises et les pays : Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch. Elles accordent toutes à la France une note supérieure de plusieurs crans.

S&P donne à “AA+” pendant que Moody’s et Fitch accorde un “AAA” à la France. Toutes les trois donnent des perspectives ‘négatives’.

Egan-Jones a dit que la France a quasiment évité l’augmentation des taux d’intérêt au cours des 18 derniers mois, mais l’agence de notation s’attend à ce que cela change pendant que la crise sur la dette des pays européens se poursuit.

La détérioration des taux d’intérêt de la France accompagné avec un besoin d’aide des banques « va certainement mettre le pays sous pression », selon l’agence de notation.

Egan-Jones explique aussi que le nouveau président français François Hollande « sera sous pression pour tenir ses promesses de campagne qui mettront à mal la qualité du crédit français ».

Le taux officiel de chômage en France est monté à 10% au cours du premier trimestre, au plus haut depuis 1999. Un taux de chômage élevé et une faible croissance ont aidé le socialiste Hollande à battre le président conservateur sortant Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle du mois dernier.

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Oui, c'est très intéressant de lire un article de Gazprom et ça reste un article de Gazprom.

Le gaz polonais est une déception, ça, c'est un fait.

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L'UE veut faire main basse sur le pétrole britannique. http://blogs.telegra…ns-oil-and-gas/

On pourrait penser qu'avec tout ce qui se passe en Grèce et en Espagne, les eurocrates ont suffisamment à faire. On aurait tort : la cupidité de l'Union Européenne est sans limite, même si les difficultés de la zone euro ont quelque peu chassé ses récentes initiatives hors de nos pages d'actualités.

Vous n'avez probablement rien lu sur sa dernière prise de pouvoir -- bien que, si vous êtes Britannique, cela devrait vous alarmer. Bruxelles veut en effet réguler les forages gaziers et pétroliers off-shore. Les compagnies et les syndicats anglais sont unanimes dans leur colère, notant que la Commission Européenne est ouvertement en train de chercher "l'européisation des puissances énergétiques". Et comme l'Angleterre est, de très loin, la plus grosse productrice européenne d'énergie offshore – jusqu'il y a six ans, c'était même la seule exportatrice nette d'énergie – l'industrie s'inquiète que la perte de souveraineté anglaise déplacerait la régulation dans des mains inamicales.

Après tout, nous sommes déjà passés par là. Les lois maritimes donnent à l'Angleterre propriété sur les ressources halieutiques jusqu'à soit 200 miles des côtes, soit la ligne médiane (Manche), ce qui représente à peu près 60% du poisson dans la mer du Nord. Sous la Politique de Pêche Commune, cependant, on nous a attribué un quota équivalent à 25% (sur le volume) ou 15% (sur la valeur). Le Luxembourg, l'Autriche et la Slovaquie ont aussi un droit de vote dans l'administration de cette politique, ce qui revient à leur donner un autre atout de négotiation…

Dans la même veine, les règles européennes sur le forage offshore vont impliquer les 27 gouvernements, même si 90% de ces forages vont avoir lieu sur le territoire de seulement 4 de ces états membres. Tout comme pour la proposition de la Taxe sur les Transactions Financières, on va encore nous faire le coup de la Politique de Pêche Commune.

La puissance insupportable de l'Union Européenne réside en partie dans sa capacité à s'octroyer discrètement du pouvoir à elle-même, mécaniquement, de façon inaperçue. Si vous êtes un "intégrationniste" dévoué, vous n'aurez même pas à défendre votre point de vue. En fait, vous n'avez même pas besoin d'avoir un point de vue. Vous pouvez simplement vous carrer confortablement dans votre fauteuil et attendre que les institutions fassent leur travail.

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La dette n’est pas la solution ; c’est le problème

Nous sommes donc sur le point « d’injecter 140 milliards de £ dans l’économie ». Impressionnant, n’est-ce-pas ? Qui aurait cru que c’était aussi facile ? Pourquoi ne pas injecter 280 milliards de £ et ainsi, être deux fois plus riche ? Et pourquoi pas un trillion ?

Je ne pensais pas que j’aurais encore à écrire cela, mais nous nous retrouvons dans cette situation en premier lieu à cause d’un excès de dettes : trop de dettes privées, trop de dettes pour les entreprises et trop de dettes publiques (ne cliquez pas sur ce lien, à moins que vous ne vouliez être déprimé :

http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100103024/we-are-doomed-doomed/ NOTE : Je crois que cet article avait été traduit sur Contrepoints, à vérifier). Durant plus de 15 ans, la banque d’Angleterre, en commun avec d’autres banques centrales, a artificiellement maintenu les taux d’intérêts à des niveaux bas, alimentant ainsi une bulle de crédits qui était vouée à exploser tôt ou tard.

Depuis que la bulle a explosé, il y a quatre ans de cela, Mervyn King (ndlr : le Gouverneur de la Banque d’Angleterre) a désespérément travaillé à « actionner les soufflets » pour faire gonfler à nouveau la bulle. Les taux d’intérêts ont été réduits considérablement et des spasmes répétés de quantitative easing ont augmenté la masse monétaire pour l’équivalent d’un cinquième de notre PIB. Après avoir hurlé contre les banques qui accordaient leurs prêts de manière trop laxiste, les ministres hurlent maintenant contre elles pour ne pas accorder de prêts sans justifications. Hier, le gouverneur de la Banque d’Angleterre a annoncé qu’il donnerait simplement aux banques plus d’argent à prêter.

D’où le fait que nous pénalisions l’épargne et que nous récompensions la dette – c’est, d’ailleurs, précisément cette vision des choses qui nous a conduit à cette situation lamentable. Les travailleurs, les épargnants et les retraités sont frappés par la double-peine des taux d’intérêts à 0% et d’inflation élevée so that bloated state can help itself to their assets

Mervyn King a décrit, hier, la politique comme un « manuel » en réponse à la tempête. Le seul problème, c’est que son manuel est périmé depuis 80 ans. Comme tous les Keynésiens à travers le monde, il persiste à croire que la demande est une cause plutôt qu’une conséquence de la croissance économique. Mais on ne peut pas continuer à faire augmenter la consommation sans de commensurables augmentations dans la production. Nombre d’entre nous comprennent cette vérité facilement – après tout, nous l’appliquons tous les jours dans nos propres vies.



Est-ce une bonne chose que, comme les ministres nous le rappellent, la Grande-Bretagne puisse emprunter à un taux aussi facile que celui de l’Allemagne en dépit d’un déficit équivalent à celui de la Grèce ? Non. Je le répète : c’est la dette qui nous a plongés dans cette situation lamentable. Le moyen de résoudre le déficit est de réduire les dépenses, et non de créer, par un tour de magie, des centaines de milliards de £ contrefaites, de les distribuer aux banques, et de leur dire d’acheter de la dette d’Etat avec. Lorsque Gordon Brown avait pris cette direction, les Tories avaient nommé cette politique (slash-and-burn) et ils l’avaient accusé de démolir les perspectives de long-terme des anglais comme pour retarder le crash après les élections.

Quelle est alors l’alternative ? Plutôt que de prévoir une réduction des dépenses publiques, il en faudrait des concrètes ; il faudrait également une radicale dérégulation du marché du travail ; une volonté de wind down failed banks ; une réduction ciblée de certaines taxes ; et, sur le moyen-terme, se détourner d’une Europe en train de s’effondrer pour se tourner vers les régions du monde qui continuent leur croissance. Ou, pour le dire d’une autre manière, le capitalisme.

Les points en italique sont à retraduire, je n'ai rien trouvé d'adapté. Sinon, comme toujours, une relecture est nécessaire (fond/forme).

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Super. Quel le bon mot pour 1000 milliards en Français ?

… bloated state … : afin que l'Etat obèse puisse se servir dans leurs patrimoines.

Quantitative easing, je pense qu'on laisse tel quel d'hab, sauf si quelqu'un a la bonne trad'

Slash & burn : politique de la terre brûlée.

Ta dernière phrase en italique est bien comme ça (prolonger l'augmentation de l'Etat et de la dette et en laisser les conséquences pour après son mandat … ce que font tous nos politiques).

Posté
Super. Quel le bon mot pour 1000 milliards en Français ?

En échelle longue, c'est billion.

Posté

Pour "1000 milliards", je crois que le terme de trillion est en train de devenir la norme en français. Article très intéressant par ailleurs ; qui a fait beaucoup réagir. Ca fait plaisir ! J'essaye de prendre une autre traduction dans la semaine si j'ai le temps.

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